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Sujet Démotivé... Vos témoignages

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Sujet de la discussion Démotivé... Vos témoignages
Bonjour chers amis musiciens,
avant de vous exposer ma problématique, partons sur des bases concrètes, en toute franchise, alors, on se juge pas, on reste cool...

En gros voilà une synthèse de mon profil et mon historique de musicien:

CE QUE J'AI FAIT:

- J'autoproduit de la musique principalement électronique depuis 2011
- J'ai commencé à mettre ma musique sur quelques plateformes musicales libres de l'époque
- J'ai eu l'occasion de travailler sur des projets pour un petit réalisateur ainsi qu'un artiste graphiste (je n'ai pas aimé ça, trop de prétention, relation de consommation plus qu'artistique)
- En 2016 à l'occasion de la création d'un album, je le distribue sur les plateformes de streaming légales (Spotify, Deezer, Apple Music...)
- En 2020 je clôture la distribution de l'album en question sur ces plateformes, ça n'a pas été rentable, trop peu d'écoutes, je préfère dorénavant distribuer les 5 albums à mon actifs sur un compte Soundcloud, de manière gratuite (pour l'auditeur hein, pas pour moi bien-sûr), claire et intégrale.

CE QUI FOIRE:

- J'ai aucun réseau (proche ou non), mon style n'aidant pas.
- Donc personne vient écouter mon travail...
- Je suis allé dans un studio réputé pour présenter quelques travaux, dans l'idée de les peaufiner... L'avis de l'ingé-son était globalement vraiment optimiste quant à la qualité de mon travail pré-mix pro... Mais quand j'ai reçu les devis... J'ai juste oublié l'idée.
- J'ai encore du mal à catégoriser ma musique, c'est un sacré handicap. Dès que tu dis que tu fais de la musique électronique, on croit que tu fais de la House ou que tu es DJ...
- Mon style ne se prête pas vraiment à la culture actuelle des réseaux sociaux. Je n'ai pas de Facebook (j'ai horreur de ça) ni Instagram. Ça veux dire que je dois faire des contenus, des vidéos... Ça me pose problème. Je me sent dépassé rien qu'à l'idée de me mettre sur ces réseaux.
- Je ne sais pas communiquer (j'ai lu des pages sur internet qui traitent du "comment utiliser les réseaux pour communiquer..." Mouais.
- J'ai contacté je ne sais même plus combien de revues spécialisées, de radios locales... Aucun résultat.

Mon ressenti, c'est que les "y a qu'à, faut qu'on" genre:
"bah ouais c'est évident aujourd'hui d'avoir un insta! Et tu dois faire des vidéos, toute manière aujourd'hui suffit plus d'être juste musicien, faut savoir tout faire..."
Oui, merci, depuis le temps je connais tout ça par cœur.
Mon problème c'est comment trouver mon public.
Bon, à défaut, et manière de gagner en sérieux, je vais me créer un compte LinkedIn...

Je n'ai plus de tout l'envie de composer. Au mieux je joue un peu pour moi mais c'est tout. Je n'ai rien enregistré depuis longtemps.Je n'ai plus la foi, la motivation de créer des vidéos... Je voulais me lancer à faire du live, mais là non plus. Je ne sais pas quel est le meilleur endroit pour mon style... Mais comme je n'ai jamais de retour, je me dis que si les gens écoutent et ne laissent aucun commentaire, ni like, c'est que c'est juste nul. Alors j'ai plus envie. À quoi bon... Je suis quelqu'un de discret, ça aide pas aussi.autoproduction-business-3708816.jpg


En fait... Je me confie ici non pas pour qu'on me dise quoi faire, comme s'il s'agissait d'une recette de cuisine.

J'aimerai savoir si face d'autres vivent cette sensation d'être face à un mur, qui nous pousse à dénigrer ses propres qualité, son travail, à anéantir toute motivation à dépenser de l'énergie dans la création (musicale, de contenue...).

https://soundcloud.com/xmfirstcontact

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"Tous les témoignages qui vont dans mon sens sont forcément les seuls valables, les autres on n'en tient pas compte".

C'est trop facile. Si vous ne voulez pas voir que le monde de la musique a changé, qu'importe la nouvelle direction, tant pis. Aujourd'hui je vois qu'il y a des artistes qui ont enregistré des albums incroyables le soir, seuls chez eux, sans rien demander à personne. Peut-être qu'avant c'était mieux sur pas mal de points, je l'entends, mais combien d'albums on a pu avoir grâce à l'époque actuelle, grâce auxdits changements que certains ne veulent pas accepter ?

