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La fabuleuse histoire du Hip Hop

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Sujet de la discussion La fabuleuse histoire du Hip Hop
A force de lire tout un tas de bétises sur le mouvement Hip Hop, voici un historique...

LES JEUNES SONT MAJORITAIREMENT AUJOURD’HUI DE GRANDS ADEPTES DE LA CULTURE HIP HOP. MAIS QUELLE EST L’ORIGINE DE CETTE CULTURE ET SES LIENS AVEC L’AFRIQUE ?

1- Généralités :

Le Bronx de New York (USA) reste le véritable lieu de naissance de la culture hip hop. Mais comment tout cela à commencé ?

A vrai dire, dans les années 50 et 60, une énorme fracture sociale s’était faite sentir au sein de la société américaine. D’une part, la bourgeoisie blanche profitait amplement du rêve américain et d’autre part, pour les minorités non-blanches ce même rêve prenait de plus en plus l’aspect d’un cauchemard. Transportée de force pour servir de main d’oeuvre gratuite dans des camps de concentration dédiés aux travaux forcés appelés par euphémisme "plantations", la population noire originaire d’Afrique, livrait une lutte acharnée avec des leaders déterminés tels Martin Luther King, Malcom X, les Black Panthers, etc... pour mettre un terme définitif à la ségrégation raciale et obtenir enfin l’égalité des droits.

Sur un autre plan, des populations originaires d’Amérique du sud (Mexique...) et des Caraïbes (Porto Rico, Jamaïque...), venaient grossir les rangs des habitants du ghetto, en quête de conditions de vie meilleures. La situation globale de ces populations était précaire et de plus, l’insécurité et la délinquance régnaient à tous les coins de rue.

Les gangs firent alors leur apparition (les Black Skulls, les Latino Kings, les Young Lords, etc...) et les trafics illicites allaient bon train avec le soutien financier et logistique de quelques personnalités haut placés issues de l’amérique blanche.

Mais, au milieu des années 70, l’attraction qu’exerçaient les gangs va connaître un vif déclin à cause de deux faits majeurs : le taux de mortalité élevé entre gang et surtout l’arrivée de la culture hip hop.

2- L’héritage de Clive Campbell :

La première secousse sismique de niveau 7 sur l’échelle historique du hip hop, vint d’un jeune jamaïcain arrivé dans le Bronx en 1967 à l’age de 12 ans : Clive Campbell.

De son île natale, il avait par bonheur amené avec lui, l’art des sound systems et du toasting qu’il introduisit dans le Bronx en organisant des rassemblements publics. Devant son succès, les clubs du coin, le Twilight Zone et le T-Connection, ne tardèrent pas à lui ouvrir leurs portes. Clive avait prit le nom de scène de "Kool Herc", en référence à son physique qui faisait penser au légendaire Hercule.

Sa recette miracle : Privilégier sur le disque, les passages "pure son" qui font « kiffer » le public. Et comme ces passages étaient relativement courts, il utilisait deux platines et deux fois le même disque. Une révolution pour l’époque.

Sur ces break-beat musicaux, commencèrent alors à évoluer des danseurs aux comportement étranges pour l’époque, qui devinrent plus tard des "Breakers-Boys". L’art du toasting permis encore à Kool Herc de lancer les MC (Maître de Cérémonie), qui au début se contentaient de saluer le public, de dédicacer des morceaux et de mettre l’ambiance. Peu après, en passant le micro à ses potes, Coke la Rock et Clark Kent, ils prirent le nom de scène de "Kool et les Herculoïdes".

3- L’héritage d’Afrika Bambaataa :

La deuxième secousse sismique de niveau 9 sur l’échelle historique universelle du hip hop, vint d’un certain Aka Kahyan Aasim, membre leader du terrifiant gang des "Black Spades".

DJ à ses heures, il fut saisit d’admiration pour Kool Herc et ses freestyles DJ. A la dissolution de son gang et suite à la mort de certains de ses amis, il décida de changer d’orientation philosophique et fonda la "Bronx River Organization". Il amplifia alors le mouvement des soundsystems et commença à utiliser son ancienne influence de chef de gang pour dialoguer avec les jeunes et les sortir de la spirale de la violence.

Son idée : transformer leur frustration et leur rage en énergie positive orientée vers la création artistique. Pour cela, il devait leur apprendre à désirer l’excellence afin qu’ils puissent repousser les frontières mentales de leur créativité artistique. Au début, lui seul croyait qu’il allait pouvoir réussir à convaincre les jeunes de changer de vie. Et voyant l’impact de la musique sur les kids, il décida alors d’en faire son allié et utilisa ses clips vidéo pour faire passer son message.

