Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme
772
Sujet de la discussion Posté le 13/07/2005 à 12:10:14Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 16 ans
14631 Posté le 29/04/2013 à 15:39:35
Citation de thadrones :
avec des trucs comme bandcamp ou beatport on peut aujourd'hui hyper facilement être indé et distribué...
Oui, et? Distribué c'est une chose, écouté une autre et vendre une troisième...
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
blackle
1608
AFicionado·a
Membre depuis 14 ans
14632 Posté le 30/04/2013 à 13:59:09
Salut,
Et en vivre décemment une quatrième..
Citation :
Oui, et? Distribué c'est une chose, écouté une autre et vendre une troisième...
Et en vivre décemment une quatrième..
Sp|ne
1821
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
14633 Posté le 30/04/2013 à 14:38:22
Pour ma part je vois une réelle décroissance dans tous les domaines et c'est de pire en pire d'un an à l'autre. Pour ça un site comme last FM qui analyse en direct les écoutes des gens est révélateur. Quel que soit l'artiste que je scrute je remarque que leurs albums les plus récents sont les moins écoutés. Et ce n'est pas à cause de la qualité de l'album mais par un effet de dilution. Plus on avance dans le temps plus ils sont dilués. Je situe le début du recul a 2008, ce qui correspond au début de la crise.
Silicon Machine Extended
4544
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 15 ans
14634 Posté le 30/04/2013 à 14:49:28
et C'est la cause ou la conséquence?
Sp|ne
1821
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
14635 Posté le 30/04/2013 à 16:49:51
Je pense que c'est UNE des causes. Les gens se sentent apauvris et donc vont consacrer leur argent à d'autres besoins ou a des produits qu'il n'est pas possible d'obtenir gratuitement. L'acte d'achat sera plutôt un acte de sponsoring pour l'artiste. D'autre part, avec la technologie actuelle, produire un album peut se faire à la maison à un coût ridicule. Le public le sait et a d'autant moins de scrupules à télécharger gratuitement. Aussi la surabondance de productions dévalorise l'ensemble. Avant, pour sortir quelque chose il fallait passer par un label qui filtrait, qui planifiait. Maintenant il est possible de sortir un morceau tous les jours. la musique ne se produit plus, elle se vomit. Ajouté à ça un manque de renouveau... Voilà le cocktail.
piergynt
4168
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
14636 Posté le 30/04/2013 à 18:07:22
Oui, le paysage est en train de changer...
Et j'espère comme Sp|ne le dis : que l'acte d'achat sera plus associé à du sponsoring. Je le vis déjà comme ça pour tout !! En commençant par l'alimentation.
Car finalement, ne retrouve-t-on pas la même démarche des consommateurs abrutis par la pub ( matraquage ), et le choix déjà filtré de la grande distribution. En somme celui qui ne réfléchit pas beaucoup ( ou pas du tout ) suit ce qu'on lui dicte !
Mais alors quelles solutions pour vivre de sa musique si plus personne n'accepte de la payer ? Les concerts sont-ils devenus le seul refuge ? et encore.. suffiraient-ils ??
De toute façon, l'activité artistique ( y compris la musique ) n'a jamais fait vivre chichement ses auteurs dans leur grande majorité...
Si le web pouvait aider à retrouver de la diversité dans la musique, que quelques plateformes puissent permettre une diffusion la plus large possible.
Et j'espère comme Sp|ne le dis : que l'acte d'achat sera plus associé à du sponsoring. Je le vis déjà comme ça pour tout !! En commençant par l'alimentation.
Car finalement, ne retrouve-t-on pas la même démarche des consommateurs abrutis par la pub ( matraquage ), et le choix déjà filtré de la grande distribution. En somme celui qui ne réfléchit pas beaucoup ( ou pas du tout ) suit ce qu'on lui dicte !
Mais alors quelles solutions pour vivre de sa musique si plus personne n'accepte de la payer ? Les concerts sont-ils devenus le seul refuge ? et encore.. suffiraient-ils ??
De toute façon, l'activité artistique ( y compris la musique ) n'a jamais fait vivre chichement ses auteurs dans leur grande majorité...
Si le web pouvait aider à retrouver de la diversité dans la musique, que quelques plateformes puissent permettre une diffusion la plus large possible.
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 16 ans
14637 Posté le 30/04/2013 à 19:14:39
Citation de piergynt :
Oh mais la diversité il n'y en a jamais eu autant. Itunes et autres sites de vente ou de streaming débordent de productions (de qualité très variable) dans tous les styles possibles et imaginables. Il suffit de chercher. Sauf que presque personne ne s'en donne la peine...Si le web pouvait aider à retrouver de la diversité dans la musique, que quelques plateformes puissent permettre une diffusion la plus large possible.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
samy dread
17422
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
14638 Posté le 30/04/2013 à 19:39:01
quand tu écoutes des styles un peu particuliers, tu n'utilises pas ces gros machins (itune, deezer & co)
tu vas plutôt sur des sites spécialisés.
en ayant accès au monde entier, l'écoute est forcément diluée : si tu aimes la musique brésilienne, tu vas essayer de te connecter sur des sites brésiliens, des radios brésiliennes etc...
et en parlant des radios, dès que tu as repérés 2 ou 3 émissions qui te bottent bien, ça va te bouffer déjà pas mal de temps pour les écouter. Et en plus tu peux les réécouter (soit parce que tu les as loupées vue qu'elles sont diffusées à 4h du matin un mercredi, soit parce qu'elles t'ont bien plu, soit parce que tu veux réentendre une chanson particulière et le nom de l'interprète donné par l'animateur). ben après tout ça, t'as bouffé ton temps dispo pour écouter de la zik, qui n'est pas extensible.
et là on ne parle même pas de piratage, juste d'accès à des radios locales via le web
tu vas plutôt sur des sites spécialisés.
en ayant accès au monde entier, l'écoute est forcément diluée : si tu aimes la musique brésilienne, tu vas essayer de te connecter sur des sites brésiliens, des radios brésiliennes etc...
et en parlant des radios, dès que tu as repérés 2 ou 3 émissions qui te bottent bien, ça va te bouffer déjà pas mal de temps pour les écouter. Et en plus tu peux les réécouter (soit parce que tu les as loupées vue qu'elles sont diffusées à 4h du matin un mercredi, soit parce qu'elles t'ont bien plu, soit parce que tu veux réentendre une chanson particulière et le nom de l'interprète donné par l'animateur). ben après tout ça, t'as bouffé ton temps dispo pour écouter de la zik, qui n'est pas extensible.
et là on ne parle même pas de piratage, juste d'accès à des radios locales via le web
Non je ne mettrai pas de pull
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 16 ans
14639 Posté le 30/04/2013 à 20:12:03
C'est vrai pour les styles particuliers qui ont un public plus curieux. Mais même pour ces publics l'achat devient exceptionnel. Et ce n'est certainement pas ce que les webradios paient en droits d'auteurs, quand elles en paient, qui fera bouillir la marmite.
Mais pour des dizaines de milliers de productions pop, rock ou electro entre autres, sans le soutien d'un des rares labels qui font un boulot de promo, la distribution numérique ne leur permettra jamais de sortir de l'anonymat, encore moins de récolter ne fut-ce que de quoi couvrir leurs frais de prod.
Mais pour des dizaines de milliers de productions pop, rock ou electro entre autres, sans le soutien d'un des rares labels qui font un boulot de promo, la distribution numérique ne leur permettra jamais de sortir de l'anonymat, encore moins de récolter ne fut-ce que de quoi couvrir leurs frais de prod.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Silicon Machine Extended
4544
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 15 ans
14640 Posté le 30/04/2013 à 20:16:50
Citation :
encore moins de récolter ne fut-ce que de quoi couvrir leurs frais de prod.
jcroyais que ça coutait rien?
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