AD-5 - réalisation d'une basse custom par P.A. Roiron
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Je comprends mieux le concept pour couvrir tes besoins.
Ben en fait pas tant que ça... Comme je ne me suis jamais permis de passer à son atelier à l'improviste, la majorité de nos échanges se faisaient par téléphone, par SMS et par mail, ce qui aurait donc été tout aussi efficace si la distance avait été plus importante. Le seul avantage à être aussi proche géographiquement, c'est de pouvoir jouer plus efficacement l'inspecteur des travaux finis lors des dernières étapes de la fabrication. Et ça, j'avoue que c'est très pratique et que je ne m'en suis pas privé !
En fait ça a été la première proposition de P.A. quand je lui ai demandé des repères lumineux. Mais finalement c'est lui qui a préféré revenir à la solution LEDs ; je ne peux expliquer en détails le pourquoi du comment, mais de ce que j'ai compris, à cause de la longueur de la touche d'une basse et de l'angle qu'il faut donner aux fibres pour les faire pointer latéralement, il y'aurait une trop grande déperdition de luminosité en bout de manche, et donc un risque de disparité dans l'intensité lumineuse des différents repères. Si la fibre est une solution tout à fait viable pour une guitare (P.A. l'a d'ailleurs déjà fait je crois), les diodes constituent une valeur plus sûre pour une basse.
Moi non, mais grâce à la magie de l'Internet multimédia interactif j'ai eu l'occasion d'échanger avec des gens à l'étranger qui l'avaient fait et qui ont eu la gentillesse de partager les fruits de leurs découvertes...
Je n'ai pas eu l'occasion d'en discuter avec Nicolas Mercadal, mais ça m'étonnerait que Benedetti se mette à proposer de tels micros en standard catalogue : ça reste du (très) custom qu'il continuera à facturer en temps que tel. Et côté brevet, à mon avis il y'en a déjà un de déposé quelque part par une certaine marque british...
D'ailleurs, pour finir de répondre à la précédente question sur la forme de ma basse : après en avoir discuté avec P.A. on est tombés d'accord pour dire qu'il n'y a pas besoin de déposer quoi que ce soit, ce custom étant très spécial et n'ayant que peu de chances d'intéresser quelqu'un d'autre. Si P.A. reçoit des demandes de création présentant une forme similaire, il me le fera savoir, mais l'un comme l'autre on doute que ce soit le cas un jour...
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
51 Posté le 17/02/2015 à 09:09:49 
Citation :
En gros pour le moment je joue essentiellement sur 2 basses :...
Je comprends mieux le concept pour couvrir tes besoins.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
[ Dernière édition du message le 17/02/2015 à 09:10:48 ]
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "AD-5 - réalisation d'une basse custom par P.A. Roiron" qui a été fusionnée dans ce sujet le 06/03/15 ]
CreepingMat
1593
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
52 Posté le 17/02/2015 à 14:46:30
Bravo pour ton projet et merci de le partager de façon aussi précise! Vivement la suite 
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dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
53 Posté le 22/02/2015 à 08:43:26
Est-ce qu'on aura droit à une nouvelle séquence du feuilleton avant la fin de la journée ??? Et les tofes, c'est pour quand ?
Le teasing est le mal du siècle...
Le teasing est le mal du siècle...
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
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Sarakyel
2800
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 12 ans
54 Posté le 23/02/2015 à 00:07:48
Désolé de vous avoir fait patienter un peu, j'ai eu une semaine bien chargée... Mais comme promis, aujourd'hui :
Chapitre 4 - les étapes de la fabrication
Pour donner une meilleure idée du temps qu'a pris cette réalisation, je vous propose aujourd'hui un petit calendrier de la fabrication. Tout a donc commencé fin 2013, puisque c'est un septembre de cette année que je suis allé voir Pierre-Antoine (désormais abrégé P.A.) avec mon cahier des charges initial...