On veut tous ici que la création musicale se porte bien (et c'est le cas d'après moi), mais je vois aussi des témoignages qui me font bondir, du genre "la musique ça se fait à plusieurs". Ah bon, ça sort d'où ça ? J'ai parfois l'impression de voir l'avis de personnes bloquées 30 ans en arrière, sans méchanceté aucune.

[ Dernière édition du message le 11/08/2021 à 22:31:25 ]

122
Citation de Snowfall :
Aujourd'hui je vois qu'il y a des artistes qui ont enregistré des albums incroyables le soir, seuls chez eux, sans rien demander à personne [...] combien d'albums on a pu avoir grâce à l'époque actuelle, grâce auxdits changements que certains ne veulent pas accepter ?


Entièrement d'accord avec ton propos

Citation de Snowfall :
"la musique ça se fait à plusieurs". Ah bon, ça sort d'où ça ?


Je partage. C'est certainement enrichissant, constructif d'une certaine manière, mais pas... une fin en soi.
Faire du lien, échanger... c'est pas forcément en jouant ensemble.

https://soundcloud.com/xmfirstcontact

123
Citation de sozal :
J'ai eu le declic quand j'ai investis dans mes premieres machines , il fallait que je fasse vivre ma musique autour de celles-ci que je prennent un max de plaisir .


Idem ! Même vécu... ah ces machines

Citation de sozal :
Si je n'ai plus de satisfaction , plus de plaisir , alors j'arrete [...]
je fais des morceaux que peut etre je serais le seul à ecouter ou alors mes amis , ma famille ... mais j'aurais créé quelque chose


Là aussi je partage ce mode de vie musical. Pour ma part, les pauses peuvent même durer très longtemps ! Mais comme le disait un autre AFien du forum: quand on s'y remet, c'est souvent qualitatif. Comme quoi...

Citation de sozal :
J'aime bcp les artistes conceptuels , comme Substan qui joue en live + enregistre et en sors un album mixé et masterisé . Avec un Patreon et Bandcamp il a des revenus corrects


Oui j'admire ces artistes ultra créatifs qui mettent en place concrètement des projets aussi excitants

https://soundcloud.com/xmfirstcontact

[ Dernière édition du message le 11/08/2021 à 22:56:02 ]

124
Citation de Sonograph :
Oui j'admire ces artistes ultra créatifs qui mettent en place concrètement des projets aussi excitants


Oui... enfin je dis ça... il ne tient qu'à moi de me bouger et de me lancer aussi! On a rien sans rien.
A défaut, prenons exemple.

https://soundcloud.com/xmfirstcontact

125
Échange super intéressant! Voici mon apport...

Je pourrais m'étendre sur mon cas perso (j'y reviendrai brièvement plus bas), mais je trouve plus utile et intéressant d'avant tout effectuer quelques distinctions…

Il y a plusieurs types « d’acteurs » dans ce milieu :

- À l’une des extrémités du spectre, il y a ceux qui ont comme principale besoin et envie de créer et d’exprimer (peu importe le médium choisi : musique, écriture, peinture, sculpture, etc.) ce qu’ils ont en eux et pour qui tout le reste est superflu (bienvenue, mais superflu, en tant que besoin). L’on pourrait qualifier ces derniers de « vrais artistes ». Naturellement, aucun d'eux ne crachera sur l'engouement que pourrait susciter ce qu'ils font ni sur le fait de pouvoir monnayer leur « produit » (l'humain carbure au besoin de « reconnaissance » et personne ne crache sur l'argent!), mais sans se soumettre aux « lois du marché » et du commerce, il n'est question surtout que de chance (en faisant naturellement abstraction du « degré de talent », car c'est un autre sujet/débat),

- Tout à l’autre extrémité du spectre il y a ceux qui vendent des produits. Ce sont des espèces « d'entrepreneurs » qui, comme pour tout produit qu'on doit vendre, se doivent soit d'anticiper des besoins (et de s'y conformer!) soit d'être en mesure d'en créer de nouveaux. Et la musique, comme toute autre forme d'art et/ou de commerce, permet ce genre d'activité commerciale puisque ça peut se vendre. Ces derniers n'ont aucun problème à « s'adapter » au marché » puisque c'est la règle sine qua non, comme pour toute autre activité commerciale.

