La fabuleuse histoire du Hip Hop
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AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
Sujet de la discussion Posté le 03/09/2005 à 08:56:16La fabuleuse histoire du Hip Hop
A force de lire tout un tas de bétises sur le mouvement Hip Hop, voici un historique...
LES JEUNES SONT MAJORITAIREMENT AUJOURD’HUI DE GRANDS ADEPTES DE LA CULTURE HIP HOP. MAIS QUELLE EST L’ORIGINE DE CETTE CULTURE ET SES LIENS AVEC L’AFRIQUE ?
1- Généralités :
Le Bronx de New York (USA) reste le véritable lieu de naissance de la culture hip hop. Mais comment tout cela à commencé ?
A vrai dire, dans les années 50 et 60, une énorme fracture sociale s’était faite sentir au sein de la société américaine. D’une part, la bourgeoisie blanche profitait amplement du rêve américain et d’autre part, pour les minorités non-blanches ce même rêve prenait de plus en plus l’aspect d’un cauchemard. Transportée de force pour servir de main d’oeuvre gratuite dans des camps de concentration dédiés aux travaux forcés appelés par euphémisme "plantations", la population noire originaire d’Afrique, livrait une lutte acharnée avec des leaders déterminés tels Martin Luther King, Malcom X, les Black Panthers, etc... pour mettre un terme définitif à la ségrégation raciale et obtenir enfin l’égalité des droits.
Sur un autre plan, des populations originaires d’Amérique du sud (Mexique...) et des Caraïbes (Porto Rico, Jamaïque...), venaient grossir les rangs des habitants du ghetto, en quête de conditions de vie meilleures. La situation globale de ces populations était précaire et de plus, l’insécurité et la délinquance régnaient à tous les coins de rue.
Les gangs firent alors leur apparition (les Black Skulls, les Latino Kings, les Young Lords, etc...) et les trafics illicites allaient bon train avec le soutien financier et logistique de quelques personnalités haut placés issues de l’amérique blanche.
Mais, au milieu des années 70, l’attraction qu’exerçaient les gangs va connaître un vif déclin à cause de deux faits majeurs : le taux de mortalité élevé entre gang et surtout l’arrivée de la culture hip hop.
2- L’héritage de Clive Campbell :
La première secousse sismique de niveau 7 sur l’échelle historique du hip hop, vint d’un jeune jamaïcain arrivé dans le Bronx en 1967 à l’age de 12 ans : Clive Campbell.
De son île natale, il avait par bonheur amené avec lui, l’art des sound systems et du toasting qu’il introduisit dans le Bronx en organisant des rassemblements publics. Devant son succès, les clubs du coin, le Twilight Zone et le T-Connection, ne tardèrent pas à lui ouvrir leurs portes. Clive avait prit le nom de scène de "Kool Herc", en référence à son physique qui faisait penser au légendaire Hercule.
Sa recette miracle : Privilégier sur le disque, les passages "pure son" qui font « kiffer » le public. Et comme ces passages étaient relativement courts, il utilisait deux platines et deux fois le même disque. Une révolution pour l’époque.
Sur ces break-beat musicaux, commencèrent alors à évoluer des danseurs aux comportement étranges pour l’époque, qui devinrent plus tard des "Breakers-Boys". L’art du toasting permis encore à Kool Herc de lancer les MC (Maître de Cérémonie), qui au début se contentaient de saluer le public, de dédicacer des morceaux et de mettre l’ambiance. Peu après, en passant le micro à ses potes, Coke la Rock et Clark Kent, ils prirent le nom de scène de "Kool et les Herculoïdes".
3- L’héritage d’Afrika Bambaataa :
La deuxième secousse sismique de niveau 9 sur l’échelle historique universelle du hip hop, vint d’un certain Aka Kahyan Aasim, membre leader du terrifiant gang des "Black Spades".
DJ à ses heures, il fut saisit d’admiration pour Kool Herc et ses freestyles DJ. A la dissolution de son gang et suite à la mort de certains de ses amis, il décida de changer d’orientation philosophique et fonda la "Bronx River Organization". Il amplifia alors le mouvement des soundsystems et commença à utiliser son ancienne influence de chef de gang pour dialoguer avec les jeunes et les sortir de la spirale de la violence.
Son idée : transformer leur frustration et leur rage en énergie positive orientée vers la création artistique. Pour cela, il devait leur apprendre à désirer l’excellence afin qu’ils puissent repousser les frontières mentales de leur créativité artistique. Au début, lui seul croyait qu’il allait pouvoir réussir à convaincre les jeunes de changer de vie. Et voyant l’impact de la musique sur les kids, il décida alors d’en faire son allié et utilisa ses clips vidéo pour faire passer son message.
Il tient à la main une croix Ankh égyptienne pour inviter les jeunes à renouer avec l’histoire africaine de la période pharaonique
Il rebaptisa alors la "Bronx River Organization" en "The Organization" et continua à arpenter les trottoirs du Bronx pour parler aux jeunes. En 1974, "The Organization" devient "The Zulu Nation", en référence aux guerriers Zoulous d’Afrique du Sud qui s’étaient défendus avec dignité, courage et discipline contre les envahisseurs européens. Vous l’avez reconnu, il s’agit d’Afrika Bambaataa, “The godfather of hip hop”.
Pour valoriser la danse et captiver les jeunes, Afrika recruta 5 danseurs hors pairs (Beaver, Robbie Rob...) qui devinrent les "Shaka Zulu Kings" ou "Zulu Kings". En parfait magiciens hip hop, ceux-ci occupaient la place avec d’autres danseurs de talent, les Nigga Twins. Les jeunes affluaient de partout pour participer aux événements de la Zulu Nation et les premiers crews commençaient à se former : les Bronx Boys, les Shanghal Brothers, les Seven Deadly Sinners, etc...
Le message d’Afrika Bambaataa était clair : "Je suis venu te prendre la tête pour te faire voir ce qu’il y a derrière les étoiles. Laisse tomber les ondes négatives qui guident tes pas vers la violence et suit nous, tu découvriras alors la puissance de la créativité qui sommeille en toi".
A cette époque, le break comptait un nombre limités de mouvements regroupés en : Top Rock, Footworks et Freeze.
Avec les années 80, une nouvelle génération de danseurs fit son apparition et permirent au break, à travers le développement des battles, de défier la gravité terrestre. La Zulu Nation gardait son influence et de nouveaux crews voyait le jour : Les NYC Breakers, les Dynamics Rockers, les United States Breakers, les Crazy Breakers, les Magnificient Force... et surtout les Rock Steady Crew qui allaient révolutionner le break en créant de nouvelles figures (Backspin, Coupole, 1999, etc...). Si bien que tous les crews voulaient défier les RSC et les battles contre, par exemple, les Dynamics Rockers ou les NYC Breakers resteront à jamais légendaires.
Au niveau de la danse debout, les Electric Boogaloos sous la houlette de Boogaloo Sam développaient la danse debout avec de nouvelles figures démentielles dont le pop qui plus tard fit le succès de Michael Jackson (il est vrai qu’il fut un de leurs élèves). Le lock, l’Uncle Sam, le wave, le moonwalk, le stromboscope, le robot, etc.... sont autant de styles qui ont révolutionné la danse dans le monde.
Des danseurs debout explosaient par leurs talents : Skeeter Rabit, Sugar Pop, Mr Wriggles, Popping Taco, Boogaloo Sam, Popping Pete mais aussi Mr Fabel, Shabba Doo (Ozone), Boogaloo Shrimp (Turbo), Don Campbell, Criping Cid, etc...
Quels furent les mérites d’Afrika Bambaataa ?
Comprendre qu’il fallait :
Donner au mouvement hip hop, une philosophie et une orientation forte pour canaliser positivement l’énergie des kids. L’épopée de la Nation Zulu d’Afrique du Sud fut médiatisée et servit de base à un mouvement qui avec James Brown eut pour leitmotiv « Peace, Unity, Love & Having Fun ». La culture hip hop fut dés lors célèbre sous le nom de « ZULU NATION ».
