Dans la merveille et dans l'effroi. (G.E.Clancier)
Doktor Sven
6447
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33Posté le 22/02/2016 à 17:45:01
Question pour hillmore qui a réellement étudié le sujet : pour les corps, il y a le frêne, l'aulne, le noyer, et des fruitiers pour des belles tables figurées. En revanche, quelle alternative à l'ebene ou au palissandre ? L'érable, c'est pas pareil...
I must not fear. Fear is the mind-killer. I will face my fear.
Anonyme
17824
34Posté le 22/02/2016 à 18:44:53
Pour poursuivre la question de Doktor Sven, il y a bien quelques pays tropicaux ayant une exploitation raisonnée et durable de leurs ressources forestières, non ? Enfin j'espère. Ne m'étant jamais penché sur cette question, je la pose à Hillmore.
Question pour hillmore qui a réellement étudié le sujet : pour les corps, il y a le frêne, l'aulne, le noyer, et des fruitiers pour des belles tables figurées. En revanche, quelle alternative à l'ebene ou au palissandre ? L'érable, c'est pas pareil...
Je serais tenté par le chêne teinté, voire le robinier. Aux States et au Canada, ils utilisent une variété locale d'ébène (ébène "blanc") teintée, mais on n'est pas du bon côté de l'Atlantique!
Pour poursuivre la question de Doktor Sven, il y a bien quelques pays tropicaux ayant une exploitation raisonnée et durable de leurs ressources forestières, non ? Enfin j'espère. Ne m'étant jamais penché sur cette question, je la pose à Hillmore.
Je me suis surtout intéressé aux routes illégales, et j'ai vu que Madagascar essayait de lutter contre le trafic des bois précieux: voir ce doc (en français).
Dans mon cas, la durabilité passe par l'emploi d'essences locales. Pour le côté SF, le modèle prévoit également l'expansion de l'activité par marcottage, c-à-d la réplication de l'atelier dans un autre lieu géographique accompagné d'une "localisation" du cahier des charges (j'en avais parlé dans mon topic initial). On peut donc imaginer une marque globale d'instruments produits localement partout où les ressources et la demande le permettent, avec donc autant de variantes de bois qu'il y a de lieux de production. L'exploitation du bois profite donc localement puisque sa transformation s'effectue sur son lieu d'élevage, et sa régulation est garantie. C'est en gros l'inverse du modèle des Fender Gibson et consorts. Enfin, quand je dis SF... J'ai découvert récemment que ce modèle était similaire à celui des fablabs, hors la dimension économique.
You're welcome!
Bien entendu, le volet SF fonctionne uniquement si le coût d'acquisition d'un instrument est équilibré pour éviter l'auto-concurrence. On va pas se lancer dans un débat sur l'économie, mais on comprend aisément la dimension utopique du concept.