réactions à la news Compos Inspirées saison 81
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Jusqu'à 2'00, j'ai participé.
En fait : j'ai a-do-ré !
Dire ça, ce genre d'exclamation, ce n'est pas un commentaire très intéressant. Ça ne dit rien de ce qui serait a-do-ra-ble.
...
lutte pour exister ?
Moi, ce qui me vient tout de suite comme sensation, dans ces deux premières minutes, c'est plutôt : joie de vivre !. C'est prodigieusement joyeux. Je trouve.
Mais, ça pourrait être aussi une lutte joyeuse ?
Pourquoi pas.
J'ai dit : "j'ai participé". C'est exactement ça. Puisque nous sommes dans l'ambiance "musicien de rue" : on en a vu qui, installé en solo, entraînait une puis deux puis toute une partie du public à "participer".
C'est communicatif, la joie.
Bon, évidemment, ici, l'image propose plutôt la vision d'un profond et incurable isolement du musicien...
Mais, après tout, une chose peut souvent inspirer son contraire, n'est-ce pas. La solitude peut inspirer un besoin de retrouver la foule, et l'indifférence tiède l'envie d'une sympathie chaleureuse.
Et, ici, c'est vite toute une section rythmique qui s'installe et puis... ne soyons pas mesquin : les violons ! Et le feu d'artifice !
Bon, faire venir tout l'orchestre sur la place publique, musicalement parlant, ça se défend.
Mais, j'avoue : à partir de 2'00, j'ai un peu décroché : plus les moyens (sonores) augmentaient, plus mon enthousiasme initial diminuait.
..
Ce serait intéressant de savoir s'il y a là une relation de cause à effet ?
Certes : trouver le bon rapport au format : ne pas diluer, mais aussi laisser respirer la forme. Problème - de composition - essentiel.
Mais compliqué du fait que ça s'emmêle avec un autre problème... plus simplement "psychologique" : nous avons tous tendance (naturelle) à accorder de l'importance à ce qui nous a demandé effort et attention, parfois longtemps...
Il est difficile d'écouter (ou de lire, etc.) quoi que ce soit, de qui que ce soit, sans être plus ou moins influencé, dérangé, "biaisé", par ses propres préoccupations du moment. Ainsi, là : la question du (bon) format.
Ce Citroën Saxo est-il trop court ?
Chacun en jugera pour lui-même.
Pour ce qui me concerne, ce n'est pas la (courte) dimension de la chose qui me laisse dubitatif, mais plutôt qu'elle en reste à ça : la répétition (obsessionnelle ?) d'une seule et unique boucle de 8 notes (sans compter les ornements).
Disons alors que j'ai trouvé ça assez long...
D'un autre côté, ce qui est proposé là, tel quel, peut m'apparaître comme une sorte de (longue) introduction... Auquel cas, effectivement, le morceau est... amputé ?
Mais, comme rien n'est simple (et que, même, ajouterai-je, tout se complique), la répétition (la redite ?) si imperturbablement identique de cette boucle, ayant interdit tout sentiment d'une évolution, on finit par ne s'attendre à rien d'autre à sa suite.
Et, alors, la durée du morceau en devient tout à fait convenable.
Je me demande...
Celle-là, je viens de la trouver dans un commentaire à l'édito du jour de Los Teignos...
J'ai pas résisté !
Excellente illustration du fait que, en fait... une œuvre n'existe, à proprement parler, qu'une fois reçue par quelqu'un, et au travers de cette réception.
Donc, il semble bien, Neveud, que te voilà tenu de nous proposer deux morceaux ? Un pour ceux qui entendent (comprennent) les deux premières minutes, et un autre pour ceux qui, comme VSTI, ne sont mis en mouvement qu'une fois les deux premières minutes passées ?
Ceci dit, les uns et les autres semblent au moins d'accord sur un point : les deux ensemble (avant et après), ça va pas.
C'est ou l'un, ou l'autre.
Comme quoi, nous ne devons jamais rien faire que ce que nous voulons, pour nous-mêmes... sans jamais nous occuper du qu'en-dira-t'on....
Courage, Neveud !
Tu veux dire que ton ressenti est le contraire du ressenti de ceux qui ont ressenti le contraire de ton ressenti...
Excuse la gaudriole
(C'est seulement que ta formulation est "à risque" : personne n'avait dit, plus tôt, quoi que ce soit sur ce que tu as ressenti... d'autant plus que personne n'en savait encore quoi que ce soit.)
Bien sûr, que les ressentis des uns et des autres, sur ce morceau-là comme sur tous ceux qui sont ici publiés, peuvent aller dans des directions diverses, divergentes, et même contraire. Et heureusement !
Et, c'est vrai qu'il n'est pas évident de dépasser l'expression de nos ressentis, sinon au prix d'un effort, réel, d'observation, et puis de formulation.
Quelle serait ici la nature (musicale) de ce filon, et puis celle du processus selon lequel il évolue, et enfin, qu'est-ce qui ferait que les différents stades de cette évolution sont agencés, et alors, bien agencés ?
Alors la question devient : qu'est-ce qui fait que l'évolution est bien agencée ?
Pour autant que le ressenti d'un bon agencement de cette évolution ait besoin d'être justifié rationnellement.
Et pour autant que l'on admette qu'il y a bien une évolution, un "passage" entre deux couleurs, et non pas simple juxtaposition de deux couleurs sans relation évidente (perceptible) - comme d'aucuns auraient plutôt tendance à le ressentir.
J'avoue que je suis resté un peu... comment dire, un peu dubitatif, quant au choix par défaut de l'instrument ?
Mais bon, moi, cette boucle, je la trouve plutôt chouette ! Une fois.
Et même, comme je la trouve chouette, allez, on va jusqu'à quatre fois ?
Sauf que là, c'est donc la répétition...
Il se trouve que je suis intéressé à titre personnelle, par les procédés "répétitifs".
De toute façon, répétition et variation sont les deux mamelles de la musique depuis... l'aube de l'humanité, sans aucun doute.
...
Répétition et variation. Où finit l'une et où commence l'autre, c'est jamais si évident.
Ceci dit, je me suis toujours dit que quand on répète un truc deux fois, la seconde fois n'est pas complètement la répétition de la première, puisque, n'est-ce pas, "second" n'est pas le même que "premier". Etc.
Par contre, quand, la seconde fois, on croit
que c'est encore la première fois...
Et quand... etc.
Bon, remarque que si le concept est ici de "déranger"...
Pourquoi ? Oui Pourquoi ? Et bien parce que la vie est un songe et les songes sont d'une nuit d'été.
" Des pages tu rempliras,
Sans savoir pour qui
Sans savoir pourquoi
A qui la page, à qui ? "
Mais pourquoi la vie n'est-elle qu'un songe
Je ne sais pas je ne sais pas pourquoi
Mais j'aimerais savoir comment
Pour pouvoir songer ce songe
Ce songe que serait la vie
Et pourquoi ce songe est-il de cette nuit-là ?
Et pas d'une autre ? Je ne sais pas.
Mais ce serait bien de voir comment.
Et pourquoi ce songe est-il celui d'une nuit d'été ?
Pourquoi pourquoi je ne sais pas pourquoi
Mais j'aimerais bien savoir comment
Mais, pourquoi tu voudrais tant savoir comment ?
Je ne sais pas trop pourquoi je veux tant savoir comment...
Mais je pense, j'imagine, que c'est parce que j'aimerais tant que ma vie soit comme un songe.
J'y songe...
patrick_g75
9435
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Neveud :
yo
Neveud- the struggle to exist 1
https://soundcloud.com/user-202951800/the-struggle-to-exist-1
c'est encore un peu la foire, il y aura des précisions/des coupes/du mixage pour une V2 d'ici le 20/10!
Jusqu'à 2'00, j'ai participé.
En fait : j'ai a-do-ré !
Dire ça, ce genre d'exclamation, ce n'est pas un commentaire très intéressant. Ça ne dit rien de ce qui serait a-do-ra-ble.
...
lutte pour exister ?
Moi, ce qui me vient tout de suite comme sensation, dans ces deux premières minutes, c'est plutôt : joie de vivre !. C'est prodigieusement joyeux. Je trouve.
Mais, ça pourrait être aussi une lutte joyeuse ?
Pourquoi pas.
J'ai dit : "j'ai participé". C'est exactement ça. Puisque nous sommes dans l'ambiance "musicien de rue" : on en a vu qui, installé en solo, entraînait une puis deux puis toute une partie du public à "participer".
C'est communicatif, la joie.
Bon, évidemment, ici, l'image propose plutôt la vision d'un profond et incurable isolement du musicien...
Mais, après tout, une chose peut souvent inspirer son contraire, n'est-ce pas. La solitude peut inspirer un besoin de retrouver la foule, et l'indifférence tiède l'envie d'une sympathie chaleureuse.
Et, ici, c'est vite toute une section rythmique qui s'installe et puis... ne soyons pas mesquin : les violons ! Et le feu d'artifice !
Bon, faire venir tout l'orchestre sur la place publique, musicalement parlant, ça se défend.
Mais, j'avoue : à partir de 2'00, j'ai un peu décroché : plus les moyens (sonores) augmentaient, plus mon enthousiasme initial diminuait.
..
Ce serait intéressant de savoir s'il y a là une relation de cause à effet ?
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 27/09/2024 à 11:19:13 ]
Neveud
8288
Je poste, donc je suis
Membre depuis 5 ans
MUSIC_MAKER_001
289
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 4 ans
@Neveud : bravo pour ton titre enjoué , mais je suis d'accord avec Pat' sur ce moment charnière à 2'00 où la montée en puissance du morceau est stoppée pour introduire une sorte de cassure qui s'éternise un peu trop 
. Pour garder l'élan initial, je te suggère de carrément essayer une coupe drastique entre 1:55 et 3:50 pour voir ce que ça donne, quitte à faire des petits ajustements par la suite.
L'un des secrets de la composition est de savoir élaguer, bref pas trop charger, pas trop s'étaler, sauf si le genre le demande, bien entendu.
On attend la v2 impatiemment !
, mais je suis d'accord avec Pat' sur ce moment charnière à 2'00 où la montée en puissance du morceau est stoppée pour introduire une sorte de cassure qui s'éternise un peu trop . Pour garder l'élan initial, je te suggère de carrément essayer une coupe drastique entre 1:55 et 3:50 pour voir ce que ça donne, quitte à faire des petits ajustements par la suite.L'un des secrets de la composition est de savoir élaguer, bref pas trop charger, pas trop s'étaler, sauf si le genre le demande, bien entendu.
On attend la v2 impatiemment !
Myrrhiam
64
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 1 an
patrick_g75
9435
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de MUSIC_MAKER_001 :
...
L'un des secrets de la composition est de savoir élaguer, bref pas trop charger, pas trop s'étaler, sauf si le genre le demande, bien entendu.
Certes : trouver le bon rapport au format : ne pas diluer, mais aussi laisser respirer la forme. Problème - de composition - essentiel.
Mais compliqué du fait que ça s'emmêle avec un autre problème... plus simplement "psychologique" : nous avons tous tendance (naturelle) à accorder de l'importance à ce qui nous a demandé effort et attention, parfois longtemps...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
Celest1
5607
Je poste, donc je suis
Membre depuis 9 ans
Myrrhiam : Citröen Saxo : très beau morceau, avec ces sonorités de la rue puis ces belles harmonies avec ce saxo dont j'aurai aimé qu'il s'exprime plus et sinon ça colle à l'image
101112
patrick_g75
9435
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Myrrhiam :
Myrrhiam : Citröen Saxo
https://soundcloud.com/myrrhiam/citroen-saxo
Il est difficile d'écouter (ou de lire, etc.) quoi que ce soit, de qui que ce soit, sans être plus ou moins influencé, dérangé, "biaisé", par ses propres préoccupations du moment. Ainsi, là : la question du (bon) format.
Ce Citroën Saxo est-il trop court ?
Chacun en jugera pour lui-même.
Pour ce qui me concerne, ce n'est pas la (courte) dimension de la chose qui me laisse dubitatif, mais plutôt qu'elle en reste à ça : la répétition (obsessionnelle ?) d'une seule et unique boucle de 8 notes (sans compter les ornements).
Disons alors que j'ai trouvé ça assez long...
D'un autre côté, ce qui est proposé là, tel quel, peut m'apparaître comme une sorte de (longue) introduction... Auquel cas, effectivement, le morceau est... amputé ?
Mais, comme rien n'est simple (et que, même, ajouterai-je, tout se complique), la répétition (la redite ?) si imperturbablement identique de cette boucle, ayant interdit tout sentiment d'une évolution, on finit par ne s'attendre à rien d'autre à sa suite.
Et, alors, la durée du morceau en devient tout à fait convenable.
Je me demande...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
patrick_g75
9435
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Stravinsky :
"Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin."
Celle-là, je viens de la trouver dans un commentaire à l'édito du jour de Los Teignos...
J'ai pas résisté !
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
VSTI
186
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 6 ans
patrick_g75
9435
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de VSTI :
Neveud : The Struggle to Exist v1
C'est marrant, pour ma part je ne rentre dans ton morceaux qu'à partir d'1:58 et ce jusqu'à la fin...
Bien entendu c'est toi qui élague, mais à mon sens c'est le début du morceau qui est trop long.
En tout cas bravo à toi, c'est une proposition assez riche que tu nous proposes là.
Excellente illustration du fait que, en fait... une œuvre n'existe, à proprement parler, qu'une fois reçue par quelqu'un, et au travers de cette réception.
Donc, il semble bien, Neveud, que te voilà tenu de nous proposer deux morceaux ? Un pour ceux qui entendent (comprennent) les deux premières minutes, et un autre pour ceux qui, comme VSTI, ne sont mis en mouvement qu'une fois les deux premières minutes passées ?
Ceci dit, les uns et les autres semblent au moins d'accord sur un point : les deux ensemble (avant et après), ça va pas.
C'est ou l'un, ou l'autre.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
MUSIC_MAKER_001
289
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 4 ans
Bon ben le voilà bien avancé, l'ami "cut" Neveud 
patrick_g75
9435
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de MUSIC_MAKER_001 :
Bon ben le voilà bien avancé, l'ami "cut" Neveud
Comme quoi, nous ne devons jamais rien faire que ce que nous voulons, pour nous-mêmes... sans jamais nous occuper du qu'en-dira-t'on....
Courage, Neveud !
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
Shalako
1553
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
Contrairement à ce qui a été dit plus tôt, je n'ai pas ressenti dans la compo de l'ami Neveud deux morceaux en un, mais une évolution du même filon bien agencée qui plus est… 
[ Dernière édition du message le 29/09/2024 à 18:55:16 ]
patrick_g75
9435
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Shalako :
Contrairement à ce qui a été dit plus tôt, je n'ai pas ressenti dans la compo de l'ami Neveud deux morceaux en un, mais une évolution du même filon bien agencé qui plus est…
Tu veux dire que ton ressenti est le contraire du ressenti de ceux qui ont ressenti le contraire de ton ressenti...
Excuse la gaudriole
(C'est seulement que ta formulation est "à risque" : personne n'avait dit, plus tôt, quoi que ce soit sur ce que tu as ressenti... d'autant plus que personne n'en savait encore quoi que ce soit.)
Bien sûr, que les ressentis des uns et des autres, sur ce morceau-là comme sur tous ceux qui sont ici publiés, peuvent aller dans des directions diverses, divergentes, et même contraire. Et heureusement !
Et, c'est vrai qu'il n'est pas évident de dépasser l'expression de nos ressentis, sinon au prix d'un effort, réel, d'observation, et puis de formulation.
Quelle serait ici la nature (musicale) de ce filon, et puis celle du processus selon lequel il évolue, et enfin, qu'est-ce qui ferait que les différents stades de cette évolution sont agencés, et alors, bien agencés ?
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
Shalako
1553
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
Je viens de corriger : effectivement ce qui est bien agencé, c'est l'évolution.
LaGuibole
3211
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
Celest1
5607
Je poste, donc je suis
Membre depuis 9 ans
LaGuibole: Urban mesclun : une piste magnifique avec plein de details qui fourmillent (oui c'est exactement ça) dans ce superbe mix , le sax est bien fichu avec cette reverbe démante , ça sent quand même la patte de l'expert le tout étant hyper cohérant tant pour le son qu'au rapport à l'image , ça met la pression d'être le boss , ça va : t'es au top niveau
101112
Myrrhiam
64
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 1 an
Myrrhiam
64
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 1 an
patrick_g75
9435
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Shalako :
Je viens de corriger : effectivement ce qui est bien agencé, c'est l'évolution.
Alors la question devient : qu'est-ce qui fait que l'évolution est bien agencée ?
Pour autant que le ressenti d'un bon agencement de cette évolution ait besoin d'être justifié rationnellement.
Et pour autant que l'on admette qu'il y a bien une évolution, un "passage" entre deux couleurs, et non pas simple juxtaposition de deux couleurs sans relation évidente (perceptible) - comme d'aucuns auraient plutôt tendance à le ressentir.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
patrick_g75
9435
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Myrrhiam :
Merci Celest1 et Patrick pour les retours.
Pour répondre rapidement à cette histoire de saxo qui n'évolue pas, il y a plusieurs raisons :
- la première était le choix de l'instrument, ici un sample un peu bidouillé. Les VST de saxo ne m'attirant pas vraiment, j'ai opté pour de la matière plus brute, et j'ai utilisé une recette assez simple souvent utilisé dans le hip hop ou la techno : la répétition.
- second point, le saxo dérange ici musicalement, tout comme le saxophoniste dans la photo. C'est un constat que j'ai fait vers le milieu de la création et qui m'a conforté dans l'idée de le laisser brut de la sorte.
J'avoue que je suis resté un peu... comment dire, un peu dubitatif, quant au choix par défaut de l'instrument ?
Mais bon, moi, cette boucle, je la trouve plutôt chouette ! Une fois.
Et même, comme je la trouve chouette, allez, on va jusqu'à quatre fois ?
Sauf que là, c'est donc la répétition...
Il se trouve que je suis intéressé à titre personnelle, par les procédés "répétitifs".
De toute façon, répétition et variation sont les deux mamelles de la musique depuis... l'aube de l'humanité, sans aucun doute.
...
Répétition et variation. Où finit l'une et où commence l'autre, c'est jamais si évident.
Ceci dit, je me suis toujours dit que quand on répète un truc deux fois, la seconde fois n'est pas complètement la répétition de la première, puisque, n'est-ce pas, "second" n'est pas le même que "premier". Etc.
Par contre, quand, la seconde fois, on croit
que c'est encore la première fois...
Et quand... etc.
Bon, remarque que si le concept est ici de "déranger"...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 29/09/2024 à 21:24:50 ]
Shalako
1553
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
Citation de patrick_g75 :
Citation de Shalako :Je viens de corriger : effectivement ce qui est bien agencé, c'est l'évolution.
Alors la question devient : qu'est-ce qui fait que l'évolution est bien agencée ?
Pour autant que le ressenti d'un bon agencement de cette évolution ait besoin d'être justifié rationnellement.
Et pour autant que l'on admette qu'il y a bien une évolution, un "passage" entre deux couleurs, et non pas simple juxtaposition de deux couleurs sans relation évidente (perceptible) - comme d'aucuns auraient plutôt tendance à le ressentir.
Pourquoi ? Oui Pourquoi ? Et bien parce que la vie est un songe et les songes sont d'une nuit d'été.
" Des pages tu rempliras,
Sans savoir pour qui
Sans savoir pourquoi
A qui la page, à qui ? "
patrick_g75
9435
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Shalako :
...
Pourquoi ? Oui Pourquoi ? Et bien parce que la vie est un songe et les songes sont d'une nuit d'été.
" Des pages tu rempliras,
Sans savoir pour qui
Sans savoir pourquoi
A qui la page, à qui ? "
Mais pourquoi la vie n'est-elle qu'un songe
Je ne sais pas je ne sais pas pourquoi
Mais j'aimerais savoir comment
Pour pouvoir songer ce songe
Ce songe que serait la vie
Et pourquoi ce songe est-il de cette nuit-là ?
Et pas d'une autre ? Je ne sais pas.
Mais ce serait bien de voir comment.
Et pourquoi ce songe est-il celui d'une nuit d'été ?
Pourquoi pourquoi je ne sais pas pourquoi
Mais j'aimerais bien savoir comment
Mais, pourquoi tu voudrais tant savoir comment ?
Je ne sais pas trop pourquoi je veux tant savoir comment...
Mais je pense, j'imagine, que c'est parce que j'aimerais tant que ma vie soit comme un songe.
J'y songe...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 30/09/2024 à 11:58:25 ]
Aeterna
680
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 13 ans
LaGuibole
3211
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
J'ai bien fait de laisser 24h de battement avant de tenter une explication ... j'aurais dit la même chose en beaucoup moins bien ...
(merci pour l'écoute)
(merci pour l'écoute)
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