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réactions au dossier Comment s'organise l'industrie du disque

  • 82 réponses
  • 18 participants
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  • 26 followers
Sujet de la discussion Comment s'organise l'industrie du disque
comment-s-organise-l-industrie-du-disque-3499.jpg
Los Teignos a tout juste 120 secondes pour vous dévoiler l'organisation de l'industrie du disque... C'est parti !


Lire l'article




Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

Afficher le sujet de la discussion
21
Citation :
Citation :
Citation de coldwave :
qui a acheté des "disques" récemment ?? :-)


Moi. Je fais pour la musique comme pour le reste de ma consommation : achat le plus souvent possible directement au producteur et boycott des circuits délétères.


Moi également. Le gros avantage aujourd'hui est qu'avec internet les circuits de distributions indépendants sont plus proches du consommateur et rémunèrent les artistes de façon beaucoup plus décente que les grosses plateformes de streaming (et puis perso je n'écoute pas de musique sur mon téléphone, donc les trucs compressés ne m'intéressent pas). Le problème principal réside dans le fait que c'est une vraie jungle. Tu parlais de Bandcamp sur lequel je vais régulièrement, vu le nombre d'artistes présents sur le site c'est super compliqué d'obtenir une bonne visibilité pour un petit groupe qui débute.

Je serais tout de même curieux de savoir ce que peuvent représenter les royalties et les tickets de concerts dans la part des revenus des artistes mainstream. Est-ce que les marques (de fringues, de parfum, etc.) qui leurs sont associés sur les réseaux sociaux ne leur rapportent pas plus que leur musique au final ? Et dans ce cas, peut-on dire qu'ils vivent de leur musique ou que c'est simplement un produit d'appel ?
22
Perso, je m'en fous un peu.
Je ne m'intéresse plus tellement à ces questions. Celles qui m'intéressent sont désormais "comment moi, vivre décemment de ma musique et comment aider les artistes non commerciaux à diffuser leur musique et en vivre pour ceux qui le souhaitent ".
Pour moi, les majors sont déjà obsolètes et je pense qu'elles le savent puisqu'au lieu de défendre leurs intérêts et ceux de leurs artistes, elles ont accepté le diktat des sociétés de steaming achetant leur docilité à coup d'actions de sociétés qui pourtant perdent toujours de l'argent.
23
les majors ne sont pas obsolètes parce qu'elles ont une force de frappe financière, juridique, et aussi pour la gestion des droits.
Mais elles ne se bougeront pas pour des gens qui n'ont pas dejà une histoire musicale et un puclic (elles font toujours des contrats de développement d'artistes, artistes francophones compatible mainstream france, mais c'des gens qui ont tourné ou fait des projets, ou qui ont des textes)
mais elles sont là pour les labels surtout.
après c'est selon les styles.
si tu fais du rock, tu vas pas passer en clubs à ibiza, et en plus il faudra assurer en live. donc on vise les lives surtout. tu fais un album ou des ep quand tu assures en direct.. tu fais du spotify ou du bandcamp pour que les gens qui ne connaissent pas sachent ce qu'il vont voir en live (je pense à moi en disant ça. il y a(vait) plein de groupes à paris, ou des DJ, et pas moyen d'écouter ce qu'ils font. donc je vais pas les voir) et pour les fans et pour faire venir les gens vers ton site te tes concerts..
si tu fais de la dance, il faut se concentrer sur les clubs, les radios viendront surtout parce que ça marche en club. comme ça tu pourras aller voir des labels.

il faut aussi oublier les raisonnements monolithiques du genre "qu'est ce qui rapporte le plus, est-ce ceci ou celà"... c'est d'une autre époque ça et c'est encore un truc très bloquant dans la culture française (ailleurs aussi mais ici c'est fatiguant). parce que c'est un tout. d'abord, ce sont des petites gouttes mises ensemble qui remplissent la bouteille, ensuite parce que ces choses là sont interdépendantes.

dans tous les cas c'est des efforts et il faut débourser pour faire partie des sociétés de gestion de droits et adhérer à différents outils de diffusion et de mesures d'audiences. sans ça dejà, c'est pas la peine d'espérer en vivre. il faut bien s'entourer car tu peux te faire arnaquer aussi.

Après, si jamais tu fais vraiment de l'argent avec de la musique, tu ne vas surement pas compter la dessus toute ta vie. c'est des carrières rapides, et puis à un moment tu devient old-school ou has been (à moins que ton truc c'est d'avoir été un des pères fondateur d'un mouvement musical) . ça empêche pas de faire de la musique toute sa vie mais c'est quand même pas le truc le plus malin sauf si tu as déjà fait plus que n'en faut pour une ou deux vie. la plupart des gens célèbres, artistes ou sportifs, se diversifient parce ne sait jamais et ce genre de carrière publique est fugace, les rentrées ne sont pas régulières, et si on devient "ringard" alors on peut compter sur autre chose.