Rassembler les énergies créatives au sein du mouvement hip hop et les décliner en diverses disciplines (graff, DJ, danse...).
Mondialiser ces nouvelles formes d’art en sillonnant la planète pour léguer le message positif du hip hop et initier les jeunes du monde aux diverses techniques.
Susciter des challenges créatifs dans toutes les disciplines pour les faire sans cesse évoluer.
Apprendre aux jeunes à transformer l’énergie négative accumulée en énergie créative positive extériorisée.
Créer des grades au sein de la Zulu Nation pour stimuler la créativité des jeunes et honorer leurs talents.
Toucher les artistes les plus médiatiques, pour promouvoir le hip hop (James Brown, Chaka Kahn, Lionel Richie, Michael Jackson, etc...).
Capter l’attention des jeunes par le biais de spectacles riches en créativité.
4- Les disciplines du hip hop
Le terme « hip hop » exprime le fait d’élever son esprit en utilisant sa créativité, son intelligence et son potentiel physique (voix, articulations, mains, œil, etc...) pour ouvrir de nouveaux champs artistiques et créer de nouvelles sensations. Le hip hop est une culture aujourd’hui internationale qui comprend à vrai dire aujourd’hui, 6 disciplines complémentaires :
Le Rap : internationalement connu, c’est la musique phare du mouvement. Elle ne cesse d’évoluer en fonction des artistes et des courants artistiques. On y distingue deux types de flows : la Old School (années 80 ; ex. Big Daddy Kane, Rakim, Queen Latifah...) et la New school (fin 90 ex. Wu Tang Clan, The Roots, De la Soul...). Mais il existe aussi un type de musique appelé "break-beat", utilisé pour les battles.
Le Beatbox : c’est l’art du bruitage avec la bouche (basse, boite à rythme, scratches, clavier, etc...). Les stars mondiales du beatbox sont Rhazel (The Roots), Buffy (Fat Boys), Scratch (The roots), Dougie Fresh, Ready Rock C, Dox Box, etc...,
Le Djing : basée sur la manipulation de deux platines de disques et d’une table de mixage. Cette discipline a considérablement contribué à l’apparition d’innovations artistiques dans la domaine de la technicité du son.
La Danse hip hop : classée en deux univers précis : la danse debout (smurf, lock, pop, électric boogie...) et la danse au sol (headspin, coupole, footwook, freeze...). Ces danses ont des adeptes dans le monde entier et sont largement employées par toutes les grandes stars de la chanson (pop, hip hop, r’n’b...).
Le Graff : réalisation de fresques murales à partir de bombes de peinture. Après s’être largement exprimés sur les murs des grandes agglomérations, les graffeurs ont fait leur entrée dans les galeries d’art (New York, Japon....) et même sur le net (inforgraphie).
Le Street Wear : dernière née, cette nouvelle discipline a considérablement fait évoluer l’univers de la mode en général. Pantalons larges, tee shirts amples, casquette, basket ou Baggy... Les jeunes européens d’aujourd’hui cherchent à être à l’aise dans leurs habits. Royal wear, Come 8, Dia, 2high, Fubu se créent, Nike, Puma, Addidas, Lacoste, Reebok, Levi’s, mettent leurs designers à la page.
5- Les influences artistiques
Break danse (danse au sol) : les danses africaines, la capoeira, la salsa, les arts martiaux, le tap dance, la gymnastique sportive, etc...
Debout (danse debout) : les danses africaines, les robots, le comportement des gens, les séries TV, les reportages sur l’espace et les astronautes, les dessins animés, les affiches de pub, le mime, etc...
6-Les pionniers US du hip hop :
Tout d’abord, mention spéciale et chapeau bas pour James Brown. Car son style, ses pas de danse et ses créations musicales ont considérablement influencé le hip hop. Place maintenant aux pionniers.
DJs :
DJ Kool Herc : Le premier a avoir mis au point la technique des "break-beat" en utilisant sur 2 platines, 2 fois le même disque, pour faire durer les passages "pure son".
DJ Grand Wizard Théodore : Inventeur du scratch en 1975 tout à fait par hasard dans sa chambre. En voulant stopper un disque, il pose sa main dessus et est surpris par le bruit qu’il entend. Après avoir passer du temps à maîtriser cette nouvelle technique, il en profite pour faire découvrir dans ses soirées, son nouveau style, le scratching.
DJ DST : est le premier à commercialiser un disque comportant du scratch.
DJ Q-Bert : A fait considérablement évoluer le Deejaying.
Un titre référence dans l’univers des DJs : "Rock it" d’Herbie Hancock.
Danse hip hop : famous names
Danse debout : Poping Pete (boogaloo, pop, robot), Boogaloo Sam (Pop), Sugar Pop (Lock), Shabba Doo (Lock), Boogaloo Shrimp (Electric boogie), Poping Taco (stromboscope, électropop), Skeeter Rabit (boogaloo), Mr Fabel (wave), Mr Wriggles (lock), Don Campbell (Lock), Criping Cid (backslide), etc...
B.Boying : Ken Swift (1990), Crazy Legs (Coupole), Joe-Joe (Backspin), Mr Freeze (6 steps), Spy (Freeze), Spike (envolée), Jimmy D (fondateur des RSC avec Joe-Joe) sans oublier Easy Mike, Chrome, Lime 5, P-Body, Jimmy Lee, Boobie, Tac2, Rim 180th, Tito 183rd, Pauly Lime, Rubber Band, Popeye, Doctor Ace, Slick RickGreen Eyes, Bon5, CN, B-races, Joe, Les, Angel Rock...
Les duos de légende : Crazy Legs/Ken Swift - Alien Ness/Fever One - Floor Rock/Heps Fury...
Rap :
Afrika Bambaataa ("godfather" of hip hop, père de la Zulu Nation), Grand Master Flash (et les Furious 5), KRS One (de Boogie Down Production), Big Daddy Kane.
Avant l’affectation du mot "hip hop" comme symbole de la culture, MC Lobot Starki rimait au micro en lançant "HIP HOP SHOUBAB DOO WAP, HIP HOP SHOUBAB DOO WAP, HIP HOP SHOUBAB DOO WAP". C’est ainsi que les anciens attestent avoir entendu pour la première fois le mot "hip hop".
Beatbox :
Buffy (Fat Boys), Rhazel (The Roots)...
RAZEL : THE MASTER OF BEAT BOX
Graff :
Futura 2000 (présent lors de la tournée NYC Tour à Paris en 1982), Rock Stars, Coz, Mere 139, Dandy, Shy...
Telles sont les origines de cette culture qui se nomme hip hop et sa source d’inspiration africaine : la Zulu Nation
Bien évidememment il s'agit d'un "copier/coller" d'un article internet, mais je trouve qu'il synthétise bien le movement dans son ensemble... (excepté la "street Wear" qui est une résultante et non un pilier du Hip Hop)
LES JEUNES SONT MAJORITAIREMENT AUJOURD’HUI DE GRANDS ADEPTES DE LA CULTURE HIP HOP. MAIS QUELLE EST L’ORIGINE DE CETTE CULTURE ET SES LIENS AVEC L’AFRIQUE ?
1- Généralités :
Le Bronx de New York (USA) reste le véritable lieu de naissance de la culture hip hop. Mais comment tout cela à commencé ?
A vrai dire, dans les années 50 et 60, une énorme fracture sociale s’était faite sentir au sein de la société américaine. D’une part, la bourgeoisie blanche profitait amplement du rêve américain et d’autre part, pour les minorités non-blanches ce même rêve prenait de plus en plus l’aspect d’un cauchemard. Transportée de force pour servir de main d’oeuvre gratuite dans des camps de concentration dédiés aux travaux forcés appelés par euphémisme "plantations", la population noire originaire d’Afrique, livrait une lutte acharnée avec des leaders déterminés tels Martin Luther King, Malcom X, les Black Panthers, etc... pour mettre un terme définitif à la ségrégation raciale et obtenir enfin l’égalité des droits.
Sur un autre plan, des populations originaires d’Amérique du sud (Mexique...) et des Caraïbes (Porto Rico, Jamaïque...), venaient grossir les rangs des habitants du ghetto, en quête de conditions de vie meilleures. La situation globale de ces populations était précaire et de plus, l’insécurité et la délinquance régnaient à tous les coins de rue.
Les gangs firent alors leur apparition (les Black Skulls, les Latino Kings, les Young Lords, etc...) et les trafics illicites allaient bon train avec le soutien financier et logistique de quelques personnalités haut placés issues de l’amérique blanche.
Mais, au milieu des années 70, l’attraction qu’exerçaient les gangs va connaître un vif déclin à cause de deux faits majeurs : le taux de mortalité élevé entre gang et surtout l’arrivée de la culture hip hop.
2- L’héritage de Clive Campbell :
La première secousse sismique de niveau 7 sur l’échelle historique du hip hop, vint d’un jeune jamaïcain arrivé dans le Bronx en 1967 à l’age de 12 ans : Clive Campbell.
De son île natale, il avait par bonheur amené avec lui, l’art des sound systems et du toasting qu’il introduisit dans le Bronx en organisant des rassemblements publics. Devant son succès, les clubs du coin, le Twilight Zone et le T-Connection, ne tardèrent pas à lui ouvrir leurs portes. Clive avait prit le nom de scène de "Kool Herc", en référence à son physique qui faisait penser au légendaire Hercule.
Sa recette miracle : Privilégier sur le disque, les passages "pure son" qui font « kiffer » le public. Et comme ces passages étaient relativement courts, il utilisait deux platines et deux fois le même disque. Une révolution pour l’époque.
Sur ces break-beat musicaux, commencèrent alors à évoluer des danseurs aux comportement étranges pour l’époque, qui devinrent plus tard des "Breakers-Boys". L’art du toasting permis encore à Kool Herc de lancer les MC (Maître de Cérémonie), qui au début se contentaient de saluer le public, de dédicacer des morceaux et de mettre l’ambiance. Peu après, en passant le micro à ses potes, Coke la Rock et Clark Kent, ils prirent le nom de scène de "Kool et les Herculoïdes".
3- L’héritage d’Afrika Bambaataa :
La deuxième secousse sismique de niveau 9 sur l’échelle historique universelle du hip hop, vint d’un certain Aka Kahyan Aasim, membre leader du terrifiant gang des "Black Spades".
DJ à ses heures, il fut saisit d’admiration pour Kool Herc et ses freestyles DJ. A la dissolution de son gang et suite à la mort de certains de ses amis, il décida de changer d’orientation philosophique et fonda la "Bronx River Organization". Il amplifia alors le mouvement des soundsystems et commença à utiliser son ancienne influence de chef de gang pour dialoguer avec les jeunes et les sortir de la spirale de la violence.
Son idée : transformer leur frustration et leur rage en énergie positive orientée vers la création artistique. Pour cela, il devait leur apprendre à désirer l’excellence afin qu’ils puissent repousser les frontières mentales de leur créativité artistique. Au début, lui seul croyait qu’il allait pouvoir réussir à convaincre les jeunes de changer de vie. Et voyant l’impact de la musique sur les kids, il décida alors d’en faire son allié et utilisa ses clips vidéo pour faire passer son message.
Il tient à la main une croix Ankh égyptienne pour inviter les jeunes à renouer avec l’histoire africaine de la période pharaonique
Il rebaptisa alors la "Bronx River Organization" en "The Organization" et continua à arpenter les trottoirs du Bronx pour parler aux jeunes. En 1974, "The Organization" devient "The Zulu Nation", en référence aux guerriers Zoulous d’Afrique du Sud qui s’étaient défendus avec dignité, courage et discipline contre les envahisseurs européens. Vous l’avez reconnu, il s’agit d’Afrika Bambaataa, “The godfather of hip hop”.
Pour valoriser la danse et captiver les jeunes, Afrika recruta 5 danseurs hors pairs (Beaver, Robbie Rob...) qui devinrent les "Shaka Zulu Kings" ou "Zulu Kings". En parfait magiciens hip hop, ceux-ci occupaient la place avec d’autres danseurs de talent, les Nigga Twins. Les jeunes affluaient de partout pour participer aux événements de la Zulu Nation et les premiers crews commençaient à se former : les Bronx Boys, les Shanghal Brothers, les Seven Deadly Sinners, etc...
Le message d’Afrika Bambaataa était clair : "Je suis venu te prendre la tête pour te faire voir ce qu’il y a derrière les étoiles. Laisse tomber les ondes négatives qui guident tes pas vers la violence et suit nous, tu découvriras alors la puissance de la créativité qui sommeille en toi".
A cette époque, le break comptait un nombre limités de mouvements regroupés en : Top Rock, Footworks et Freeze.
Avec les années 80, une nouvelle génération de danseurs fit son apparition et permirent au break, à travers le développement des battles, de défier la gravité terrestre. La Zulu Nation gardait son influence et de nouveaux crews voyait le jour : Les NYC Breakers, les Dynamics Rockers, les United States Breakers, les Crazy Breakers, les Magnificient Force... et surtout les Rock Steady Crew qui allaient révolutionner le break en créant de nouvelles figures (Backspin, Coupole, 1999, etc...). Si bien que tous les crews voulaient défier les RSC et les battles contre, par exemple, les Dynamics Rockers ou les NYC Breakers resteront à jamais légendaires.
Au niveau de la danse debout, les Electric Boogaloos sous la houlette de Boogaloo Sam développaient la danse debout avec de nouvelles figures démentielles dont le pop qui plus tard fit le succès de Michael Jackson (il est vrai qu’il fut un de leurs élèves). Le lock, l’Uncle Sam, le wave, le moonwalk, le stromboscope, le robot, etc.... sont autant de styles qui ont révolutionné la danse dans le monde.
Des danseurs debout explosaient par leurs talents : Skeeter Rabit, Sugar Pop, Mr Wriggles, Popping Taco, Boogaloo Sam, Popping Pete mais aussi Mr Fabel, Shabba Doo (Ozone), Boogaloo Shrimp (Turbo), Don Campbell, Criping Cid, etc...
Quels furent les mérites d’Afrika Bambaataa ?
Comprendre qu’il fallait :
Donner au mouvement hip hop, une philosophie et une orientation forte pour canaliser positivement l’énergie des kids. L’épopée de la Nation Zulu d’Afrique du Sud fut médiatisée et servit de base à un mouvement qui avec James Brown eut pour leitmotiv « Peace, Unity, Love & Having Fun ». La culture hip hop fut dés lors célèbre sous le nom de « ZULU NATION ».
Rassembler les énergies créatives au sein du mouvement hip hop et les décliner en diverses disciplines (graff, DJ, danse...).
Mondialiser ces nouvelles formes d’art en sillonnant la planète pour léguer le message positif du hip hop et initier les jeunes du monde aux diverses techniques.
Susciter des challenges créatifs dans toutes les disciplines pour les faire sans cesse évoluer.
Apprendre aux jeunes à transformer l’énergie négative accumulée en énergie créative positive extériorisée.
Créer des grades au sein de la Zulu Nation pour stimuler la créativité des jeunes et honorer leurs talents.
Toucher les artistes les plus médiatiques, pour promouvoir le hip hop (James Brown, Chaka Kahn, Lionel Richie, Michael Jackson, etc...).
Capter l’attention des jeunes par le biais de spectacles riches en créativité.
4- Les disciplines du hip hop
Le terme « hip hop » exprime le fait d’élever son esprit en utilisant sa créativité, son intelligence et son potentiel physique (voix, articulations, mains, œil, etc...) pour ouvrir de nouveaux champs artistiques et créer de nouvelles sensations. Le hip hop est une culture aujourd’hui internationale qui comprend à vrai dire aujourd’hui, 6 disciplines complémentaires :
Le Rap : internationalement connu, c’est la musique phare du mouvement. Elle ne cesse d’évoluer en fonction des artistes et des courants artistiques. On y distingue deux types de flows : la Old School (années 80 ; ex. Big Daddy Kane, Rakim, Queen Latifah...) et la New school (fin 90 ex. Wu Tang Clan, The Roots, De la Soul...). Mais il existe aussi un type de musique appelé "break-beat", utilisé pour les battles.
Le Beatbox : c’est l’art du bruitage avec la bouche (basse, boite à rythme, scratches, clavier, etc...). Les stars mondiales du beatbox sont Rhazel (The Roots), Buffy (Fat Boys), Scratch (The roots), Dougie Fresh, Ready Rock C, Dox Box, etc...,
Le Djing : basée sur la manipulation de deux platines de disques et d’une table de mixage. Cette discipline a considérablement contribué à l’apparition d’innovations artistiques dans la domaine de la technicité du son.
La Danse hip hop : classée en deux univers précis : la danse debout (smurf, lock, pop, électric boogie...) et la danse au sol (headspin, coupole, footwook, freeze...). Ces danses ont des adeptes dans le monde entier et sont largement employées par toutes les grandes stars de la chanson (pop, hip hop, r’n’b...).
Le Graff : réalisation de fresques murales à partir de bombes de peinture. Après s’être largement exprimés sur les murs des grandes agglomérations, les graffeurs ont fait leur entrée dans les galeries d’art (New York, Japon....) et même sur le net (inforgraphie).
Le Street Wear : dernière née, cette nouvelle discipline a considérablement fait évoluer l’univers de la mode en général. Pantalons larges, tee shirts amples, casquette, basket ou Baggy... Les jeunes européens d’aujourd’hui cherchent à être à l’aise dans leurs habits. Royal wear, Come 8, Dia, 2high, Fubu se créent, Nike, Puma, Addidas, Lacoste, Reebok, Levi’s, mettent leurs designers à la page.
5- Les influences artistiques
Break danse (danse au sol) : les danses africaines, la capoeira, la salsa, les arts martiaux, le tap dance, la gymnastique sportive, etc...
Debout (danse debout) : les danses africaines, les robots, le comportement des gens, les séries TV, les reportages sur l’espace et les astronautes, les dessins animés, les affiches de pub, le mime, etc...
6-Les pionniers US du hip hop :
Tout d’abord, mention spéciale et chapeau bas pour James Brown. Car son style, ses pas de danse et ses créations musicales ont considérablement influencé le hip hop. Place maintenant aux pionniers.
DJs :
DJ Kool Herc : Le premier a avoir mis au point la technique des "break-beat" en utilisant sur 2 platines, 2 fois le même disque, pour faire durer les passages "pure son".
DJ Grand Wizard Théodore : Inventeur du scratch en 1975 tout à fait par hasard dans sa chambre. En voulant stopper un disque, il pose sa main dessus et est surpris par le bruit qu’il entend. Après avoir passer du temps à maîtriser cette nouvelle technique, il en profite pour faire découvrir dans ses soirées, son nouveau style, le scratching.
DJ DST : est le premier à commercialiser un disque comportant du scratch.
DJ Q-Bert : A fait considérablement évoluer le Deejaying.
Un titre référence dans l’univers des DJs : "Rock it" d’Herbie Hancock.
Danse hip hop : famous names
Danse debout : Poping Pete (boogaloo, pop, robot), Boogaloo Sam (Pop), Sugar Pop (Lock), Shabba Doo (Lock), Boogaloo Shrimp (Electric boogie), Poping Taco (stromboscope, électropop), Skeeter Rabit (boogaloo), Mr Fabel (wave), Mr Wriggles (lock), Don Campbell (Lock), Criping Cid (backslide), etc...
