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Le hip hop non quantifier (un-quantized )

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Sujet de la discussion Le hip hop non quantifier (un-quantized )
Salut les afiens et amateurs de hip hop, je post un sujet concernant le hip hop non quantifier et vous pouvez parlez de votre matériel, vos techniques, de vos producteurs préférés et de votre manière de produire.

Moi mon matériel c'est un clavier maître, Cubase, des vst et des samples, quand je composes, je choisis un bpm ensuite je place un kick et snare/clap, je mets des instruments et/ou une basse, je complète les drums et dés que je suis satisfait je fais l'arrangement et un pré mix ( sans aucune quantification bien sur !).

Mes producteurs préférés, il y en a beaucoup mais je vais en cité quelques uns et ils ont le point commun de ne jamais rien quantifier, c'est vérifiable dans leurs musiques et dans leurs interviews.
J'aime bien J dilla, Madlib et son frère Oh No, Dibiase, Boon Doc, Havoc, Alchemist, Georgia Anne Muldrow, 9th Wonder, Flying Lotus bref que du lourd les amis et je n'écoute pas de rap Français, j'ai écouté mais c'est fini, c'est devenu de la diarrhée infecte pour moi.

Allez venez et faites vous plaisir mais s'il vous plait essayez de resté centré sur le sujet principal c'est à dire " Le hip hop non quantifier " et merci d'avance car les forums sur ce sujet et en français sont très rares.
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sujet intéressant en effet même si ,pour ma part , je quantise et que je trouve parfois cet effet très marqué mais là t'as cité du lourd

Beat Thang iz Dead 

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Merci pour la contribution circus prod effectivement le sujet est très intéressant et rarement aborder même sur les forums hip hop.
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Citation de : FNHERSTAL

 ils ont le point commun de ne jamais rien quantifier

 C'est un peu catégorique comme affirmation :)

Par rapport au sujet comment considères-tu le "le hip-hop semi-quantifié"? Il y a quand même des gens qui utilisent un mélange de quantize et de no quantize à la fois.

Est-ce hors-sujet?

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Tout le monde est le bienvenue Le rat même ceux qui utilisent un peu la quantification mais après avoir personnellement fait une synthèse de plusieurs interviews officiels vidéos ou écrites des producteurs que j'ai cité et même d'autres ( Hi Tek ou Q-Tip etc ..), il est ressorti très fortement que pendant le processus de composition, ils ne quantifiaient jamais leurs instrus.

L'explication est que le son parait moins robotisé et beaucoup plus vivant et cela s'entend très distinctement dans leurs musiques donc il n'y à rien de catégorique dans mes écrits car j'ai vérifié cela depuis plusieurs années.

J'ai pas envie de faire l'ancien genre " je connais tout du rap etc ..." mais le faite de ne rien quantifié est un procédé pratiqué par beaucoup de grands producteurs hip hop comme ceux que j'ai cité, ce n'est pas une légende urbaine.

J'ai fait ce post car moi même ayant fait des recherches et ayant lus pas mal d'interviews d'artistes, le nombre de discussions sur ce sujet précis sont quasi-inexistantes et la plupart en anglais.
C'est dommage car personnellement je considère que c'est un élément important pour donner un vrai groove imparfait à ses productions.:D:
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Re up
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Disons que généralement les "rois" de l'édit recalent leur quantification légèrement en avant ou en arrière du temps pour humaniser justement ce jeu, ce qui prend un temps fou. Mais c'est ce qui fait groover la chose.
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Tout à fait mmelot mais tout les producteurs que j'ai cité eux ne quantifient pas et si tu peux observé la liste il n'y a que des légendes du hip hop.

Si ce sujet t'intéresse prend n'importe quel producteur que j'ai cité, va sur google et tape interview à coté de leurs noms et tu verras que quand on parle de leurs manières de faire des beats, le point commun qui en résulte est qu'il ne quantifie jamais leurs instrus.
Boon Doc à fait une vidéo très intéressante sur You Tube concernant ce sujet et même plusieurs proches de J dilla comme Madlib ou Questlove du groupe The Roots ou encore Common en parlent fréquemment quand on les questionne sur J dilla.

