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Splonge
« Tragi-comique... »
Publié le 04/04/17 à 18:45
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
ACTE I
Cette Les Paul est une série limitée réalisée par Epiphone pour commémorer les 100 ans de son créateur. Elle a donc des caractéristiques assez spécifiques que l'on peut retrouver sur la page dédiée du fabricant en cliquant ICI.
Rappelons simplement l'essentiel :
- corps acajou, table voûtée acajou (version Cherry) ou érable flammé (finition Natural)
- manche collé acajou avec touche palissandre, profil "60's SlimTaper D"
- micros ProBucker-2 (manche) et ProBucker-3 (chevalet)
- système push-pull sur les potards de volume pour passer en double ou simple bobinage
- accastillage plaqué or ; mécaniques Grover à bain d'huile avec clés "Imperial"
- décoration florale incrustée au niveau de la tête
- repères de cases "Block & triangle" en haliotis (abalone) et nacre synthétique (pearloid)
- pickguard noir ; binding crème autour du corps, de la tête et de la touche
- décalcomanie commémorative au dos de la tête
- livrée avec case 100e anniversaire, sangle vintage, trois mediators commémoratifs et certificat d'authenticité
Voilà les principaux traits de la bête, dont le prix varie de 645 à près de 800€ selon les points de vente.
Passons d'entrée de jeu sur les goodies (sangle et mediators) qui ne présentent pas grand intérêt. L'étui rigide est vraiment cool mais, revêtu de simili cuir, il est davantage adapté au stockage ou à la présentation de l'instrument à la maison qu'aux déplacements qui achèveront rapidement de lui asséner coups, éraflures et autres marques d'usage... Je transporte donc la belle dans un gigbag Gator G-PG qui lui sied comme un gant.
Avec toutes les réserves habituelles liées aux articles des magazines, la presse spécialisée a, par exemple, présenté ainsi cette Epiphone : "Ne le répétez pas : cette guitare est une tuerie ! Au double du prix, elle resterait encore intéressante, alors pensez bien qu'à moins de 800€, c'est une offre exceptionnelle, visant à célébrer le 100e anniversaire de la naissance du créateur original du modèle. On retrouve tout ce qu'on aime sur la Les Paul, même le poids ! Pour les puristes du son, un remplacement des micros Epiphone au caractère moderne par des Gibson 57 Classic permettra de se rapprocher au plus près du grain d'origine. Rapport qualité/prix : 10/10" (Guide d'achat 2017 de Guitarist Magazine).
Il faut reconnaître que l'instrument est incroyablement séduisant. Bien qu'inhabituels pour une Les Paul, la forme de la tête et son motif floral, les clés très art déco, les repères sur la touche et l'accastillage doré offrent le juste équilibre : luxueux mais pas tape-à-l'oeil. Le bois de la caisse et du manche est très beau, le binding correctement posé, la table (version Natural pour moi) est magnifique, sans décalage disgracieux dans la jointure des deux parties. Bref, au premier regard, c'est une guitare à tomber par terre, probablement le haut de gamme de chez Epiphone.
L'inspection détaillée fait toutefois apparaître quelques imperfections dans les finitions :
- très très légères dégoulinures au niveau du binding de la tête
- quelques repères de cases pas exactement centrés (c'est à peine visible)
- un peu de colle ou de vernis qui a bavé sur la touche (à peine visible également)
- plus gênant : des mécaniques aux clés pas exactement parallèles les unes des autres.
Si on est vraiment attentif, c'est ce dernier détail le plus ennuyeux, mais les clés étant rarement toutes tournées à l'identique lorsqu'on s'accorde, ça ne saute pas réellement aux yeux.
Bref, même si ça reste acceptable (en particulier quand on compare avec le prix de l'instrument : 645€ en janvier 2017 pour moi), les finitions ne sont pas irréprochables et l'on sent bien que le made in China n'a pas fini de décevoir.
Voilà pour les yeux.
Sur l'épaule, c'est une vraie Les Paul : pas spécialement légère avec un accès aux aigus spécifique. Mais avec une sangle matelassée (voir par exemple ICI ou LA) elle se porte très bien et le confort de jeu est très très bon. C'est bien simple : habitué à la Telecaster, je me suis immédiatement senti à l'aise sur cette Epiphone, comme si j'avais toujours joué avec !
Un mauvais point à rajouter, cependant : le polissage des frettes n'est pas parfait le long du manche et c'est parfois inconfortable car on a les doigts qui raccrochent désagréablement... encore un défaut de finition, pourtant facile à éviter. C'est vraiment dommage car il m'a rarement été donné de me sentir aussi instantanément bien sur une nouvelle guitare (souvent, c'est un peu comme quand on change de voiture : on sait conduire mais on n'a pas ses repères... là, non : on joue tout de suite).
Pour les oreilles, c'est vraiment une super gratte. Très bon sustain, très beaux sons (on peut quasiment tout jouer avec : jazzy, blues, rock, hard, funk...), excellente polyvalence grâce au push-pull qui permet de passer les micros en simples bobinages (on n'est pas dans le son d'une Strat mais on est pas loin d'une Tele... sans souffle intempestif). Que ce soit au niveau des sensations de jeu ou des sonorités, cette Epiphone s'impose quasiment en guitare principale, devant d'autres, de marques plus prestigieuses... et deux fois plus chères.
Une remarque sur les cordes d'origine, quand même : je ne sais ni quelle marque ni quel tirant a été installé mais ça salit méchamment les doigts (et la touche) ; jamais vu des cordes neuves qui noircissent à ce point !
En parcourant les sites habituels, j'ai trouvé deux démos qui donnent une idée assez crédible de ce que propose cette Les Paul :
- la présentation de Chapman et Captain est honnête (voir ICI)
- un comparatif intéressant avec une Gibson (et une PRS) permet de se rendre compte que l'énorme différence de prix avec une Les Paul américaine ne se traduit pas par une dégringolade sonore (ICI, LA et encore ICI), certes il y a une différence entre les micros Gibson et les Epiphone, mais ces derniers restent très convaincants.
Bon, si on résume : superbe guitare malgré quelques défauts de finition, très bon confort de jeu, prix intéressant, sons polyvalents de très belle facture... Pourquoi seulement trois étoiles dans l'évaluation ?
Tout simplement parce que, malgré toutes ces qualités, j'ai eu cette guitare avec un défaut rédhibitoire qui n'est probablement pas présent sur tous les exemplaires : les cinq ou six premières frettes frisent avec les cordes EADG... et une fois qu'on l'a entendu, on n'entend plus que ça ! Retour au vendeur donc, qui renvoie l'instrument chez Gibson Europe.
A ce jour, je n'ai pas encore récupéré la guitare. Tous les éléments d'évaluation ci-dessus restent valables compte-tenu de ce que j'ai pu expérimenter au préalable. Je ne manquerai donc pas de compléter cet avis dès que j'aurais à nouveau cette belle Les Paul entre les mains ; en tous cas, les très nombreux avis que j'ai pu lire à propos de cette guitare selon lesquels elle ne comporte aucun défaut et s'avère parfaite dans ses finitions ne correspondent absolument pas à ce que j'ai pu constater.
ACTE II
Après une attente de près de deux mois, je viens d'apprendre que la Les Paul originalement achetée était bien défectueuse, la preuve : elle m'est échangée contre une autre.
Me voici donc avec un nouvel exemplaire flambant neuf.
L'inspection minutieuse fait apparaître un nombre de défauts bien moindre :
- des frettes correctement polies tout le long du manche ;
- pas de bavure de colle ou vernis sur la touche ;
- binding et repères de touche quasiment parfaits partout ;
... C'est très bon, tout ça : je remonte la note à 4 étoiles !
Malheureusement :
- la mécanique de la corde SOL est vissée un peu de travers derrière la tête (décidément, c'est une manie d'installer les clés pas parallèles les unes aux autres !) mais c'est corrigé sans que ça se voie en déplaçant la petite vis ;
- les cordes d'origine salissent toujours autant ;
- le pickguard dépasse : il est positionné plus haut que le micro manche !
- les cordes MI, LA, RE et SOL buzzent encore sur quelques frettes, surtout en bas du manche (défaut pénible).
... Je redescends donc la note à 3 étoiles.
N'étant pas luthier, j'ai pourtant :
- patienté afin que le bois s'acclimate aux conditions de température et d'humidité de ma zone géographique
- remplacé les cordes par un jeu Elixir 10-46
- nettoyé la touche
- relevé légèrement le chevalet afin d'augmenter un peu l'action des cordes
- réglé le truss-rod d'1/2 tour (pas d'un seul coup, évidemment : 1/8 de tour à chaque fois sur plusieurs jours) pour creuser un peu le manche très plat à l'origine
... Malgré tout cela, le problème demeure.
ACTE III
La guitare est donc gentiment repartie chez le vendeur.
Il me garantit moins de 15 jours d'immobilisation pour vérification/réglage et éventuel échange. Il promet également deux jeux de cordes identiques à ceux perdus depuis le début de l'aventure...
Quinze jours plus tard, voici sa réponse : "Les luthiers ont vérifié toutes les guitares qui nous restent en stock et ils ont constaté que nous n'en pouvons vous envoyer aucune. Elles seront toutes renvoyées chez le fabricant."
Qui osera encore soutenir qu'il s'agit d'une guitare zéro défaut ?
EPILOGUE (... ouf !)
Les 15 jours annoncés se sont passablement allongés. Voici le dénouement de l'affaire : huit mois (!) après la commande initiale, j'obtiens donc un troisième exemplaire de cette Les Paul.
Esthétique, aspect et finitions au top, très belle guitare toujours aussi agréable à jouer... Sauf la corde LA qui buzze irrémédiablement sur moitié du manche. C'est comique à en pleurer.
Retour au vendeur. Remboursement. Fin de l'aventure.
Compte tenu de la répétition de ce défaut qui exigera vraisemblablement un passage chez le luthier pour une planification des frettes (compter environ 150€), ce qui est en principe absurde sur une guitare neuve, je glorifie de deux étoiles mon évaluation finale, ce qui est - malgré les qualités indéniables de l'instrument, par ailleurs - bien payé, étant donné qu'Epiphone m'a, dans cette aventure, fait perdre pas mal de temps pour me retrouver in fine sans guitare.
Rideau.
Cette Les Paul est une série limitée réalisée par Epiphone pour commémorer les 100 ans de son créateur. Elle a donc des caractéristiques assez spécifiques que l'on peut retrouver sur la page dédiée du fabricant en cliquant ICI.
Rappelons simplement l'essentiel :
- corps acajou, table voûtée acajou (version Cherry) ou érable flammé (finition Natural)
- manche collé acajou avec touche palissandre, profil "60's SlimTaper D"
- micros ProBucker-2 (manche) et ProBucker-3 (chevalet)
- système push-pull sur les potards de volume pour passer en double ou simple bobinage
- accastillage plaqué or ; mécaniques Grover à bain d'huile avec clés "Imperial"
- décoration florale incrustée au niveau de la tête
- repères de cases "Block & triangle" en haliotis (abalone) et nacre synthétique (pearloid)
- pickguard noir ; binding crème autour du corps, de la tête et de la touche
- décalcomanie commémorative au dos de la tête
- livrée avec case 100e anniversaire, sangle vintage, trois mediators commémoratifs et certificat d'authenticité
Voilà les principaux traits de la bête, dont le prix varie de 645 à près de 800€ selon les points de vente.
Passons d'entrée de jeu sur les goodies (sangle et mediators) qui ne présentent pas grand intérêt. L'étui rigide est vraiment cool mais, revêtu de simili cuir, il est davantage adapté au stockage ou à la présentation de l'instrument à la maison qu'aux déplacements qui achèveront rapidement de lui asséner coups, éraflures et autres marques d'usage... Je transporte donc la belle dans un gigbag Gator G-PG qui lui sied comme un gant.
Avec toutes les réserves habituelles liées aux articles des magazines, la presse spécialisée a, par exemple, présenté ainsi cette Epiphone : "Ne le répétez pas : cette guitare est une tuerie ! Au double du prix, elle resterait encore intéressante, alors pensez bien qu'à moins de 800€, c'est une offre exceptionnelle, visant à célébrer le 100e anniversaire de la naissance du créateur original du modèle. On retrouve tout ce qu'on aime sur la Les Paul, même le poids ! Pour les puristes du son, un remplacement des micros Epiphone au caractère moderne par des Gibson 57 Classic permettra de se rapprocher au plus près du grain d'origine. Rapport qualité/prix : 10/10" (Guide d'achat 2017 de Guitarist Magazine).
Il faut reconnaître que l'instrument est incroyablement séduisant. Bien qu'inhabituels pour une Les Paul, la forme de la tête et son motif floral, les clés très art déco, les repères sur la touche et l'accastillage doré offrent le juste équilibre : luxueux mais pas tape-à-l'oeil. Le bois de la caisse et du manche est très beau, le binding correctement posé, la table (version Natural pour moi) est magnifique, sans décalage disgracieux dans la jointure des deux parties. Bref, au premier regard, c'est une guitare à tomber par terre, probablement le haut de gamme de chez Epiphone.
L'inspection détaillée fait toutefois apparaître quelques imperfections dans les finitions :
- très très légères dégoulinures au niveau du binding de la tête
- quelques repères de cases pas exactement centrés (c'est à peine visible)
- un peu de colle ou de vernis qui a bavé sur la touche (à peine visible également)
- plus gênant : des mécaniques aux clés pas exactement parallèles les unes des autres.
Si on est vraiment attentif, c'est ce dernier détail le plus ennuyeux, mais les clés étant rarement toutes tournées à l'identique lorsqu'on s'accorde, ça ne saute pas réellement aux yeux.
Bref, même si ça reste acceptable (en particulier quand on compare avec le prix de l'instrument : 645€ en janvier 2017 pour moi), les finitions ne sont pas irréprochables et l'on sent bien que le made in China n'a pas fini de décevoir.
Voilà pour les yeux.
Sur l'épaule, c'est une vraie Les Paul : pas spécialement légère avec un accès aux aigus spécifique. Mais avec une sangle matelassée (voir par exemple ICI ou LA) elle se porte très bien et le confort de jeu est très très bon. C'est bien simple : habitué à la Telecaster, je me suis immédiatement senti à l'aise sur cette Epiphone, comme si j'avais toujours joué avec !
Un mauvais point à rajouter, cependant : le polissage des frettes n'est pas parfait le long du manche et c'est parfois inconfortable car on a les doigts qui raccrochent désagréablement... encore un défaut de finition, pourtant facile à éviter. C'est vraiment dommage car il m'a rarement été donné de me sentir aussi instantanément bien sur une nouvelle guitare (souvent, c'est un peu comme quand on change de voiture : on sait conduire mais on n'a pas ses repères... là, non : on joue tout de suite).
Pour les oreilles, c'est vraiment une super gratte. Très bon sustain, très beaux sons (on peut quasiment tout jouer avec : jazzy, blues, rock, hard, funk...), excellente polyvalence grâce au push-pull qui permet de passer les micros en simples bobinages (on n'est pas dans le son d'une Strat mais on est pas loin d'une Tele... sans souffle intempestif). Que ce soit au niveau des sensations de jeu ou des sonorités, cette Epiphone s'impose quasiment en guitare principale, devant d'autres, de marques plus prestigieuses... et deux fois plus chères.
Une remarque sur les cordes d'origine, quand même : je ne sais ni quelle marque ni quel tirant a été installé mais ça salit méchamment les doigts (et la touche) ; jamais vu des cordes neuves qui noircissent à ce point !
En parcourant les sites habituels, j'ai trouvé deux démos qui donnent une idée assez crédible de ce que propose cette Les Paul :
- la présentation de Chapman et Captain est honnête (voir ICI)
- un comparatif intéressant avec une Gibson (et une PRS) permet de se rendre compte que l'énorme différence de prix avec une Les Paul américaine ne se traduit pas par une dégringolade sonore (ICI, LA et encore ICI), certes il y a une différence entre les micros Gibson et les Epiphone, mais ces derniers restent très convaincants.
Bon, si on résume : superbe guitare malgré quelques défauts de finition, très bon confort de jeu, prix intéressant, sons polyvalents de très belle facture... Pourquoi seulement trois étoiles dans l'évaluation ?
Tout simplement parce que, malgré toutes ces qualités, j'ai eu cette guitare avec un défaut rédhibitoire qui n'est probablement pas présent sur tous les exemplaires : les cinq ou six premières frettes frisent avec les cordes EADG... et une fois qu'on l'a entendu, on n'entend plus que ça ! Retour au vendeur donc, qui renvoie l'instrument chez Gibson Europe.
A ce jour, je n'ai pas encore récupéré la guitare. Tous les éléments d'évaluation ci-dessus restent valables compte-tenu de ce que j'ai pu expérimenter au préalable. Je ne manquerai donc pas de compléter cet avis dès que j'aurais à nouveau cette belle Les Paul entre les mains ; en tous cas, les très nombreux avis que j'ai pu lire à propos de cette guitare selon lesquels elle ne comporte aucun défaut et s'avère parfaite dans ses finitions ne correspondent absolument pas à ce que j'ai pu constater.
ACTE II
Après une attente de près de deux mois, je viens d'apprendre que la Les Paul originalement achetée était bien défectueuse, la preuve : elle m'est échangée contre une autre.
Me voici donc avec un nouvel exemplaire flambant neuf.
L'inspection minutieuse fait apparaître un nombre de défauts bien moindre :
- des frettes correctement polies tout le long du manche ;
- pas de bavure de colle ou vernis sur la touche ;
- binding et repères de touche quasiment parfaits partout ;
... C'est très bon, tout ça : je remonte la note à 4 étoiles !
Malheureusement :
- la mécanique de la corde SOL est vissée un peu de travers derrière la tête (décidément, c'est une manie d'installer les clés pas parallèles les unes aux autres !) mais c'est corrigé sans que ça se voie en déplaçant la petite vis ;
- les cordes d'origine salissent toujours autant ;
- le pickguard dépasse : il est positionné plus haut que le micro manche !
- les cordes MI, LA, RE et SOL buzzent encore sur quelques frettes, surtout en bas du manche (défaut pénible).
... Je redescends donc la note à 3 étoiles.
N'étant pas luthier, j'ai pourtant :
- patienté afin que le bois s'acclimate aux conditions de température et d'humidité de ma zone géographique
- remplacé les cordes par un jeu Elixir 10-46
- nettoyé la touche
- relevé légèrement le chevalet afin d'augmenter un peu l'action des cordes
- réglé le truss-rod d'1/2 tour (pas d'un seul coup, évidemment : 1/8 de tour à chaque fois sur plusieurs jours) pour creuser un peu le manche très plat à l'origine
... Malgré tout cela, le problème demeure.
ACTE III
La guitare est donc gentiment repartie chez le vendeur.
Il me garantit moins de 15 jours d'immobilisation pour vérification/réglage et éventuel échange. Il promet également deux jeux de cordes identiques à ceux perdus depuis le début de l'aventure...
Quinze jours plus tard, voici sa réponse : "Les luthiers ont vérifié toutes les guitares qui nous restent en stock et ils ont constaté que nous n'en pouvons vous envoyer aucune. Elles seront toutes renvoyées chez le fabricant."
Qui osera encore soutenir qu'il s'agit d'une guitare zéro défaut ?
EPILOGUE (... ouf !)
Les 15 jours annoncés se sont passablement allongés. Voici le dénouement de l'affaire : huit mois (!) après la commande initiale, j'obtiens donc un troisième exemplaire de cette Les Paul.
Esthétique, aspect et finitions au top, très belle guitare toujours aussi agréable à jouer... Sauf la corde LA qui buzze irrémédiablement sur moitié du manche. C'est comique à en pleurer.
Retour au vendeur. Remboursement. Fin de l'aventure.
Compte tenu de la répétition de ce défaut qui exigera vraisemblablement un passage chez le luthier pour une planification des frettes (compter environ 150€), ce qui est en principe absurde sur une guitare neuve, je glorifie de deux étoiles mon évaluation finale, ce qui est - malgré les qualités indéniables de l'instrument, par ailleurs - bien payé, étant donné qu'Epiphone m'a, dans cette aventure, fait perdre pas mal de temps pour me retrouver in fine sans guitare.
Rideau.