réactions au dossier Le film du dimanche : Introduction à la musique "classique"
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Je comprends ton point de vue mais il faut bien avouer que factuellement "élitiste", elle l'est !
Je partage intégralement la remarque et les noms cités dans la remarque... J'ajouterais John Cage pour son approche... expérimentale, qui ouvre les possibilités.
Au contraire, je crois qu'AF est essentiellement un repère de musique contemporaine, mais dans sa définition la plus large.
Pour nous autres loqueteux incultes, on dit musique actuelles
Excellente vidéo et très bon exercice de diction 
Peut-être que ça ouvrira l'esprit à certains électronoeudnoeuds qui s'imaginent détenir le monopole du son et de la compo à coups de copier-coller?
Vous avez dit Beethoven ?
J'ai découvert Vivaldi à 18 ans et à la première écoute, j'étais scotché, je me suis dit : mais c'est du rock ça, c'est encore mieux que Deep Purple.
Le son n'est pas top mais ça met juste en exergue qu'il suffit de pas grand chose pour faire basculer un morceau dit '' classique '' en techno échevelé.
On vieillit.... oui sans doute...
bande-son
434
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 12 ans
User/bob
809
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 23 ans
Citation :
Continuez, "l'intégriste du solfège" que je suis apprécie beaucoup la "désacralisation" d'une musique merveilleuse et injustement appelée "élitiste"...
Je comprends ton point de vue mais il faut bien avouer que factuellement "élitiste", elle l'est !
Citation :
On pourrait quand même évoquer des noms genre Reich ou Xenakis ou Riley ou Stockhausen...? Y'a de la bombe de balle là dedans !
Je partage intégralement la remarque et les noms cités dans la remarque... J'ajouterais John Cage pour son approche... expérimentale, qui ouvre les possibilités.
Citation :
AF n'est pas un repaire de musique contemporaine ?
Au contraire, je crois qu'AF est essentiellement un repère de musique contemporaine, mais dans sa définition la plus large.
microwAves
3142
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
Citation de User/bob :
Citation :AF n'est pas un repaire de musique contemporaine ?
Au contraire, je crois qu'AF est essentiellement un repère de musique contemporaine, mais dans sa définition la plus large.
Pour nous autres loqueteux incultes, on dit musique actuelles
rancho59460
3
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 10 ans
rodriguez54
446
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 18 ans
Psycom
3438
Membre d’honneur
Membre depuis 23 ans
Anonyme
1129
Excellente vidéo et très bon exercice de diction Peut-être que ça ouvrira l'esprit à certains électronoeudnoeuds qui s'imaginent détenir le monopole du son et de la compo à coups de copier-coller?
Vous avez dit Beethoven ?
J'ai découvert Vivaldi à 18 ans et à la première écoute, j'étais scotché, je me suis dit : mais c'est du rock ça, c'est encore mieux que Deep Purple.
Le son n'est pas top mais ça met juste en exergue qu'il suffit de pas grand chose pour faire basculer un morceau dit '' classique '' en techno échevelé.
[ Dernière édition du message le 03/12/2015 à 17:56:19 ]
THOMAS charette
14820
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Allez! Avoue! C est surtout que c est une bombe la miss 
Thom'
Anonyme
1129
Ah c'est sûr que je lui beurrerais bien ses tartines le matin 
Mais disons que côté Q, elle en fait parfois un peu trop ! Heureusement qu'elle a un talent certain parce qu' on pourrait très bien la confondre avec une chanteuse de RnB : du talent ? Oui, mais que sur la pochette...
Après son style cross-over de variété qu’elle qualifie de « techno-acoustic Fusion » est parfois bien en dessous de ce que ça pourrait donner. Les arrangements et les mixes sont largement perfectibles.
Dans ce style de compromis ( sans jeu de mots ) je préfère largement les brèves incursions de Sarah Brightman dans des orchestrations modernes où là, effectivement on peut prendre les mixes et masterings comme référence.
Il existe je ne sais pas combien de mixes différents de ce titre, celui là, c'est celui de l'album... Mais sur youtube, ça ne sonne pas aussi nickel chrome qu'au studio.
