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Sujet Quand ça s'enflamme, vos avis les potes.

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Sujet de la discussion Quand ça s'enflamme, vos avis les potes.
C'est sur mon space, ça attend pleins d'avis...
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21
Double up :up: :up:

http://stalagmythe.blogspot.com/

22
Merci copain!!!!! :bise: :boire:
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Salut les potos.

Commençons par la première impression que donne cet album.
La finition du packaging est soignée, et le son global de l'album remarquablement bien masterisé, donc écoutable en toutes circonstances : chaine hifi, enceintes de PC, voiture (à donf !). On est dans le pro.

Track 01 Intro
Très bon, quelques sons pour nous mettre dans l'atmosphère du skeud, et dans la vibe musicale de l'artiste : glauque, vénère mais calme, mais vénère quand même.

Track 02 El Pomplar
Judicieusement placée, la song où tu te présentes est dans la suite logique de l'intro. Le son saturé de début de séquence me surprend à chaque écoute : il est mortel. L'ensemble des sons est ultra cohérent, les drums puissants et le texte, refrain et couplets, est emprunt d'une rare sincérité : c'est du réel, pas un mec qui se la raconte.
Cependant, un bémol : la phrase murmurée au début de chaque refrain semble moins intelligible que le reste.

Track 03 Juste un brin pessimiste
J'aime bien le son de la mélodie, sorte de mélange d'une section de violons avec une section de cuivres.
Les phrases doublées du refrain ajoutent une touche dynamique.
C'est un beat assez rapide, pour du Pomplar. Du coup, je trouve ton flow mortel sur ce type de tempo.

Track 04 Un minimum de peur
Ca y est, on est en plein dans l'univers musical du Pomplar : saturation, distortion, qui apportent des éléments aux textures agressives typiques du métal.
Le texte est encore énorme, conscient et engagé.
L'intervention de Wira des Zakariens, est bien massive aussi, hardcore comme on peut aimer.
Perso, je ne suis pas trop fan du refrain, mais les couplets déchirent : c'est probablement la track que je préfère.

La suite très vite...
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Merci Tony!!!!!!!!!!!!!!! :boire: :boire: :boire: :boire: :boire: :boire: :boire: :boire:
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Track 05 J'ai mal au crâne
Tiens tiens... Un peu jazzy, là : trompette et piano viennent un peu trancher le gros stress de la track d'avant. Je dirais que ça fait une cassure avec les autres instrus plus glauques, mais sans toutefois basculer dans la teuf : laissons-le tranquille et cogiter...
Par contre, l'instru est un peu statique : absence de mutes de pistes, de breaks, etc...

Track 06 Danse avec le diable
Allez, on est reparti vers quelque chose de bien plus sombre dans les textures sonores employées, notemment ce son saturé qu'on retrouve sur la track 02.
Sinon, je ne sais pas comment s'appelle cette figure de style qui consiste à répéter un même bout de phrase tout au long d'un texte. C'est sympa, mais heureusement que tu ne l'as pas fait sur toutes les chansons !

Track 07 Epoque sordide
Je ressens cette track comme du pur 100% Pompier, au moins autant que la 04. Le texte défonce, et les sonorités sont triturées, l'instru est stressant comme une musique de film à un moment où les méchants se réuniraient la nuit dans une usine désaffectée. On est presque dedans, et je suis sur que c'était un des buts recherchés.
L'intervention de Djamal d'In Vivo est bien sympa également redynamisante à ce mment de l'album : un flow radicalement différent, et le traitement de sa voix correspond grave à l'instru et l'atmosphère générale.
Original également la fin de la chanson, où le tempo du beat est accéléré pendant quelques secondes.
Je pense que c'est un tube à la Pompier.

Track 08 Univers sale
L'instru sonne un peu oriental.
J'adore particulièrement le texte de cette chanson, mais regrette énormément qu'il n'y ait pas de noms cités... Si j'ai bien saisi, ça pourrait être la suite de J'ai pas de face, d'Akhenaton.
Par contre, je n'aime pas trop le refrain, je ne sais pas vraiment pourquoi, peut-être juste la façon dont tu dis Univers sale. Désolé.

Track 09 Quand ça s'enflamme
Track qui a donné son titre à l'album. C'est probablement la plus vénère dans le texte. Ca aussi, c'est du pur Pompier (si j'ai bien cerné le personnage), bien revendicatif, engagé. On repense à certains évènements d'un certain hiver...
Les vers tranchant sont toujours aussi bien servis par de l'instru glauque avec un filtre qui s'ouvre sur 4 mesures, trop bon.

Track 10 Peu importe
C'est horrible, mais tellement vrai...
A chaque fois qu'il y a une track fat comme celle-ci, je dis les même trucs : l'instru est bien sordide, l'atmosphère est tendue, c'est le genre de Pompier qu'on reconnait à 400 bornes.
Et puis le texte... Dommage que ça ne dure pas plus longtemps que 3'08.

Suite et fin bientôt sur vos écrans.
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Merci Tony!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


:boire: :boire:

Ca va alimenter mon site ça... :oops:
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:up:
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Track 11 Le syndrome de la page blanche
J'aime bien le son qu'on entend seul au début de la track, et qui constitue la base du morceau. Comme si l'on se trouvait à l'intérieur d'une goutte d'eau...
Je suis un peu moins fan de la mélodie de xylophone (?), qui pourtant colle parfaitement à l'autre son.
J'aime beaucoup le son de triturations analogiques que tu as collé vers la fin, à partir de 3min20.
Les lyrics qui parlent de lyrics, très bien.

Track 12 La vile
Elle part d'un coup très fort, c'est bon ça, à la fois avec le tout premier son qu'on entend, mais surtout avec le beat qui part rapidement. On sent cette tune beaucoup plus dynamique que la précédente, et j'ai grave kiffé le thème choisi.
Pompier n'est pas un de ces rappeurs qui te répète son code postal à chaque couplet, chaque refrain, chaque track, mais cela ne l'a pas empêché d'écrire un texte sur sa ville, qu'il "aime autant qu'il la déteste".

Track 13 Ma famille
Ce n'est peut-être pas une track qui mérite de sortir en maxi, mais la vibe est tout simplement géniale.
On a eu droit au préalable à quelques 11 textes engagés, conscients, vénères, revendicatifs, et là, une rupture nette.
Les sonorités choisies sonnent très "enfants" et correspondent encore une fois bien au texte, lui-même très bien construit : 1 amour, puis un enfant, puis un second enfant...
La voix samplée de ta fille avec un son "téléphone" rajoute une intensité émotionnelle à la chanson. Ca donnerait presqu'envie de s'y mettre (heureusement que ma femme ne lit pas ce que j'écris sur le net)...

Track 14 Outro
En toute logique, on est dans ce glauque indus, comme dans l'intro.
J'ai même l'impression qu'on a une partie du riff de l'intro qui est repassé en reverse, et le reste des samples en commun (me trompé-je ?).

CONCLUSION

J'ai un truc négatif à dire : j'ai remarqué la présence quasi-systématique d'une mesure sans élément rythmique entre les refrains et les couplets. C'est la seule chose qui m'ait réellement choqué, le fait que les liaisons et les ponts se ressemblent d'une chanson à une autre : on coupe les drums et la basse, et on laisse passer 4 temps...

Sinon, l'équilibre global et la qualité du son sont excellents (bravo à l'ingé-son), et surtout l'ordre des chansons a été très judicieusement choisi, avec Ma famille à la fin, en guise de touche d'espoir dans notre monde qui part en vrille.

Ce disque m'a un peu réconcilié avec la chanson à textes. Cela faisait quelques années que je n'écoutais plus que de la musique, et plus les textes, qui n'ont pas mis bien longtemps à se dégrader en France depuis les années 90.
Du coup, je suis très content de mon acquisition : un disque de qualité, des lyrics variés, très bien écrits (du rap d'intello ?), et tout un univers qu'il est intéressant d'approcher.
Cependant, pour avoir rencontré l'artiste, je vous confirme qu'il n'est pas habillé tout en noir et ne porte pas de t-shirt "no future".

En tout cas, je pense qu'une comparaison avec Assassin ne serait pas déplacée : des sonorités différentes de ce qu'il y a ailleurs dans le hiphop, et un travail des textes très approfondi.

Seul regret : il n'y a pas de livret avec les lyrics dans le boitier ! Dommage...

Donc allez-y braves AFiens, écoutez-y du Pompier.
Quand à moi, j'attends le second opus... et je vais ressortir mes vieux vinyles d'Assassin.

Big up.
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Merci Tony, du fond du coeur!!!!!!!!!!!!!!!
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Et les autres????
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