Le forum Basses n'est pas aussi vivant et animé qu'il le mérite !
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Ah ben celui-là était d'autant plus top que si on avait la chance de disposer d'une chaîne stéréo, on se focalisait sur l'enceinte de gauche, où il y avait tout ce qu'il fallait pour apprendre, puis, armé de sa basse, on remplaçait Macca au pied levé en ne mettant que l'enceinte de droite, où il n'y a que les voix et une guitare
A réécouter (l'enceinte de gauche, justement), il tourne super carré ce morceau; belle efficacité
Tiens, on parlait de snobisme !
Lonewolf
42479
Membre d’honneur
Membre depuis 22 ans
W-Addict
43932
Ma vie est un thread...
Membre depuis 20 ans
Il n'arrange pas son cas avec du SW Tonka.
Storky
5198
Je poste, donc je suis
Membre depuis 13 ans
Tonka
2490
AFicionado·a
Membre depuis 22 ans
Alors poster la BO de « Mon nom est Personne » m’a replongé dans toute une époque. D’ailleurs j’ai fini par mater le film. J’ai une histoire assez particulière avec ce film, et assez originale. Alors tant qu’à faire, je vais vous raconter ça…
Mon Papa bossait dans le cinéma, il faisait de la distribution, c’est à dire qu’il se chargeait d’organiser la diffusion des ses films dans les cinémas de France, dans une petite boîte indépendante. Il a distribué « Mon curé chez les nudistes », « la toubib du régiment », « tire pas sur mon collant », « les bidasses aux grandes manœuvres », ou encore « Le fils du père » (avec Jean Roucas et Jean Lefebvre, qui a eu un peu de succès dans le genre comédie franchouillarde…). Bref, rien que des chefs-d’œuvres inoubliables du 7ème art…
Et puis il y a eu « Mon nom est Personne », avec Henry Fonda et Terence Hill, le film post-western, post-Sergio Léone, un peu foutraque, un peu surréaliste, et qui refermait de façon assez radicale la porte de la période des grand westerns-spaghettis. Personne en voulait en France… sauf mon Père qui a bien senti le truc et qui a distribué le film. Succès très relatif dans le paysage du cinéma français, mais un coup énorme pour la petite boîte qui assurait la distrib…
Du coup, moi qui devait avoir 5 ou 6 ans, j’avais l’affiche du film dans la chambre, l’autographe de Terence Hill (alors mon héro) et surtout le 33t de la BO… Mais attention, pas la BO commerciale, mais un vinyle sans étiquette avec tout le déroulé du film (musiques et bruitages). J’ai compris plus tard qu’en fait c’était la copie de la bande son qui avait servi à faire les doublages pour la VF. Le truc doit valoir une petite fortune, je dois toujours l’avoir dans un coin.
Bref cette musique a bercé mon enfance. Je jouais au cowboy, à cheval sur l’accoudoir du fauteuil du salon en galopant sur le thème de la « horde sauvage », celui qui reprend les notes de la « Chevauchée des Walkyries » de Wagner.
Plus tard, vers une douzaine d’année, j’ai commencé à m’intéresser très fort à la musique. Je gratouillais des accords à la guitare, mais pour moi c’était pas un vrai instrument. J’avais appris le solfège et l’harmonie en auto-didacte et j’envisageais de me mettre à un « vrai » instrument, peut-être au clavier... Je rêvais d’être orchestrateur. Et en attendant de me décider pour l’instrument, j’écoutais de façon analytique tout ce qui me tombait sous l’oreille. Et il faut dire qu’à la maison, mis à part les albums que j’achetais ou les K7 que je recopiais chez des copains, on était plus chanson française que Jazz ou Rock’n roll. En gros, je forgeais ma culture musicale sur le tas, comme je pouvais. Et à l’époque, sans Internet et Youtube, pas le choix, on prend ce qu’on a sous l’oreille !
C’est comme ça que j’ai réécouté la BO de « … Personne » et entre-autre cette première musique d’ouverture. C’est pas ça qui m’a mis à la basse, mais c’est ce qui m’a fait découvrir que la basse pouvait être autre chose que ce gros instrument ennuyeux qui balance des boom-boom sous le reste du groupe. Là, la basse tisse un truc complexe qui bouscule les autres instruments, les enrobe, les forces à avancer… et puis, vers 1mn35 il y a le pont où la basse quitte la fondamentale pour jouer des renversements, et soudain ce plan improbable qui fait penser à une reprise de moteur quand on change une vitesse… ça m’a fasciné et a tiré mon oreille vers les graves. Faut dire qu’à l’époque, au TOP50, c’était plutôt des basses pseudo-slappées et vaguement synthétiques complétement figées, jouées au DX7. Et tout d’un coup je découvrais que ça pouvait être bien plus que ça.
Peu à peu, la basse est devenue l’instrument que j’écoutais le plus. Et ça a forgé ma certitude de « futur-orchestrateur » que la basse est l’instrument le plus important, celui qui fait sonner le groupe, qui révèle l’orchestration… Après le morceau qui m’a mis vraiment à la basse, je pense que c’est plutôt le riff de « Day Tripper » des Beatless… Mais le cheminement a commencé avec Ennio Morricone et « Mon nom est Personne ».
Pour la petite histoire, il y avait aussi à la maison un autre vinyl ramené par mon Père : une compilation de BO de films d’horreurs italiens des 70’s (Suspiria, Zombi, Profondo Rosso… mon Père a dû en distribuer quelques-uns mais, je sais pas lesquels). C’était joué par un groupe progressif et expérimental qui s’était « spécialisé » là-dedans. Autant dire que j’étais le seul à écouter ça à la maison ! Ce fut un de mes premiers contacts avec du vrai rock, du vrai prog, du vrai « pas grand public ». C’est un groupe Italien qui s’appelle Goblin et existe toujours (ils étaient en tournée chez-moi en Lorraine il y a deux ans, je crois, mais j’ai pas pu aller les écouter). A défaut de Led Zep’, de Genesis, de Black Sabbath, et de tous les autres, tous ces groupes que j’ai découvert plus tard, Goblin, c’était déjà un début.
Désolé d'avoir été un peu long et bavard...
Mon Papa bossait dans le cinéma, il faisait de la distribution, c’est à dire qu’il se chargeait d’organiser la diffusion des ses films dans les cinémas de France, dans une petite boîte indépendante. Il a distribué « Mon curé chez les nudistes », « la toubib du régiment », « tire pas sur mon collant », « les bidasses aux grandes manœuvres », ou encore « Le fils du père » (avec Jean Roucas et Jean Lefebvre, qui a eu un peu de succès dans le genre comédie franchouillarde…). Bref, rien que des chefs-d’œuvres inoubliables du 7ème art…
Et puis il y a eu « Mon nom est Personne », avec Henry Fonda et Terence Hill, le film post-western, post-Sergio Léone, un peu foutraque, un peu surréaliste, et qui refermait de façon assez radicale la porte de la période des grand westerns-spaghettis. Personne en voulait en France… sauf mon Père qui a bien senti le truc et qui a distribué le film. Succès très relatif dans le paysage du cinéma français, mais un coup énorme pour la petite boîte qui assurait la distrib…
Du coup, moi qui devait avoir 5 ou 6 ans, j’avais l’affiche du film dans la chambre, l’autographe de Terence Hill (alors mon héro) et surtout le 33t de la BO… Mais attention, pas la BO commerciale, mais un vinyle sans étiquette avec tout le déroulé du film (musiques et bruitages). J’ai compris plus tard qu’en fait c’était la copie de la bande son qui avait servi à faire les doublages pour la VF. Le truc doit valoir une petite fortune, je dois toujours l’avoir dans un coin.
Bref cette musique a bercé mon enfance. Je jouais au cowboy, à cheval sur l’accoudoir du fauteuil du salon en galopant sur le thème de la « horde sauvage », celui qui reprend les notes de la « Chevauchée des Walkyries » de Wagner.
Plus tard, vers une douzaine d’année, j’ai commencé à m’intéresser très fort à la musique. Je gratouillais des accords à la guitare, mais pour moi c’était pas un vrai instrument. J’avais appris le solfège et l’harmonie en auto-didacte et j’envisageais de me mettre à un « vrai » instrument, peut-être au clavier... Je rêvais d’être orchestrateur. Et en attendant de me décider pour l’instrument, j’écoutais de façon analytique tout ce qui me tombait sous l’oreille. Et il faut dire qu’à la maison, mis à part les albums que j’achetais ou les K7 que je recopiais chez des copains, on était plus chanson française que Jazz ou Rock’n roll. En gros, je forgeais ma culture musicale sur le tas, comme je pouvais. Et à l’époque, sans Internet et Youtube, pas le choix, on prend ce qu’on a sous l’oreille !
C’est comme ça que j’ai réécouté la BO de « … Personne » et entre-autre cette première musique d’ouverture. C’est pas ça qui m’a mis à la basse, mais c’est ce qui m’a fait découvrir que la basse pouvait être autre chose que ce gros instrument ennuyeux qui balance des boom-boom sous le reste du groupe. Là, la basse tisse un truc complexe qui bouscule les autres instruments, les enrobe, les forces à avancer… et puis, vers 1mn35 il y a le pont où la basse quitte la fondamentale pour jouer des renversements, et soudain ce plan improbable qui fait penser à une reprise de moteur quand on change une vitesse… ça m’a fasciné et a tiré mon oreille vers les graves. Faut dire qu’à l’époque, au TOP50, c’était plutôt des basses pseudo-slappées et vaguement synthétiques complétement figées, jouées au DX7. Et tout d’un coup je découvrais que ça pouvait être bien plus que ça.
Peu à peu, la basse est devenue l’instrument que j’écoutais le plus. Et ça a forgé ma certitude de « futur-orchestrateur » que la basse est l’instrument le plus important, celui qui fait sonner le groupe, qui révèle l’orchestration… Après le morceau qui m’a mis vraiment à la basse, je pense que c’est plutôt le riff de « Day Tripper » des Beatless… Mais le cheminement a commencé avec Ennio Morricone et « Mon nom est Personne ».
Pour la petite histoire, il y avait aussi à la maison un autre vinyl ramené par mon Père : une compilation de BO de films d’horreurs italiens des 70’s (Suspiria, Zombi, Profondo Rosso… mon Père a dû en distribuer quelques-uns mais, je sais pas lesquels). C’était joué par un groupe progressif et expérimental qui s’était « spécialisé » là-dedans. Autant dire que j’étais le seul à écouter ça à la maison ! Ce fut un de mes premiers contacts avec du vrai rock, du vrai prog, du vrai « pas grand public ». C’est un groupe Italien qui s’appelle Goblin et existe toujours (ils étaient en tournée chez-moi en Lorraine il y a deux ans, je crois, mais j’ai pas pu aller les écouter). A défaut de Led Zep’, de Genesis, de Black Sabbath, et de tous les autres, tous ces groupes que j’ai découvert plus tard, Goblin, c’était déjà un début.
Désolé d'avoir été un peu long et bavard...
[ Dernière édition du message le 26/07/2018 à 09:29:39 ]
Kentan Lenneg
2919
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 10 ans
W-Addict
43932
Ma vie est un thread...
Membre depuis 20 ans
Très bien ton récit !
On s'en fout de la longueur des posts quand c'est intéressant.
On s'en fout de la longueur des posts quand c'est intéressant.
[ Dernière édition du message le 26/07/2018 à 10:19:28 ]
Storky
5198
Je poste, donc je suis
Membre depuis 13 ans
tofe
5747
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
Tonka n'est pas désepéré
Ola !!!
Sarakyel
2801
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 13 ans
Ouep, chouette anecdote Tonka !
Franchement c'est génial Goblin, je préfère nettement leur zic à nombre de "grands" du prog qui me font royalement chier...
Citation de Tonka :
Pour la petite histoire, il y avait aussi à la maison un autre vinyl ramené par mon Père : une compilation de BO de films d’horreurs italiens des 70’s (Suspiria, Zombi, Profondo Rosso… mon Père a dû en distribuer quelques-uns mais, je sais pas lesquels). C’était joué par un groupe progressif et expérimental qui s’était « spécialisé » là-dedans. Autant dire que j’étais le seul à écouter ça à la maison ! Ce fut un de mes premiers contacts avec du vrai rock, du vrai prog, du vrai « pas grand public ». C’est un groupe Italien qui s’appelle Goblin et existe toujours (ils étaient en tournée chez-moi en Lorraine il y a deux ans, je crois, mais j’ai pas pu aller les écouter). A défaut de Led Zep’, de Genesis, de Black Sabbath, et de tous les autres, tous ces groupes que j’ai découvert plus tard, Goblin, c’était déjà un début.
Franchement c'est génial Goblin, je préfère nettement leur zic à nombre de "grands" du prog qui me font royalement chier...
tofe
5747
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
Ne pas confondre "profondo rosso" avec "deep purple", ce sont deux couleurs bien distinctes
Ola !!!
Max_Onhoff
12171
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 9 ans
Citation de Tonka :
le morceau qui m’a mis vraiment à la basse, je pense que c’est plutôt le riff de « Day Tripper » des Beatles
Ah ben celui-là était d'autant plus top que si on avait la chance de disposer d'une chaîne stéréo, on se focalisait sur l'enceinte de gauche, où il y avait tout ce qu'il fallait pour apprendre, puis, armé de sa basse, on remplaçait Macca au pied levé en ne mettant que l'enceinte de droite, où il n'y a que les voix et une guitare
A réécouter (l'enceinte de gauche, justement), il tourne super carré ce morceau; belle efficacité
Kentan Lenneg
2919
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 10 ans
Anonyme
12318
J'ai l'impression que les basseux sont un (tout petit petit) peu plus ouvert à la classe D et aux nouvelles technologies que les gratteux. Peut-être parce que, pour jouer en groupe un ampli basse à lampes, il faut faire péter un bestiau de 100W et 30kg mini, sans compter le cab ("en dessous de 8x10', ça pousse pas")? 
Cependant, le "petit" Ashdown 30W lampes semble être très prisé.
MarkBass, c'est ma première tête (LM250), qui m'a plu du début à la revente (pour acheter un Kemper). Je l'ai jouée sur un 1x12' de la même marque (Traveler 121), c'était très bon. Puis je l'ai jouée sur deux 1x12' Tecamp, et c'était carrément génial. Le point particulier de MB, pour moi ce sont les filtres VLE et VPF, qui te permettent de carrément passer d'un son plutôt neutre à, soit une grosse EQ en V pour slapéter, soit du gros boom boom pour faire un son de basse à l'ancienne, tout ça d'un tour de potard.
La légéreté est appréciable quand tu as à déplacer la bête, et là aussi, MB tire bien son épingle du jeu vis-à-vis des amplis à lampes.
Mais, comme je crois que tu jouer surtout en home studio, et que tu risques peu d'être amené à trimballer le matos, peut-être que tu peux favoriser les lampes si tu en as envie.
Edit après ton edit: le micromark, je l'ai joué une fois en magasin. J'avais été agréablement surpris par le volume qui en sortait.
Cependant, le "petit" Ashdown 30W lampes semble être très prisé.
MarkBass, c'est ma première tête (LM250), qui m'a plu du début à la revente (pour acheter un Kemper). Je l'ai jouée sur un 1x12' de la même marque (Traveler 121), c'était très bon. Puis je l'ai jouée sur deux 1x12' Tecamp, et c'était carrément génial. Le point particulier de MB, pour moi ce sont les filtres VLE et VPF, qui te permettent de carrément passer d'un son plutôt neutre à, soit une grosse EQ en V pour slapéter, soit du gros boom boom pour faire un son de basse à l'ancienne, tout ça d'un tour de potard.
La légéreté est appréciable quand tu as à déplacer la bête, et là aussi, MB tire bien son épingle du jeu vis-à-vis des amplis à lampes.
Mais, comme je crois que tu jouer surtout en home studio, et que tu risques peu d'être amené à trimballer le matos, peut-être que tu peux favoriser les lampes si tu en as envie.
Edit après ton edit: le micromark, je l'ai joué une fois en magasin. J'avais été agréablement surpris par le volume qui en sortait.
[ Dernière édition du message le 27/07/2018 à 15:24:22 ]
Kentan Lenneg
2919
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 10 ans
C'est pas une question d'être fermé aux techno, c'est que les distos, c'est tout pourri sur du transistor . Et un gratteux sans disto, soit il joue du jazz, soit il est mort et on peut plus rien pour lui !
Pour la basse, en général, je joue "dry", voir avec un peu de compresseur. Du coup, la question des lampes se pose beaucoup moins.
Par contre, ouais, les dimensions de la bête me semblent très importantes. Et j'ai pas précisé, j'ai une enveloppe de 2500 euros pour la basse plus l'ampli. Et si l'ampli à une sortie avec "simulateur de Cab" en plus, c'est pas plus mal.
. Et un gratteux sans disto, soit il joue du jazz, soit il est mort et on peut plus rien pour lui !Pour la basse, en général, je joue "dry", voir avec un peu de compresseur. Du coup, la question des lampes se pose beaucoup moins.
Par contre, ouais, les dimensions de la bête me semblent très importantes. Et j'ai pas précisé, j'ai une enveloppe de 2500 euros pour la basse plus l'ampli. Et si l'ampli à une sortie avec "simulateur de Cab" en plus, c'est pas plus mal.
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--
J'y étais à Orange, il avait une putain de Strat avec un putain de son!
D'ailleurs, il l'avait toujours à Arc-et-Senans ...
[ Dernière édition du message le 27/07/2018 à 15:33:54 ]
Storky
5198
Je poste, donc je suis
Membre depuis 13 ans
Storky
5198
Je poste, donc je suis
Membre depuis 13 ans
Anonyme
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StreamerS1
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Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 14 ans
Anonyme
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Mr. Pool
2614
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 9 ans
Storky
5198
Je poste, donc je suis
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Lonewolf
42479
Membre d’honneur
Membre depuis 22 ans
Anonyme
12318
Citation de Lonewolf :
Citation :Markbass, ... EBS, ... TC, ...
Ayé j'ai mal aux oreilles pour la soirée
Tiens, on parlait de snobisme !
W-Addict
43932
Ma vie est un thread...
Membre depuis 20 ans
Devinez qui vend bientôt une Warwick 5 cordes ?
Loup aigri juste jurer par Trace Elliot ?
Loup aigri juste jurer par Trace Elliot ?
Anonyme
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