15/11/2013 : J'accepte le devis final et je verse à P.A. l'acompte qui sert à réserver un emplacement dans son planning de production. Le début de fabrication était estimé pour avril/mai 2014, pour une remise en main propre prévue environ 2 mois plus tard (donc avant la fin de l'été).
A partir Du 05/01/2014 : Nombreux échanges avec P.A., aussi bien par mail que sur place à son atelier. Je lui fournis les fichiers références dont il aura besoin pour travailler la matière (généralement des images vectorielles) ainsi que le matériel que j'avais déjà en ma possession...
- le pré-amp ACG EQ01 ;
- les boutons John East pour les potards du pré-amp ;
- le chevalet Schaller 3D-5 ;
- les mécaniques Gotoh GB707 + Hipshot GB7 Xtender ;
- un set de 5 cordes Ernie Ball Stainless Steel.
20/04/2014 : P.A. me prévient qu'il a pris du retard dans son planning et que la fabrication de ma basse commencera seulement à la fin de l'été. Cependant il a déjà commencé à travailler sur la conception des micros multi-coil avec Nicolas Mercadal de Benedetti et des pré-amplis pentaphonique avec un ami électronicien.
20/07/2014 : P.A. me signale que le travail de conception des pré-amplis pentaphonique a abouti à un résultat très prometteur. La semaine suivante il récupère la version définitive des circuits. De mon côté, je lui transmets les informations que j'ai pu trouver sur les micros Wal, à savoir...
- Ce sont de gros aimants en céramique qui sont utilisés.
- Il y'a 8 bobines (pour une 4 cordes) ou 10 bobines (pour une 5 cordes) par micro.
- Chaque bobine a une résistance d'environ 2kOhm.
- Il y'a 2 bobines par corde, et chaque paire agit comme un mini humbucker donc :
• tous les aimants d'une même rangée ont la même polarité ;
• la polarité des 2 rangées est inversée (ex: rangée côté manche = positive, rangée côté chevalet = négative).
- Chaque paire de bobines correspondant à une corde est montée en série.
- Les paires sont ensuite montées en parallèle entre elles.
- Chaque aimant est insérée dans un gros embout en acier dont l'extrémité dépasse du cache micro sous la corde (ce qui augmenterait l'induction et participe à "obscurcir le son").
- Les embouts sont eux-même encastrés dans une structure en acier qui maintient le tout en place.
Comme ces informations semblent confirmer la direction dans laquelle ils sont parti avec Nicolas Mercadal, tout va pour le mieux.
15/09/2014 : Après un long silence radio que je dois avouer avoir trouvé assez inquiétant, P.A. me fait savoir qu'il a été touché par des problèmes personnels qui l'ont forcé à arrêter son activité. De retour à son atelier, il pourra recommencer à travailler sur ma basse une fois quelques urgences traitées.
03/10/2014 : Après avoir découpé et collé les lamelles d'érable et de bubinga qui constitueront le manche de la basse, P.A. se rend compte que la touche en ébène qu'il a préparée sera inexploitable : n'ayant encore jamais réalisé de basse avec LEDs latérale, il a peur qu'avec sa méthode habituelle, la colle (à l'eau) utilisée pour fixer la touche sur le manche risque de provoquer la corrosion de certaines soudures. Il décide donc de jeter la touche et d'en préparer une nouvelle.
17/10/2014 : Après quelques jours de gros travaux de découpe et de collage, le manche est entièrement assemblé (touche avec LEDs apparentes collée sur le manche), ainsi que le bloc du corps (table en érable pommelé sur acajou massif).
25/11/2014 : P.A. profite d'une invitation à dîner à la maison pour me faire tester une version "pré-assemblée" de la basse (avec le manche plaqué sur le corps au pied à coulisse) afin de prendre des notes sur mes positions de jeu qui l'aideront à affiner les formes de l'instrument.
14/12/2014 : Suite à une nouvelle pause pour diverses raisons personnelles, le travail sur le bois va reprendre. Après avoir débloqué la situation avec Nicolas Mercadal qui était en attente d'informations pour finaliser la fabrication des micros, P.A. peut ré-attaquer le travail du bois afin de finaliser les formes de la tête et du corps.
