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Sujet Loi Hadopi : La création sacrifiée - Position de cd1d.com et de labels indépendants

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Sujet de la discussion Loi Hadopi : La création sacrifiée - Position de cd1d.com et de labels indépendants
PRINTEMPS DE BOURGES : APPEL AUX STRUCTURES INDEPENDANTES
Loi HADOPI : La création sacrifiée

Lors de la 1ère édition des rencontres profesionnelles du MaMa à Bourges, les 21 et 22 avril 2009, les labels indépendants membres de cd1d.com (fédération professionnelle nationale de plus de 100 labels) se sont réunis et ont élaboré un texte collectif afin de faire entendre leur position singulière, largement ignorée dans tous les débats qui animent le monde de la musique (Loi Hadopi, nouveaux modes de répartition, etc). Ainsi, au travers des différentes fédérations, régionales et nationales, que nous sommes (cd1d, FEPPIA, Phonopaca, Ferarock, Fedurock...), ces acteurs indépendants ont décidé de se faire entendre et d'imaginer, ensemble, les collaborations susceptibles d'imposer davantage les réalités et les urgences de nos structures, nos équipes et les artistes que nous soutenons.

On vous l'avait bien dit... L'indépendance s'organise !

Nous avons ouvert un post sur le forum pour que chacun d'entre vous puissiez vous exprimer et échanger sur ce texte et cette loi :

http://www.cd1d.com/forum.php?topic=534

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les Députés.
Hadopi : la création sacrifiée

Alors que la Loi « Création et Internet » revient très prochainement au Parlement, nous, producteurs indépendants de musique, voulons vous interpeller en apportant un éclairage radicalement différent de celui généralement promu par les grandes compagnies du disque.

Les Producteurs Indépendants de musique (communément aussi appelé Labels Indépendants) sont aujourd'hui plus de 600 en France et cumulent plus de 3 000 productions par an. Ils sont très souvent de toutes petites structures (sarl, scoop, association) comportant de 0 à 5 salariés en moyenne. Pour paraphraser le Syndicat de l'Artisanat, ils sont aujourd'hui la plus grande maison de disques de France, produisant 90% de création originale, soit généralement les première, seconde ou troisième œuvres d'artistes de tous horizons et de toutes esthétiques musicales. Très souvent hors des sentiers battus, ils représentent la véritable diversité culturelle que ce pays se flatte à raison de défendre. Sans eux, les Dominique A, Yann Tiersen, Ogres de Barback, High Tone... n'auraient jamais débuté (la liste pouvant être longue). Aujourd'hui, cette liberté de créer est menacée, car la majorité de ces structures indépendantes est au bord de l'asphyxie.

Les labels indépendants sont partagés quant à cette Loi. Pourquoi ? Parce qu'au fond, si elle rappelle le droit inaliénable des ayant droits à être rémunérés, elle en oublie la réalité vécue par des milliers d'artistes et de producteurs, en même temps qu'elle pose de vraies questions sur les libertés individuelles.

Pour les acteurs indépendants, les conditions de travail n'ont jamais été faciles et idéales, crise ou non. Mais la dévalorisation constante de la musique orchestrée par les majors a rendu ces conditions difficilement tenables aujourd'hui. Dès 2006, la mort annoncée (pour 2010) du CD, par une presse n'écoutant que les poids lourds de l'industrie musicale, a précipité cette chute du marché et conforté un large public dans la totale dévalorisation du support. Non seulement il n'en est rien, mais encore aujourd'hui, le physique représente près de 90% des ressources des producteurs indépendants. Mais dans un pays qui a laissé détruire son réseau traditionnel de disquaires au profit de chaînes omnipotentes, ces ressources traditionnelles chutent désormais, sans que le numérique vienne à les compenser. Et il y a, malheureusement, fort à parier qu'il n'en sera jamais ainsi.

La politique de fuite en avant des majors a très largement contribué à la dévalorisation de la musique. Par un discours inique contre le public, désigné comme voleur potentiel avant d'être amateur de musique, les majors ont radicalisé le phénomène, en développant en même temps une politique de prix cassé qui cherche à condamner le physique (moins rentable pour eux que le numérique). Après avoir bradé leur catalogue dans des offres parfois aberrantes (accès à l'ensemble d'un catalogue à volonté pour le détenteur de telle carte bancaire par exemple), les majors adoubent des sites de streaming tel Deezer.

Deezer est non seulement une escroquerie, mais surtout le dernier degré de la dévalorisation de la musique.

- Deezer a fondé son succès sur la gratuité totale d'écoute de musique piratée. Il est paradoxal que les majors du disque aient depuis tant d'années vilipendées les internautes pour adouber une société commerciale qui aujourd'hui encore propose du contenu piraté.

- Deezer n'est pas une radio. En effet, avec Deezer, vous choisissez d'écouter ce que vous voulez, quand vous voulez, autant de fois que vous voulez, là où vous le souhaitez. C'est une discothèque à distance écoutable depuis n'importe quel ordinateur ou téléphone mobile (type Iphone). Contrairement à une radio qui diffuse un programme choisie par ses soins.

- La rémunération de Deezer aux producteurs est ridicule et inadmissible : 24 185 écoutes = 22,85 euros.

- Mais surtout Deezer avalise auprès du public l'idée que la valeur de la musique est égale à 0. Et c'est peut-être cela le plus grave car rien ne le justifie.

- Si l'internaute grâce à Deezer peut se construire gratuitement sa propre discothèque consultable à volonté, pourquoi dès lors achèterait-il de la musique sur les sites de téléchargement légaux ?

- Enfin, on propage l'idée que Deezer favorise la découverte par l'internaute de nouveaux artistes. Il n'en est rien dans la grande majorité des cas. Aujourd'hui, les producteurs indépendants vendent toujours moins de disques et ne constatent pas une augmentation du public venant voir leurs artistes en concerts. Il y a bien d'autres moyens de découvrir de la musique via par exemple les réseaux sociaux type Myspace.

Avec Deezer, les majors du disque abattent la valeur de la musique au profit d'une rentabilité à court terme (combien Deezer a-t'il acheté sa « légalisation » par Universal ? Quel est la rémunération de Universal et quelle en est la répartition Universal / artiste Universal ? Les majors du disque construisent leur rentabilité de groupe puissant sur le dos des producteurs indépendants que nous sommes et dont ils font peu de cas.


A cela, nous devons remarquer qu'à aucun moment il n'est fait état de la responsabilité lourde que portent les Fournisseurs d'Accès à Internet (FAI) dans la situation actuelle. Les FAI ont construit leurs réseaux, communiqué dans leurs campagnes publicitaires et acquis leur clientèle grâce à un contenu musical qui ne leur appartenait pas. Car à quoi bon souscrire du haut débit pour recevoir de simples courriels ? De télévision on ne parlait pas il y a encore quelques mois de cela, c'est donc bel et bien essentiellement la musique qui, avec le cinéma, a été le terreau du développement de l'internet commercial. Ces fournisseurs d'accès n'ont, à ce jour, jamais reversé le moindre centime à la musique. Au contraire, ce sont les chaînes de télévision publiques qui sont désormais en partie financées par une taxe versée par les FAI, par la grâce d'une décision politique.

Le débat doit aujourd'hui changer de nature et poser les vraies questions.

- assigner en justice de façon systématique (et collective) les sites faisant commerce de nos contenus en toute illégalité,

- créer une redevance prélevée sur le chiffre d'affaires des FAI destinée à la création,

- éliminer définitivement les problèmes d'interopérabilité matérielle et donner la libre utilisation des fichiers acquis légalement, dans la limite de son cercle d'amis,

- interpeller la sacem sur la nécessité d'adapter son système de perception et de répartition aux nouveaux modèles technologiques,

- favoriser l'émergence de modèles économiques alternatifs aux grands conglomérats (qu'ils se définissent comme des majors ou des indépendants),

- réintroduire et développer le réseau de diffusion du disque physique, loin d'être mort, avec les disquaires ainsi que d'autres commerces de proximité tels les libraires, salles de concerts...

