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Editorial du 11 mai 2019 : commentaires

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Sujet de la discussion Editorial du 11 mai 2019 : commentaires

On a retrouvé Larousso !Bien qu’on ne soit pas encore à la moitié de 2019, on travaille déjà chez Larousse sur l’édition 2020 du fameux dictionnaire encyclopédique. Et comme à chaque nouvelle cuvée, l’occasion nous est donnée de découvrir des mots que tout le monde utilise déjà mais qui sont de la sorte officialisés et que vous pourrez placer sur un mot-compte-triple pour faire un max de point lors des week-ends pluvieux. Or, le moins que l’on puisse dire, c’est que le florilège de cette année n’est pas spécialement réjouissant puisqu’entre la cryptomonnaie, l’adulescence et le locavorisme, on y trouve la fachosphère comme la datacratie, le suprémacisme comme le cyberdjihadisme mais aussi la smicardisation, la bigorexie, le bore-out, le survivalisme ou encore le verbe ubériser. Y a pas à dire : la langue d’aujourd’hui semble chanter autant que les lendemains. Quant à savoir si élépho, vécéa et bouncer rentreront un jour dans le gros ventre de papier, c’est une autre affaire…

Gageons toutefois que vous n’aurez pas besoin de dictionnaire pour lire le test de la platine vinyle Pioneer PLX-500 ou le compte-rendu du Superbooth 2019, le salon berlinois dédié aux synthétiseurs et au monde du modulaire.

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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51
Citation de Will :
Citation :
on écrit ce qu'on entend et par ailleurs, on prononce ce qu'on lit.

Un point que je n'avais pas souligné. C'est en gros pareil en allemand.


On ne peut plus vrai!
Et pourtant, les Allemands sont des gens qui manquent de rigueur et ne savent pas penser, c’est bien connu hein :oops2:

Sinon pour le respect formel des origines latines ou grecques de notre langue, c’est pour moi l’illustration parfaite de la fameuse image du sage, de son doigt et de la lune.
Les sages grecs notamment nous ont montré la lune de la curiosité intellectuelle, philosophique, scientifique et artistique par le doigt de leur langue... et c’est ce doigt que nous contemplons...

Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

MUSICIENS ET PUBLIC, PROTEGEZ VOS OREILLES!

[ Dernière édition du message le 12/05/2019 à 16:04:39 ]

52
Citation :
Citation :
on écrit ce qu'on entend et par ailleurs, on prononce ce qu'on lit.
Un point que je n'avais pas souligné. C'est en gros pareil en allemand


C'est un peu moins vrai en allemand, le premier exemple qui me vient c'est la parole Fernseh où on ne prononce pas le h final...ou encore dans le mot Lehren.

   moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

53
Personnellement, je trouve cela très bien que de nouveaux mots rentrent dans le dictionnaire. Un dictionnaire est fait pour servir de guide du code entre deux locuteurs : à partir du moment où un mot est largement employé par une population, il est normal qu'il rentre dans le dico pour que chacun puisse aller voir dans le livre ce que l'autre dit et qu'il ne comprend pas. Et c'est effectivement cela qui fait que la langue française est une langue vivante, et que dans ce contexte, il faudra se faire bientôt à certaines évolutions grammaticales (après la concordance moderne du subjonctif qui signe la disparition à moyen terme du subjonctif imparfait/plus que parfait, après malgré que, on va devoir passer à Après que+subjonctif ou encore au "nous avons été" et "nous avons convenu").

J'avoue que le seul mot qui me reste en travers de la gorge, c'est positiver car son emploi intransitif a été créé par Carrefour et qu'à chaque fois que j'entends quelqu'un l'employer, j'ai envie de lui dire que parler le langage télévisuel d'un supermarché n'a rien de positif. Et c'est d'autant plus pourri que les gens parlent maintenant de positivisme, sans savoir ce que signifie réellement ce mot, au lieu d'optimisme. Je frémis enfin à l'idée qu'un trou du cul va finir par dire Je négative.

Mais comme le souligne Will, ce qui me semble le plus triste dans ces nouveaux mots, c'est surtout qu'ils servent à décrire un monde qui ne fait pas rêver, bien au contraire : c'est le vocabulaire d'une humanité inquiète qui se promène au bord d'un précipice.