20/01/2015 : Après une fin d'année 2014 et un début 2015 très compliqué sur le plan personnel, P.A. peut enfin reprendre le travail qu'il n'a pu continuer depuis décembre. Malheureusement, le corps de la basse étant assez condensé, les micros au format pavé MusicMan réalisés par Nicolas Mercadal obligeraient à faire des défonces trop larges qui laisseraient trop peu de place à l'électronique ; les micros sont donc démontés pour être remontés dans des boîtiers plus petits type EMG 35DC.
29/01/2015 : Pour la première fois je vois une version toute assemblée de la basse. La touche n'est pas encore pourvue de frettes ni d'incrustations, mais le résultat est suffisamment avancé pour que je puisse faire les derniers retours sur la forme à P.A.
02/02/2015 : P.A. entâme le frettage et les incrustations de nacre dans la touche, ainsi que les défonces pour l'électronique au dos de la basse. Entre les cavités des micros, les 2 trappes pour les piles, l'orifice pour le jack, les 2 pré-amps pentaphoniques et le pré-amp ACG, le corps devient un véritable gruyère.
07/02/2015 : J'ai l'occasion de tester la version "finale" de la lutherie avec tout l'accastillage et les cordes. Après 2-3 retouches mineures, la basse est prête à partir à la teinte.
10/02/2015 : P.A. reçoit enfin les micros. Après plusieurs couches de teinte et de vernis, la basse est toute prête à être assemblée ; je dois aller la récupérer le matin du jeudi 12...
...Et la suite, ce sera à la prochaine entrée de ce journal !
Mais pour conclure le chapitre du jour, je dois dire que ce processus, qui aura pris pas loin de 18 mois au total, aura quand même été assez éprouvant moralement. Je ne jette certainement pas la pierre à Pierre-Antoine (ha-ha-ha), bien au contraire : il s'est montré très honnête et serviable, même les derniers jours où je me suis montré plus pressant. Par moment j'aurais aimé un peu plus de communication et de visibilité de sa part, mais je comprends à quel point les épreuves qu'il a dû traverser sur le plan personnel ont été difficiles, et que son métier est fait de contraintes difficiles à anticiper. Sans compter que P.A. est quelqu'un d'adorable qui a parfois du mal à dire non, et qu'il a tendance à accepter de nouveaux clients en urgence dans des moments où il est déjà surchargé de travail. Certes c'est tout à son honneur, mais comme je le lui disais, je souhaite vraiment qu'il puisse vite prendre un apprenti qui pourra le délester des nombreuses demandes les plus simples (réglages et petites réparations) tout en lui permettant de se concentrer sur les gros projets comme le mien. Parce que j'avoue que pendant certaines périodes un peu longues sans progrès visible, je commençais assez facilement et rapidement à me demander si j'avais fait le bon choix, si l'instrument sonnerait vraiment comme je le voulais, s'il n'aurait pas été plus simple de payer plus pour simplement commander une Wal custom, etc... Des doutes aujourd'hui complètement levés, mais force est d'avouer que 18 mois d'incertitude, ça paraît long !
Chapitre 4 - les étapes de la fabrication
Pour donner une meilleure idée du temps qu'a pris cette réalisation, je vous propose aujourd'hui un petit calendrier de la fabrication. Tout a donc commencé fin 2013, puisque c'est un septembre de cette année que je suis allé voir Pierre-Antoine (désormais abrégé P.A.) avec mon cahier des charges initial...
15/11/2013 : J'accepte le devis final et je verse à P.A. l'acompte qui sert à réserver un emplacement dans son planning de production. Le début de fabrication était estimé pour avril/mai 2014, pour une remise en main propre prévue environ 2 mois plus tard (donc avant la fin de l'été).
A partir Du 05/01/2014 : Nombreux échanges avec P.A., aussi bien par mail que sur place à son atelier. Je lui fournis les fichiers références dont il aura besoin pour travailler la matière (généralement des images vectorielles) ainsi que le matériel que j'avais déjà en ma possession...