- lutter contre l'atrophie actuelle de l'offre physique dans les chaînes de magasins ; le disque est un objet culturel, pas un baril de lessive,

- intégrer plus largement les producteurs et labels indépendants dans toutes les discussions, réflexions et prise de décisions concernant la filière musique.


Il n'existe pas une solution miracle mais un ensemble d'actions concrètes à mettre en place qui puisse tout à la fois permettre tant aux internautes, qu'aux artistes et producteurs de redonner sa véritable place à la musique et sa pleine dimension artistique. Il est grand temps de s'y mettre, en laissant de côté ces combats stériles qui, on le voit bien, ne mènent décidément à rien. Car au rythme où vont les choses, il n'y aura dans quelques années que les majors du disque pour produire la musique et quelques sites adoubés par elles pour la distribuer. Il en sera alors fini des artisans de la musique que nous sommes, défricheurs depuis toujours d'une véritable diversité dans la création. Est-ce là le but recherché ?

De part l'urgence de leur situation, les producteurs indépendants que nous représentons par nos signatures, s'organisent enfin pour faire reconnaître et entendre leurs problématiques et leur importance primordiale dans la création. Nous sommes aujourd'hui prêts à prêter notre expertise et contribuer à construire enfin une vraie politique en faveur de la création, de la rémunération juste et équitable des artistes et producteurs, et d'un dialogue renforcé et constructif avec les internautes dont la grande majorité est toujours prêt à payer pour écouter de la musique.


Philippe Couderc
Président de la Feppia, fédération des Producteurs et Editeurs Indépendants d'Aquitaine (22 labels adhérents)

Eric Petrotto
Président de CD1D, fédération professionnelle de labels indépendants (100 labels adhérents)

Les premiers labels signataires : 6AM / AILISSAM / ALBA CARMA / AMOR FATI / AZA ID / BANZAI LAB / BEE RDS / CLAPPING MUSIC / LA CHAUDIERE PRODUCTION / COLLECTIF CA-I / COMPOSIT MUSIC / CRASH DISQUES / CRISTAL MUSIQUE / CRYPTOHYTE / DAQUI / DIAMOND TRAXX / DA SKUD REKORDZ / FACTO RDS / ICI D'AILLEURS / IOT / IRFAN [LE LABEL] / JARRING EFFECTS / HORSNORMES ! / KIUI PROD / MARABI / MARV / MEDIATONE / MILLE MILLIARDS / NEURONEXION / ODETTE PRODUCTIONS / PATCHWORK / PLATINUM RDS / PRIKOSNOVENIE / SO YOUZ / SYNCOPE / TALITRES / TER A TERRE / TROISQUATRE8 / VAÏ LA BOT / VICIOUS CIRCLE / VOLVOX MUSIC / ZONE FRANCHE ainsi que les fédérations CD1D et FEPPIA.


Si vous désirez vous associer à ce texte, écrivez à : contact@feppia.org / 06 16 98 85 07 // promo@cd1d.com / 06 10 42 53 30

Nous avons ouvert un post sur le forum pour que chacun d'entre vous puissiez vous exprimer et échanger sur ce texte et cette loi :

http://www.cd1d.com/forum.php?topic=534[b]
-=-=-=-=-=-=-=-= Label Neuronexion : http://www.neuronexion.fr ou http://www.myspace.com/neuronexion =-=-=-=-=-=-=-=- -=-=-=-=-=-=-=-=-=-= Fabrication de Badges Bouton : http://www.neuronexion.fr =-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
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151
Quasi impossible de répondre à cette question (si ce n'est à coup de "SI")
152
Toutafé.

Sans compter qu'on ne peut même pas prendre comme référence d'autres périodes vu que de nombreux paramètres étaient totalement différents.
153
Oui même avant de comparer avec une autre période, définir "la baisse qualitative de la création" on peux en tartiner des millions de pages sans pour autant qu'aucun de nous n'ait exactement la même définition de la "qualité de la création"

D'autant plus que la baisse de la quantité, ne veux pas dire forcement la baisse de la diversité (et l'inverse est aussi vrai, on a jamais produit autant de disque, pour autant je suis pas sure que ces nouveaux disques soient représentatif de la diversité culturelle...)

Bref on verra quoi :-)
154
Ok!

On est donc d'accord que des indicateurs objectifs sur la création, c'est une utopie, voire du flan à la tête du client, d'où ma surprise lorsque je lis (extraits de la lettre de cd1d):

Citation : Aujourd'hui, cette liberté de créer est menacée



Citation : - créer une redevance prélevée sur le chiffre d'affaires des FAI destinée à la création,[...]



Citation : Il en sera alors fini des artisans de la musique que nous sommes, défricheurs depuis toujours d'une véritable diversité dans la création.



Etc.

Je répète, je ne vois aucun mal à vouloir vivre de la musique. Je reconnais la compétence de chacun dans son domaine particulier, et il est parfaitement logique de vouloir défendre son métier. Mais la vraie menace du piratage, c'est donc à terme la disparition d'un grand nombre de professionnels de la musique. La chose que j'ignore, c'est de quelle manière cette disparition se fera et en faveur de qui (les plus gros ou les "meilleurs"?).

Mesyc et Will donc, j'aurai justement voulu connaître votre opinion sur l'évolution des métiers de la musique, tenant compte de la situation actuelle. Dites-le moi si j'ai tort, mais j'ai le sentiment que c'est ce débat qu'il faudrait avoir. Pour la sauvegarde de l'existant c'est un peu tard sans doute... :|

155
En parlant de Deezer qui cannibalise les ventes en France... Au States, un site similaire de streaming, "Pandora", fait au contraire vendre un million de titres par mois sur iTunes et Amazon !!
http://electronlibre.info/+Un-million-de-titres-telecharges,01640+

Coment expliquer cette difference entre les States et la France ?
156
Deezer ne diminue pas les ventes sur internet ! On ne sait pas non plus si il les augmentes mais les ventes des MP3 ont augmentée de 18% au premier trimestre 2009 par rapport à l'année dernière, c'est un plutot bon score !

Pour l'évolution des métiers de la musique. On va pas encore être d'accord mais c'est évident que c'est des métiers qui ont assez peu bougé, c'est surement là qu'est le problème. Les artistes aussi ont beaucoup changé, leur rapport au moyen de production aussi...
157

Citation : La Sacem prévient ainsi que l’Hadopi offre un cadre favorable au développement du marché mais ne garantit en rien une meilleure rémunération des auteurs. Elle en profite même pour poser des jalons sur une éventuelle rémunération complémentaire, perçue probablement sur les FAI et les internautes comme le souligne Numérama.
Lire le communiqué de la Sacem

L’Adami met en avant la très faible rémunération des interprètes sur les diffusions web, et cherche à faire tomber les illusions qui entourent l’Hadopi : "En portant la division au sein même de la communauté des interprètes, en rejetant systématiquement les amendements de tous les groupes parlementaires faisant référence à la rémunération des artistes, le gouvernement a cru pouvoir régler plus rapidement le problème du piratage. Or, il apporte l’illusion d’une réponse définitive à la crise que connaît la création, car il a malheureusement fait l’impasse sur l’essentiel : le juste partage de la valeur."
La société d’interprètes en appelle ainsi pouvoirs publics et les professionnels à "imaginer les modèles qui feront du web et de son économie un progrès universel bénéficiant équitablement à tous, au public, aux opérateurs et aux ayants droits."


[url]
www.irma.asso.fr[/url]
-=-=-=-=-=-=-=-= Label Neuronexion : http://www.neuronexion.fr ou http://www.myspace.com/neuronexion =-=-=-=-=-=-=-=- -=-=-=-=-=-=-=-=-=-= Fabrication de Badges Bouton : http://www.neuronexion.fr =-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
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Citation : En parlant de Deezer qui cannibalise les ventes en France... Au States, un site similaire de streaming, "Pandora", fait au contraire vendre un million de titres par mois sur iTunes et Amazon !!
http://electronlibre.info/+Un-million-de-titres-telecharges,01640+

Coment expliquer cette difference entre les States et la France ?



