réactions à la news Compos inspirées : saison 15 !
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Oh ! Thomas ! Fais nous quelque chose de mélancolique et cruel ! Ce ne serait pas incompatible avec notre 'sujet', il me semble...
D'ailleurs, je ne vois pas que nous ayons tous donné dans le joyeuxmignon...
C'est une des rares fois où je l'aborde de loin moi-même car je trouve encore trop de mélancolie dans la mienne. C'est un exercice pas facile mais intéressant que de travailler la joie !
Pas de quoi ! Tout le plaisir était pour moi.
De toute façon, réfléchir sur le travail des autres, quand il motive notre réflexion, c'est aussi réfléchir sur son propre travail.
Tout bénèf !
C'est intéressant, que tu rappelles les termes de ton projet... Cela marque bien la difficulté, parfois, à accorder le projet (le "concept" initial) et sa réalisation pratique. Mais là, je ne parle pas des capacités techniques, des compétences ! Pas du tout.
Je pense seulement au fait que ce que l'on réalise (pratiquement) impose sa loi propre, en quelque sorte, au fur et à mesure.
Je ne sais pas si je suis clair ?
J'en parle parce que j'ai éprouvé ça, et plus d'une fois, et d'ailleurs dans un autre domaine que le musical. Mais le principe est partout identique : on pense (projette) que l'on va produire A puis B puis C, en fonction des conditions théoriques, abstraites, que l'on s'est données, préalablement à la réalisation. Mais, déjà, de disposer devant soi, concrètement, le A, cela change très sensiblement la perception du B qui va suivre... Et ainsi de suite.
La difficulté réelle, c'est de s'en apercevoir tout seul, à temps. Parce que, en fait, on ne perçoit pas déjà ce que l'on a fait, mais encore ce que l'on a voulu faire.
Bref...
Ah ! Ah ! Tiens, ça me rappelle quelque chose ça ... Un truc médiéval que j'avais fait, mon chat est passé et hop on a entendu sa clochette autour du cou dans la musique. Du coup, ça rendait bien, je l'ai laissé !
Sympa Benat ta compote et ça chante bien en plus, super !
Je m'associe !
Moi, je la veux... comment ai-je dit ?
Ah oui : "mélancolique et cruelle".
Mais, bon, tu fais comme tu le sens, Thomas.
Pour peu que tu te sentes de faire quelque chose. Cela va sans dire.
Je suis revenu à la participation de azemazer pour la saison précédente. C'était déjà quelque chose ! J'avais dit : une expérience . Dans le sens fort du terme. Sans trop savoir comment mon commentaire avait été reçu par l'intéressé.
Là, c'est encore une proposition qui nous sort d'un certain ordinaire.
Moi, cette juxtaposition de trois mondes dissemblables, je la trouve très réussie. Je veux dire : elle "fonctionne" - comme on dit.
Ce qui n'est pas évident dans le principe. Mais cette non-évidence est justement ce qui fait la force du truc, quand ça passe.
L'auditeur pour qui c'est bon, il peut rester avec ce sentiment d'une énigme, ou bien il peut vouloir chercher les relations souterraines entre les éléments disparates à première vue. Il y en a. Puisque ça fonctionne !
Mais, pour ce qui me concerne, je me contente du charme de l'énigme irrésolue.
Mieux formulé, c'est difficile...
Thomas, il est à fond, il va nous surprendre, j'en suis sûr. C'te pression que j'y lui mets
Après écoutes multiples…, je me suis formé un avis tout aussi multiple ; je veux dire « partagé ».
Pour simplifier cette multiplicité, je vais dire que, pour tout ce qui ‘musique’, c’est : Yes !
La ligne mélodique, les ruptures de rythmes, la construction du morceau, l'introduction en valse et l'épilogue en "boîte à musique", c'est parfait ! Comme construit comme un opéra miniature. Et, pour ce qui me concerne, cela me plaît beaucoup : et que ce soit construit, et que ce soit sur le modèle de l’opéra.
(Tous ceux qui « font de la chanson » pourraient allez faire un tour – ou plusieurs – du côté de l’opéra, de Monteverdi et Mozart, jusqu’à Wagner et Puccini, pour observer l’interaction parole/musique)
Il semble que, pour certains, les sons aient un côté « naphtaliné » qui gênerait ?
Bof… Moi je les trouve très bien comme ils sont, ces sons.
C’est-à-dire : adaptés au discours tel qu’il est. On sait que ce n’est pas la qualité des sons qui compte (synthétiques ou bien faits à la main, tout nouveaux tout beaux, ou bien un peu usagés), mais la façon dont ils sont mis en relation…
Je trouve le texte superbe. Subtilement « psychologique », bien évocateur, et tout et tout. A la fois profond et léger… A la lecture.
Parce que, c’est là où ça me coince : la voix !
