Los Teignos a tout juste 120 secondes pour vous dévoiler l'organisation de l'industrie du disque... C'est parti !
Alors on va pas trainer sitôt que vous vous serez abonné au Chanel Youtube d’Audiofanzine ! Même si le disque tend à disparaître gentiment au profit des services de diffusion sur Internet, on parle encore d’industrie du disque pour désigner l’ensemble des acteurs qui participent à la production et la commercialisation de la musique. Voyons cela en détail
Au départ, il y a l’artiste ou le groupe qui cherche à toucher son public. Ça, ça s’appelle jouer au chapeau et non seulement ça ne paye pas grandement mais c’est en outre difficile actuellement. En dehors de cela, il y a trois façon de toucher le public : soit en donnant des concerts, soit via les médias, qu’il s’agisse de la presse, de la télé, du web ou de la radio, soit en vendant des disques ou en étant disponible sur les plateformes de streaming.
Sauf que pour cela, on gagnera un temps fou à s’adresser aux spécialistes que sont le tourneur dont le métier est d’organiser des tournées, et le distributeur dont le métier est de diffuser l’oeuvre musicale. Comme on veut gagner de l’argent pour tout ce travail, on va avoir recours à un éditeur dont le métier est de se soucier de l’exploitation d’une oeuvre et de répartir les revenus générés entre les ayant droits. Et comme ça fait déjà pas mal de gens avec lesquels l’artiste doit interagir, ce dernier gagnera souvent à s’entourer d’un manager qui va l’aider dans toutes ces démarches.
En termes de facilitateur, on fera difficilement plus incontournable toutefois que la maison de disque, appelée aussi label, et dont la mission était à la base est de financer la production de l’oeuvre, son enregistrement en studio notamment, comme ses produits dérivés : videoclips, merchandising. C’est la véritable plaque tournante de cette industrie, sachant qu’elle se charge le plus souvent de bien d’autres rôles encore…
Voilà donc en gros dans quel dédale vous aurez à mettre les pieds si vous souhaitez vous professionnaliser, en sachant que chacun de ces intervenants doit gagner sa vie et que sur les revenus générés par une oeuvre, l’artiste est loin d’être le mieux payé. Cela dépend évidemment des contrats qu’il signera, mais aussi de la façon dont il va s’organiser. Certains montent ainsi leur propre société d’édition et de manière générale, bien des artistes prennent en charge certaines tâche de l’organigramme pour réduire les intermédiaires : on fait assurément moins de ventes de cette manière, mais comme on touche un plus haut pourcentage, on gagne parfois mieux sa vie qu’avec la formule classique.
Bref, j’espère que cette vidéo vous aura aidé à y voir plus clair dans le fonctionnement de cette industrie. N’hésitez pas à la liker, partager, commenter, la vidéo hein, pas l’industrie… Ciao !