La réponse est pourtant simple et elle est dans le texte :

Citation : les utilisateurs du service achètent un million de titres par mois qu’ils téléchargent sur Amazon ou sur iTunes, via les liens d’affiliation qui s’affichent pendant l’écoute.




via les liens d’affiliation qui s’affichent pendant l’écoute : c'est fou comme un bouton où il suffit de cliquer dessus pour acheter peut vous changer la vie. Y a t il la même chose sur Deezer ? Pas sûr.
159
Je reprends donc: Les ventes de MP3 sur internet sont en augmentation !

Et oui deezer à exactement le même lien...
160

Citation : Sur notre plateforme de vente, avec un chiffre d'affaire d'environ 100 000 euros il y a quand même 90% de vente physique ! c'est pas rien, ça veut dire qu'il y a encore des gens qui aime avoir un support, une pochette et surtout une qualité mieux que du mp3 120kbs

Pour parler un peu d'innovation, nous on verrait bien un moyen de diffuser de la musique de meilleur qualité que le cd (16bit, 44kHz) sachant que maintenant on sors quasiment tous (ou on pourrait le faire) en 24 ou 32 bit et 48kHz ou 96kHz




Si on doit passer pas des arguments commerciaux bidon pour justifier une hausse des prix sur un support en 24 ou 32 bits ... non merci... je pense que le CD m'ira pendant encore un moment... surtout que le support physique n'a pas vraiment le vent en poupe... ça serait un coup d'épée dans l'eau comme on en a beaucoup vu ces dernières années...
En revanche, proposer un contenu plus riche sur l'offre dématérialisée qu'un pauvre Jpeg en guise pochette... ou d'autres formats de compression plus respectueux de l'oeuvre (et du public), ça me semble techniquement possible sans dépenser des fortunes et ça rendrait l'offre légale plus attractive et plus "propre" (dans tous les sens du terme), c'est certain... sauf si, de ce fait, on se retrouve confronté à une hausse des tarifs injustifiée...
Déjà que 10 euros pour un album en MP3 et un pauvre Jpeg... on a beau dire ce qu'on veut... je trouve ça un peu limite... d'autant plus que le coût de la duplication d'un support dématérialisé est nul... finalement c'est tout bénéf' pour les gens de chez Deezer qui eux proposent la même chose, mais gratuit...
L'irma avait fait une étude du marché de l'offre légale dématérialisée il y a quelques temps et était arrivé à peu près à la même conclusion quant à la pauvreté de l'offre légale actuellement.


Citation :
Citation :
Petit site de lynchage.
http://hadopi.comoj.com/

Je sais pas si vous êtes allé voir ce site. Je trouve ca limite la facon dont il présente le boycotte des artistes





j'ai trouvé certaines réactions carrément vulgaires effectivement...



Citation :
Citation :
A ce propos, j'ai une question: le spectacle (concert, pièce, film...) souffre-t-il autant que le support (CD, DVD...)?

Il semble que les concerts ne se sont jamais mieux portés.
Le DVD a aussi beaucoup progressé pendant longtemps au détriment du CD, chose que les majors se sont bien gardées d'évoquer. Je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui.





voyez vous même :
https://www.madinin-art.net/musiques/prod_disk.htm
... d'ailleurs je ne veux pas faire mon rabat joie, mais quand on voit les méthodes de gestion de ressources humaines et de logistique de ces majors, ça ne donne pas du tout envie d'aller bosser pour eux... enfin, c'est du moins ce que mon expliqué certains collègues sur des tournées produites par Arachnée (Sony/BMG)... au nom du business certains sont capable de flinguer des artistes et les techniciens qui les accompagnent, ça ne semble pas les déranger...
Je ne sais pas comment ça a évolué depuis mais ça ne semblait pas engageant il y a moins d'un an...

Je ne suis pas tout à fait de l'avis de Darquandier, la majeure partie des "petits" concerts qui peinent à remplir sont , par mon expérience, plutôt victimes d'un manque de communication... ou victime d'une communication de dernière minute... c'est plutôt fréquent quand il s'agit d'événements organisés par des petits comités ou des assos...