Et entre ces deux extrêmes (puisque ce n'est pas que binaire), il y a tout un continuum où se retrouvent plusieurs types « d'entre-deux » :

- P. Ex., des « entertainers » (c.f interview de Greg Wells) qui satisfont un certain besoin de création et d'expression (et/ou surtout d'attention :roll: ), mais dont la priorité et/ou l'intérêt demeure de vendre et de générer suffisamment pour vivre de cette activité, acceptant sans problème que cela restreigne leur choix à ce qui se vend le mieux et acceptant de se plier aux façons requises de procéder,

- P. Ex., des individus qui satisfont un certain besoin de création et d'expression, mais qui accrochent surtout à un style bien précis, étant avant tout bcp plus « amoureux » du style d'une forme d'art que véritablement « artiste » à la base. Ces derniers sont plus ou moins « chanceux » en fonction de si ce qu'ils font fait plus ou moins partie de ce qui se vend suffisamment pour générer un moyen de subsister (l'on peut, P. Ex., adorer le Jazz manouche et se mettre à la guitare surtout parce qu'on aime le manouche, n'ayant pas vraiment ressenti le besoin de s'exprimer avant, mais dans ce cas faut accepter qu'on ne créera probablement pas un « tube planétaire », même en étant plutôt doué :??: ),

- Des acteurs qui, peu importe où ils se trouvent sur le continuum, ont par le passé réussi à vivre de leur activité, mais dont l'évolution des mœurs, des tendances et des moyens de procéder affecte leur moyen de subsister,

- Des mélanges d'un peu tout ceci, car tout n'est pas nécessairement mutuellement exclusif, naturellement,

- Etc., etc.

L'un des principaux problèmes (mal-être ?) que certains d'entre nous expérimentent vient probablement du fait de la comparaison qu'on effectue entre ce que permettent certaines de ses activités (et certains « profils type ») que permettent beaucoup moins certaines autres. Par conséquent, observer, P. Ex., qu'un individu qui « fait de la musique » est populaire et génère des tonnes de tunes (et n'a donc plus besoin de faire autre chose pour subvenir à ses besoins ) est simplement frustrant quand nous, en fonction de notre « profil », ne gênerons pas le même « engouement ». Ben oui, naturellement, nous sommes tous humains!

Mais le problème, c'est que l'on ne fait pas tous la même chose en fait! Avant tout, faut savoir où l'on se situe sur le continuum et ce que ça implique ou nécessite!

Pour en venir à moi, j'ai fini par comprendre et accepter que je fais partie de la première extrémité du spectre. Non pas parce que je veux me trouver une excuse (j'ignorerais que je n'ai pas de talent et que je fais de la merde, P. Ex.) mais bien parce que c'est le cas : Ce qui m'importe (c'est un besoin chez moi) c'est avant tout de créer et d'exprimer ce dont j'ai envie, sans concession aucune! Et, pas de chance, je « patauge » dans des « entre styles » et certains mélanges de genre qui ne sont pas vraiment des produits « mainstream », mais en plus, surtout, je ne suis pas consistant, pouvant passer de la musique orchestrale au metal et/ou au chillout ou au new-age en fonction des semaines et des mois, selon mes humeurs et envies. :facepalm: Je n'ai aucune envie de me cantonner qu'à un style, à conserver une certaine constance ni à faire aucune concession (ni à bosser sur commande, etc.). Sauf que cela à un prix et je dois l'accepter : je ne fais pas des produits qui se vendent et le fait de ne pas vouloir m'ajuster implique des conséquences. :|

Ça, c'est en ce qui me concerne, mais pour d'autres, ça peut être autre chose : un autre « type de profil » peut être « constant » et faire dans ce qui se vend, mais par contre être dépassé par les évolutions du marché actuel et/ou ne vouloir s'adapter, etc. Et pour un autre, ce sera autre chose : Il s'adapte, fait dans une niche qui se vend, mais son « produit » ne se distinguant juste pas suffisamment et/ou n'ayant pas suffisamment de « réseaux » et/ou de moyens ou, seulement « pas de chance ». Parce que, oui, le facteur « chance/pas de chance » (c'est bien connu) joue pour tous, peu importe les types de profils. Même l'artiste qui se fout de tout aspect financier et de toute considération commerciale peut être chanceux et créer un « phénomène » bien malgré lui. :8O:

Bref, ce que je veux partager, c'est qu'il faut avant tout être bien conscient de son « type de profil » et accepter ce qu'il implique et/ou nécessite en fonction de ce qui nous importe le plus (et donc avoir fait, au préalable, une réelle introspection quant à savoir ce qui nous importe le plus!).