Mais disons que côté Q, elle en fait parfois un peu trop ! Heureusement qu'elle a un talent certain parce qu' on pourrait très bien la confondre avec une chanteuse de RnB : du talent ? Oui, mais que sur la pochette...
Après son style cross-over de variété qu’elle qualifie de « techno-acoustic Fusion » est parfois bien en dessous de ce que ça pourrait donner. Les arrangements et les mixes sont largement perfectibles.
Dans ce style de compromis ( sans jeu de mots ) je préfère largement les brèves incursions de Sarah Brightman dans des orchestrations modernes où là, effectivement on peut prendre les mixes et masterings comme référence.
Il existe je ne sais pas combien de mixes différents de ce titre, celui là, c'est celui de l'album... Mais sur youtube, ça ne sonne pas aussi nickel chrome qu'au studio.
Anonyme
1129
trazom
1819
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
Anonyme
1129
trazom
1819
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
THOMAS charette
14820
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
rodriguez54
446
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 18 ans
rodriguez54
446
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 18 ans
pial a pru
4
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 15 ans
jeff 7 adore.
2758
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 17 ans
patrick_g75
9365
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
trazom
1819
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
patrick_g75
9365
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de trazom :
Moi aussi, 4 minutes.
Mais j'ai repris par petits bouts. C'est juste qu'on vieillit, Patrick...
Mais j'ai regardé la suite un peu plus tard, par petits bouts, et je ne regrette pas. Mine de rien, il y a quand même un sacré boulot de vulgarisation et un vrai travail d'écriture.
On vieillit.... oui sans doute...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
patrick_g75
9365
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
A l’attention de @ trazom :
Je m'étais promis à moi-même de ne pas revenir sur le sujet de cette introduction afienne à la musique "classique". Mais les promesses n'engagent que ceux qui y croient, dit-on...
Bref, si tu n'avais pas prêté d'un côté une oreille compatissante à ma brève plainte, et d'un autre côté essayé sympathiquement de valoriser ici un
Et puis, tu m’assures que tu as « regardé la suite un peu plus tard, par petits bouts », et que tu ne le regrettes pas… Alors, je ne pouvais pas faire moins.
Bref, si j'y reviens, c'est tout de ta faute, tu l'as compris
Mais je n'y reviens pas de gaieté de cœur. C'est que, moi comme tous ici, je crois, j'aime et estime tout le travail de l'équipe AF. Pour un ancien (non je dis pas vieux !) pratiquant de certains autres forums, c'est un épatement (je suis épaté), hebdomadairement renouvelé, de voir la tenue des échanges ici (malgré, là, quelques énervements passagers), et surtout la consistance et la qualité des articles et éditoriaux.
Mais là…, ce « film du dimanche », non, je ne peux pas le trouver ‘bon’.
Et voilà pourquoi, en quatre points.
1) Pour ce qui est du "boulot", ou du "taf" accompli, certes, oui, ça en est. C'en est un, sûrement, de faire tenir autant d'informations dans une si petite quantité de temps de communication. C'est une manière d'exploit.
Mais était-ce le but de la manœuvre ?
Et d’ailleurs, en est-il un seul, parmi nous, qui n’a pas au moins une fois constaté, et douloureusement pour lui-même, que la qualité du produit de son travail n’était en rien proportionnelle à la masse du travail qu’il venait d’accomplir ? Dans le monde de l’art, le « retour sur investissement » n’a pas cours.
2) S'il n'était que saoulant, cet exercice de diction de notre "mercante de mitralhosas"...
Après tout, peut-être que (Waaaouh !) j'ai passé l'âge, en effet, de supporter cette juvénile volubilité ? Après tout, il semble qu'elle a son public, et, pour ma part, je prétends suivre le principe "si t'aimes pas ça, n'en dégoûtes pas les autres".
Donc, quant à ces présentations un peu... heu... disons... trop enjouées pour moi, je peux ne pas les apprécier, mais je ne vais pas prendre ne serait-ce qu’une seconde pour avoir seulement l'envie d'en dégoûter qui que ce soit.
Non, là, ce qui coince, ce n'est pas la forme, mais c'est le contenu.
3) Auriez-vous, vous (oui, vous, les Afiens !), l’idée de produire une introduction à ces musiques que vous dites « actuelles », en une demi-heure ? Une présentation synthétique et éclairante sur les tenants et les aboutissants de la musique populaire depuis, disons… depuis la naissance du jazz jusqu’à 2015 ?
C’est une question.
Alors, survoler ces quelques siècles (de la musique ancienne occidentale) en seulement 36 minutes, c’est une noble ambition. Mais vraiment, c’est bien casse-gueule. Mais c’est ambitieux… Oui, mais… Bon, moi je dis que là, ça se casse la gueule.
C’est une opinion. Que je partage.
Je découvre la galerie de ces vingt portraits.
Ce qui fait (selon moi) que ça part en vrille ici, ce n’est pas cette sélection-là, de ces vingt compositeurs au détriment de quelques autres. De toute façon, quelque soit le résultat d’une sélection de ce type, sur les personnalités, il sera toujours contestable et contesté, ad nauseam.
Ce qui fait que ça ne peut pas fonctionner, c’est ce que je devine des principes de la sélection…
Ah, ça a commencé avec Vivaldi et Bach ? Donc, zappé le Monteverdi ?!
Si je remarque ça, un peu dubitatif, ce n’est pas parce que Monteverdi a fait de la belle musique, « que j’aime » ! C’est seulement parce que toute cette histoire est incompréhensible, sans lui.
(Et c’est juste un siècle avant Bach ; je ne demande pas de remonter à la préhistoire, à l’école de Notre-Dame, ni même aux polyphonistes 'flamands' - sans lesquels, pourtant, cette musique « classique » ne serait pas devenue ce qu’elle est…
Je n’ai d’ailleurs pas compris l’argument selon lequel on ne devait pas remonter trop loin dans le temps parce que « les goûts ont changé » ? … Ah oui, pour sûr, qu’ils ont changé, et c’est d’ailleurs toute l’histoire, cette façon dont on passe d’un « goût » à un autre… et pas seulement entre le Moyen-âge et… quand ? Ah ! pouf, d’un coup d’un seul on est passé à l’époque « baroque » ? Ben, ça secoue…)
Donc, on introduit à la musique occidentale en ne commençant pas par Monteverdi. Et, ça fini avec ? Avec Stravinsky ?
Et Schoenberg ? Non ?
De même que pour Monteverdi, voilà un absent remarquable, quelque soit la façon dont on apprécie (ou pas) son œuvre, à titre personnel. L’histoire de la musique occidentale, sans passer par la case Schoenberg, elle n’a pas de sens.
Donc, « ça » commence à l’époque baroque. Admettons. Et pour l’époque contemporaine on fera fi des expériences atonales. Bon. Ce sont des partis-pris qui peuvent en valoir d’autres, si on veut.
(Là, une remarque sur cet usage de nommer ainsi des époques de la musique : baroque, classique, romantique… C’est bien pratique pour les situer dans la chronologie, peut-être, mais cela ne dit quasiment rien, rien de rien, de ce que la musique est, à ces différents moments. D’ailleurs, cela désigne principalement des conceptions architecturales, ou littéraires… parfois tout à fait en décalage : le « romantisme » en Allemagne n’est pas le « romantisme » en France, etc.
Bref, ces appellations peuvent servir à coller des étiquettes commodes dans la time-line. Mais sans plus.)
Mais, alors, à 3 :09, on arrive dans ce film à une étape critique (je veux dire, pour moi : la crise !) ; je cite :
«
Argghhh !!!
Juste au moment où ça devenait intéressant !
Mais si, mais si, justement ! Mais, la « forme sonate », c’est exactement en s’arrêtant sur ce genre de truc, que l’on peut commencer à comprendre le schmileûblique !
Le passage de Bach à Haydn (pour nous repérer sur des personnalités), du « baroque » au « classique », il est justement là, dans ce passage entre la fugue (qui n’a même pas été citée ? où bien j’ai loupé un épisode ? Sans doute, Speedy Gonzales est aux manettes…), du « baroque » au « classique », c'est donc là, disais-je, dans le passage entre la fugue, et la forme-sonate, c’est-à-dire : entre la prééminence d’une conception polyphonique d’une part, basée sur des « imitations » effectuées entre plusieurs voix, et celle d’une conception harmonique d’autre part, selon le modèle de la « mélodie accompagnée » ; entre des développements basés d’abord sur le mono-thématisme (cf. la fugue), avant que viennent ceux, de la forme-sonate, basés sur une espèce de « dialectique » musicale, produite par le « conflit » entre deux thèmes assez fermement opposés dans leur caractère...
Etc.
Bref, je m’attendais à une introduction à la musique occidentale (« classique »), par une histoire des principes ayant justifié ses évolutions…
Tant pis. Pour une autre fois, peut-être.
4) Le dernier point ? C’est : j’ai déjà été beaucoup, beaucoup trop long.
Je m'étais promis à moi-même de ne pas revenir sur le sujet de cette introduction afienne à la musique "classique". Mais les promesses n'engagent que ceux qui y croient, dit-on...
Bref, si tu n'avais pas prêté d'un côté une oreille compatissante à ma brève plainte, et d'un autre côté essayé sympathiquement de valoriser ici un
Citation :
..."vrai boulot de vulgarisation et un vrai travail d'écriture"
Et puis, tu m’assures que tu as « regardé la suite un peu plus tard, par petits bouts », et que tu ne le regrettes pas… Alors, je ne pouvais pas faire moins.
Bref, si j'y reviens, c'est tout de ta faute, tu l'as compris
Mais je n'y reviens pas de gaieté de cœur. C'est que, moi comme tous ici, je crois, j'aime et estime tout le travail de l'équipe AF. Pour un ancien (non je dis pas vieux !) pratiquant de certains autres forums, c'est un épatement (je suis épaté), hebdomadairement renouvelé, de voir la tenue des échanges ici (malgré, là, quelques énervements passagers), et surtout la consistance et la qualité des articles et éditoriaux.
Mais là…, ce « film du dimanche », non, je ne peux pas le trouver ‘bon’.
Et voilà pourquoi, en quatre points.
1) Pour ce qui est du "boulot", ou du "taf" accompli, certes, oui, ça en est. C'en est un, sûrement, de faire tenir autant d'informations dans une si petite quantité de temps de communication. C'est une manière d'exploit.
Mais était-ce le but de la manœuvre ?
Et d’ailleurs, en est-il un seul, parmi nous, qui n’a pas au moins une fois constaté, et douloureusement pour lui-même, que la qualité du produit de son travail n’était en rien proportionnelle à la masse du travail qu’il venait d’accomplir ? Dans le monde de l’art, le « retour sur investissement » n’a pas cours.
2) S'il n'était que saoulant, cet exercice de diction de notre "mercante de mitralhosas"...
Après tout, peut-être que (Waaaouh !) j'ai passé l'âge, en effet, de supporter cette juvénile volubilité ? Après tout, il semble qu'elle a son public, et, pour ma part, je prétends suivre le principe "si t'aimes pas ça, n'en dégoûtes pas les autres".
Donc, quant à ces présentations un peu... heu... disons... trop enjouées pour moi, je peux ne pas les apprécier, mais je ne vais pas prendre ne serait-ce qu’une seconde pour avoir seulement l'envie d'en dégoûter qui que ce soit.
Non, là, ce qui coince, ce n'est pas la forme, mais c'est le contenu.
3) Auriez-vous, vous (oui, vous, les Afiens !), l’idée de produire une introduction à ces musiques que vous dites « actuelles », en une demi-heure ? Une présentation synthétique et éclairante sur les tenants et les aboutissants de la musique populaire depuis, disons… depuis la naissance du jazz jusqu’à 2015 ?
C’est une question.
Alors, survoler ces quelques siècles (de la musique ancienne occidentale) en seulement 36 minutes, c’est une noble ambition. Mais vraiment, c’est bien casse-gueule. Mais c’est ambitieux… Oui, mais… Bon, moi je dis que là, ça se casse la gueule.
C’est une opinion. Que je partage.
Je découvre la galerie de ces vingt portraits.
Ce qui fait (selon moi) que ça part en vrille ici, ce n’est pas cette sélection-là, de ces vingt compositeurs au détriment de quelques autres. De toute façon, quelque soit le résultat d’une sélection de ce type, sur les personnalités, il sera toujours contestable et contesté, ad nauseam.
Ce qui fait que ça ne peut pas fonctionner, c’est ce que je devine des principes de la sélection…
Ah, ça a commencé avec Vivaldi et Bach ? Donc, zappé le Monteverdi ?!
Si je remarque ça, un peu dubitatif, ce n’est pas parce que Monteverdi a fait de la belle musique, « que j’aime » ! C’est seulement parce que toute cette histoire est incompréhensible, sans lui.
(Et c’est juste un siècle avant Bach ; je ne demande pas de remonter à la préhistoire, à l’école de Notre-Dame, ni même aux polyphonistes 'flamands' - sans lesquels, pourtant, cette musique « classique » ne serait pas devenue ce qu’elle est…
Je n’ai d’ailleurs pas compris l’argument selon lequel on ne devait pas remonter trop loin dans le temps parce que « les goûts ont changé » ? … Ah oui, pour sûr, qu’ils ont changé, et c’est d’ailleurs toute l’histoire, cette façon dont on passe d’un « goût » à un autre… et pas seulement entre le Moyen-âge et… quand ? Ah ! pouf, d’un coup d’un seul on est passé à l’époque « baroque » ? Ben, ça secoue…)
Donc, on introduit à la musique occidentale en ne commençant pas par Monteverdi. Et, ça fini avec ? Avec Stravinsky ?
Et Schoenberg ? Non ?
De même que pour Monteverdi, voilà un absent remarquable, quelque soit la façon dont on apprécie (ou pas) son œuvre, à titre personnel. L’histoire de la musique occidentale, sans passer par la case Schoenberg, elle n’a pas de sens.
Donc, « ça » commence à l’époque baroque. Admettons. Et pour l’époque contemporaine on fera fi des expériences atonales. Bon. Ce sont des partis-pris qui peuvent en valoir d’autres, si on veut.
(Là, une remarque sur cet usage de nommer ainsi des époques de la musique : baroque, classique, romantique… C’est bien pratique pour les situer dans la chronologie, peut-être, mais cela ne dit quasiment rien, rien de rien, de ce que la musique est, à ces différents moments. D’ailleurs, cela désigne principalement des conceptions architecturales, ou littéraires… parfois tout à fait en décalage : le « romantisme » en Allemagne n’est pas le « romantisme » en France, etc.
Bref, ces appellations peuvent servir à coller des étiquettes commodes dans la time-line. Mais sans plus.)
Mais, alors, à 3 :09, on arrive dans ce film à une étape critique (je veux dire, pour moi : la crise !) ; je cite :
«
Citation :
»La musique ‘classique’ est marqué par l’avènement de la sonate. Qu’est-ce que la sonate ? La sonate est une forme musicale que je ne vais pas développer…
Argghhh !!!
Juste au moment où ça devenait intéressant !
Mais si, mais si, justement ! Mais, la « forme sonate », c’est exactement en s’arrêtant sur ce genre de truc, que l’on peut commencer à comprendre le schmileûblique !
Le passage de Bach à Haydn (pour nous repérer sur des personnalités), du « baroque » au « classique », il est justement là, dans ce passage entre la fugue (qui n’a même pas été citée ? où bien j’ai loupé un épisode ? Sans doute, Speedy Gonzales est aux manettes…
), du « baroque » au « classique », c'est donc là, disais-je, dans le passage entre la fugue, et la forme-sonate, c’est-à-dire : entre la prééminence d’une conception polyphonique d’une part, basée sur des « imitations » effectuées entre plusieurs voix, et celle d’une conception harmonique d’autre part, selon le modèle de la « mélodie accompagnée » ; entre des développements basés d’abord sur le mono-thématisme (cf. la fugue), avant que viennent ceux, de la forme-sonate, basés sur une espèce de « dialectique » musicale, produite par le « conflit » entre deux thèmes assez fermement opposés dans leur caractère...Etc.
Bref, je m’attendais à une introduction à la musique occidentale (« classique »), par une histoire des principes ayant justifié ses évolutions…
Tant pis. Pour une autre fois, peut-être.
4) Le dernier point ? C’est : j’ai déjà été beaucoup, beaucoup trop long.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 07/12/2015 à 13:25:12 ]
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