Editorial du 7 décembre 2024 : commentaires
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Commandée par la Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (Cisac) auprès de PMP Strategy, une étude parue cette semaine estime que l’intelligence artificielle générative devrait faire chuter les revenus des créateurs du secteur musical de 24% d’ici à 2028, tandis que la perte s’élèverait à 21 % dans le domaine de l’audiovisuel. On parle de fait d’une perte de 22 milliards d’euros au total sur cinq ans, ce qui laisse à penser que si la musique est une passion que rien ne saurait remettre en question, il n’est pas sûr qu’elle reste très longtemps un métier d’avenir… ou même de présent.
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skarabee.nc
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AFicionado·a
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Posteur·euse AFfamé·e
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jimmyjim
213
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paladin6169
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Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
Ouf heureusement dans toutes ses nouvelles qui font peur on peut continuer a faire des guerres avec des vrais humains qui meurent vraiment.Tout n'est pas immatériel.
L'IA est comme toutes les inventions humaines ni bien ni mal , tout dépend ce que l'on en fait, pour dominer ou partager , pour profiter ou rendre la vie moins difficile.
Bon dans la logique de la société actuelle ça ne sera pas pour faire que du prosélytisme , juste améliorer la production et permettre plus de profit.
Je pars me réfugier dans Play 4 Life de Roland cloud, saleté de dépendance numérique .
L'IA est comme toutes les inventions humaines ni bien ni mal , tout dépend ce que l'on en fait, pour dominer ou partager , pour profiter ou rendre la vie moins difficile.
Bon dans la logique de la société actuelle ça ne sera pas pour faire que du prosélytisme , juste améliorer la production et permettre plus de profit.
Je pars me réfugier dans Play 4 Life de Roland cloud, saleté de dépendance numérique .
Nous cronstuisons le son mais ce n'est qu'un début:
https://atome69.bandcamp.com/releases
[ Dernière édition du message le 07/12/2024 à 12:37:53 ]
perigo
746
Posteur·euse AFfolé·e
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Automatisation, réduction des coûts, standardisation... l'IA soulève des questions classiques en économie : elle est au XXIème s dans la Culture ce que fût le Fordisme au XXème s dans l'automobile à l'exception près que les salaires d'alors devaient en théorie augmenter proportionnellement aux gains de productivité afin de booster la consommation dans un pseudo-cercle économique vertueux disait la théorie économique. On a vu le résultat.
Aujourd'hui, on s'emmerde même plus avec la théorie.
Dans un monde totalement dérégulé surtout dans le domaine qui nous concerne, le paysage est planté : les règles du jeu sont celles d'une jungle de "super-prédateurs" qui craignent l'arrivée de "supra-prédateurs" plus forts qu'eux qu'ils auront contribué à mettre sur pied avec bien sûr l'aide précieuse d'un public de "consommateurs-streameurs" de produits culturels mondialisés et packagés sur-mesure ; Les humains font partie du plan. L'étude précise :"The “cannibalisation” or replacement of their traditional revenue streams due to the substitution effect of AI-generated outputs, competing against human-made works". Pas besoin de l'IA générative pour qu'il y ait "cannibalisation" d'humains par d'autres êtres humains ; ça existe déjà. Juste regarder du côté des règles de rémunération des artistes fixées aujourd'hui par Spotify par exemple...
Alors on s'inquiète pour les "créateurs" ? Vraiment ? C'est bien que des ONG s'en inquiètent, c'est leur rôle...mais je pense que ce sont surtout les "créateurs de revenus artistiques" actuellement éparpillés qui sont inquiets de voir leurs profits diminuer dans les dix prochaines années face à l'hyper concentration d'une petite poignée de plates-formes géantes du numérique qui, boostées à l'IA, auront la possibilité technique et financière d'imposer ses choix à tous le monde (" Ptn...sont chiant ces artistes, en plus faut les payer..."). Les autres structures seront donc balayées.
Il y a donc aujourd'hui largement de quoi faire sans attendre que l'IA soit pleinement au cœur du jeu si elle ne l'est pas déjà. Et de là, espérer une situation "gagnant-gagnant" pour les créateurs et l'industrie technologique comme l'écrit Gadi Oron, Directeur Général de la CISAC, cela fait légèrement sourire (jaune) pour ma part...C'est quoi le plan dans les détails ?
Si vraiment la question des droits du créateur était au cœur de la préoccupation de gens que je pense bien intentionnés, il y aurait appel général à porter une voix politique et citoyenne autonome c'est à dire par exemple à commencer par nommer les responsables, appeler à boycotter, à se syndiquer, à s'organiser de manière alternative, à créer des réseau etc. Ces démarches existent mais sont extrêmement minoritaires voire invisibilisées dans les médias mainstream.
Tout semble pendu à la "décision politique" dans la StartUp Nation que nous sommes devenus.
Les créateurs peuvent toujours attendre...
Aujourd'hui, on s'emmerde même plus avec la théorie.
Dans un monde totalement dérégulé surtout dans le domaine qui nous concerne, le paysage est planté : les règles du jeu sont celles d'une jungle de "super-prédateurs" qui craignent l'arrivée de "supra-prédateurs" plus forts qu'eux qu'ils auront contribué à mettre sur pied avec bien sûr l'aide précieuse d'un public de "consommateurs-streameurs" de produits culturels mondialisés et packagés sur-mesure ; Les humains font partie du plan. L'étude précise :"The “cannibalisation” or replacement of their traditional revenue streams due to the substitution effect of AI-generated outputs, competing against human-made works". Pas besoin de l'IA générative pour qu'il y ait "cannibalisation" d'humains par d'autres êtres humains ; ça existe déjà. Juste regarder du côté des règles de rémunération des artistes fixées aujourd'hui par Spotify par exemple...
Alors on s'inquiète pour les "créateurs" ? Vraiment ? C'est bien que des ONG s'en inquiètent, c'est leur rôle...mais je pense que ce sont surtout les "créateurs de revenus artistiques" actuellement éparpillés qui sont inquiets de voir leurs profits diminuer dans les dix prochaines années face à l'hyper concentration d'une petite poignée de plates-formes géantes du numérique qui, boostées à l'IA, auront la possibilité technique et financière d'imposer ses choix à tous le monde (" Ptn...sont chiant ces artistes, en plus faut les payer..."). Les autres structures seront donc balayées.
Il y a donc aujourd'hui largement de quoi faire sans attendre que l'IA soit pleinement au cœur du jeu si elle ne l'est pas déjà. Et de là, espérer une situation "gagnant-gagnant" pour les créateurs et l'industrie technologique comme l'écrit Gadi Oron, Directeur Général de la CISAC, cela fait légèrement sourire (jaune) pour ma part...C'est quoi le plan dans les détails ?
Si vraiment la question des droits du créateur était au cœur de la préoccupation de gens que je pense bien intentionnés, il y aurait appel général à porter une voix politique et citoyenne autonome c'est à dire par exemple à commencer par nommer les responsables, appeler à boycotter, à se syndiquer, à s'organiser de manière alternative, à créer des réseau etc. Ces démarches existent mais sont extrêmement minoritaires voire invisibilisées dans les médias mainstream.
Tout semble pendu à la "décision politique" dans la StartUp Nation que nous sommes devenus.
Les créateurs peuvent toujours attendre...
"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"
Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.
paladin6169
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