Sujet de la discussionPosté le 24/02/2017 à 13:50:46Stackanovistes
Les Australiens d’Airbourne écument et mettent à sac les scènes du monde entier depuis maintenant dix ans ! Éduqués au son des institutions du rock ’n’ roll « made in down under », ces quatre jeunes trentenaires pensent que c’est dans les vieux pots que l’on fait la meilleure confiture, ou plus exactement que c’est avec l’ancienne méthode consistant à empiler les stacks que l’on fait le meilleur rock ’n’ roll ! Avec ses quatre albums, et notamment son très remarqué premier opus Runnin' Wild qui l’a littéralement envoyé sur orbite, Airbourne prouve s’il en était besoin que cette bonne vieille recette fait toujours mouche. Nous nous sommes entretenus avec ces véritables « stackanovistes » que sont Joel O’Keefe, et David Roads pour en savoir plus sur leur matériel et leur mode de fonctionnement.
Le stakhanovisme était une campagne de propagande soviétique en URSS faisant l'apologie d'un travailleur très productif et dévoué à son travail, comme Alekseï Grigorievitch Stakhanov (en russe : Алексей Григорьевич Стаханов). Merci Wikipedia ! C'est un jeu de mots avec "Stack" ? D'accord, mais ça ne fait pas de mal de rafraîchir nos mémoires en célébrant celle d'un tricheur : s'il avait joué de la guitare, il aurait certainement embrouillé avec des sons archi saturés !
C'est effectivement un jeu de mots avec "stack" et également l'aspect "productivité/dévotion" que tu évoques qui colle très bien à Airbourne, en permanence sur la route et dévoué au rock n'roll. Nous les avons interviewé sur la première date au Trianon de Paris, bien rincés par toute cette année passée en tournée, mais le soir sur les planches, rien n'y paraissait !