réactions à la news Saison 54 des « Compositions inspirées »
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patrick_g75
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"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
patrick_g75
Citation :en fonction d'une présentation instrumentale particulière...
donc, à la hauteur tonal de l'instrument de destination.
Citation :en même temps les "notes" et le "son"...
Le son ? là je sèche...est-ce toujours la hauteur tonal ?
Le fait que t'ai changé d'instrument, ça a changé ma perception, je m'aperçois que j'ai une écoute globale et non une écoute analytique.
Dans mon esprit de jazzeux, je m'attendais a une orchestration des cordes autour de la version d'origine qui est ici le piano(version qui fait, si j'ai bien compris, office de "sketch")
J'arrives pas à faire mes sketchs au piano, ça bouleverse légèrement mes oreilles dans l'approche que j'ai du "son" pendant l'évolution de la compos.
Peut-être parce que je suis pianiste, heureusement tout les instruments se jouent au piano, merci la MAO.
Je vais essayer, Prodd, d'être moins confus...
D'abord pour préciser que, le processus que j'ai décrit pour ce morceau-là en particulier, il n'est en rien 'obligé', pour moi.
Si je laisse de côté, bien sûr, le cas particulier où la composition est, dès le départ, destinée au piano solo, mon appel au piano dans la conception d'une pièce "orchestrale" est à géométrie très variable...
Cela va, suivant les circonstances, du gribouillis informe à la partition totale, en passant par toutes les possibilité d'esquisses plus ou moins précisées.
Il peut arriver aussi que je m'en passe complètement.
Je suis, de ce côté-là, sans aucun principe moral !
Il y a, dans ma pratique, deux notions utiles additionnées dans 'la-note'. Celle que l'on trouve tout d'abord dans ce complexe basique, et ponctuel : hauteur tonale / durée.
Mais, une 'note', c'est aussi et surtout le nœud central d'un réseau de relations (par exemple : la fréquence par rapport à une tonique, la durée par rapport à une pulsation, etc.)
Bien entendu, à la suite de hauteur/durée, on citera aussi toujours : intensité/timbre...
C'est là où nous commençons à lorgner du côté de 'le-son'. Par exemple, pour ces cordes...
Une "note" donnée (comme complexe déterminé hauteur/durée ), je peux la réaliser comme "son" dans combien de présentations instrumentales distinctes ?
J'ai déjà ici quatre instruments distincts, et admettons (sans chercher la petite bête !) que l'on ne sollicitera que douze articulations par type d'instrument... (de soutenu à staccato, en passant par les pizz et le trémolo, et sans oublier les harmoniques et le "con legno battuto", entre autres...)
J'ai donc déjà, en principe, avec mes cordes, 48 timbres distincts (pour 'une-note'). En fait, il y en a moins, bien sûr, puisque les tessitures ne peuvent se recouvrir que partiellement... Mais il y en a déjà bien assez.
Je sais aussi que la "couleur" (le timbre) de chaque note, produite par un même instrument à la même hauteur tonale et dans la même articulation de jeu, elle évoluera sensiblement en fonction de l'intensité.
Bref, là, nous rentrons dans un continuum de variations possibles, que le solfège ancien s'est longtemps contenté de partager en deux ensembles : piano, forte...
Et je laisse de côté, merci !, les altérations de la réverbération...
Tous, nous connaissons tout ça.
Là où chacun de nous peut, ensuite, prendre tel ou tel chemin qui lui est propre, c'est dans la réponse que chacun apporte pour lui-même, à cette question hautement métaphysique :
"Mais, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de tout ce foutoir ?!"
Pour ce qui me concerne, je veux toujours penser en 'notes', étant entendu que je comprends la-note, essentiellement, comme nœud central d'un réseau de relations... (cf. ci-dessus).
C'est la façon dont mes études m'ont dressé à "penser la musique", il y a... un certain temps.
Sauf que, depuis tout ce temps-là, avec toute cette technologie numérique arrivée à notre pleine et quasi entière disposition, la multiplication des 'sons' possibles, la prolifération vertigineuse du nombre de manifestations sonores distinctes, possibles, et maîtrisables, m'oblige à élargir considérablement le nombre de phénomènes que je dois maintenant considérer comme des 'notes' : comme des nœuds centraux de toutes sortes de réseaux de relations.
J'imagine, mais sans en être sûr, que cela peut avoir un lien avec ce que tu dis de l'évolution de ta perception : d'une écoute d'abord analytique à une écoute maintenant globale ?
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[ Dernière édition du message le 15/10/2021 à 15:45:16 ]
Prodd
en fonction d'une présentation instrumentale particulière...
Oui j'ai pas été clair, j'ai parlé de hauteur tonal, mais je voulais dire "En fonction de la tessiture de l'instrument de destination".
le nœud central d'un réseau de relations
C'est la pièce maîtresse, un peu comme le moteur, donc je commence par là.
Ce "noeud" je le localise au niveau du coeur, mais en réalité selon les scientifiques c'est le coeur entre les deux oreilles, de façon instinctive j'ai plus l'impression que c'est celui qui bat, donc le moteur.
Si s'aurait été vraiment le cerveau, j'aurai compris un peu plus vite la musique et toutes ses théories, en faite le miens demande beaucoup plus d'effort qu'un autre pour comprendre, très frustrant surtout pendant mes études de musiques.
A tel point, que j'ai pris l'habitude de penser la musique de façon instinctive, je veux dire par là, de réfléchir à la musique non pas avec mon cerveau, mais avec mes oreilles et un conduit auditif directement relié au coeur qui bat.
" la fréquence par rapport à une tonique, la durée par rapport à une pulsation, etc.)", c'est la note dans son récipient "harmonie ou rythme", c'est ces récipients qui nous permettent de mélangé.
Le processus d'écriture, j'en n'ai pas vraiment, comme tu dit, cela va suivant les circonstances, le plus souvent je m'en passe complètement.
En faite le chemin se dessine instinctivement avec ma respiration, on parle d'inspiration, comme respirer les notes par le nez.
"la-note, nœud central d'un réseau de relations", oui mais, noeud centrale du réseau de relation de nos sens, de la façon d'on chacun perçois la musique avec ses goûts et ses couleurs, mais je comprends le sens métaphysique du réseau des notes entre elles, mais comme j'en reviens toujours à l'instinct, le réseau de relation de nos sens, de façon personnel, à plus de poids dans le processus.
L'évolution de la perception, en mal ou en bien, me ramène de plus en plus à cette excellente question : "Mais, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de tout ce foutoir ?!"
donc j'analyse plus, pourquoi l'homme doit toujours chercher à comprendre ?
patrick_g75
...........
comme j'en reviens toujours à l'instinct, le réseau de relation de nos sens, de façon personnel, à plus de poids dans le processus.
L'évolution de la perception, en mal ou en bien, me ramène de plus en plus à cette excellente question : "Mais, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de tout ce foutoir ?!"
donc j'analyse plus, pourquoi l'homme doit toujours chercher à comprendre ?
Merci, Prodd, pour ta réponse, je dirais, bien 'circonstanciée', et tout à la fois pleine de fortes convictions intérieures, et d'ouverture à ce qui passe devant toi...
Ça, cette conjonction, elle n'est pas si fréquente.
Lorsque je dis que 'la-note' (pour la distinguer du 'son') est comme "le nœud central d'un réseau de relations", je pensais surtout (en indécrottable intellectuel, mais de façon plutôt primaire) aux relations entre des 'fonctions' musicales.
Mais c'est tout à fait intéressant que tu y aies entendu d'abord des relations entre nos fonctions... humaines : le cerveau, le cœur, les oreilles, etc.
Effectivement, chacun de nous peut recevoir 'la-musique' comme concepts, idées, sensations, sentiments, etc. Et c'est le dosage, chez chacun de nous, entre ces différentes approches, qui fait que nous la recevons - et la pratiquons ! - comme ci, ou comme ça, chacun à notre façon.
Tu fais référence à l'instinct de façon répétée.
...
J'imagine que pour toi, l'instinct, c'est comme "ce qui fait que l'on fait ce que l'on fait sans chercher à comprendre pourquoi on devrait le faire comme ça plutôt qu'autrement"...
Tout est dans le 'comprendre le pourquoi'.
Effectivement, on ne va pas penser ici à l'instinct animal !
Mais, pour moi, "laisser parler l'instinct", c'est comme laisser parler (penser) "quelqu'un d'autre à ma place".
Pourquoi pas, d'ailleurs.
Et c'est ainsi que parfois, d'ailleurs, je me laisse "penser la musique de façon instinctive"... C'est pour moi autre chose que de laisser la main, si je peux dire, à mes oreilles. C'est simplement laisser tout ce que j'ai emmagasiné auparavant être seul actif, sans autre contrôle. Parce que... ça me convient comme ça - instinctivement...
Mais c'est en connaissance de cause.
Puisque tu reprends à ton compte ma question - "qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de tout ce foutoir ?!" -, ma réponse serait que, en effet, tout est affaire de décision.
Et nous décidons, chacun, quelle part de nous-mêmes nous allons laisser prendre cette décision.
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Prodd
tu y aies entendu d'abord des relations entre nos fonctions... humaines : le cerveau, le cœur, les oreilles, etc.
j'avais entendu "relations entre des 'fonctions' musicales" (hauteur/durée, intensité/timbre...) en premier lieux, mais ces relations "fonctions musicale" résonne directement sur nos fonctions humaines, plus précisément nos sens, et aussi évidemment nos organes.
L'instinct, "chez moi" est un sens qui permet de déclencher un état d'hypersensibilité...
Je laisse parler mon moi, en connaissance de cause, mais avec une sensibilité accru pour ce qui est autour de moi.
Et ça peu très bien s'apparenter à l'instinct animal.
On dit "l'instinct de survie"; c'est quelque chose que nous avons tous en nous.
J'y fait souvent référence car je l'ai pendant longtemps écouté.
Pour en revenir à ton excellente question""qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de tout ce foutoir ?!"
Et bien..., essayons que ton ce foutoir finisse par sonner !
Celest1
101112
patrick_g75
.. La musique nous élève, c'est un fait ..
Oui, quand notre inspiration nous aspire dans sa hauteur...
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erewhon
Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...
patrick_g75
Un solde nul, n'est-ce pas.
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erewhon
Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...
patrick_g75
Bah, si ils descendent c'est juste pour pouvoir remonter...
C'est bien ce que je disais : c'est retour à la case départ...
+1-1 = 0
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