> plouginz: https://spacef-devices.com
> misuk YouTube mdti_music
> Badassinée https://mdtimedia.com
> Kontrolz https://midipoti.com/

[ Dernière édition du message le 14/05/2021 à 20:26:53 ]

24
Ouais. Tu parles des têtes d'affiche, là. Heureusement, ni le monde de la musique, ni celui des musiciens professionnels ne se résume à ça.
25


:-) Pour ceux qui ne comprendrai pas l'anglais j'espère qu'AF fera une version résumé en 2 minutes et en Français de cette vidéo qui a presque un dizaine d'année et qui décrit un modèle de petit business musical profitable dans le contexte présent...
"Deux cons qui marchent iront toujours plus loin qu'un intello assis... Faut-il pour autant se lever et les suivre?"
26
Tout ce que je lis ici est très instructif, même si les avis sont souvent biaisés par un peu d'affectif, hein ? Mais, après tout, il faut y croire !

x
Hors sujet :

J'y vais de mes avis personnels et biaisés :

L'oeuvre musicale est en perte de valeur depuis un siècle. La musique est partout (tele, radio, supermarchés, ascenceurs, YT, ...) "gratuite" (l'auditeur n'a pas le sentiment de payer), même en live un spectateur va chouiner pour l’entrée a 6 euros, alors qu'il va allègrement payer 5 bieres a 3 euros. L'industrie a même le discours de dire que la production est "gratuite" (auto-prod et home studio), pour mieux revendre les outils (materiel et soft, 20% du CA de l'industrie musicale).

Dans le TED talk (exemple Kickstarter), et cela rejoint les post sur les produits dérivés, et sur la vente de prestation, je comprends que ce n'est pas le produit (enregistrement, concert,...) qui sont vendus, c'est la "marque" artiste. C'est valable pour le Noize-pop corse comme encore plus que pour BTS.

Les artistes que je suis (et que je finance modestement mais régulièrement) vivent autant sinon plus de leur communauté (patreon, twitch, dons divers, achat de merch) ou de prestations indirectement lies a leur musique (cours, conseil technique ou production).

On gagne plus en vendant 10 album sur BC qu'avec 100 000 streams YT. Alors qu'est ce qui va pousser l'auditeur a acheter sur BC pour quelque chose qu'il a gratuit ou presque en streaming ?
Je ne connais pas la réponse, mais pour construire cette communauté, il faut faire feu de tout bois, donc tournées, happenings, streaming, et faire vivre son reseau pro et fan, donc collabs, featurings, promo.

C'est naturel pour un artiste de vouloir élargir son audience, et d'avoir accès a plus de moyens. D’où la professionnalisation. J'observe qu'il faut faire beaucoup de compromis (artistiques et personnels) pour vivre très modestement de sa passion (dans la plupart des cas). Tout le monde ne veut pas l'accepter, au risque de se perdre.

Objectivement, c'est plus rentable de jouer au loto que de poursuivre une carrière d'artiste.

Bah sinon, les 2mn ca me semble pas mal résumé, mais c'est une vision historique et partielle, on est en 2021, hein.

[ Dernière édition du message le 15/05/2021 à 11:52:23 ]

27
ce qui m'étonne le plus c'est qu'en Angleterre pour ce qui est de la musique électro les labels fleurissent par rapport en France ( ya pas le même engouement)
28
Enfin dans ce monde de dingue, il y a une nouvelle tendance c'est le crypto art et le développement des NFT dont on a pas fini de parler ! Ces jetons numériques du blockchain offrent de nouvelles perspectives.
Il y a des initiatives intéressantes:https://utopiagenesis.com/tokenization

Pour comprendre cette nouvelle tendance pour la musique: https://www.guettapen.com/2021/03/14/les-nft-une-revolution-pour-lindustrie-de-la-musique/

Old School et Electronica

Deux filles Arc en Ciel

[ Dernière édition du message le 29/05/2021 à 02:37:09 ]

29
C'est favoriser l'aspect speculation sur l'art, avec un outil super, super crade (blockchain).

Beurk.
30
Je ne comprends pas tout à cette histoire de NTF mais mon impression première rejoint celle de Zorks : Beurk.
Encore une invention manipulatrice pour faire du fric pour ceux qui en ont déjà ?

Je lis ça dans l’article indiqué par Maxxou :
Citation :
Il en est de même pour les NFT. Grâce à la blockchain, il est possible de distinguer un token d’un autre et d’associer chaque token à une information numérique (image, vidéo, musique, personnage de jeux vidéos, etc…). Ainsi, le NFT associé à une œuvre assure l’authenticité de celle-ci. Celui qui possède le NFT possède l’œuvre. C’est ainsi que récemment, l’artiste Beeple a récemment vendu une œuvre digitale pour 6,6 millions de dollars.


6,6 millions de dollars pour une « œuvre digitale »?
Qu’est ce que c’est que cette nouvelle arnaque ?
Et d’ailleurs je ne comprends pas comment ce Beeple ( qui du coup m’est loin d’être sympathique et je n’ai même pas envie d’écouter son truc ) peut vendre sa soupe ( même s’il y a de bonnes soupes ) pour 6 millions d’euros si les NFT ne sont pas convertibles dans une autre monnaie.

Oui tout ça me parait bien malsain.

[ Dernière édition du message le 29/05/2021 à 09:01:34 ]