réactions à la news Compos inspirées: saison 18 !
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Anonyme

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Zecat



En employant le mot spontanéité, j'y voyais en superposition le terme de lâcher-prise d'une certaine manière... sans que j'y retrouve non plus tout à fait ce que je voudrais dire, mais cela s'en rapproche. Et autour de ce temps, il y a la technique, qui permet, au fur et à mesure des acquis, de se faire oublier et de gagner ce temps où l'on peut justement être dans ce qu'on fait, dans un présent le plus présent qui soit, de façon la plus authentique de soi à soi, et le plus signifiant.
Je passe dans un second temps en phase de criblage, à traquer le moindre truc qui ne me convient pas et à recadrer les gravillons, et à repenser technique.
Enfin je généralise et modélise là... mais chaque projet est une nouvelle aventure avec ces singularités.
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Zecat

[
C'est une façon de considérer la chose en elle-même, sans préjuger de ce qu'elle doit être, avant qu'elle soit telle qu'elle se dévoile devant nous, d'elle-même. C'est, si l'on veut, la manifestation d'une certaine spontanéité - qui est à distinguer de l'immédiateté.
rajouté dans mon dico

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Zecat

Je dirais oui à condition que le chant reste maitrisé.
oui totalement d'accord, et l'équilibre est parfois ténu, surtout en live, ou l'intention, vécue de l'intérieur, doit rester intelligible pour l'extérieur, et donc nécessite toujours de garder de la lucidité et de la mesure.
[/quote]
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philrud

oui totalement d'accord, et l'équilibre est parfois ténu, surtout en live, ou l'intention, vécue de l'intérieur, doit rester intelligible pour l'extérieur, et donc nécessite toujours de garder de la lucidité et de la mesure.
C'est si bien dit que je me tais et j'écoute.
C'est vrai que la discute en tenant un pt'it verre de rhum, ça aurait changé que de tenir la petite souris !

Mon soundcloud Good times !

patrick_g75

Citation de philrud :Je dirais oui à condition que le chant reste maitrisé.
oui totalement d'accord, et l'équilibre est parfois ténu, surtout en live, ou l'intention, vécue de l'intérieur, doit rester intelligible pour l'extérieur, et donc nécessite toujours de garder de la lucidité et de la mesure.
De mon point de vue, tu viens là de toucher le coeur de notre question : intérieur / extérieur.
Quand nous savons où nous en sommes, à ce sujet, la réponse arrive d'elle-même.
...
Question qui peut-être posée ainsi : Est-ce que, si je travaille comme ci ou comme ça, c'est parce que ça me donne du plaisir à moi, ou bien est-ce parce que ça peut me permettre de produire quelque chose qui touche les gens auxquels je m'adresse ?
Autrement posée : À qui est-ce que je m'adresse ?
...
"Intention vécue de l'intérieur" / "Intelligibilité pour l'extérieur" : tout est ici en place. L'émotion intime, la forme sensible.
L'un sans l'autre, mais dans les deux sens..., ça ne mène pas loin.
Fin de la conférence !

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 04/01/2018 à 21:10:52 ]

Les compos inspirées

J'ai décidé, en ma qualité d'organisateur tyrannique, que le texte d'Oiseau Bondissant est recevable (à titre exceptionnel).


Oiseau Bondissant



Édit : j’essaye tout de même de l’achever, promis

« Ce n'est pas sur une montagne qu'on trébuche, mais sur une pierre. » - Proverbe indien
[ Dernière édition du message le 04/01/2018 à 21:38:34 ]

THOMAS charette


THOMAS charette



patrick_g75

Bon, voilà, les morceaux sont intégrés.
J'ai décidé, en ma qualité d'organisateur tyrannique, que le texte d'Oiseau Bondissant est recevable (à titre exceptionnel).
Vous avez sagement agit, oh Organisateur Despotique (mais néanmoins éclairé).
Que l'Oiseau, quoique n'ayant ici bondit que sur une seule patte, reste dans nos Annales à ce titre d'exception, ce n'est que Justice bien rendue.
Amen !
A part ça : il nous reste combien de temps pour bavarder, et respirer, tranquillou, avant l'ouverture de la prochaine saison ?
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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Yoshed