Citation :
Sinon vous avez le Robert, de la famille Rey, pas Ray Charles, qui se foutait bien du dico, œuvre de lexicologie républicaine et démocratique.
Si les entrées y sont actualisées régulièrement, ce n'est pas sans esprit critique, et tout ne s'y vaut pas en même temps...


Perso, je ne crois pas que l'opposition entre Robert et Larousse soit si politique ou sociale que cela, mais bien éditoriale : le Larousse est un dictionnaire encyclopédique (comme le dictionnaire Hachette), tandis que le Robert est un dictionnaire de langue tout comme le Trésor de la Langue Française ou le Littré, et les deux approches n'ont pas grand chose à voir. Aucun ne fait en tout cas référence par delà les autres : ils sont tous complémentaires dans la vision qu'ils donnent de la langue et du monde.

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 12/05/2019 à 17:46:16 ]

54
C'est bien ce que je dis... il y a parfois des moments où il faut s'abstenir d'inventer des mots à la con !

Je crois bien que Carrouf a encore inventé un mot, non ?
Je n'ai pas la pub en tête mais je crois bien qu'ils ont remis le couvert !

[ Dernière édition du message le 12/05/2019 à 17:53:44 ]

55
Los Teignos,
Citation :
J'avoue que le seul mot qui me reste en travers de la gorge, c'est positiver car son emploi intransitif a été créé par Carrefour et qu'à chaque fois que j'entends quelqu'un l'employer, j'ai envie de lui dire que parler le langage télévisuel d'un supermarché n'a rien de positif. Et c'est d'autant plus pourri que les gens parlent maintenant de positivisme, sans savoir ce que signifie réellement ce mot, au lieu d'optimisme. Je frémis enfin à l'idée qu'un trou du cul va finir par dire Je négative.

Auguste Comte a "inventé" le positivisme et a employé positiver, certes de manière transitive :
"Positiver, verbe trans.,hapax. Fonder sur des connaissances positives. Quelques efforts (...) où l'on se proposait vainement de positiver la science sociale (Comte, Philos. posit.,t.4, 1839-42, p.26)".https://www.cnrtl.fr/definition/positiver
Mais dans mon Larousse de 1923, le mot a déjà disparu. Donc, si Carrefour le fait réapparaître, merci Carrefour. Tu vas pouvoir te désengorger ;)

Quant à négativer :
Je viens de trouver un trou du cul, Joseph de Maistre, sujet du royaume de Sardaigne, il est vrai, en 1813, qui l'a dit : "Négativer, verbe trans.a) Dr., rare. Réfuter, rejeter (par un vote). Nous avons, en effet, perdu notre procès (de quatre voix) en Angleterre; mais quand je dis perdu, ce mot doit être expliqué. Le bill n'a point été négativé, seulement la question est renvoyée (J. de Maistre, Corresp., 1813, p.366)."https://www.cnrtl.fr/definition/n%C3%A9gativer
Je suis étonné qu'une personne de ta trempe (c'est vrai qu'il a beaucoup plu cette semaine) ne vérifie pas plus ses sources.

Will Zegal
Citation :
Il se trouve que je suis en train d'apprendre l'espagnol où le "ph" n'existe pas : "fotografia", "filosofia"

Tout à fait d'accord ! Pourquoi le φ devrait se transcrire ph ? Eux qui le transcrivent indifféremment ph ou f https://medicament.ma/wp-content/uploads/2016/06/pharmacie-greque-500-1.png

D'autant que la romanisation du grec est soit une aberration des écrivains de La Pléiade pour faire bon chic bon genre, soit il y a un phénomène sonore qui nous échappe. Il est possible que le ph ne se prononce pas f. Ce qui me met la puce à l'oreille, c'est le ch complètement chuinté du bout de la langue en français, alors qu'en roumain il est très guttural et le h est distinct du c. Et pourtant, les deux s'écrivent ch.
Dans mon dictionnaire de l'ancien français, ni le ph, ni le y n'existent. C'est fisique, ou fusique pour physique.