Madlib dans Radio Vinyle #32 qui est une émission animé par Laura Leishman en parle aussi et Dibiase en parle dans une vidéo sur you Tube pour le concours de beatmakers Red Bull Big Tune en parlant de sa manière de concevoir les beats.

La liste des interviews et des vidéos qui traitent ce sujet de la bouche même des artistes est vérifiable immédiatement et il ne parlent pas de recalé leurs quantifications mais bien de ne jamais rien quantifier.

Pour celui ou celle qui voudrait mettre en doute mes affirmations, il n'y a qu'a regardé n'importe quel interview ou les artistes que j'ai cité parlent de leurs manières de composer et vous verrez que j'ai raison.:D:
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T’inquiète pas je remets pas en cause ta bonne foi ni l’intérêt du topic. Au contraire je trouve que c est une bonne idée :)

C’était juste l'utilisation du mot "jamais" qui m'a donne envie de poster.

Sur ce beat de 9th wonder par exemple je pense qu il y a une partie quantifiée et l'autre non (faut aller a 3m55):

Après perso je pense que le no quantize peut être une évolution logique quand ça fait pas mal d années qu on fait du beatmaking. L inverse est plutôt rare, quelqu un qui commence direct en no quantize j ai jamais vu ou alors il sait pas ou est la fonction :)

Ensuite je dirais qu il n y a pas de regles. Techniquement c est plus dur effectivement mais au niveau du résultat, un beat avec du quantize, un beat a moitie quantifie ou un sans quantize peuvent largement se valoir.

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Je parle pas de quantification, mais d'éditing, ce qui n'est pas la même chose à ma connaissance. De plus, en ce qui concerne the roots, on parle de "vrais" instruments, ce qui est plus simple pour groover, si on a de bons musiciens j'entends.
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Exactement le rat je pense que le no quantize est une évolution comme j'ai pu le constater moi même car au début je quantifiais tout et je n'arrivais jamais à avoir ce feeling que je cherchais et c'est après plusieurs
recherche que j'ai su que mes producteurs préférés ne quantifiaient jamais leurs instrus.

Pour répondre à mmelot c'est vrai que j'ai confondu la quantification et l'éditing et que en plus c'est une partie importante du processus de création des producteurs que j'ai cité.
Tu a écris que certains " kings " recalaient leur quantification et moi je voulais mettre l'accent sur ceux justement qui mettent cette fonction sur off et si j'ai parlé du batteur de The Roots c'est parce qu'il était avec Common un proche ami de J Dilla et qu'il à souvent cité son processus de création.

C'est cool de votre part les gars de collaborer à ce forum :D:
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Ben en fait j'adore le rap quand il groove, même le rap hardcore. Et pour bien le faire, c'est dur (je sais de quoi je parle, mes quelques instrus hip hop sont au contraire assez rigides par fainéantise ^^)
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Si tu kiffes le rap qui groove mmelot je te conseil de mettre la quantification sur off mais c'est subjectif après et aussi d'éteindre le métronome le plus tôt possible, pour te donner un exemple que je pratique tu joue un kick et un snare/clap avec le métronome pour avoir une base et après tu l'éteints.

Si tu garde ton métronome sans quantifié, il va te saouler car tu n'est pas exactement dans les temps mais tu es dans ton temps et dans ton groove et c'est en travaillant cela que tes instrus vont vraiment groové un max.

C'est en prenant l'habitude de faire confiance à son oreille et non au métronome que tu va développé un vrai groove et en plus c'est pas si compliqué que ça, c'est pas comme apprendre le piano ou le violon, c'est juste une habitude qu'il faut développé.

C'est simple moi personnellement j'ai effacé tout mes projets ou je quantifiais et je ne peux plus faire autrement car pour moi c'est ça le vrai hip hop.
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en soi je suis tout d'accord, mais ma carte son de l'époque faisait trop de latence pour ne pas faire de quantification :) Autant en tant qu'instrumentiste je joue calé (avec des réserves, hein!), mais en beatmaking, c'est plus complexe si la latence suit pas.
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Moi perso mmelot ma carte son c'est une RME Babyface et ma latence je là mets à 512 samples, franchement j'ai aucun soucis avec cela et c'est tout ce qu'il me faut, du simple et du solide.

C'est dommage que ce post n'attire pas les foules pourtant j'aurais bien aimé des retours d'impressions ou autre chose sur le sujet principal, ce n'est pas un sujet dont on parle tout les jours et j'aurais aimé découvrir des techniques de productions ou connaitre d'autres producteurs et découvertes musicales.

Obligé de se farcir les forums en anglais alors que la communauté hip hop en France est assez vaste et éclectique pour permettre de développé des sujets intéressants, on préfère écrire des tonnes de choses sur des synthés ou effets et sur des sujets comme ça quasi-rien.

Je remercie vivement les quelques personnes qui sont venue débattre car c'est l'essence même du hip hop que je respecte, un hip hop brut et vivant qui respire les bonnes vibes.
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depuis je suis sur RME UFX donc plus de soucis, mais j'ai pas eu le temps de refaire des instrus.
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Si on veut être plus précis il faut distinguer quantize et time correct. Je parle du jargon de la MPC.

Pour les MPC de base on a une résolution de 96ppqn (960ppqn pour les mpc4000 et 5000). Alors même quand on est en OFF on est dans une résolution de 96 emplacements possibles pour une noire. C'est pour cela qu'on peut doubler le bpm du séquenceur pour avoir le double de résolution si on estime que c'est trop juste.

Après le time correct c'est du "recadrage automatique" à l'enregistrement par rapport à un divisible de ce 96 (32-16-8) et cela peut être plus ou moins forcé si on dispose d'une fonction de quantize strength.

Après avoir enregistré dans le séquenceur, on peut effectivement utiliser les fonctions d'EDIT pour recaler un ou plusieurs événements.

Donc en résumé quand on utilise le séquenceur on a une quantification et libre à nous d'utiliser le time correct ou non.

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Vaste sujet que la quantification... Moi je suis adepte du mélange. En général, je quantifie le beat, car je trouve que ça donne une vraie assise au morceau.

C'est plutôt quand je joue de vrais instruments que je ne quantifie pas. Ou alors, si je suis sur un sample, c'est souvent lui qui, par ses légers décalages, crée le groove.

Je me suis longtemps posé la question de quantifier ou pas, jusqu'à me forcer à ne pas quantifier, car d'instinct je pensais que ça apporterai un vrai groove... mais en fait, je me suis rendu compte que c'était beaucoup plus compliqué que ça...

J'apporterai d'autres développements plus tard, car je trouve ce sujet très intéressant, mais là, j'ai pas trop le temps.
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Disons que pour que ça groove il faut savoir jouer, sinon mieux vaut encore quantifier.
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Tu as raison le rat car pour les MPC c'est un cas particulier vue que ce sont des machines uniques dans leurs genre d'ailleurs moi mon premier équipement de home studio était une mpc 2500 et à l'époque j'utilisait tout le temps la fonction timing correct.

A l'époque je ne me souciait pas des questions techniques et des règles de quantification car je ne connaissais rien sur ce sujet et là encore tu m'a appris que même si la quantification était sur off, il y avait quand même une légère quantification due au taux de résolution des mpc.
On en apprend tout les jours même sur du matériel qu'on croyait maîtrisé.

Skeez j'attends tes développements avec impatience et le rat j'aimerais bien que tu m'explique ta manière de faire des instrus et vos approches vis à vis de la quantification ou non.:D:
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Citation de mmelot :
Disons que pour que ça groove il faut savoir jouer, sinon mieux vaut encore quantifier.


C'est on ne peut plus vrai... Et même quand on pense savoir jouer, autant c'est gérable de ne pas quantizer sur 4 mesures, autant sur tout un morceau, c'est plus compliqué.

Parce que la question peut être là aussi : un vrai jeu live avec du groove sur une boucle que l'on répète ou sur tout un morceau ?

Bon là on parle de hip hop et donc souvent de boucle, mais bon...
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C'est sure que 4 mesures non quantifiés et 4 minutes ce n'est pas la même chose mais je ne suis pas d'accord avec toi mmelot concernant le faite de ne pas savoir jouer donc quantification obligatoire !!

Tout les grands producteurs ne sont pas nés avec une mpc ou logiciel dans leurs mains, au début c'est comme tout le monde ils faisaient de la daube et après un perfectionnement passionnelle qui est donné à tout le monde, ils ont peaufinés leurs jeux et leurs compétences.

Aujourd'hui grâce au logiciel et boite à rythme, on à tout sous la main très facilement, moi il m'a fallu trois mois pour sortir quelque chose de bon de ma mpc et cela sans aucune connaissance au préalable musicalement parlant ( solfège etc ... ) alors que pour un pianiste par exemple c'est des années de pratique.

Bien sure tout cela est possible dans des registres comme le hip hop ou la house par exemple, il y à pleins d'artistes qui fonctionnent de cette manière sans être un batteur professionnelle tout en rencontrant un succès estimable.

N'oubliez que le titre du post c'est " Le hip hop non quantifier (un-quantized ) " donc on parle uniquement de hip hop ou pourquoi pas d'autres musiques ressemblantes comme la house ou la new soul.
C'est pas un combat entre ceux qui quantifient ou non, c'est un débat sur justement ceux qui ne quantifient pas et qui apprécient le son comme cela ainsi que les producteurs qui pratiquent cette méthode.

Donc s'il vous plait rester centré sur cela et merci de votre contribution à tous.:D:
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A mon sens, se passer de quantification nécessite d'avoir le sens du rythme, chose qu'on a pas forcément tous à la naissance. Donc il faut savoir jouer.
Citation :
Tout les grands producteurs ne sont pas nés avec une mpc ou logiciel dans leurs mains, au début c'est comme tout le monde ils faisaient de la daube et après un perfectionnement passionnelle qui est donné à tout le monde, ils ont peaufinés leurs jeux et leurs compétences.
Comme un pianiste finalement pour reprendre ton exemple, je connais personne qui est né avec un piano dans les mains (ou du moins qui a survécu ^^).

Après j'accorde avec toi pour le son, qui est toujours bien plus défini lorsqu'il sort d'un sample que d'un instrument.

Enfin, pour moi la quantification n'est qu'un outil au même titre que la compression, il s'agit de bien s'en servir pour ne pas détériorer la musique et l'émotion qu'elle porte.
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Ne transforme pas mes écrits mmelot car quand je parle de pianiste c'était pour souligner les années de pratiquent nécessaire pour cette instrument alors que pour le hip hop c'est beaucoup moins complexe et fastidieux et on peut chopé un sens du rythme assez rapidement rapidement en hip hop ceux qui est comme même le sujet PRINCIPALE !!! de ce post.

Devenir pianiste et devenir beatmaker ce n'est pas du tout la même chose car le beatmaking est accessible à quasiment tout le monde.

Je suis d'accord avec toi sur le faite que la quantification est un outil mais ici c'est un post qui parle de ceux qui n'utilise pas cette fonction, je vais pas le répété à chaque fois quand même, je pense avoir été clair depuis le début et surtout dans le titre.

Dans le hip hop, il se dégage une sous branche de producteurs comme J Dilla ou Madlib qui ne quantifient pas et c'est de cela que j'aimerais enfin parlé car à part débattre de " quantifié c'est mieux ou quantifié c'est nul " on fait pas grands choses.

Moi dans mes écrits j'ai mis des noms de producteurs, ma technique pour faire des beats, mon matériel etc et cela dans l'esprit du post c'est à dire " Le hip hop non quantifier (un-quantized )" :fache: