Editorial du 30 décembre 2017 : commentaires
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Los Teignos
Une fois de plus, notre bonne vieille Terre aura fait le tour de la question solaire et promené, bon gré mal gré, la petite humanité sur son orbite, s’assurant 365 fois de suite que le jour se lève et se couche pour tout le monde et que quatre saisons passent. Une humanité bien encombrante et tapageuse à vrai dire, avec une disposition certaine pour le pillage et la destruction, mais qui a aussi ses bons côtés, comme sa capacité de compassion ou cette incroyable faculté à agencer les sons autour du silence pour faire vibrer les êtres et les choses, et son ingéniosité pour construire de stupéfiants outils à cette fin. Disons que, compte tenu de tout cela, elle mérite bien un tour de manège de plus, rien que pour entendre la partition que les musiciens s’apprêtent à jouer et qui, si elle ne résoudra pas tout, n’en guérira pas moins certains maux, n’en apaisera pas moins certains esprit, n’en allègera pas moins certains chagrins et saura même, à l'occasion, tailler de larges sourires sur les visages.
C’est donc dans l’attente de vos petits miracles sonores que toute l’équipe d’Audiofanzine vous souhaite, bande de thaumaturges, une très bonne fin d’année 2017.
Sur ce, bon week et à l’année prochaine.
Los Teignos
From Ze AudioTeam
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
milsabords
mais qui a aussi ses bons côtés, comme sa capacité de compassion
Los TeignosFrom Ze AudioTeam
oui , à ne pas oublier . il n' y en a pas beaucoup (de compassionnés ).
ou cette incroyable faculté à agencer les sons autour du silence pour faire vibrer les êtres et les choses,
des ennemis du silence plutôt .
la musique ne s'appuie pas assez sur le silence , il y a une peur du silence .
pourtant les grands compositeurs l'utilisent , le frôlent , savent danser avec . tout le monde n' a pas cette capacité .
en fait nous vivons dans un monde où le silence est rare surtout parce qu'il ne veut pas entendre ce qu'il a lui ( en chacun des ses hôtes donc ) il n' y a pas de disposition à l'écoute en soi . et c'est pourtant là qu'on va entendre et recevoir des thèmes mélodiques.
(d'ailleurs je déplore qu'il y ait de la musique dans les salons de thé sauf rare exception) .
agencer les sons autour du silence pour faire vibrer les êtres et les choses,
Los TeignosFrom Ze AudioTeam
pour ce qui est de faire vibrer "l'être" , cela ne peut se produire à 130 db en pleine poire . si ça vibre physiquement c'est plutôt un ébranlement du systeme auditif et nerveux . un enivrement certainement , mais ne pouvant pas toucher l'âme délicate .
il y a donc "vibrer" , et vibrer. il faut choisir . c'est juste une question de choix . il en faut pour tous les gouts .
C’est donc dans l’attente de vos petits miracles sonores
Dieu vous entende
hé bien los teignos , merci pour cet éditorial , et ; QUE LA FORCE SOIT AVEC VOUS .
ps ;
aux afiens , le thaumaturge, n'est pas une tomate qu'on attend avec impatience . https://fr.wikipedia.org/wiki/Thaumaturgie
En france on a du pêt drôle , mais on a pas d'idées.
CANIGOU ...C'EST FOU !!!
Musella
Ceci dit, j'ai l'impression, quand même, que ces abrutis-destructeurs, qui s'imposent souvent en donneurs de leçons, ne pensent qu'à une seule chose : prendre la part de rêve des gentils-bienveillants !
Le vrai problème est que beaucoup de personnes veulent la puissance, la gloire... comme si leur vision du monde était forcément la meilleure. Cette vision passe par la case "fric". Il faut en avoir le plus possible et aller même voler celui de l'autre qui n'en a presque pas !
Comme ces gros industriels qui vont piller les ressources d'autres pays plus faibles, pour faire grossir leur compte en banque. Comme ces laboratoires pharmaceutiques qui vendent à prix d'or des "potions" qui finalement vous tuent encore plus vite. Comme ces politiques qui utilisent l'argent des états pour construire leur fortune personnelle...
Cette avidité m’écœure parce qu'elle sort de la raison que l'on pourrait avoir si on prenait le temps de réfléchir sur le monde qui nous entoure, la nature qui nous nourrit, le fraternité des peuples...
cela me rappelle des paroles de Jean-Jacques Goldman :
Ça a été très long mais il y est arrivé
Il fait le compte de ce qu'il y a laissé
Beaucoup plus que des plumes des morceaux entiers
Et certains disent même on peu d'identité
Pourtant elle est en lui cette force immobile
Oui le pousse en avant l'empêche de dormir
Toujours vers l'effort à côté des plaisirs
Jusqu'à l'obséder par cet unique mobile
Pour être le premier
Pour arriver là haut tout au bout de l'échelle
Comme ces aigles noirs qui dominent le ciel
Pour être le premier
...
Ceci dit, bonnes fêtes de fin d'année et Bonne Année 2018, je suis sûr que rien n'est gravé et j'ai espoir que la raison l'emporte sur la folie !
[ Dernière édition du message le 30/12/2017 à 03:35:22 ]
Cosifa
BodyPercu
Oui, c'est cela , encore un tour de manége avec ce qu'il y'a de pire comme du meilleur; mais quand à la Musique, je n' y crois plus beaucoup. Quand on voit un type comme Jul arriver à interesser tant de " fans " ( c'est vrai, qu' il faut voir aussi les fans que c'est !) avec son vocoder plein pot et à burne, tu te dis que c'est mort .
J' étais tombé un jour sur la réflexion de Milan KUNDERA , rapport à la musique que l' on se farci constament dasn le monde moderne et j' avais trouvé cela trés juste.
Je n' ai pas réussi à trouver cet extrait,mais j' ai trouvé sur un blog la reflexion sue ce sujet.
"
" Que signifie le fait que le bruit et la musique soient devenus le lot commun des citadins modernes (cette fois à l’ouest ou dans le monde postcommuniste) ? Pour Milan Kundera, la banalisation et la généralisation d’une forme spéciale de violence. Car celle-ci traduit aussi une véritable lutte des ego en vue de l’occupation d’un territoire symbolique. Au début de L’Immortalité, Agnès est assaillie par le « vacarme atroce » de la ville moderne24, bruits et musiques confondus : c’est une jeune fille sur une moto dont le pot d’échappement a été enlevé et dont le bruit paraît l’expression même du moi de la jeune fille imposé à tous ; mais c’est aussi une fugue de Bach échappée d’une fenêtre ouverte qui, au lieu de résister au bruit assourdissant des marteaux-piqueurs et des voitures, contribue à l’agression sonore généralisée (p. 39-42). Plus généralement, Kundera intente le procès de la musique devenue bruit25 : la violence sonore, et la laideur sonore qui est elle-même une forme de violence, semblent ainsi définir les conditions fondamentales de la vie citadine moderne
Plusieurs critiques ici se superposent, qui définissent les conditions dans lesquelles la musique devient bruit. C’est d’abord, ipso facto, le cas de toute musique imposée (même une fugue de Bach pour qui aspire légitimement au silence). Dans le cas précité, elle participe du vacarme général, que le texte nomme à son tour « fugue » par dérision. À quoi il faut ajouter que la musique en continu est négation de la musique, par le seul fait qu’elle méconnaît le silence, qui est à la fois sa condition et sa respiration. Troisième argument : une musique qui n’est pas une œuvre – musique d’ambiance ou muzak26 – est par essence du bruit : venant de personne, elle ne construit rien et ne s’adresse à personne : sur le plan esthétique, elle est un message proprement nul (et non avenu). Dernier argument, où affleure plus nettement la sensibilité, voire la susceptibilité d’artiste de Milan Kundera : la médiatisation de la musique dans un flux indifférencié constitue la mise à mort la plus efficace qui soit des compositeurs qui eurent à cœur de créer des œuvres. Il s’agit alors, non pas tant de « testaments trahis » que – d’une manière plus tristement dérisoire – de testaments brouillés et rendus illisibles. C’est ainsi que, selon Milan Kundera, la noble rivalité entre Schönberg et Stravinsky fit sous-estimer au premier la « peste musicale » propagée par les médias modernes, qui étaient pourtant leur ennemi commun, bien plus insidieux et redoutable que le jugement de la postérité qui les aurait départagés
[…] l’avenir, ce fut le fleuve, le déluge de notes où les cadavres des compositeurs flottèrent parmi les feuilles mortes et les branches arrachées. Un jour, le corps mort de Schönberg, ballotté par les vagues démontées, heurta celui de Stravinsky et tous les deux, dans une réconciliation tardive et coupable, continuèrent leur voyage vers le néant (vers le néant de la musique qu’est le vacarme absolu27).
Manière inimitable de Kundera, chaque fois qu’il entreprend d’exposer une idée, de raconter une histoire ou même de construire un mythe, fût-il de la fin plutôt que de l’origine. On peut en tout cas juger de son sens particulier de la dramatisation, qui recourt, pour traduire l’histoire de la musique parvenue à son terme d’oubli, à la métaphore filée de la catastrophe, du fleuve en crue et des flots démontés, tout à la fois irrémédiablement destructeurs et niveleurs.
Sans doute, l’idée selon laquelle notre monde contemporain serait envahi par une musique ayant renié les valeurs essentielles de l’art musical est peu originale en elle-même. Pour qu’elle soit précieuse, il faut, comme chez Kundera, qu’elle porte la marque d’un style et d’un imaginaire qui lui confèrent une signification particulière au regard de l’œuvre elle-même. Mais au-delà, il est un autre territoire où la musique, même potentiellement bonne ou belle, inspire la défiance, ce qui est à la fois plus intéressant et plus scandaleux pour la pensée : ce territoire, c’est le lyrisme.
D’un humanisme anti-lyrique1 : « la bêtise de la musique » selon Milan Kundera
VIMI26
Heureusement que la musique puisse apporter du bien être, une façon de réunir les personnes dans un esprit d'écoute de partage d'émotion où chaque personne y trouve sa sensibilité et son bien être.
Musique classique, jazz, musique latine, variété internationale, et tout ce qui peux être interprété et chanté sont une immense richesse que nous devons continuer à cultiver sur cette bonne vieille planète.
Je vous souhaite à toutes et tous une très belle fin d'année emplie de joie musicale et de bonnes choses.
Tres bonne et heureuse année 2018 à vous
jeff 7 adore.
[ Dernière édition du message le 30/12/2017 à 07:57:58 ]
dana12
Eh ben vous etes inspirés les gars,ous avez encore de l'espoir en vous?
et pourquoi pas ? La bergère, parfois, revient de la ferme pleine d'espoir...
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
MaiMai
moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...
afqpdal
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