La voix, en elle-même, « instrumentalement » parlant, est de bonne qualité : juste, bien placée, etc. Mais, ce n’est pas parce que le « personnage » censé parler est une fillette qu’il faut oublier que celui qui dit (la situation poétique) est un homme adulte : ‘Papa’ ? Si l’on veut. Et le papa dit les choses (poétiquement) à sa manière d’homme adulte. Il ne dit pas les choses comme pourrait les dire une fillette.
Bref, je trouve que la voix, ici, cherche trop à "faire genre", qu’elle fait trop de « manières » dans le genre "minette". Le problème est cela nuit à la bonne compréhension du texte. Que la 'diction' n'est pas irréprochable, quoi !
Dommage, je trouve…
Voilà, voilà…
patrick_g75
9410
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de THOMAS :
Je trouve vos compos bien réalisées mais je suis définitivement réfractaire au joyeux et mignon Dans la musique
Oh ! Thomas ! Fais nous quelque chose de mélancolique et cruel ! Ce ne serait pas incompatible avec notre 'sujet', il me semble...
D'ailleurs, je ne vois pas que nous ayons tous donné dans le joyeuxmignon...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
BeÑat
513
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 23 ans
Citation :
Je trouve vos compos bien réalisées mais je suis définitivement réfractaire au joyeux et mignon Dans la musique
C'est une des rares fois où je l'aborde de loin moi-même car je trouve encore trop de mélancolie dans la mienne. C'est un exercice pas facile mais intéressant que de travailler la joie !
"L'imagination est plus importante que le savoir" A. Einstein
"Et non, Platon n'a pas joué n°10 à la Juventus de Turin, non !"
patrick_g75
9410
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Rhésus :
Voilà ma proposition pour la saison 15. Pas été très inspiré cette saison mais elle est là.
3 fenêtres, 3 univers différents. Alors cela commence comme une comptine enfantine
.............
.............
Merci Patrick pour ce commentaire détaillé et réfléchi. Ravi d'apprendre ce que ma musique a pu déclencher chez toi comme images. C'est vrai que la première partie est plutôt "spacieuse" alors que la suite tranche. C'est un peu voulu. Je voulais qu'il y ait trois univers différents avec la basse et la mélodie comme lien.
Tu as peut être raison, la troisième partie aurait pu ou du être "explosive".
En tous cas merci pour ton commentaire.
RhésusPlus
Pas de quoi ! Tout le plaisir était pour moi.
De toute façon, réfléchir sur le travail des autres, quand il motive notre réflexion, c'est aussi réfléchir sur son propre travail.
Tout bénèf !
C'est intéressant, que tu rappelles les termes de ton projet... Cela marque bien la difficulté, parfois, à accorder le projet (le "concept" initial) et sa réalisation pratique. Mais là, je ne parle pas des capacités techniques, des compétences ! Pas du tout.
Je pense seulement au fait que ce que l'on réalise (pratiquement) impose sa loi propre, en quelque sorte, au fur et à mesure.
Je ne sais pas si je suis clair ?
J'en parle parce que j'ai éprouvé ça, et plus d'une fois, et d'ailleurs dans un autre domaine que le musical. Mais le principe est partout identique : on pense (projette) que l'on va produire A puis B puis C, en fonction des conditions théoriques, abstraites, que l'on s'est données, préalablement à la réalisation. Mais, déjà, de disposer devant soi, concrètement, le A, cela change très sensiblement la perception du B qui va suivre... Et ainsi de suite.
La difficulté réelle, c'est de s'en apercevoir tout seul, à temps. Parce que, en fait, on ne perçoit pas déjà ce que l'on a fait, mais encore ce que l'on a voulu faire.
Bref...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 19/08/2017 à 12:04:26 ]
BeÑat
513
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 23 ans
patrick_g75
9410
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Peut-on continuer notre petit bavardage - un peu
Béñat vient de rappeller qu'il ne faut pas s'y laisser enfermer. Très juste !
Il faut rester présent à l'oeuvre telle qu'elle se fait effectivement, sans se laisser obnubiler par ce que l'on croit qu'elle doit être.
Mais, d'un autre côté, si l'on part sans avoir décider du tout où on veut aller, on risque la dispersion, l'égarement... et le grand n'importe quoi.
Sans doute, pour certains "le grand n'importe quoi dans la spontanéité triomphante" est une valeur positive - esthétiquement parlant. C'en est une aussi défendable qu'une autre, si on y tient. Mais elle me semble une position plus morale qu'artistique - comme un "mode de vie" possible, si on veut. Mais ici je ne parle pas morale.
Par ailleurs, je pratique, à titre personnel, l'amour de la " forme ", de la " structure ", et des concepts qui vont avec, dont je sais l'efficacité poétique. Donc...
