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revega
« Destroy everything you want!!! »
Publié le 22/06/18 à 09:19
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Vermona est un fabricant artisanal avec une histoire, une référence un peu à part dans l'histoire de la musique électronique. D'abord crée dans l'allemagne de l'est période mur froid, austérité idéologique et ambiance "soldats d'hiver", Vermona connait un temps de production très confidentiel et Euro-'est-'centré, avant de plus ou moins disparaitre fin des années 80'. Le nom est repris courant des années 90's par Thomas Haller et sa société HDB Electronics qui semblait se faire la main sur les Telecom locaux, en parallèle de leur intérêt pour les instruments électronique.
Petit lien sur la boite et les photos de la fabrication (entre autre) artisanal des DRM.
L'interview est en deutsche mais pour les plus curieux...
https://www.amazona.de/special-the-story-behind-vermona-hdb-electronic/
Bref, l'approche des productions de la société teutonne est toujours marquée par une image très Allemande 70's ou le métal brut et le plastique froid s'impose naturellement (tout l'inverse d'un Roland par ex). Ici rien à dire on nage dans le rack rythmique dans ce qu'il a de plus direct et électrique. Pas de mémoire, de sous menus ou d'écran de contrôle du 100% direct et sans chichi.
Ici c'est la version III qui nous intéresse puisque, loin des remise à jour annuels de la concurrence, Vermona ne s'embarrasse plus trop ce ce genre de renouvellement (même si on est à la version III rien n'indique une version IV, loin de là). Et mine de rien la DRM MKIII semble être un succès puisque sa présence et sa pertinence au catalogue Vermona ne semble pas faiblir.
Bon, il faut bien le dire avec ce type de module tout est affaire de goût et, de surcroît, d'accroche esthétique et sonore. La DRM a avant tout une gueule pas comme les autres, une philosophie simple (inspiré des Simons) et un son très particulier. L'identité est alors le maitre mot de l'appareil et une fois en mouvement, on comprend l'intérêt d'avoir ce tank dans sa configuration.
Comme je l'ai dit sur le plan esthétique, rien à dire, c'est construit comme une pièce d'artillerie en métal, bois (en option sur les flancs) et plastique dur pour les potards (une version existe avec les potards métalisés). Un rack bien foutu, lourd et imposant comme on les aime (les mini trucs de Korg/roland & co font pâle figure à côté).
Prise en main facile, chaque son composant ce module est clairement indiqué et un bouton 'Trig' de chaque ligne permet de déclencher chacun d'entre eux indépendamment des autres (en plus du pitch, de l'attacks et du decay de la panoramique et du volume indépendant). Le paramètre de chaque sons se fait via la rangé qui lui est dédié avec les réglages qui lui sont propre en fonction de son caractère. Le kick se verra attribuer un Noise et une onde wave alors que la snare une Resonance et un Filtre etc... En gros chaque son à son environnement propre et c'est un vrai plus pour travailler les 8 instruments de la DRM.
Le pilotage peut se faire soit en CVgate mais c'est une option (à poser ou déjà prête à l'emploi) ou en Midi avec un canal pour chaque instruments. Et oui, quid d'un séquenceur pour faire groover tout ça…? Y'en a pas. La MKIII est un très bon module de sons, rien de plus et c'est déjà pas mal. Oui c'est parfois un peu frustrant mais, évidemment, des solutions existes soit en midi soit en CV gate.
Pour le CVgate, le séquenceur Robokop de chez Acidlab semble fait pour elle avec 12 pistes trigger (4 en plus pour d'autres appareils).
Pour le Midi, un ordi avec une bonne carte son, un séquenceur Pyramid ou pour un budget moindre l'Electribe EA1 dont le séquenceur s'adapte bien ou un Arturia Beatstep. Bref je vais pas faire la liste mais y'a des trucs, faut juste chercher un peu.
Et là une fois lancé LA RMKIII prend alors tout son intérêt, le son très singulier se distingue très nettement de la concurrence. Les Kick sont large ou léger, les snare explosives ou sèches, les hit hat prononcés ou plus imposants, les FX très cool, l'excellent Clap est le son le plus identifiable de la machine.
Elle a donc une signature très particulière, très proche d'une Simmons SDS8 en plus métallique, plus 'noise' et brute de fonderie dirons nous mais surtout très punchy et profonde. C'est coloré et quand on aime c'est ce qu'on demande.
Vermona vous présente:
Le kick qui tue :
T'arraches tout:
Finement dosée:
Du blah blah avec tous les sons:
Elle peut couvrir beaucoup de styles, technopop, expérimental, électro divers ou hardcore divers mais évidemment, oubliez les sons naturels d'une vraie batterie elle est pas faite pour ça du tout.
En bref tu veux te faire une BAR increvable avec un son bien typé mais très singulier. T'aimes le look rétro des appareils de l'ex RDA. T'as pas peur de trouer ton mix avec des sons qui cognent? Fonces! En plus si tu aimes expérimenter, triturer, faire hurler tes instruments et défoncer les murs mitoyens de ton appart', alors la Vermona est faite pour toi. Fonces je te dis!!!
ENJOY!
Petit lien sur la boite et les photos de la fabrication (entre autre) artisanal des DRM.
L'interview est en deutsche mais pour les plus curieux...
https://www.amazona.de/special-the-story-behind-vermona-hdb-electronic/
Bref, l'approche des productions de la société teutonne est toujours marquée par une image très Allemande 70's ou le métal brut et le plastique froid s'impose naturellement (tout l'inverse d'un Roland par ex). Ici rien à dire on nage dans le rack rythmique dans ce qu'il a de plus direct et électrique. Pas de mémoire, de sous menus ou d'écran de contrôle du 100% direct et sans chichi.
Ici c'est la version III qui nous intéresse puisque, loin des remise à jour annuels de la concurrence, Vermona ne s'embarrasse plus trop ce ce genre de renouvellement (même si on est à la version III rien n'indique une version IV, loin de là). Et mine de rien la DRM MKIII semble être un succès puisque sa présence et sa pertinence au catalogue Vermona ne semble pas faiblir.
Bon, il faut bien le dire avec ce type de module tout est affaire de goût et, de surcroît, d'accroche esthétique et sonore. La DRM a avant tout une gueule pas comme les autres, une philosophie simple (inspiré des Simons) et un son très particulier. L'identité est alors le maitre mot de l'appareil et une fois en mouvement, on comprend l'intérêt d'avoir ce tank dans sa configuration.
Comme je l'ai dit sur le plan esthétique, rien à dire, c'est construit comme une pièce d'artillerie en métal, bois (en option sur les flancs) et plastique dur pour les potards (une version existe avec les potards métalisés). Un rack bien foutu, lourd et imposant comme on les aime (les mini trucs de Korg/roland & co font pâle figure à côté).
Prise en main facile, chaque son composant ce module est clairement indiqué et un bouton 'Trig' de chaque ligne permet de déclencher chacun d'entre eux indépendamment des autres (en plus du pitch, de l'attacks et du decay de la panoramique et du volume indépendant). Le paramètre de chaque sons se fait via la rangé qui lui est dédié avec les réglages qui lui sont propre en fonction de son caractère. Le kick se verra attribuer un Noise et une onde wave alors que la snare une Resonance et un Filtre etc... En gros chaque son à son environnement propre et c'est un vrai plus pour travailler les 8 instruments de la DRM.
Le pilotage peut se faire soit en CVgate mais c'est une option (à poser ou déjà prête à l'emploi) ou en Midi avec un canal pour chaque instruments. Et oui, quid d'un séquenceur pour faire groover tout ça…? Y'en a pas. La MKIII est un très bon module de sons, rien de plus et c'est déjà pas mal. Oui c'est parfois un peu frustrant mais, évidemment, des solutions existes soit en midi soit en CV gate.
Pour le CVgate, le séquenceur Robokop de chez Acidlab semble fait pour elle avec 12 pistes trigger (4 en plus pour d'autres appareils).
Pour le Midi, un ordi avec une bonne carte son, un séquenceur Pyramid ou pour un budget moindre l'Electribe EA1 dont le séquenceur s'adapte bien ou un Arturia Beatstep. Bref je vais pas faire la liste mais y'a des trucs, faut juste chercher un peu.
Et là une fois lancé LA RMKIII prend alors tout son intérêt, le son très singulier se distingue très nettement de la concurrence. Les Kick sont large ou léger, les snare explosives ou sèches, les hit hat prononcés ou plus imposants, les FX très cool, l'excellent Clap est le son le plus identifiable de la machine.
Elle a donc une signature très particulière, très proche d'une Simmons SDS8 en plus métallique, plus 'noise' et brute de fonderie dirons nous mais surtout très punchy et profonde. C'est coloré et quand on aime c'est ce qu'on demande.
Vermona vous présente:
Le kick qui tue :
T'arraches tout:
Finement dosée:
Du blah blah avec tous les sons:
Elle peut couvrir beaucoup de styles, technopop, expérimental, électro divers ou hardcore divers mais évidemment, oubliez les sons naturels d'une vraie batterie elle est pas faite pour ça du tout.
En bref tu veux te faire une BAR increvable avec un son bien typé mais très singulier. T'aimes le look rétro des appareils de l'ex RDA. T'as pas peur de trouer ton mix avec des sons qui cognent? Fonces! En plus si tu aimes expérimenter, triturer, faire hurler tes instruments et défoncer les murs mitoyens de ton appart', alors la Vermona est faite pour toi. Fonces je te dis!!!
ENJOY!