Patrick_g75, et toutes celles et ceux qui font des commentaires sur les morceaux de ceux qui ne daignent même pas leur rendre la pareille (je parle de ce misérable, malotru, mal poli et impardonnable Yoshed ; qui en plus à le culot de dire à chaque fois qu'il va corriger ça ; pfff, on te croit plus) : un immense merci.
Yoshed (Soundcloud - Facebook - Website - Bandcamp)

Anonyme



C.Lawde

Bon, voilà, les morceaux sont intégrés.
J'ai décidé, en ma qualité d'organisateur tyrannique, que le texte d'Oiseau Bondissant est recevable (à titre exceptionnel).
Ah ben ça c’est une excellente décision car cela rend bien la pluralité de la musique. Un texte n’est il pas par essence musical?
Bravo.
– […] j'ai toujours pensé que nous devions avancer vers l'avenir.
– Oui, monseigneur. Difficile d'aller dans l'autre sens.
Terry Pratchett

Kristibi

Merci pour le retour !
J'ai bien apprécié votre morceau (dont je n'ai pu suivre l'évolution car je ne lis et n'écoute rien avant de poster...)

THOMAS charette

40 mn d'extase auditive

Zecat

@Zecat
J'ai bien apprécié votre morceau (dont je n'ai pu suivre l'évolution car je ne lis et n'écoute rien avant de poster...)
je fais exactement pareil. Et j'aimais bien la "semaine de grâce" qu'il y avait le temps du vote pour prendre le temps de réécouter les morceaux et faire qques retours.
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Zecat

Citation :cantonnée au domaine de l'imagination
L'imagination par essence n'a pas de domaine c'est ce qui la rend "imaginative" et donc "transformable", sans doute l'esprit lui met des frontières de peur de se perdre en sa compagnie, l'émotion nait peut être de cette ambiguïté, enfant on ose repousser cette limite jusqu'à la terreur, adulte l'héritage de cette terreur fait peur et conduit par convention à brider l'imaginaire, demeure ce qu'il nous reste et ce sont, pour le reste, de beaux restes saisonniers...
C'est avec justesse que tu soulignes ce mot "domaine" et que tu fais le parallèle avec l'imaginaire de l'enfance. Les enfants ne font effectivement pas de séparation : réalité et imaginaire peuvent se mêler sans aucun problème tandis que l'adulte sépare, discrimine, le réel de l'imaginaire : ceci est réel, ceci est possible, ceci est fictif, fantasmé... Il catégorise. L'adulte rêve et s'évade, l'enfant croit. Pour autant, je ne sais pas si ce ne sont que des "restes" chez l'adulte, ou une sorte d'imaginaire amputé. C'est toujours un vaste paysage sans limites autres que celles qu'on nomme, adulte, le réel. Les frontières, tangibles, sont parfois ténues quant elle font espérer d'autres possibles et agir en ce sens.
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Zecat

Citation de Zecat :Citation de philrud :Je dirais oui à condition que le chant reste maitrisé.
oui totalement d'accord, et l'équilibre est parfois ténu, surtout en live, ou l'intention, vécue de l'intérieur, doit rester intelligible pour l'extérieur, et donc nécessite toujours de garder de la lucidité et de la mesure.
De mon point de vue, tu viens là de toucher le coeur de notre question : intérieur / extérieur.
Quand nous savons où nous en sommes, à ce sujet, la réponse arrive d'elle-même.
...
Question qui peut-être posée ainsi : Est-ce que, si je travaille comme ci ou comme ça, c'est parce que ça me donne du plaisir à moi, ou bien est-ce parce que ça peut me permettre de produire quelque chose qui touche les gens auxquels je m'adresse ?
Autrement posée : À qui est-ce que je m'adresse ?


le plaisir va effectivement dans les deux sens : celui de faire, pour soi, ce qui sonne juste, mais aussi vouloir communiquer et faire entendre (écouter) ce qui s'est produit à l'intérieur. Je me demande toujours si cette envie relève d'un soupçon de narcissisme ou si c'est autre chose. Car après tout il y a qque chose de l'ordre de "j'ai qqchose à dire, que je souhaite que vous entendiez"
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patrick_g75

Citation de erewhon :
.....
L'imagination par essence n'a pas de domaine c'est ce qui la rend "imaginative" et donc "transformable", sans doute l'esprit lui met des frontières de peur de se perdre en sa compagnie, l'émotion nait peut être de cette ambiguïté, enfant on ose repousser cette limite jusqu'à la terreur, adulte l'héritage de cette terreur fait peur et conduit par convention à brider l'imaginaire, demeure ce qu'il nous reste et ce sont, pour le reste, de beaux restes saisonniers...
C'est avec justesse que tu soulignes ce mot "domaine" et que tu fais le parallèle avec l'imaginaire de l'enfance. Les enfants ne font effectivement pas de séparation : réalité et imaginaire peuvent se mêler sans aucun problème tandis que l'adulte sépare, discrimine, le réel de l'imaginaire : ceci est réel, ceci est possible, ceci est fictif, fantasmé... Il catégorise.
........
"Le génie, c'est l'enfance retrouvée à volonté."
Bien entendu, Baudelaire parle du génie...
Mais, surtout, ça dit que ce n'est pas l'enfant qui est "génial", mais la capacité, pour l'adulte, de la retrouver, l'enfance, "à volonté".
L'adulte qui est un enfant sans le vouloir, c'est, à proprement parler, un 'demeuré'.
L'aduite qui a perdu tout contact avec son enfance, c'est, sans doute, un malheureux.
(Bien sûr, ici, "enfance" ne désigne pas des événements, ce qui a été vécu pendant les années où l'on est enfant, mais une certaine façon d'être au monde...)
C'est très fort, erewhon, que tu passes par la "terreur", et la façon dont elle est affrontée, pour distinguer les modes d'être au monde de l'adulte et de l'enfant.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 05/01/2018 à 10:46:48 ]

erewhon

la "terreur"
Celle du fond du lit que l’enfant,tout en la nourrissant, craint, affronte et conjure seul alors que l’adulte l’a abandonné dans sa chambre pour la nuit et qu’enfin libéré de ses maléfices l’enfant soulagé voit au petit matin les ténèbres repoussées pour encore « toute » une journée.
Ces mêmes ténèbres que l’adulte tient en respect en les enfouissant dans un labyrinthe dont l’accès est fermé par des rituels abscons, ce que d ’aucuns nomment « conventions ».
Pour que l'adulte retrouve un brin de son enfance il se doit d'oser faire peur à "sa maturité", il faut avoir le courage des nuits de son enfance pour oser tuer "de la convention"...
Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...
[ Dernière édition du message le 05/01/2018 à 13:25:50 ]

Zecat

erewhon, tu montres ton vrai visage de révolutionnaire

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erewhon

ton vrai visage de révolutionnaire
En théorie, ouais, en pratique, hein, c'est une Chimay et je vais me coucher et surtout laisser la lumière en sortant...


Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...
[ Dernière édition du message le 05/01/2018 à 14:04:50 ]

philrud

Ta compote = très chouette intro piano et j'adore le côté slave à 1'20", ça change un peu, ça rafraîchi mes pt'ites oreilles et ça fait voyager dans les pays ou le froid règne en maître ! (j'avais pas eu le temps de l'écouter avant)
Mon soundcloud Good times !

Kitusai



THOMAS charette

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