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réactions au dossier [Bien débuter] Comment préparer une séance de mixage ?

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Comment préparer une séance de mixage ?
Comment préparer une séance de mixage ?
L'art du mixage nécessite des capacités techniques mais également une bonne dose de créativité. Cependant ces compétences ne font pas vraiment bon ménage dans notre petit cerveau…

Lire l'article
 


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
2
Citation :
L'art du mixage nécessite des capacités techniques mais également une bonne dose de créativité.

Ce titre introduit la notion de créativité, mais l'article détaille essentiellement les aspects techniques du mixage (organisation, nettoyage, calage, repérages, routing etc..)... Ce qui me va bien, car j'ai tendance à penser que dans un studio, la source de créativité ne se trouve pas devant la console de mixage mais au contraire, de l'autre côté de la vitre.

Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]

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:bravo: J'aime...
Merci Audiofanzine et Nantho

C'est la mode des Revival, 7 titres (ré) enregistrés avec mon ancien groupe d'il y a 15 ans Cosmic Trip Avengers

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Je trouve que l'essentiel de ce qui est dit dans cette fiche se fait bien avant le mixage.
Pour ma part, l'ordre, la couleur et la répartition des pistes + sous groupes et départs d'effets, réglages habituelles des reverbs, jusqu'aux préréglages d'un EQ et d'un comp sur chaque piste, d'un EZdrummer, de 3 Kontakt, d'un piano (on a toujours besoin d'un piano même si il n'y en pas dans le morceau et qu'on est guitariste comme moi) ... etc... ben tout ça arrive avec le template que je choisi à la création du morceau. L'organisation c'est utile dès le début.
Même si mon template fait 48 pistes et qu'à la fin j'en ai plus que 20, c'est plus rapide de supprimer une piste que d'en créer une nouvelle, de choisir sa couleur, la nommer, insérer les effets et les départ ... etc. Sans vouloir remplacer cet article, pour éviter la fuite de l'inspiration je conseille de se peaufiner au moins 3 templates au petits oignons.
Pareil pour les mise à plat d'IV (bounce in place dans mon cas sous Logic), je les fais au fur et à mesure des enregistrements, sinon j'aurais 20 instances de Kontakt à la fin et même le prochain Macpro ne suffirait pas.
Par contre, je garde les régions midi dans un coin (mélangées sur 2 pistes affectées à rien que j'appelle poubelle midi, je retrouve facilement qui est quoi car Logic donne automatiquement aux régions le nom de la piste où elles ont été créés).

[ Dernière édition du message le 02/07/2013 à 16:55:12 ]

5
Merci Nantho :bravo: encore un article linké sur mon FB ;)

Et merci Hakim+K pour le partage de ta méthode :bravo:

:cékoolAF:
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Je laisse ce travail à mon assistant. Enfin, le jour où j'en aurait un...

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C'est vrai que les templates, ça aide à bien démarrer un projet. Quelques presets de pistes ou chaînages d'effets à garder sous le coude aussi.
Sinon, le nettoyage de pistes, la correction du chanteur bleu, l'élimination des buzzs de l'usine à gaz du guitariste ou de l'éternuement intempestif du batteur, les fausses ghost notes midi du clavieriste dont les doigts ont trainé sur le clavier, le portable qui sonne dans la poche de la choriste, je laisse ça comme ça, z'ont qu'à assurer à la prise, non mais! Pis ça donne un petit coté "campagne" au mix...

Non, je plaisante bien sûr, je commence évidemment par ça, aidé parfois par certains repères placé lors des prises (marqueurs ou code couleur perso, que je ne divulgue pas aux intervenants sous peine de froisser certaines susceptibilité, genre: pourquoi tu colore ma piste en rouge? :-)
Souvent aussi je pose des options en cours de prise (effets, EQ), quitte à les remplacer/modifier/supprimer par la suite; ça permet de noter une idée, une direction, et de la faire partager sur le moment, histoire de voir si on est bien d'accord sur certains traitements.

La condition physique est importante aussi. Attaquer une séance de mix avec la tête fraîche et les oreilles bien reposées, ça évite les mauvais départs; ça à l'air d'une évidence, mais j'ai vécu en tant que musicien certaines expériences qui n'ont pas été étrangères au fait que je sois passé de l'autre coté de la vitre.
Et garder certaines références parfois (anciens mix ou autres prods) pour comparer en cours de route.

Bien que j'utilise parfois les outils d'annotations fournis par certains DAWs, je préfère avoir un bloc papier avec un tracklist que j'ai rempli et annoté au fur et à mesure des prises et un croquis pour le placement dans l'espace sonore; ça permet aussi de faire des petits dessins dans les marges et de ne pas avoir les yeux rivés à l'écran...

Pour ceux qui mixent pour des tiers, le faites-vous en présence des artistes/musiciens? Simple curiosité.

...non, rien....

8

merci

 

un bon rappel, je fais toujours ces choses là, mais toujours dans un désordre monstrueux

c'est un gain de temps de franchir cette étape de façon aussi cartésienne bravo

écoutez-vous les uns les autres

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+1 pour les templates, ça sert énormément à se mettre en condition. Et l'édition aussi est une étape primordiale ! Je préfère éditer en MIDI quand le pianiste travaille sur un clavier numérique (et soit on change le son, soit on exporte en temps réel sur sa machine) ou pour le batteur, car les ghost notes sont difficiles à virer parfois.
Ce travail sert aussi parfois pour repérer un problème (même s'il faudrait le faire en amont) sur un instrument, comme le buzz du guitariste qui choppe tous les 50Hz aux alentours !
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P'tite question : est-ce que vous mixez sans reverb et en ajoutez qu'une fois que tout le reste sonne bien  ou l'incluez-vous dès le départ du mix ?

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Je ne mets pas de réverbe tant que je n'ai pas travaillé les pistes qui en demandent (snare, voix...). Une fois que ces pistes sont nettoyées et que j'y ai fais les traitements adéquats, je les envois dans les effets. Bon parfois je mets vite une réverbe pour voir ce que ça donne mais après je la coupe au sinon ça risque de polluer l'écoute..:-D
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Moi je dirais les deux! Ou bien pas de règle, être créatif.

Au passage, quel magnifique été :bravo:

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ça voudrait dire qu'il n'y a pas de tendance générale à mixer sec ou avec reverb ?

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Dans les choses que je fais avant d'attaquer un mixage, j'écoute brièvement un titre que j'ai déjà mixé et qui est non masterisé afin de caler le niveau de volume de mon système de monitoring.
En effet, je n'aime pas mixer le nez sur les vu-mètres et si je ne fais pas ce petit calage préalable, il m'arrive de tout de suite taper dans le rouge et de m'apercevoir que le volume général était baissé (par exemple, suite à l'écoute de morceaux masterisés).

Ça peut être bien de se préparer une sélection de morceaux repères dont le son est plus ou moins proche de ce qu'on souhaite obtenir et à qui on jettera un oreille de temps en temps au cours du travail. En général, s'ils sont masterisés, je les baisse d'au moins 6 dB (souvent plus) pour qu'ils ne tapent pas trop fort par rapport à mon mix en cours.
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Idem, pour laver l'oreille, j'ai souvent un ou deux morceaux masterisés que je connais bien à faible volume. Ce qui permet de ne pas trop exagérer, surtout au niveau du bas du spectre (j'ai toujours tendance à avoir la main lourde sur cette partie)..

Pour ce qui est de la reverb, c'est un des points où je passe toujours 3 plombes dessus, donc j'évite de l'insérer trop tôt dans le mixage.

[ Dernière édition du message le 04/07/2013 à 17:55:50 ]

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Bravo Nantho. C'est clair net et précis.
Citation :
P'tite question : est-ce que vous mixez sans reverb et en ajoutez qu'une fois que tout le reste sonne bien ou l'incluez-vous dès le départ du mix ?

Pour moi les réverbs font partie du son de chaque source dans le mix. Elles sont là dès le début du mixage.
17
Miles 1981
Que veux tu dire par éditer un batteur en midi? Si tu as fais une prise de son avec micro de sa drum...
18
J'ai rarement l'occasion de travailler avec un batteur qui soit suffisamment bon pour que ses prises soient nickel. Donc généralement, je l'enregistre sur une edrum. Ca permet de rattraper ses problèmes de tempo, de breaks foirés, de cymbales qui ne sonnent pas, de repisse...
19

Merci pour l'article et les commentaires, tout aussi utiles. C'est vrai que les templates, c'est cooL, faudra que j'en fasse !

 

Be bop a loulou !

[ Dernière édition du message le 07/07/2013 à 16:41:08 ]

20
ah ouais avec une e drum ok
et il fait pas la gueule ?? car tous les batteurs que j'ai pu enregistrer sont d'accords sur le fait que le jeu n'a rien a voir, du moins le toucher!
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et du coup il était hors de question de passer par une e drum
et j'ai bien essayer avec des triggers .... mais apres les vélocités sont toutes bonnes à refaire dans le logiciel car j'ai jamais reussi a trouver le reglage qui fait que les sensibilités soient bien respectées
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Tout depend l'edrum et le batteur. Au pire par triggers.
A nouveau, je n'ai pas enregistre de grands batteurs, donc pas de batteur tellement carre au'il etait au clip et avec du groove, ni meme tant de batteurs que ca.
Pour les velocites, il y a les courbes qu'on peut moduler dans tout bon VST de batterie !

[ Dernière édition du message le 10/07/2013 à 15:07:07 ]

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Citation :
Pour ceux qui mixent pour des tiers, le faites-vous en présence des artistes/musiciens? Simple curiosité.


Jamais en présence des artistes pour ma part, sauf éventuellement quand les mixs ont été bien dégrossis et qu'on approche la version finale.

Pour l'histoire de la réverb, moi c'est en cours de route, au tout début je ne peux pas. Je préfère déjà travailler un peu les EQ, voir la dynamique pour que le son qui rentre dans l'aux soit un minimum propre et travaillé (le grand minimum, c'est filtre coupe bas et coupe haut si besoin).

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Idem, jamais devant les zicos ou alors c'est que j'ai besoin de leur avis sur un point techniquement possible (selon moi) qui peut être choisi par l'artiste. Autrement non, mieux vaut leur prouver ta performance cash sur un mix. Mais l'expérience mérite d'être faite dans les débuts d'un opérateur audio car cela porte en avant les grosses erreurs faites quand tu compares un mix fait avec les Zicos par rapport à un autre fait seul avec une logique personnelle engagée (c'est pour ça qu'ils viennent te voir toi).
Cela mérite donc d'être vécu, ce qui donne une réflexion d'anticipation vis à vis de tes clients en fonction du style musical. A partir du moment où ton mix sonne d'une façon émotionnelle au moins pour toi, et que l'artiste retrouve une partie de son âme capturé dans l'écoute, c'est gagné et ça va faire vraiment mal !!
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Un peu plus modestement, le fait de mixer sans les artistes fait qu'ils écouteront le mix avec des oreilles neuves et que donc, les erreurs ou les "mauvais" choix du mix leur sauteront aux oreilles.

J'ai remarqué qu'il arrive que certains instruments ou pistes finissent par être agaçants à force de les entendre en boucle en travaillant sur le mix et ce sont souvent des instruments très perceptibles (comme des flûtes). J'ai donc parfois tendance à les "enterrer" dans le mix tout en les gardant audibles. Il arrive que les musiciens trouvent va bien, mais il arrive aussi qu'ils trouvent que la piste n'est pas assez présente. Ça arrive aussi avec des prises ou des sons qu'on n'aime pas trop, mais qui sont assumés, voire importants pour les artistes.
Je me rappelle avoir ainsi bien enterré une piste de contre-chant que je trouvais moisie (elle l'était : voix pas belle, tessiture un peu forcée, pas très juste). Les musiciens m'ont demandé de la remonter. C'est eux qui avaient raison : malgré tous les "défauts" de ce contre-chant, il donnait une bonne couleur sonore et, dans l'ensemble du mix, les défauts devenaient secondaires.