De même, pour Montaigne, il est aussi possible que notre lecture moderne nous fassent entendre Montègne alors que le i était peut-être là pour "prémouiller" le gne en une sorte de diphtongue. Je suppose qu'en Dordogne, à l'époque, on n'avait pas le même accent qu'à Paris.
Autre exemple : Domaine pouvait aussi s'écrire domaigne. Je crois que cette imprécision orthographique essayait en fait de retranscrire une diphtongue domaïne dont le n était beaucoup plus liquide en fin de mot qu'en début. Ce qui est devenu une difficulté gratuite pour les différentes graphies du son è : ai, ei venait certainement de ces mots diphtongués.
Je m'amuse parfois à prononcer toutes les lettres des mots en français en subodorant que je remarche sur des prononciations ancestrales (annecessetralesse).
Ce ne sont que des suppositions, mais je crois qu'il faut se méfier d'une lecture moderne sur des mots anciens.
On s'accorde à peu près tous sur le son ou du u latin. Mais qu'en est-il de r, sachant qu'en Italie et tous les pays du sud le r est roulé ? Or, pour avoir fait du latin jusqu'en Terminale, aucun professeur ne nous demandait de les rouler. S'est-on fait roulés ?

Dormeveille (1250): in Dictionnaire de la langue française, ancien français, 1980. D'où, aussi, faire la dormeveille, pour faire semblant de dormir. Et aussi dormiller, pour sommeiller.

[ Dernière édition du message le 12/05/2019 à 19:47:17 ]

56
Wow, quel étalage de connaissances, je suis sidéré !

Par contre ce type de phrase, ne passe pas trop chez moi : "Je suis étonné qu'une personne de ta trempe (c'est vrai qu'il a beaucoup plu cette semaine) ne vérifie pas plus ses sources."

Là, ça fait un tout petit peu prétentieux !
Dommage !
57
Citation :
Auguste Comte a "inventé" le positivisme et a employé positiver, certes de manière transitive :
"Positiver, verbe trans.,hapax. Fonder sur des connaissances positives. Quelques efforts (...) où l'on se proposait vainement de positiver la science sociale (Comte, Philos. posit.,t.4, 1839-42, p.26)".https://www.cnrtl.fr/definition/positiver
Mais dans mon Larousse de 1923, le mot a déjà disparu. Donc, si Carrefour le fait réapparaître, merci Carrefour. Tu vas pouvoir te désengorger ;)

Quant à négativer :
Je viens de trouver un trou du cul, Joseph de Maistre, sujet du royaume de Sardaigne, il est vrai, en 1813, qui l'a dit : "Négativer, verbe trans.a) Dr., rare. Réfuter, rejeter (par un vote). Nous avons, en effet, perdu notre procès (de quatre voix) en Angleterre; mais quand je dis perdu, ce mot doit être expliqué. Le bill n'a point été négativé, seulement la question est renvoyée (J. de Maistre, Corresp., 1813, p.366)."https://www.cnrtl.fr/definition/n%C3%A9gativer
Je suis étonné qu'une personne de ta trempe (c'est vrai qu'il a beaucoup plu cette semaine) ne vérifie pas plus ses sources.


J'avais vérifié mes sources, je te rassure, et je sais que négativer existe, tout comme positiver,. Ce que je conteste, c'est l'emploi façon Carrefour de positiver pour signifier "être optimiste", et de positivisme en extension pour signifier optimisme, ou de positiviste pour désigner un optimiste. Et ce qui me fait frémir, c'est l'idée que quelqu'un utilise négativer comme contraire du sens Carrefour de positiver, pour dire "être pessimisite" (c'est à ce trou du cul que je pensais). Parce que c'est sans doute con de ma part hein, mais quand quelqu'un utilise le terme positiver hors du contexte des théories d'Auguste Comte, je me dis au sens premier du terme qu'il a une culture de supermarché.;)

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 12/05/2019 à 20:09:57 ]

58
Citation :
Mais qu'en est-il de r, sachant qu'en Italie et tous les pays du sud le r est roulé ?


Le "r" n'est pas roulé partout en Italie, cf les régions du nord, qu'elles soient voisines de la France ou de l'Autriche.

Citation :
On s'accorde à peu près tous sur le son ou du u latin


Là encore, ça dépend, plusieurs ensembles vocaux français prônent la prononciation à la française, Agnus Dei avec le son "u".

   moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

59
J'ai retrouvé le terme inventé par Carrouf :

"J'optimisme"

Bientôt on aura droit à ... "Chaque samedi matin, je vais carrefourer", pour dire faire les courses !
60
:?!:

Des néologismes, il y en a à la pelle!
Et est-ce qu'on s'offusque du verbe troller comme on le connait si bien aujourd'hui sur la toile? Alors qu'il n'existait pas dans ce sens il y a vingt ou trente ans.