Il tient à la main une croix Ankh égyptienne pour inviter les jeunes à renouer avec l’histoire africaine de la période pharaonique
Il rebaptisa alors la "Bronx River Organization" en "The Organization" et continua à arpenter les trottoirs du Bronx pour parler aux jeunes. En 1974, "The Organization" devient "The Zulu Nation", en référence aux guerriers Zoulous d’Afrique du Sud qui s’étaient défendus avec dignité, courage et discipline contre les envahisseurs européens. Vous l’avez reconnu, il s’agit d’Afrika Bambaataa, “The godfather of hip hop”.

Pour valoriser la danse et captiver les jeunes, Afrika recruta 5 danseurs hors pairs (Beaver, Robbie Rob...) qui devinrent les "Shaka Zulu Kings" ou "Zulu Kings". En parfait magiciens hip hop, ceux-ci occupaient la place avec d’autres danseurs de talent, les Nigga Twins. Les jeunes affluaient de partout pour participer aux événements de la Zulu Nation et les premiers crews commençaient à se former : les Bronx Boys, les Shanghal Brothers, les Seven Deadly Sinners, etc...

Le message d’Afrika Bambaataa était clair : "Je suis venu te prendre la tête pour te faire voir ce qu’il y a derrière les étoiles. Laisse tomber les ondes négatives qui guident tes pas vers la violence et suit nous, tu découvriras alors la puissance de la créativité qui sommeille en toi".

A cette époque, le break comptait un nombre limités de mouvements regroupés en : Top Rock, Footworks et Freeze.

Avec les années 80, une nouvelle génération de danseurs fit son apparition et permirent au break, à travers le développement des battles, de défier la gravité terrestre. La Zulu Nation gardait son influence et de nouveaux crews voyait le jour : Les NYC Breakers, les Dynamics Rockers, les United States Breakers, les Crazy Breakers, les Magnificient Force... et surtout les Rock Steady Crew qui allaient révolutionner le break en créant de nouvelles figures (Backspin, Coupole, 1999, etc...). Si bien que tous les crews voulaient défier les RSC et les battles contre, par exemple, les Dynamics Rockers ou les NYC Breakers resteront à jamais légendaires.


Au niveau de la danse debout, les Electric Boogaloos sous la houlette de Boogaloo Sam développaient la danse debout avec de nouvelles figures démentielles dont le pop qui plus tard fit le succès de Michael Jackson (il est vrai qu’il fut un de leurs élèves). Le lock, l’Uncle Sam, le wave, le moonwalk, le stromboscope, le robot, etc.... sont autant de styles qui ont révolutionné la danse dans le monde.

Des danseurs debout explosaient par leurs talents : Skeeter Rabit, Sugar Pop, Mr Wriggles, Popping Taco, Boogaloo Sam, Popping Pete mais aussi Mr Fabel, Shabba Doo (Ozone), Boogaloo Shrimp (Turbo), Don Campbell, Criping Cid, etc...

Quels furent les mérites d’Afrika Bambaataa ?

Comprendre qu’il fallait :

Donner au mouvement hip hop, une philosophie et une orientation forte pour canaliser positivement l’énergie des kids. L’épopée de la Nation Zulu d’Afrique du Sud fut médiatisée et servit de base à un mouvement qui avec James Brown eut pour leitmotiv « Peace, Unity, Love & Having Fun ». La culture hip hop fut dés lors célèbre sous le nom de « ZULU NATION ».


Rassembler les énergies créatives au sein du mouvement hip hop et les décliner en diverses disciplines (graff, DJ, danse...).

Mondialiser ces nouvelles formes d’art en sillonnant la planète pour léguer le message positif du hip hop et initier les jeunes du monde aux diverses techniques.

Susciter des challenges créatifs dans toutes les disciplines pour les faire sans cesse évoluer.

Apprendre aux jeunes à transformer l’énergie négative accumulée en énergie créative positive extériorisée.

Créer des grades au sein de la Zulu Nation pour stimuler la créativité des jeunes et honorer leurs talents.

Toucher les artistes les plus médiatiques, pour promouvoir le hip hop (James Brown, Chaka Kahn, Lionel Richie, Michael Jackson, etc...).

Capter l’attention des jeunes par le biais de spectacles riches en créativité.

4- Les disciplines du hip hop

Le terme « hip hop » exprime le fait d’élever son esprit en utilisant sa créativité, son intelligence et son potentiel physique (voix, articulations, mains, œil, etc...) pour ouvrir de nouveaux champs artistiques et créer de nouvelles sensations. Le hip hop est une culture aujourd’hui internationale qui comprend à vrai dire aujourd’hui, 6 disciplines complémentaires :

Le Rap : internationalement connu, c’est la musique phare du mouvement. Elle ne cesse d’évoluer en fonction des artistes et des courants artistiques. On y distingue deux types de flows : la Old School (années 80 ; ex. Big Daddy Kane, Rakim, Queen Latifah...) et la New school (fin 90 ex. Wu Tang Clan, The Roots, De la Soul...). Mais il existe aussi un type de musique appelé "break-beat", utilisé pour les battles.

Le Beatbox : c’est l’art du bruitage avec la bouche (basse, boite à rythme, scratches, clavier, etc...). Les stars mondiales du beatbox sont Rhazel (The Roots), Buffy (Fat Boys), Scratch (The roots), Dougie Fresh, Ready Rock C, Dox Box, etc...,
Le Djing : basée sur la manipulation de deux platines de disques et d’une table de mixage. Cette discipline a considérablement contribué à l’apparition d’innovations artistiques dans la domaine de la technicité du son.

La Danse hip hop : classée en deux univers précis : la danse debout (smurf, lock, pop, électric boogie...) et la danse au sol (headspin, coupole, footwook, freeze...). Ces danses ont des adeptes dans le monde entier et sont largement employées par toutes les grandes stars de la chanson (pop, hip hop, r’n’b...).

Le Graff : réalisation de fresques murales à partir de bombes de peinture. Après s’être largement exprimés sur les murs des grandes agglomérations, les graffeurs ont fait leur entrée dans les galeries d’art (New York, Japon....) et même sur le net (inforgraphie).

Le Street Wear : dernière née, cette nouvelle discipline a considérablement fait évoluer l’univers de la mode en général. Pantalons larges, tee shirts amples, casquette, basket ou Baggy... Les jeunes européens d’aujourd’hui cherchent à être à l’aise dans leurs habits. Royal wear, Come 8, Dia, 2high, Fubu se créent, Nike, Puma, Addidas, Lacoste, Reebok, Levi’s, mettent leurs designers à la page.


5- Les influences artistiques

Break danse (danse au sol) : les danses africaines, la capoeira, la salsa, les arts martiaux, le tap dance, la gymnastique sportive, etc...

Debout (danse debout) : les danses africaines, les robots, le comportement des gens, les séries TV, les reportages sur l’espace et les astronautes, les dessins animés, les affiches de pub, le mime, etc...

6-Les pionniers US du hip hop :

Tout d’abord, mention spéciale et chapeau bas pour James Brown. Car son style, ses pas de danse et ses créations musicales ont considérablement influencé le hip hop. Place maintenant aux pionniers.

DJs :

DJ Kool Herc : Le premier a avoir mis au point la technique des "break-beat" en utilisant sur 2 platines, 2 fois le même disque, pour faire durer les passages "pure son".

DJ Grand Wizard Théodore : Inventeur du scratch en 1975 tout à fait par hasard dans sa chambre. En voulant stopper un disque, il pose sa main dessus et est surpris par le bruit qu’il entend. Après avoir passer du temps à maîtriser cette nouvelle technique, il en profite pour faire découvrir dans ses soirées, son nouveau style, le scratching.

DJ DST : est le premier à commercialiser un disque comportant du scratch.

DJ Q-Bert : A fait considérablement évoluer le Deejaying.

Un titre référence dans l’univers des DJs : "Rock it" d’Herbie Hancock.

Danse hip hop : famous names

Danse debout : Poping Pete (boogaloo, pop, robot), Boogaloo Sam (Pop), Sugar Pop (Lock), Shabba Doo (Lock), Boogaloo Shrimp (Electric boogie), Poping Taco (stromboscope, électropop), Skeeter Rabit (boogaloo), Mr Fabel (wave), Mr Wriggles (lock), Don Campbell (Lock), Criping Cid (backslide), etc...

B.Boying : Ken Swift (1990), Crazy Legs (Coupole), Joe-Joe (Backspin), Mr Freeze (6 steps), Spy (Freeze), Spike (envolée), Jimmy D (fondateur des RSC avec Joe-Joe) sans oublier Easy Mike, Chrome, Lime 5, P-Body, Jimmy Lee, Boobie, Tac2, Rim 180th, Tito 183rd, Pauly Lime, Rubber Band, Popeye, Doctor Ace, Slick RickGreen Eyes, Bon5, CN, B-races, Joe, Les, Angel Rock...

Les duos de légende : Crazy Legs/Ken Swift - Alien Ness/Fever One - Floor Rock/Heps Fury...

Rap :

Afrika Bambaataa ("godfather" of hip hop, père de la Zulu Nation), Grand Master Flash (et les Furious 5), KRS One (de Boogie Down Production), Big Daddy Kane.

Avant l’affectation du mot "hip hop" comme symbole de la culture, MC Lobot Starki rimait au micro en lançant "HIP HOP SHOUBAB DOO WAP, HIP HOP SHOUBAB DOO WAP, HIP HOP SHOUBAB DOO WAP". C’est ainsi que les anciens attestent avoir entendu pour la première fois le mot "hip hop".

Beatbox :

Buffy (Fat Boys), Rhazel (The Roots)...
RAZEL : THE MASTER OF BEAT BOX


Graff :

Futura 2000 (présent lors de la tournée NYC Tour à Paris en 1982), Rock Stars, Coz, Mere 139, Dandy, Shy...

Telles sont les origines de cette culture qui se nomme hip hop et sa source d’inspiration africaine : la Zulu Nation




Bien évidememment il s'agit d'un "copier/coller" d'un article internet, mais je trouve qu'il synthétise bien le movement dans son ensemble... (excepté la "street Wear" qui est une résultante et non un pilier du Hip Hop)
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Idem: zeech :up:

Je voulais aussi faire un ptit hommage à Sidney le présentateur de H.I.P.H.O.P sans qui cette culture n'aurait pas été découverte pas un large publique en france (1982)
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Justement, j'étais pas né à cette époque, mais H.IP.H.O.P. a eu une si grande influence que ça?

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Ptain Zeech, ça c'est du post ! :bravo2:
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Citation : mais H.IP.H.O.P. a eu une si grande influence que ça?


influence je sais pas (moi je n'ai pas été influencé, je regardais et j'etais fasciné mais je suis resté a jouer du rock quand meme)
mais je me souviens que ça passait le dimanche en debut d'apres midi,et on regardait ça avec mes parents, et mes parents leur truc c'etait drucker, genre sardou - serge lama, la variete de l'epoque quoi ---
je pense que des millions de gens regardaient et ça c'est hallucinant, ça a fait rentrer le hiphop dans tous les foyers français des cités des villes et des campagnes
c'etait enorme, tout le monde en parlait, les gamins faisaient tous le moonwalk au college, meme les fils a papa...
alors à le regarder tu devenais pas forcement un breakdanseur comme on disait, mais au moins tout le monde connaissait
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Je poste trés rarement dans les thread hip-hop, mais là j'ai pas pu m'en empecher: bravo Zeech, je te suis à 100%.
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Bon ben ça y est on est tous d'accord ! continuez le mouvement !
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Merci pour tous les "up" !!! Ca fait (très) chaud au coeur :oops: ! Je viens de tomber sur une phrase de Prévert qui dit "Il faut croire au bonheur, ne serait-ce que pour montrer l'exemple". Même combat pour le Hip-Hop.
Je ne suis pas désabusé, Kye-krew. C'est juste que je trouve que le Rap n'est plus (dans son ensemble) le complément qu'il fut pour moi de l'éducation reçue à l'école, ni celle prodiguée par mes parents, alors largués par l'évolution post-crise économique de la société en général, désormais placée sous la mixité des genres. Le Hip-Hop, lui, vit toujours. Et le rapprochement systématique Rap-HipHop-Baggy-Doudoune-Bonnet sur les sourcils-Racaille m'inquiète. Le Rap c'est la forme, le Hip-hop restera à jamais le fond. Quoi qu'il en soit, y'a pas de carte de membre du club Hip-Hop (on a vu ce que ça a donné à une certaine époque chez certains Zulu-Kings, ou Queens). Si demain quelqu'un sort un LP d'electro en se réclamant du Hip-Hop, ça ne me posera AUCUN problème. Par contre, un Rappeur qui te raconte qu'il est incolable sur les glocks, qu'il traite les femmes comme des merdes,et dans la rime d'après se réclame du Hip-Hop... là, ça colle pas, même s'il le dit en rappant. Les skinheads ont connu quelque chose de similaire : les vrais, et... les autres, qui, de ce mouvement, n'ont gardé que la forme, pour finalement véhiculer pile poil l'opposé des idées originelles. Qui aujourd'hui sait qu'un Skinhead est tout sauf raciste ? Justement voila, j'ai pas envie qu'un jour (si ce n'est pas encore trop tard), l'inconscient collectif associe le Rap à la violence des gangs, aux narcotiques, et à cette forme de dictature qu'il s'en dégage.

Sur ce, je retourne sampler mes vynils, parce qu'après tout, on est tous là pour la même chose : se faire plaisir avec la musique. See ya all, & thx again :D
Ah bon ?
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Zeech à écrit:

Citation : un Rappeur qui te raconte qu'il est incolable sur les glocks, qu'il traite les femmes comme des merdes,et dans la rime d'après se réclame du Hip-Hop... là, ça colle pas, même s'il le dit en rappant



C'est là que ça commence à me poser problème; énormément de groupes -ricains ou français- font l'apologie de tout ça. Et quand tu dis que tu naimes pas, on te réponds:"ouais mais t'as rien compris, c'est du second degré!"

Le second degré...ils se cachent tous derrière ça! Trop facile...

Par contre, pour moi qui cherche à découvrir le monde du hh, c'est la misère de faire le tri -d'autant plus pour le rap us-. C'est un peu pour ça que je préfère me cantonner à leurs instrumentaux (us)
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Aie :??: Ben, je crois malheureusement que le prob se pose déja:
J'ai 2 fils et tous les deux aiment ce milieu ("homicide volontaire" addict)., pour l'ainé (12ans) ça se passe pas trop mal, c'est un age ou ses copains critiquent, mais accèptent d'écouter sa version et adhère bien souvent.
Par contre, pour le petit (7ans), on se retrouve avec des gamins qui ne jure que par Booba & co, et le pauvre, lui, dés qu'il parle de ce qu'il écoute:tous les disque dispo a la maison, sauf, Booba & co :nawak: , "rappeur de merde" est le petit nom qu'on lui a refilé :noidea: Il s'en tape queque part, tout en étant dégouté: ben comme il me dit souvent
"Moi c'est la dance H.H. qui me plait et le nounours, il en fait pas et ces clips sont nuls" :bave:
Autre prob pour le milieu:
Certain de mes pote graffeur avaient des contrat avec des écoles (de la maternelle aux collèges), tous les contrats ont été annulés les uns aprés les autres, les assoces de quartier n'ont plus les finances (non pas que mes potes ne bossent que pour la thune, mais même quand les bombes sont gratieusement données, ce n'est pas toujours suffisant pour tous les gamins que ça intéressent et a qui, mes potes éxpliquaient les valeurs du move).

Tony> c'est pour donner un exemple de ce respect entre les groupes que je me suis permis de citer Stetsasonic,... parce qu'a l'époque, quasi tous se filait un coup de pouce pour se soutenir.Cas qui était de mise chez nous aussi, Assassin et NTM (par ex.). ;)
:bravo:

Maintenant quand on compare la France et les US:
Ici, c'est l'ésprit qu' a mis au jour le "fameux" secteur A (joli, le résultat 10 aprés :surpris: ), alors que de l'autre coté, ça bouge de tout les cotés:
Miami et le Crunk, souvent décrié a le mérite de faire du son avant de balancer des conneries, et ces mecs ne se prennent pas aux sérieux (pour la plupart)Il faut quand même rappeler que dans le clip "Bia Bia", Lil JON &co se réappropris le drapeau sudiste, oui messieurs du KKK, y a pas que des cagoulés dans le sud :bave:
L.A., X et le S.A.S éssaient de faie revivre les roots
Memphis: les Three six font ce qu'ils ont a faire
N.Y., idem pour le move, et on a même eu droit a une paix entre Jah RULE et DMX :bravo: (D'accord, maintenant, c'est Jay Z et DMX :oops: )
Bref, un mouvement avec des valeurs n'a pas a se laissez manipuler, donc, a vos micros, vos sampleurs et dégagez les fakes de la, si il faut repassé par l'underground, allez y et faites que "L'UNDERGROUND S'EXPRIME"

AL K. :boire: ;)

Désinscription AF

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Citation : si il faut repassé par l'underground, allez y


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et pour TOUTES les musiques!!
un proverbe? ok: "pour vivre heureux, vivons cachés"

les gars, au fait, felicitations pour la qualite du debat - on voit pas ça partoutsur AF...