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réactions à la news Le CITES assouplit la législation concernant le palissandre

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Sujet de la discussion Le CITES assouplit la législation concernant le palissandre
298.jpg
Après 2 ans d'une législation très ferme concernant le palissandre, le CITES met finalement fin au cauchemar administratif.


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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'une news pour ce produit. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

Hushman

Suivez moi sur Instagram : @hushman_audiofanzine

2
Cela ira toujours dans le bon sens que des restrictions soient imposées à la consommation de bois exotiques menacés (même pas menacés d'ailleurs, ça ne pose pas que des problèmes de disparition d'essences).
En l'état de CITES reste un rempart très fragile et ayant encore peu de poids en regard du merdier actuel et des abus qui vont avec. Cela fait trop longtemps que les dirigeants font semblant de s'en inquiéter, de pondre une mesurette sur le Teck une année (2 essences sur 3), et la retirer ou la modifier (de telle sorte qu'elle soit caduque dans les faits) 2 ans plus tard. (Le traitement amazonien et brésilien -provenance du palissandre- depuis que ça flambe laisse lui aussi bien des questions)

Mais on n'a pas vraiment mieux depuis 50 ans maintenant...
(c'est une plaie en France de juste monter un dossier pour établir une réserve naturelle -seul document "écologique" ayant un poids juridique- sur un terrain abandonné de longue date... pendant que les dirigeants des mêmes PNR font des colloques à center parc avec des budgets de 100 000€)

Donc si je comprends bien la news, il s'agit d'un allègement administratif concernant les objets (leurs commerce et déplacement surtout) confectionnés contenant sur palissandre.
Il faut espérer que cela ne provoque pas une apparition d'ateliers de "découpe de pièces finies" (encore brut mais qui pourront passer ces filtres) sur les sites même d'abattage.

[ Dernière édition du message le 29/08/2019 à 12:13:09 ]

3
moi j'ai rien compris .. :oops:

je croyais que les restrictions ne concernait que le matériaux brute et donc que faire voyager un produit fini se fessait sans problème pour un particulier. et que seul les fabricants étaient concernés.. ? me trompe-je ?

[ Dernière édition du message le 29/08/2019 à 14:58:15 ]

4
j'avais trouvé interessant que les fabricants s'adaptent, et que ça ait amené les érables torréfiés sur le devant de la scène.

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

5
oui c'est clair; je craint que seul les restrictions sur un type d'essence oblige les fabricants à choisir ( et du coup imposés ) des alternatives.
6
C'est pas comme si l’Europe et la France (pour citer un exemple "local") n'avaient pas déjà des essences pas dégueux et naturellement imputrescibles, donc sans besoin de traitements chimiques... (mais bon ça fait pas "classe" de vendre du matos estampillé "châtaigner du périgord", du douglas, du robinier ou du mélèze)

Un des mécanismes biaisés pesant là dedans est le même que le fait de voir exporter du matériel (exemple électroménager) aux states, et importer du matos (même qualité, même gamme, parfois même marque) des states pour le vendre chez nous : les (grosses) entreprises peuvent demander des subvention d'import export d'un montant dépassant (de loin) le cout réel, et ainsi gagner plus d'argent en vendant au même prix, juste en envoyant le matos ailleurs... (la faute aussi à la SAFER et à la CDC, surtout depuis la tempête de 99, qui font gonfler le marché des terrain boisés par spéculation à peine masquée, qui devient inaccessible même aux propriétaires de bois et forêts)

Je me doute que les travers sont les mêmes partout : on ne change pas une méthode qui rapporte.

[ Dernière édition du message le 29/08/2019 à 15:31:30 ]

7
Citation de iktomi :
C'est pas comme si l’Europe et la France (pour citer un exemple "local") n'avaient pas déjà des essences pas dégueux et naturellement imputrescibles, donc sans besoin de traitements chimiques... (mais bon ça fait pas "classe" de vendre du matos estampillé "châtaigner du périgord", du douglas, du robinier ou du mélèze)


Je ne suis pas sûr que ce que tu cite soit des bois utilisé en lutherie. Ceci-dit un manche en pin douglas ça doit être marrant, quoiqu'un peu collant. Par contre en matière de frêne, d'érable, d'aulne y a de quoi faire.
Le truc du palissandre c'est sa densité (>1, du bois qui flotte pas, comme l'ébène) qui du coup a une sonorité caractéristique. Et ça on n'a pas dans nos contrée (enfin si, en Guyane...)
8
S'il n'y a pas les essences voulu en bois d’œuvre pour fabriquer des pièces pleines d'un instrument, je pense qu'il y a moyen de faire du bois reconstitué sans colle "de merde" © (notamment sans formaldéhyde) avec une densité donnée, ça permettrait en plus de, passer par des circuit de retraitement de bois déclassés sinon de déchets, avec un peut (ou beaucoup) d'étude acoustique concernant la propagation des vibration et une finition propre, je pense qu'il y a moyen de faire quelque-chose (voire de n'y voir que du feu), mais bon, c'est de la R&D, et ça, ça coute (du temps et des sous) longtemps avant de produire (de la valeur marchande), alors que ça produirait tout de suite bien d'autres choses...
Je bosse en milieu scolaire notamment pour un atelier de menuiserie (et m'occupe du traitement des déchets), quand je vois la quantité que je fais partir à la station à l'année... (frêne, orme, chêne, pin, hêtre, peuplier, sapin... je ne compte évidemment pas les mdf, agglo, strat et CP)

[ Dernière édition du message le 29/08/2019 à 16:30:10 ]

9
+ 25 000 Iktomi

Au bout d'un moment, il faut juste payer ce que ça coûte réellement.
Pour l'instant, cramer la forêt, transporter une marchandise sur 25 000 km en cargo et ne pas respecter les normes environnementales ou sociales qui permettent à des populations de vivre décemment ne coûte rien.
Il faut juste que si les guitaristes veulent des guitares en palissandre, ça leur coûte un bras, parce que les coûts non commerciaux de l'usage d'un tel bois sont énormes (les externalités négatives, que ne payent pas les commerçants mais les gens, les écosystèmes et/ou les services publics).
10
Citation de subrico :

Je ne suis pas sûr que ce que tu cite soit des bois utilisé en lutherie. Ceci-dit un manche en pin douglas ça doit être marrant, quoiqu'un peu collant. Par contre en matière de frêne, d'érable, d'aulne y a de quoi faire.
Le truc du palissandre c'est sa densité (>1, du bois qui flotte pas, comme l'ébène) qui du coup a une sonorité caractéristique. Et ça on n'a pas dans nos contrée (enfin si, en Guyane...)


Je suis très sceptique avec ce genre de raisonnement (on a pas). Je me suis fait faire une guitare par un luthier Breton. Une format jumbo acoustique, table en épicéa du Jura, fond et éclisse en noyer Français, manche en noyer ondé, touche et chevalet en buis de Touraine, toutes les incrustations en buis et érable teinté noir. Cette guitare est une merveille d'équilibre et de sonorité. En discutant avec des luthiers qui se mettent aux bois locaux, je me suis rendu compte qu'on avait des bois qui valaient, ou étaient supérieurs à des bois exotiques.
Je sais pas pour vous, mais moi, avoir une touche en buis de Touraine, je trouve cela plus classieux que du palissandre de Rio. Surtout que depuis 3 ans que je la joue, le bois n'a pas bougé.

LowTide