:non:

   moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

61
Los Teignos
Citation :
Ce que je conteste, c'est l'emploi façon Carrefour de positiver pour signifier "être optimiste", et de positivisme en extension pour signifier optimisme, ou de positiviste pour désigner un optimiste. Et ce qui me fait frémir, c'est l'idée que quelqu'un utilise négativer comme contraire du sens Carrefour de positiver, pour dire "être pessimisite" (c'est à ce trou du cul que je pensais). Parce que c'est sans doute con de ma part hein, mais quand quelqu'un utilise le terme positiver hors du contexte des théories d'Auguste Comte, je me dis au sens premier du terme qu'il a une culture de supermarché.

Est-ce si insensé d'être optimiste quand on veut positiver ? Allez, je vais essayer de me faire l'avocat d'un diable tordu.
Pour Auguste Comte, le positivisme, (est) une doctrine toujours caractérisée par la combinaison de la réalité avec l'utilité. Comte,Catéch. posit.,1852. Allez faire ses courses à Carrefour est une réalité qui plus est utile. Mon optimisme me pousse à croire que je vais pouvoir acheter exactement ce que je veux. Or, la réalité me ramène inexorablement au strict utilitaire. Mais je garde mon optimisme. Des SDF n'y ont même pas accès. :??:
En bon polytechnicien, je ne sais si Comte se retourne dans sa tombe ou s'il s'en tient les côtes. S'il le prend bien, il peut encore positiver et moi garder mon optimisme sur l'humour des macchabées.
Au fait, c'est quoi au juste une culture de supermarché ?

Musella,
Quant à carrefourer, c'est à peu près ce qui se passe au moment où je passe à la caisse quand je vois le peu de choses achetées pour le prix payé. Carrefour vient de l'ancien français quarefor qui vient lui-même de quadrifurcum, à quatre fourches. Je vous laisse imaginer l'image grivoise sous-jacente
"Que, rigoureusement ma mère
M'a défendu de nommer ici" (Brassens).
Alors oui, carrefourer existe dans les faits. Du moins à la forme pronominale : se faire carrefourer.

MaiMai
Citation :
Là encore, ça dépend, plusieurs ensembles vocaux français prônent la prononciation à la française, Agnus Dei avec le son "u".

Chacun peut prôner ce qui lui plaît. C'est une question de goût, nom de Diou ? Ou une question de gueux, nom de Dieu ?
62
Citation :
Au fait, c'est quoi au juste une culture de supermarché ?


Le pendant culturel de la bouffe de supermaché et des fringues de supermarché, soit une large sélection de livres sur le développement personnel et l'astrologie, de biographies de présentateurs télé, de livres de cuisine aux éditions Marabout, des BD commerciales et au milieu de tout cela, en septembre, quelques Folio de Flaubert, Balzac ou de Zola, parce qu'ils sont au programme scolaire. Bref, un rayon librairie conçu pour donner envie d'acheter des yahourts.

Concernant Comte, de ce que je me souviens de mes lectures de fac, mon gros problème avec le bonhomme tenait dans le fait qu'il avait une vision un peu trop positive et centrale de la science justement, dans la lignée de la vision de l'histoire par Hegel, ce qui a donné lieu au scientisme et à cette conviction que science et technologie seraient le salut de l'homme et le mèneraient à la vérité et à l'élévation, reléguant la métaphysique et la religion à des choses primitives. Bref, je m'en fais l'idée d'un mec à la pensée poussiéreuse et dépassée que j'aurais adoré confronter aux merveilles que la science du XXe siècle a permis à ses copains militaires de faire au Japon ou en Pologne, et à ce que tout cela a amené comme régression dans l'histoire de l'humanité. Tu l'auras compris, ma came, c'est plus Lévinas, ce qui ne m'empêche pas de penser à Comte à chaque fois que j'entends Page et Zuckerberg partager leur vision de l'avenir et du progrès.

De fait, quand un gars me dit qu'il est positiviste, je suis toujours un brin interdit : soit il a appris à parler avec Carrefour et je ne peux m'empêcher de voir le logo du supermarché sur son front, soit il est un disciple de Comte (mais c'est forcément plus rare) et là, je me dis que je ne partage pas du tout sa vision du monde au point d'être contre cette dernière.

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 12/05/2019 à 22:58:18 ]

63
Citation :
Je frémis enfin à l'idée qu'un trou du cul va finir par dire Je négative.

Attention, il ne faut pas fâcher le « trouduc » car il peut faire grève.
Et il va finir par te dire «  il est con c’ type, hé !!! ».?
Non mais sans blague....merde !!!!:fache:
64
Los Teignos
Citation :
Au fait, c'est quoi au juste une culture de supermarché ?