Donc, il faut planifier, projeter, oui, mais ne pas se laisser aveugler par son projet. Il faut rester attentif aux circonstances imprévues, et aux choses telles qu'elles sont ; il faut être réceptif toujours à nos intuitions, parfois surprenantes. Mais tout en gardant le cap sur son projet initial, que ce soit pour y revenir ou pour s'en dérouter, selon le besoin, mais alors en toute connaissance de cause.
En d'autres termes : il n'est pas interdit d'être rusé...
Hors sujet :
- quant à l'importance à accorder à la " planification " dans la composition de nos morceaux ? off-topic
Béñat vient de rappeller qu'il ne faut pas s'y laisser enfermer. Très juste !
Il faut rester présent à l'oeuvre telle qu'elle se fait effectivement, sans se laisser obnubiler par ce que l'on croit qu'elle doit être.
Mais, d'un autre côté, si l'on part sans avoir décider du tout où on veut aller, on risque la dispersion, l'égarement... et le grand n'importe quoi.
Sans doute, pour certains "le grand n'importe quoi dans la spontanéité triomphante" est une valeur positive - esthétiquement parlant. C'en est une aussi défendable qu'une autre, si on y tient. Mais elle me semble une position plus morale qu'artistique - comme un "mode de vie" possible, si on veut. Mais ici je ne parle pas morale.
Par ailleurs, je pratique, à titre personnel, l'amour de la " forme ", de la " structure ", et des concepts qui vont avec, dont je sais l'efficacité poétique. Donc...
Donc, il faut planifier, projeter, oui, mais ne pas se laisser aveugler par son projet. Il faut rester attentif aux circonstances imprévues, et aux choses telles qu'elles sont ; il faut être réceptif toujours à nos intuitions, parfois surprenantes. Mais tout en gardant le cap sur son projet initial, que ce soit pour y revenir ou pour s'en dérouter, selon le besoin, mais alors en toute connaissance de cause.
En d'autres termes : il n'est pas interdit d'être rusé...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
philrud
3782
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
Citation :
Ouais, bin quand tu as un (crétin de) chat, tu peux multiplier par trois le nombre de prises
Ah ! Ah ! Tiens, ça me rappelle quelque chose ça ... Un truc médiéval que j'avais fait, mon chat est passé et hop on a entendu sa clochette autour du cou dans la musique. Du coup, ça rendait bien, je l'ai laissé !
Sympa Benat ta compote et ça chante bien en plus, super !
Mon soundcloud Good times !
BeÑat
513
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 23 ans
azemazer
303
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 11 ans
BeÑat
513
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 23 ans
azemazer
303
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 11 ans
THOMAS charette
14824
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
BeÑat
513
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 23 ans
patrick_g75
9410
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de BeÑat :
THOMAS, je me languis d'entendre ta "sombre" compote, la dernière m'avait saisi !
Je m'associe !
Moi, je la veux... comment ai-je dit ?
Ah oui : "mélancolique et cruelle".
Mais, bon, tu fais comme tu le sens, Thomas.
Pour peu que tu te sentes de faire quelque chose. Cela va sans dire.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
patrick_g75
9410
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de azemazer :
Voici ma participation:
Je suis revenu à la participation de azemazer pour la saison précédente. C'était déjà quelque chose ! J'avais dit : une expérience . Dans le sens fort du terme. Sans trop savoir comment mon commentaire avait été reçu par l'intéressé.
Là, c'est encore une proposition qui nous sort d'un certain ordinaire.
Moi, cette juxtaposition de trois mondes dissemblables, je la trouve très réussie. Je veux dire : elle "fonctionne" - comme on dit.
Ce qui n'est pas évident dans le principe. Mais cette non-évidence est justement ce qui fait la force du truc, quand ça passe.
L'auditeur pour qui c'est bon, il peut rester avec ce sentiment d'une énigme, ou bien il peut vouloir chercher les relations souterraines entre les éléments disparates à première vue. Il y en a. Puisque ça fonctionne !
Mais, pour ce qui me concerne, je me contente du charme de l'énigme irrésolue.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
BeÑat
513
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 23 ans
Citation :
L'auditeur pour qui c'est bon, il peut rester avec ce sentiment d'une énigme, ou bien il peut vouloir chercher les relations souterraines entre les éléments disparates à première vue. Il y en a. Puisque ça fonctionne !
Mais, pour ce qui me concerne, je me contente du charme de l'énigme irrésolue.
Mieux formulé, c'est difficile...
"L'imagination est plus importante que le savoir" A. Einstein
"Et non, Platon n'a pas joué n°10 à la Juventus de Turin, non !"
BeÑat
513
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 23 ans
Citation :
Mais, bon, tu fais comme tu le sens, Thomas.
Pour peu que tu te sentes de faire quelque chose. Cela va sans dire.
Thomas, il est à fond, il va nous surprendre, j'en suis sûr. C'te pression que j'y lui mets
"L'imagination est plus importante que le savoir" A. Einstein
"Et non, Platon n'a pas joué n°10 à la Juventus de Turin, non !"
[ Dernière édition du message le 22/08/2017 à 20:38:47 ]
Yoshed
770
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 16 ans
THOMAS charette
14824
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Anonyme
12318
THOMAS charette
14824
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
BeÑat
513
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 23 ans
philrud
3782
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
THOMAS charette
14824
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Anonyme
124
HI HI HI !!! 
Du bon YOSHED !!! : Oui, Mais il y a TOUJOURS des choses à dire quand même du point de vue construction,materiel,inspiration... n'ayant pas la plus belle plume pour exprimer ces arrangements 
-> je me contenterais bien d'une simple Master-Class, expliqué par l’intéressé lui-même (par exemple....). 
Merci
A+
Du bon YOSHED !!!
: Oui, Mais il y a TOUJOURS des choses à dire quand même du point de vue construction,materiel,inspiration... n'ayant pas la plus belle plume pour exprimer ces arrangements -> je me contenterais bien d'une simple Master-Class, expliqué par l’intéressé lui-même (par exemple....). Merci
A+
patrick_g75
9410
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de BeÑat :
... En attendant peut-être un jour de ré-actualiser des sons, j'ai utilisé de vieux plugins qui fleurent bon la naphtaline du siècle dernier (je vous avais préviendu !). Mais bon, il y a encore de vraies grattes, basse et boyaux vocaux. Partant toujours de détails tirés de l'image, j'ai imaginé une historiette de souvenirs entre soeurs.
Milesker à Mélissa pour avoir prêté sa voix à cette version.
https://soundcloud.com/gibson64-1/undeuxtroisfenetre
Te souviens-tu soeurette
De ces années-là
Les poudres d'escampette
Qui brûlaient sous nos pas
Aux frontières du couchant
Nos yeux s'allumaient
Un éclat de lune dedans
Et toi tout bas tu disais
Un, deux, trois, Fenêtre
On poussait tout doucement
La bibliothèque
On enjambait prudemment
Le rebord de nos fêtes
Tu disais: La nuit tous les chats sont gris
Je disais: Tous les chaussons noirs
On faisait claquer nos claquettes
Pirouette, cacahuète
Barricader les choupettes
Papa, c'est quoi ça?!
A midi, les midinettes
Ont retrouvé leur joie
Un, deux, trois, Fenêtre
Un, deux, trois, Fenêtre
Un, deux, trois, Fenêtre
Après écoutes multiples…, je me suis formé un avis tout aussi multiple ; je veux dire « partagé ».
Pour simplifier cette multiplicité, je vais dire que, pour tout ce qui ‘musique’, c’est : Yes !
La ligne mélodique, les ruptures de rythmes, la construction du morceau, l'introduction en valse et l'épilogue en "boîte à musique", c'est parfait ! Comme construit comme un opéra miniature. Et, pour ce qui me concerne, cela me plaît beaucoup : et que ce soit construit, et que ce soit sur le modèle de l’opéra.
(Tous ceux qui « font de la chanson » pourraient allez faire un tour – ou plusieurs – du côté de l’opéra, de Monteverdi et Mozart, jusqu’à Wagner et Puccini, pour observer l’interaction parole/musique)
Il semble que, pour certains, les sons aient un côté « naphtaliné » qui gênerait ?
Bof… Moi je les trouve très bien comme ils sont, ces sons.
C’est-à-dire : adaptés au discours tel qu’il est. On sait que ce n’est pas la qualité des sons qui compte (synthétiques ou bien faits à la main, tout nouveaux tout beaux, ou bien un peu usagés), mais la façon dont ils sont mis en relation…
Je trouve le texte superbe. Subtilement « psychologique », bien évocateur, et tout et tout. A la fois profond et léger… A la lecture.
Parce que, c’est là où ça me coince : la voix !
La voix, en elle-même, « instrumentalement » parlant, est de bonne qualité : juste, bien placée, etc. Mais, ce n’est pas parce que le « personnage » censé parler est une fillette qu’il faut oublier que celui qui dit (la situation poétique) est un homme adulte : ‘Papa’ ? Si l’on veut. Et le papa dit les choses (poétiquement) à sa manière d’homme adulte. Il ne dit pas les choses comme pourrait les dire une fillette.
Bref, je trouve que la voix, ici, cherche trop à "faire genre", qu’elle fait trop de « manières » dans le genre "minette". Le problème est cela nuit à la bonne compréhension du texte. Que la 'diction' n'est pas irréprochable, quoi !
Dommage, je trouve…
Voilà, voilà…
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 25/08/2017 à 18:24:25 ]
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