- le pré-amp ACG EQ01 ;
- les boutons John East pour les potards du pré-amp ;
- le chevalet Schaller 3D-5 ;
- les mécaniques Gotoh GB707 + Hipshot GB7 Xtender ;
- un set de 5 cordes Ernie Ball Stainless Steel.
20/04/2014 : P.A. me prévient qu'il a pris du retard dans son planning et que la fabrication de ma basse commencera seulement à la fin de l'été. Cependant il a déjà commencé à travailler sur la conception des micros multi-coil avec Nicolas Mercadal de Benedetti et des pré-amplis pentaphonique avec un ami électronicien.
20/07/2014 : P.A. me signale que le travail de conception des pré-amplis pentaphonique a abouti à un résultat très prometteur. La semaine suivante il récupère la version définitive des circuits. De mon côté, je lui transmets les informations que j'ai pu trouver sur les micros Wal, à savoir...
- Ce sont de gros aimants en céramique qui sont utilisés.
- Il y'a 8 bobines (pour une 4 cordes) ou 10 bobines (pour une 5 cordes) par micro.
- Chaque bobine a une résistance d'environ 2kOhm.
- Il y'a 2 bobines par corde, et chaque paire agit comme un mini humbucker donc :
• tous les aimants d'une même rangée ont la même polarité ;
• la polarité des 2 rangées est inversée (ex: rangée côté manche = positive, rangée côté chevalet = négative).
- Chaque paire de bobines correspondant à une corde est montée en série.
- Les paires sont ensuite montées en parallèle entre elles.
- Chaque aimant est insérée dans un gros embout en acier dont l'extrémité dépasse du cache micro sous la corde (ce qui augmenterait l'induction et participe à "obscurcir le son").
- Les embouts sont eux-même encastrés dans une structure en acier qui maintient le tout en place.
Comme ces informations semblent confirmer la direction dans laquelle ils sont parti avec Nicolas Mercadal, tout va pour le mieux.
15/09/2014 : Après un long silence radio que je dois avouer avoir trouvé assez inquiétant, P.A. me fait savoir qu'il a été touché par des problèmes personnels qui l'ont forcé à arrêter son activité. De retour à son atelier, il pourra recommencer à travailler sur ma basse une fois quelques urgences traitées.
03/10/2014 : Après avoir découpé et collé les lamelles d'érable et de bubinga qui constitueront le manche de la basse, P.A. se rend compte que la touche en ébène qu'il a préparée sera inexploitable : n'ayant encore jamais réalisé de basse avec LEDs latérale, il a peur qu'avec sa méthode habituelle, la colle (à l'eau) utilisée pour fixer la touche sur le manche risque de provoquer la corrosion de certaines soudures. Il décide donc de jeter la touche et d'en préparer une nouvelle.
17/10/2014 : Après quelques jours de gros travaux de découpe et de collage, le manche est entièrement assemblé (touche avec LEDs apparentes collée sur le manche), ainsi que le bloc du corps (table en érable pommelé sur acajou massif).
25/11/2014 : P.A. profite d'une invitation à dîner à la maison pour me faire tester une version "pré-assemblée" de la basse (avec le manche plaqué sur le corps au pied à coulisse) afin de prendre des notes sur mes positions de jeu qui l'aideront à affiner les formes de l'instrument.
14/12/2014 : Suite à une nouvelle pause pour diverses raisons personnelles, le travail sur le bois va reprendre. Après avoir débloqué la situation avec Nicolas Mercadal qui était en attente d'informations pour finaliser la fabrication des micros, P.A. peut ré-attaquer le travail du bois afin de finaliser les formes de la tête et du corps.
20/01/2015 : Après une fin d'année 2014 et un début 2015 très compliqué sur le plan personnel, P.A. peut enfin reprendre le travail qu'il n'a pu continuer depuis décembre. Malheureusement, le corps de la basse étant assez condensé, les micros au format pavé MusicMan réalisés par Nicolas Mercadal obligeraient à faire des défonces trop larges qui laisseraient trop peu de place à l'électronique ; les micros sont donc démontés pour être remontés dans des boîtiers plus petits type EMG 35DC.
29/01/2015 : Pour la première fois je vois une version toute assemblée de la basse. La touche n'est pas encore pourvue de frettes ni d'incrustations, mais le résultat est suffisamment avancé pour que je puisse faire les derniers retours sur la forme à P.A.
02/02/2015 : P.A. entâme le frettage et les incrustations de nacre dans la touche, ainsi que les défonces pour l'électronique au dos de la basse. Entre les cavités des micros, les 2 trappes pour les piles, l'orifice pour le jack, les 2 pré-amps pentaphoniques et le pré-amp ACG, le corps devient un véritable gruyère.
07/02/2015 : J'ai l'occasion de tester la version "finale" de la lutherie avec tout l'accastillage et les cordes. Après 2-3 retouches mineures, la basse est prête à partir à la teinte.
10/02/2015 : P.A. reçoit enfin les micros. Après plusieurs couches de teinte et de vernis, la basse est toute prête à être assemblée ; je dois aller la récupérer le matin du jeudi 12...
...Et la suite, ce sera à la prochaine entrée de ce journal !
Mais pour conclure le chapitre du jour, je dois dire que ce processus, qui aura pris pas loin de 18 mois au total, aura quand même été assez éprouvant moralement. Je ne jette certainement pas la pierre à Pierre-Antoine (ha-ha-ha), bien au contraire : il s'est montré très honnête et serviable, même les derniers jours où je me suis montré plus pressant. Par moment j'aurais aimé un peu plus de communication et de visibilité de sa part, mais je comprends à quel point les épreuves qu'il a dû traverser sur le plan personnel ont été difficiles, et que son métier est fait de contraintes difficiles à anticiper. Sans compter que P.A. est quelqu'un d'adorable qui a parfois du mal à dire non, et qu'il a tendance à accepter de nouveaux clients en urgence dans des moments où il est déjà surchargé de travail. Certes c'est tout à son honneur, mais comme je le lui disais, je souhaite vraiment qu'il puisse vite prendre un apprenti qui pourra le délester des nombreuses demandes les plus simples (réglages et petites réparations) tout en lui permettant de se concentrer sur les gros projets comme le mien. Parce que j'avoue que pendant certaines périodes un peu longues sans progrès visible, je commençais assez facilement et rapidement à me demander si j'avais fait le bon choix, si l'instrument sonnerait vraiment comme je le voulais, s'il n'aurait pas été plus simple de payer plus pour simplement commander une Wal custom, etc... Des doutes aujourd'hui complètement levés, mais force est d'avouer que 18 mois d'incertitude, ça paraît long !
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CreepingMat
1593
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
55 Posté le 23/02/2015 à 05:05:36
Merci encore pour ce récit palpitant! Le travail dessus est vraiment splendide. J'ai encore plus hâte de voir la version finie!
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dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
56 Posté le 23/02/2015 à 06:24:14
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
57 Posté le 23/02/2015 à 06:27:15
Sarakyel
2800
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 12 ans
58 Posté le 23/02/2015 à 10:28:52
Citation de gerfaut12 :
D'après ce que j'ai compris, P.A. et toi êtes "voisins" (même région). Ça a dû limiter les problèmes de communication. Imagine les mêmes "problèmes" avec un luthier situé à l'autre bout de la France ou à l'étranger...
Ben en fait pas tant que ça... Comme je ne me suis jamais permis de passer à son atelier à l'improviste, la majorité de nos échanges se faisaient par téléphone, par SMS et par mail, ce qui aurait donc été tout aussi efficace si la distance avait été plus importante. Le seul avantage à être aussi proche géographiquement, c'est de pouvoir jouer plus efficacement l'inspecteur des travaux finis lors des dernières étapes de la fabrication. Et ça, j'avoue que c'est très pratique et que je ne m'en suis pas privé !