Le pendant culturel de la bouffe de supermaché et des fringues de supermarché, soit une large sélection de livres sur le développement personnel et l'astrologie, de biographies de présentateurs télé, de livres de cuisine aux éditions Marabout, des BD commerciales et au milieu de tout cela, en septembre, quelques Folio de Flaubert, Balzac ou de Zola, parce qu'ils sont au programme scolaire. Bref, un rayon librairie conçu pour donner envie d'acheter des yahourts.

Est-ce que le développement personnel n'est pas une bonne chose ? C'est quand même mieux que Mein Kampf, non ? L'astrologie est-elle si éloignée de la religion ? Les biographies de présentateurs, mouais, on s'en passe. Les livres de cuisine au pays de la bonne chère classée au patrimoine immatériel de l'humanité, inutile ? Etc. C'est un peu comme opposer un documentaire à la télé et un bon film d'auteur. Quand l'un raconte une histoire, l'autre nous place dans notre histoire. Moi qui fais feu de tout bois, je peux même trouver mon inspiration dans Ici Paris ou autres tabloïds. Pourquoi toujours penser de manière dichotomique ? Ma prof de musique au collège disait : "tout sert à tout".

Quant au rôle centrale de la science, n'est-ce pas grâce à cette dernière que nous conversons actuellement, qu'Audiofanzine existe et en vante les mérites technologiques ? Est-ce que les découvertes de Pasteur n'ont pas apporté un plus à l'humanité ? La découverte du radium par Marie Curie sert tout autant à soigner des cancers par des médecins qu'à en provoquer entre les mains des militaires. Les choses en soi n'ont aucune valeur, c'est leur usage qui les qualifie. Une source d'eau fraîche n'a aucun intérêt, sauf quand on a soif.
65
Citation :
L'astrologie est-elle si éloignée de la religion ?


Un peu oui ! :-D

Il n’y a pas beaucoup de rapports en fait...

[ Dernière édition du message le 13/05/2019 à 09:26:24 ]

66
Est-ce que le développement personnel n'est pas une bonne chose ? C'est quand même mieux que Mein Kampf, non ?

L’opposition est assez radicale et un peu tirée par les cheveux....:oops2:

[ Dernière édition du message le 13/05/2019 à 09:21:57 ]

67
Citation :
L'astrologie est-elle si éloignée de la religion ?


:?!:

Etrangement, ce genre de provocation arrive de trolls athés, c'est bizarre nan ce besoin de commenter ce que font les autres, et comment ils le font.
Mais positivons! En croyant encore à la paix!

   moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

68
Citation :
C'est un peu moins vrai en allemand, le premier exemple qui me vient c'est la parole Fernseh où on ne prononce pas le h final...ou encore dans le mot Lehren.

Joli contre exemple, mais je ne suis pas sur de le partager. Mon allemand est hélas assez rouillé (Newjazz qui est bilingue pourra mieux s'exprimer que moi à ce sujet), mais il me semble que les h ici présents se prononcent bien car ils allongent la voyelle qui les précèdent. Si je ne dis pas de bêtise, on ne prononce pas le "é" de Lehren comme celui de Gessen ou de Betrieben.
69
+1
:facepalm:
C'est vrai...les sons courts! (Sans contrepèterie!)
:boire:

   moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

70
Citation de Will :
Citation :
C'est un peu moins vrai en allemand, le premier exemple qui me vient c'est la parole Fernseh où on ne prononce pas le h final...ou encore dans le mot Lehren.

Joli contre exemple, mais je ne suis pas sur de le partager. Mon allemand est hélas assez rouillé (Newjazz qui est bilingue pourra mieux s'exprimer que moi à ce sujet), mais il me semble que les h ici présents se prononcent bien car ils allongent la voyelle qui les précèdent. Si je ne dis pas de bêtise, on ne prononce pas le "é" de Lehren comme celui de Gessen ou de Betrieben.


En allemand, quand le "h" est placé après une voyelle, il est muet dans le sens où il n'est pas aspiré, mais il prolonge effectivement légèrement la voyelle qui le précède.
Quand il est placé devant une voyelle, il est aspiré (ou expiré plus exactement si l'on tient compte de ce qui se passe réellement d'un point devue repiratoire à ce moment-là), comme dans les mots "haben" (avoir) ou "hier" (ici).
A noter dans le dernier exemple que le "r" final se prononce très rarement comme un véritable "r" (ça dépend un peu des régions et des accents) mais plutôt comme une ouverture de la voyelle qui précède. "Hier" se prononcera quasiment comme "hiè".

Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

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71
Citation :
Citation :
L'astrologie est-elle si éloignée de la religion ?

Un peu oui ! :-D

Il n’y a pas beaucoup de rapports en fait...


En fait si, par exemple Moïse, Jésus, Noë et d'autres prophètes sont curieusement nés un 25 décembre (ce qui est mensonger puisqu'on connait la vraie date de naissance de Jésus de Nazareth), la réponse se trouve dans la symbolique de la renaissance du soleil et des jours qui se rallongent, les premiers religieux juifs qui ont inventé le monothéisme n'ont rien fait d'autre que de se servir des traités d'astrologie des sumériens et des égyptiens qui servaient notamment à l'agriculture et à la maîtrise des saisons tout autant qu'à la navigation. On retrouve donc aussi les divinités égyptiennes comme Râ qui comme par hasard est aussi né un 25 décembre...symbole de sa victoire (tous les 6 mois donc) contre Anubis (il me semble) et donc de celle de la lumière contre les ténèbres...les juifs n'ont rien inventé hormis cette conception nouvelle d'un Dieu unique et la trilogie Divine, ils ont tout pompé sur la partie "technique" tout comme le Coran a pompé la partie médicale aux grecs ! ;)

En fait, c'est mon analyse toute personnelle d'anticlérical né (:D), je me suis dit que la religion devait être si manipulatoire qu'elle ne se croit pas favorable à l'information "technique" des masses !? Ainsi ça aurait été plus honnête de dire que (j'invente) "Oui bla bla, Jésus est né en février et c'est bien un prophète (si ça vous chante) mais on ne va pas s'amuser à vous inventer des histoires à dormir debout (la goutte d'eau qui...) juste pour vous faire croire que ben Jésus c'est un super balaise + + !" :mdr:

[ Dernière édition du message le 16/05/2019 à 12:02:53 ]

72
x
Hors sujet :
Une petite digression qui me plait, mes pensées qui vagabondent un peu (en écoutant State Azure ;))...en fait quelque part les prophètes ont donc remplacés les dieux dans la religion monothéiste.

Ce qui est intéressant d'analyser est le rapport manipulatoire de masse (toujours) que propose systématiquement une religion, le principe de la "Divinité" consiste à laisser entendre que personne n'est maître de son destin, que "LES Dieux" nous regardent (encore une fois le rapport avec l'astrologie est présent), et que donc tout changement individuel ou/et social est inutile, nous devons nous plier à la puissance des Dieux (et comme par hasard à leur "prête-nom" sur Terre qui se nomme Pharaon), il s'agit donc de toute évidence d'une technique de manipulation bien connue (qui là aussi vient des profondeurs de l'humanité, vous n'imaginez pas la puissance de persuasion d'un bon sorcier des périodes barbares préhistoriques... j'étudiais la sorcellerie tout enfant, je sais je suis un "papareil" :mdr:.)

Les religions monothéistes qui induisent le principe des "Prophètes" sont encore plus dangereuses parce qu'elles insinuent sournoisement à tous les adeptes (C'est bien une secte qui a excellemment réussi selon moi) l'idée de l'attente patiente d'un "sauveur de l'humanité" qui devra arriver et réglera tous problèmes avec "les méchants" et le monde rayonnera dans le bonheur...oui mais dans 4000 ans, hein c'est pas pour tout de suite la révolution ! :bravo:

...c'est vicieux n'est-ce pas ! ...Parce que les vrais prophètes sont ceux que nous choisissons nous-mêmes, chacun les découvre en lisant, en écoutant, en regardant, ce sera Marley pour les uns, Lennon pour les autres ou JP Pernaud pour les beaufs (j'assume :8)) ...ainsi le principe du Prophète permet la docilité des masses, induit et accentue pernicieusement la difficulté d'une révolution intellectuelle, d'une pensée évolutionniste par principe mais surtout d'un quelconque changement dans l'organisation sociale et hiérarchique de la société...

Une immense arnaque à laquelle des centaines de millions de lobotomisés ne réfléchissent jamais ! :mdr: