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Nouveau moyen pour produire un album

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Sujet de la discussion Nouveau moyen pour produire un album

Hello

Vous connaissez tous les labels participatifs and co. Avec mon groupe on a trouvé un moyen entre le CD traditionnel et le label participatif.

On a sorti en septembre 2009 un album un peu particulier.

L'album physique (en digipack) ne contient, à sa sortie,  que 5 titres et un code à gratter (disponible sur le CD). Il est vendu le prix d'un album (dans notre cas 10 euros en concert et 13 sur internet).

La suite de l'album est enregistré au fur et a mesure grâce aux bénéfices de vente. Chaque euro gagné en plus est mis de coté pour payer l'enregistrement de la suite. On est entré en studio environ tous les 3/4 mois pour enregistrer la suite.

Le public récupéré les nouveaux titres sur internet grace au code qu'il a récuperé sur le CD.

Cette organisation a bcp d'avantage

- Sortir moins d'argent lors de l'enregistrement du CD
- Payer moins de SDRM (vu que le CD de depart n'a que 5 titres)
- Permet de mieux planifier les enregistrements dans le cas d'inviter. Un titre a été enregistré sur 6 mois (les choeurs en live, puis nous, puis une trompette, puis une contrebasse).
- Permet de fidéliser le public : un nouveau titre tous les 3/4 mois
- Dans notre cas, on a mis en plus un forum ou on demande l'avis des internautes pour la suite de l'album
- Permet d'offrir facilement un album car il suffit de donner un code de téléchargement (identique a ceux present sur le CD).
- Permet de récupérer les adresses mails de ceux qui ont le CD car ils doivent d'inscrire pour télécharger la suite.

 

On a prévu la fin de l'album pour octobre de cette année (donc une durée de vie de 2 ans). L'album sera entièrement enregistré (on est actuellement a 10 titres, reste 2) . On pressera surement le CD finale en octobre.

Bien sur ce systeme ne peut marcher que en format autoproduction. Si c'etait a refaire, on aurait tout gardé mais on aurait fait ce CD sur 1 an et pas deux...mieux coté marketing on pense.

Vous en pensez quoi ?

 

 

[ Dernière édition du message le 21/02/2011 à 18:01:47 ]

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21

Citation de : epebe

Citation de : music007

En gros, faire le travail qui n'est pas souvent correctement réalisé par les Majors...

 

C'est à dire? headscratch.gif

Les majors devraient produire beaucoup plus d'artistes en développement afin d'être toujours aussi lucratives que par le passé.

Elles capitalisent en général au maximum de 1/9 le rapport de nouveaux talents ou artiste en développement par rapport aux artistes connus.

Afin qu'elles continuent d'être rentable, et que leur activité passée continue, il faudrait qu'elles changent ce rapport pour arriver grossièrement à 1/3 de nouveaux talents pour "arroser" le marché. On en est très très loin... Ce n'est pas moi qui le dit, c'est ce que j'ai entendu par quelques personnes bien informées...

22

Sauf que ce n'est pas le métier des majors. La force des majors c'est leur "puissance médiatique" au travers des moyens financiers et humains mais aussi de leur influence auprès des médias (Elles peuvent imposer un artiste aux médias) Mais les coûts sont tellement astronomiques qu'elles ne vont le faire qu'à coup sûr ou presque.

Pour une Major, le développement d'artiste consiste à donner les moyens à un artiste déjà en deuxième division de passer en première division, pas de prendre en charge un débutant même talentueux, c'est beaucoup trop risqué. Elles laissent ce travail ingrat (avec beaucoup plus d'échecs que de réussites) aux labels de moindre importance et aux producteurs indépendants puis signent en licence ou rachètent les contrats les plus rentables.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


23
On est bien d'accord epebe:
Sauf que ce tu oublies de préciser, c'est que même miser sur une 2ème division pour la faire passer en 1ère, la 2ème division est aujourd'hui ce que les majors appellent un développement d'artiste (même si l'artiste n'est plus tout à fait en développement) à parfois été déjà signé chez un "petit" label (petit par rapport à la major) ou un producteur indépendant.
Ce "nouveau talent" de la major est à développer médiatiquement, mais tout le travail artistique a déjà été fait. (Il est même parfois cassé par les majors...).
En effet, il devient un pur produit de marketing, et ces majors, n'hésitent pas à repositionner l'artiste en question dans une case, s'il déborde sur plusieurs cases...
Enfin la distribution et la promotion comme tu le rappelles est d'une telle ampleur, que même si la majorité du public n'apprécie pas tel ou tel, le battage médiatique permettra de faire des chiffres très honorables... avant d'être remplacer par un artiste plus prometteur...
Je ne sais pas si j'ai bien résumer la situation que tu peux observer, mais en tout cas, de mon point de vue et du point de vue de quelques personnes de mon entourage, cette situation étonnante nous laisse sans voix.
Finalement ce sont donc que les petits producteurs et les labels indépendants qui prennent les risques, jamais les majors. Est ce une situation normale? ;)
Que ferions nous sans nos majors? :fou:

[ Dernière édition du message le 01/04/2011 à 23:46:22 ]

24
Citation :
Que ferions nous sans nos majors? :fou:


de la musique?

#ALAPLAJ L'été n'est pas fini partout!

25
j'ai lu récemment une intterview de mano solo (RIP) qui disait que lui même avait besoin de l'appui des majors parce qu'il avait tenté l'aventure "indé/autoprod" alors qu'il était deja bien connu en 2004, et qu'il en avait chié comme un polonais ! Il disait d'ailleurs qu'il était l'exemple même que "malheureusement" on ne pouvait se passer des majors pour etre diffuser/publié/disponible...
Ca fait réfléchir... si même un acteur de la scène come mano solo (deja connu) en chie pour diffuser un album seul alors comment font les petits groupes locaux (avec tout le talents qu'ils peuvent avoir et qu'ils ont souvent d'ailleus) ?

Mes chiottes ont une acoustique incroyable !

26
La souscription aussi c'est pas mal dans le genre.
J'ai fait ça par l'intermédiaire du site Ulule.com et c'est vrai qu'avec les nouveaux systèmes de production type mymajor, etc, certains ont tendance à penser qu'ils deviennent producteur (ce grand mot !!!)
Alors que même sur Mymajor, akamusic et autre, ils ne font qu'apporter de l'argent.

Major ou pas major, c'est toujours un peu le même débat qui tourne en rond et j'ai l'impression que la réponse est toujours la même, bosse autant que tu le peux en indé et puis tu verras ce que tu feras le jour où les major s'intéresseront à toi.

http://www.defigurheads.com

27
Oui la philosophie me plait bien :-)

Mes chiottes ont une acoustique incroyable !

28
D'accord avec tes précisions music007, le développement d'artistes du point de vue des majors c'est du développement médiatique, pas du développement artistique, et qu'on le veuille ou non, c'est comme ça que ça marche. Les majors ne sont pas des maisons de disque comme les autres, ce sont des boîtes de com avec une énorme puissance en terme de marketing et d'influence.

Et pour revenir à l'analogie seconde division/première division, le nombre de place est limité en première division.
Il n'y a pas de place pour 100 000 stars du show Biz, le public ne s'y retrouve plus et les budgets n'y suffisent pas.

Donc un artiste qui cartonne va recevoir un gros budget pour sa prod suivante et un gros budget marketing. Si ça marche moins bien ses budgets vont diminuer. Si ça ne marche plus assez l'artiste sort des plans marketing de la major et laisse sa place à un autre. C'est du pur business, il n'y pas de place pour les sentiments.

Bref, pour revenir au sujet, peu importe comment l'artiste va arriver en seconde division, tous les moyens sont bons pour commencer à produire et à se faire connaître. La seconde division c'est la réserve des majors, ils vont pêcher dedans un artiste qui rentre dans leurs plans marketing quand une place se libère en première. On ne rentre pas directement dans une major, sauf à arriver avec un tube imparable.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


29
Citation :
Major ou pas major, c'est toujours un peu le même débat qui tourne en rond et j'ai l'impression que la réponse est toujours la même, bosse autant que tu le peux en indé et puis tu verras ce que tu feras le jour où les major s'intéresseront à toi.


Ouai mais en indé y'a pas mal de chose auxquelles on a pas acces. bcp de festival ne travaille qu'avec des prod, les radio (autre que communale) ne font pratiquement que de prod a prod (ou de attachés de presses a prod) .. donc a part sortir des sioux.. y'a pas moyen d'avoir acces a bcp de chose..
30
Bah, oui, mais c'est pareil pour les sportifs amateurs qui espèrent devenir pro. A part les autres sportifs concurrents, la famille, quelques potes, personne ne va les voir, les télés/radios ne s'y intéressent jamais, ils ne bénéficient d'aucune aide etc. Mais en sport comme en musique il y a tout un réseau d'observateurs liés au monde pro qui sait ce qu'il se passe. Quand quelqu'un a du potentiel ça passe rarement longtemps inaperçu. Mais ce n'est pas pour autant que ceux qui ont du potentiel seront contactés, il faut que le profil corresponde à ce que le label/producteur/manager cherche à ce moment là.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016