Citation de gerfaut12 :
Pour les leds latérales sur la touche, l'idée me vient comme ça : pourquoi ne pas avoir opté pour de la fibre optique et une seul grosse led à un endroit stratégique de l'instrument ? Ça annulait les soudures sur chaque led et les problèmes de corrosion. C'est une question de rendu ou juste que vous n'y avez pas pensé ?
En fait ça a été la première proposition de P.A. quand je lui ai demandé des repères lumineux. Mais finalement c'est lui qui a préféré revenir à la solution LEDs ; je ne peux expliquer en détails le pourquoi du comment, mais de ce que j'ai compris, à cause de la longueur de la touche d'une basse et de l'angle qu'il faut donner aux fibres pour les faire pointer latéralement, il y'aurait une trop grande déperdition de luminosité en bout de manche, et donc un risque de disparité dans l'intensité lumineuse des différents repères. Si la fibre est une solution tout à fait viable pour une guitare (P.A. l'a d'ailleurs déjà fait je crois), les diodes constituent une valeur plus sûre pour une basse.
[ Dernière édition du message le 23/02/2015 à 10:32:13 ]
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dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
59 Posté le 23/02/2015 à 12:31:51
Merci pour les réponses. Un ami ébéniste, qui bosse occasionnellement sur des grattes m'avait montré l'effet des fibres optiques sur un manche, mais c'est vrai que c'était une gratte.
Comment as tu eu autant de précision sur les micros WAL ? Tu as démonté une mk2 ???
Et question analogue à celle que je t'avais posée sur ton modèle de basse : Nicolas Mercadal va-t-il proposer ces micros à tout acheteur ? (et les préamps qui vont avec !!!) ou alors tu as déposé (avec lui peut-être) un brevet ?
Comment as tu eu autant de précision sur les micros WAL ? Tu as démonté une mk2 ???
Et question analogue à celle que je t'avais posée sur ton modèle de basse : Nicolas Mercadal va-t-il proposer ces micros à tout acheteur ? (et les préamps qui vont avec !!!) ou alors tu as déposé (avec lui peut-être) un brevet ?
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
[ Dernière édition du message le 23/02/2015 à 12:32:42 ]
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "AD-5 - réalisation d'une basse custom par P.A. Roiron" qui a été fusionnée dans ce sujet le 06/03/15 ]
Sarakyel
2800
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 12 ans
60 Posté le 23/02/2015 à 14:08:35
Citation de gerfaut12 :
Comment as tu eu autant de précision sur les micros WAL ? Tu as démonté une mk2 ???
Moi non, mais grâce à la magie de l'Internet multimédia interactif j'ai eu l'occasion d'échanger avec des gens à l'étranger qui l'avaient fait et qui ont eu la gentillesse de partager les fruits de leurs découvertes...
Citation de gerfaut12 :
Et question analogue à celle que je t'avais posée sur ton modèle de basse : Nicolas Mercadal va-t-il proposer ces micros à tout acheteur ? (et les préamps qui vont avec !!!) ou alors tu as déposé (avec lui peut-être) un brevet ?
Je n'ai pas eu l'occasion d'en discuter avec Nicolas Mercadal, mais ça m'étonnerait que Benedetti se mette à proposer de tels micros en standard catalogue : ça reste du (très) custom qu'il continuera à facturer en temps que tel. Et côté brevet, à mon avis il y'en a déjà un de déposé quelque part par une certaine marque british...
D'ailleurs, pour finir de répondre à la précédente question sur la forme de ma basse : après en avoir discuté avec P.A. on est tombés d'accord pour dire qu'il n'y a pas besoin de déposer quoi que ce soit, ce custom étant très spécial et n'ayant que peu de chances d'intéresser quelqu'un d'autre. Si P.A. reçoit des demandes de création présentant une forme similaire, il me le fera savoir, mais l'un comme l'autre on doute que ce soit le cas un jour...
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "AD-5 - réalisation d'une basse custom par P.A. Roiron" qui a été fusionnée dans ce sujet le 06/03/15 ]
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