Même dans le domaine des affaires et du commerce, même quand l'objectif premier et « clairement avoué » n'est que de vendre et de générer du profit, c'est loin d'être gagné pour autant! Ça nécessite des ajustements, des compromis, des sacrifices, des collaborations et une certaine part de chance, etc. Alors si ce qu'on veut, toutes activités confondues, c'est avant tout se faire plaisir, créer et exprimer ce qui correspond véritablement à soi-même, sans compromis aucun, faut accepter, sauf la chance, que ça ne puisse pas « se vendre » et qu'on ne puisse en vivre. L'on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et baiser la fermière et sa sœur! :((

Sinon, je ne crois pas que cela ait tant changé en ce sens que toute activité commerciale (acheter/vendre, qu'on parle « d'Art » ou de « produit », c'est au final du pareil au même quand ça se vend) est de toute façon en perpétuelle évolution et changement depuis au moins l'ère industrielle (et/ou les début du troc!). Ce qui est emmerdant, même pour un « profil » qui accepte de faire des compromis et pour qui il est clair qu'il soit préférable que son art~produit soit « vendable », c'est surtout, qu'en effet, tout soit tjrs en perpétuelle évolution et qu'il est constamment nécessaire de s'ajuster et de s'adapter, que ce soit aux tendances, aux moyens de procéder, de « se vendre », etc.. Il y a juste des individus plus chanceux que d'autres, qui débutent parfois au commencement d'une tendance/époque (et/ou nouveaux moyens de procéder) qui durera une ou deux décennies, ce qui leur permet de conserver relativement longtemps leurs habitudes (avec succès). Mais rien n'est éternel en ce bas monde. Le Rap et le Hip-hop, entre autres, ne seront pas populaires/mainstream pendant 3 siècles, faut pas se leurrer! :roll: Idem pour TikTok, Insta et les moyens actuels de procéder (à quand l’utilisation de DAW en VR/3D, ça va tout bouleverser! :clin: )! Non, ce qui fait chier, c'est surtout de vieillir et d'être confronté au changement et/ou de tout faire pour vendre, mais de ne pas « percer » et/ou de ne pas faire (en rapport à notre besoin de création/d'expression) dans ce qui peut « se vendre ». Ouep! :|

Moi j'ai conscientisé tout ça le jour où, il y a quelques années j'avais collaboré (ils m'ont approché, à l'époque où j'avais encore ma chaîne YouTube) avec des humoristes en pleines ascensions pour leur créer du son... ....Au départ j'avais été flatté et étais emballé (yes, « ma carrière décolle », pensais-je!), mais au final j'ai détesté l'expérience :oops2: : travailler « à commande », avoir à faire exactement ce qu'on me dicte, deadline, problème de communication, etc. Bref, plus rien à voir avec la création, l'expression et le sentiment de liberté que j'ai quand je me contente de faire ce que je fais! J'ai fait mon choix et accepté ce qu'il implique! :|

Je ne serai donc fort probablement jamais « reconnu » et apprécié en dehors de mes potes et de la famille!

Mais sinon, au moins (je regarde le bon côté) ça me libère au moins d'une contrainte et de certains potentiels dilemmes : ceux qui vivent pendant quelques années de leur art sont, tôt ou tard, confrontés au changement et aux évolutions et, puisqu'ils ont « goûté à la gloire » et au fait de ne plus avoir a effectué un travail « moins intéressant/passionnant » pour subvenir à leur besoin, se sentent « obligé » de se « travestir » (se justifiant/rationalisant probablement le tout pour ne pas créer trop de dissonances cognitives face à leurs principes et valeurs) pour maintenir la rentrée d'argent à flot!

Ouais, l'on pourrait les juger, mais quand c'est ce qui permet de maintenir ton train de vie, difficile, après coup, de renoncer à ce que tu as déjà! La pression de devoir maintenir la rentrer d'argent fait parfois faire des trucs qu'on ne ferait pas sinon. Bref, avec un boulot relativement bien payé (même si pas très passionnant) qui n'a rien à voir avec notre art, au moins l'on a le loisir de faire ce qu'on veut sans aucune pression lier à notre subsistance! ....Le beurre, l'argent du beurre, tout ça! :clin:

"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

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Et paf! Le post de ouf.
Bravo, alors là... tu m'as scié, tout est bien là, c'est super bien amené.
Y'a pas à dire, depuis que j'ai ouvert ce forum, les choses ont clairement changé dans ma vision des choses.
J'espère que cela servira à d'autres.

Un grand merci

https://soundcloud.com/xmfirstcontact

127
Citation :
Ouais, l'on pourrait les juger, mais quand c'est ce qui permet de maintenir ton train de vie, difficile, après coup, de renoncer à ce que tu as déjà! La pression de devoir maintenir la rentrer d'argent fait parfois faire des trucs qu'on ne ferait pas sinon

Nino Ferrer....ça s'est pas bien terminé. Prisonnier des conneries qu'il chantait, il n'a jamais pu imposer ce qu'il aimait vraiment. Même évoluer c'est compliqué quand on t'enferme dans une époque, un style.
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En parlant de faire de l’art vs vivre de sa musique :

Développeur de Musical Entropy | Nouveau plug-in freeware, The Great Escape

[ Dernière édition du message le 12/08/2021 à 11:36:40 ]

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Et dans la série "Must Read" pour tous les compositeurs qui ont des soucis de "syndrôme de la page blanche" ou qui écrivent pas assez de musique sur un temps donné, ce bouquin de Nicholas Dobson est pour moi absolument incontournable, ça s'appelle "The Frustrated Songwriter's Handbook".

https://www.goodreads.com/book/show/894757.The_Frustrated_Songwriter_s_Handbook

Citation :
Stop pulling out your hair and crumpling up paper - The Frustrated Songwriter's Handbook blasts away your mental roadblocks so you can tap into your deepest creative resources. Whether you're a total novice or a seasoned pro, whether you're a pencil-and-paper songwriter or a gearhead with way too much recording equipment, whether you just want to go further as a songwriter or throw out everything and start over, The Frustrated Songwriter's Handbook will revolutionize the way you write music. It outlines a radical new system - Immersion Music Method - designed to help you smash through creative block, become recklessly prolific, and make quantum leaps in your musical and compositional skills. Bursting with mind-blowing tips and games and tales from the trenches of extreme songwriting, The Frustrated Songwriter's Handbook will show you how to summon those elusive moments of inspiration on command, resulting in rogue creativity and fulfillment you never dreamed possible. You'll learn how to: - Confront and slay your biggest songwriting phobias - Roll over procrastination like an armored tank - Form a self-motivated group of composer friends (a "songwriter lodge") - Concoct new musical styles like a mad scientist - Use technology to supercharge your creativity (less)


Faudrait que je recause à l'auteur, il m'avait parlé il y a un moment déjà qu'il avait assez de matériel pour en faire une grosse mise à jour :aime:

Développeur de Musical Entropy | Nouveau plug-in freeware, The Great Escape

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Citation de armagideontimes :
Citation :
Ouais, l'on pourrait les juger, mais quand c'est ce qui permet de maintenir ton train de vie, difficile, après coup, de renoncer à ce que tu as déjà! La pression de devoir maintenir la rentrer d'argent fait parfois faire des trucs qu'on ne ferait pas sinon

Nino Ferrer....ça s'est pas bien terminé. Prisonnier des conneries qu'il chantait, il n'a jamais pu imposer ce qu'il aimait vraiment. Même évoluer c'est compliqué quand on t'enferme dans une époque, un style.


En effet! C'est un autre cas de situation. Il y a tellement de profils différents, de facteurs qui entrent en cause sans compter que les envies et besoins de chacun diffèrent sensiblement. Parfois le succès peut, justement, dans certains cas, être une arme à double tranchant, comme dans le cas précis que tu soulignes, t'emprisonnant à faire ce que tes « clients » veulent et pourquoi « ils te paient »!

C'est pour ça (oui, ok, c'est un vieux et sempiternel débat) que, pour moi, il n'y a pas de véritable artiste (au sens littéral : personne qui crée des œuvres d’art) « libre » dès que l'art devient le moyen de subsistance dudit artiste.

Ce n'est pas que mon opinion, les implications sont objectives, logiques et on ne peut plus concrètes... ...parce qu'en faisait de notre art ce qui nous amène de quoi manger, nous remettons entre les mains de ceux qui achètent nos « œuvres~produits » nos besoins primaires (se loger, se nourrir, etc.). Conséquemment (c'est une implication logique!), c'est prendre alors le risque (puisque, nécessairement, avec le temps requis pour produire nos œuvres, l'on ne développe pas et/ou ne mettons pas à jours les compétences et aptitudes pour un autre métier) d'être à la merci de « la demande ». Bref, devoir se plier aux « lois économiques » :oops2: de l'offre et de la demande (et de ce qu'ils nécessitent!), ce qui n'a alors plus rien à voir avec l'objectif initial de l'artiste, mais qui devient surtout une obligation de fournir un produit satisfaisant nos clients! Sinon, ben pas de bouffe sur la table! :??:

Bien sûr, naturellement, pour plusieurs, il est tout à fait possible de concilier les deux : certains s'en tirent pas trop mal, étant relativement satisfaits personnellement (de ce qu'ils expriment en tant qu'art) tout en satisfaisant également suffisamment leur « client » pour payer les factures, mais ce n'est pas toujours le cas, comme ton exemple! Faut juste être conscient du risque et des implications. :clin:

"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou