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Sujet Editorial du 17 février 2018 : commentaires

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1 Editorial du 17 février 2018 : commentaires

Le cerveau d’un jazzman ne fonctionne pas de la même manière que celui d’un musicien classique. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des neurologues de l'Institut Max Planck de Leipzig en Allemagne après avoir soumis 15 pianistes de jazz et 15 pianistes classiques coiffés d’un casque EEG (électroencéphalogramme) à une dictée d’accords. Ils ont ainsi pu observer que les jazzmen étaient plus à l’aise avec les harmonies capilotractées tandis que les classiqueux étaient quant à eux plus doués avec les doigtés compliqués. Si la chose n’a rien de bien étonnant, on espère que les chercheurs étudieront aussi les grommellements du bassiste et le grognements du batteur car la sociologie du groupe de rock y gagnerait beaucoup.

En attendant d’en savoir plus sur ce sujet, on s’intéressera au savoir du célèbre ingé son Tony Maserati comme à la sagesse de Grégory Maklès, fondateur d’Ohmforce et invité de notre émission mensuelle, Les Pieds dans le Patch. Et l’on s’intéressera enfin au Boss Katana-100, un ampli guitare vraiment bluffant pour son prix.

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

2
Le bassiste ne grommelle pas, il growle... icon_mrgreen.gif

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

3
Et le cerveau de ceux ayant la double formation, voire la double pratique: Hiromi, Nina Simone, Keith Jarrett, Stefano Bollani - pour n'en citer que quelques-un(e)s?
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5
Los Teignos est bon pour devenir DJ.
Dana, laisse tomber, c'est la réaction typique de celui qui en est encore à essayer de compter jusqu'à 4. :-D
6
Citation de JLDavid :
Et le cerveau de ceux ayant la double formation, voire la double pratique: Hiromi, Nina Simone, Keith Jarrett, Stefano Bollani - pour n'en citer que quelques-un(e)s?


On n'a pas besoin d'étude pour comprendre que le cerveau ne fonctionne pas de la même façon.
Je suppose que pour ceux qui ont la double formation (c'est mon cas). Il doit y avoir une troisième configuration.

Il faudrait encore savoir comment fonctionne le cerveau de ces musiciens (trop fréquentes) qui ont démissionné de 80% de leur créativité, déléguant leur travail sur des machines, des automatismes ou des professionnels ayant travaillé en amont (patchs, programmation, patterns, etc.).

SF

7
Bien entendu, la limite de ce genre d'observations "scientifiques" est fixée par une "essentialisation" préalable des sujets observés : le Jazzman, le Classique, le Rockeux, etc.
Alors qu'il n'y a, à chaque fois, que l'homme, sans majuscule, confronté à des activités diverses. Après, que la machine cérébrale fonctionne diversement en fonction de ses divers régimes d'activité... On s'en doutait un peu, en effet.
;)

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

8

Essentialisation peut-être mais groupes contrôle. C'est un peu la base. Donc la différence est réelle. Ce que l'étude montre aussi c'est une capacité plus grande à anticiper des jazzmen. 

http://soundcloud.com/in-mobile

 

9
C'est le principe même de l'apprentissage. Le cerveau s'adapte et développe des aptitudes propres à l'activité qu'il fait dans la répétition.
10
Citation de malhomme :
Essentialisation peut-être mais groupes contrôle. C'est un peu la base. Donc la différence est réelle. Ce que l'étude montre aussi c'est une capacité plus grande à anticiper des jazzmen. 


Je ne sais, de ce que "montre" cette étude, que ce que nous en dit Los Teignos, qui ne concerne que l'entente des accords. C'est-à-dire (si j'ai bien compris), que, dans la musique de jazz, les musiciens cherchent (et trouvent en conséquence) plutôt du côté des "couleurs harmoniques inouïes", et que, dans le domaine de la musique classique (?), les musiciens sont plus entraînés à la pratique polyphonique, qui exige de bien disposer les notes dans les différentes voix - ces notes composant des accords généralement, et préalablement, assez bien identifiés, répertoriés...
En définitive, cette étude prend acte de pratiques musicales diverses, et non pas de capacités particulières de tels ou tels groupes de musiciens.
Quant à la "capacité à anticiper"... Il n'en est pas question ici. Admettons que cette étude en parle. Ce serait bien d'avoir là dessus un exposé plus circonstancié, non ?
Sans doute cette étude nous apprend que, dans le jazz, on "improvise" ? Et pas dans la musique "classique" ?
Les musiciens de jazz ont inventé des tas de choses : le swing, par exemple, et une expressivité obtenue par l'hétérogénéité des modes de jeu, des couleurs instrumentales. Et même, certains ont vraiment inventé des formules, et des formes harmonico-mélodico-rythmiques.
Etc.
Mais ils n'ont certainement pas inventé l'improvisation, ni, donc, cette capacité à anticiper qui y serait liée.
Capacité d'anticiper toute relative d'ailleurs. Je veux dire que l'usage du verbe "anticiper" est ici à la limite de l'abus de langage. Mais c'est un détail.


"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/