B.Boying : Ken Swift (1990), Crazy Legs (Coupole), Joe-Joe (Backspin), Mr Freeze (6 steps), Spy (Freeze), Spike (envolée), Jimmy D (fondateur des RSC avec Joe-Joe) sans oublier Easy Mike, Chrome, Lime 5, P-Body, Jimmy Lee, Boobie, Tac2, Rim 180th, Tito 183rd, Pauly Lime, Rubber Band, Popeye, Doctor Ace, Slick RickGreen Eyes, Bon5, CN, B-races, Joe, Les, Angel Rock...
Les duos de légende : Crazy Legs/Ken Swift - Alien Ness/Fever One - Floor Rock/Heps Fury...
Rap :
Afrika Bambaataa ("godfather" of hip hop, père de la Zulu Nation), Grand Master Flash (et les Furious 5), KRS One (de Boogie Down Production), Big Daddy Kane.
Avant l’affectation du mot "hip hop" comme symbole de la culture, MC Lobot Starki rimait au micro en lançant "HIP HOP SHOUBAB DOO WAP, HIP HOP SHOUBAB DOO WAP, HIP HOP SHOUBAB DOO WAP". C’est ainsi que les anciens attestent avoir entendu pour la première fois le mot "hip hop".
Beatbox :
Buffy (Fat Boys), Rhazel (The Roots)...
RAZEL : THE MASTER OF BEAT BOX
Graff :
Futura 2000 (présent lors de la tournée NYC Tour à Paris en 1982), Rock Stars, Coz, Mere 139, Dandy, Shy...
Telles sont les origines de cette culture qui se nomme hip hop et sa source d’inspiration africaine : la Zulu Nation
Bien évidememment il s'agit d'un "copier/coller" d'un article internet, mais je trouve qu'il synthétise bien le movement dans son ensemble... (excepté la "street Wear" qui est une résultante et non un pilier du Hip Hop)

Head Minerve
9832

Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
101 Posté le 07/10/2006 à 22:39:52
'Tain j'ai pas osé poster tellement j'avais l'impression de sortir du sujet, mais en fait d'autres l'ont fait à ma place...
+ 10 000, en fait c'est la principale chose qui me fait chier dans le rap aujourd'hui. Je suis pas forcément engagé et au courant de toute la politique, alors je passe à côté des textes anarchistes, anti-untel anti-ceic anti-celà, en rap ou en punk, peu importe.
Par contre, je suis pas féministe mais voir les clips de groupes que pourtant je respecte pour leur zique, avec des meufs en string à leur cou, des putes qui sont juste là pour que le jeune se branle devant son écran, sans parler de textes "bouge ton gros cul pute, fais-le rebondir", argh, ça me fait mal que des mecs cautionnent...
M'enfin j'dis ça j'dis rien...

Citation : Le second degré...ils se cachent tous derrière ça! Trop facile...
Citation : qu'il traite les femmes comme des merdes
+ 10 000, en fait c'est la principale chose qui me fait chier dans le rap aujourd'hui. Je suis pas forcément engagé et au courant de toute la politique, alors je passe à côté des textes anarchistes, anti-untel anti-ceic anti-celà, en rap ou en punk, peu importe.
Par contre, je suis pas féministe mais voir les clips de groupes que pourtant je respecte pour leur zique, avec des meufs en string à leur cou, des putes qui sont juste là pour que le jeune se branle devant son écran, sans parler de textes "bouge ton gros cul pute, fais-le rebondir", argh, ça me fait mal que des mecs cautionnent...

M'enfin j'dis ça j'dis rien...
1

Anonyme
9312

102 Posté le 07/10/2006 à 23:11:14
1er degré
- http://youtube.com/watch?v=rQ1zoQ5i7_k&search=mitchy%20slick
2nd degré
- http://youtube.com/watch?v=49wbTgcxWpc&search=lil%20jon
D'ou un choix d'autant plus dur
AL K. ;)
- http://youtube.com/watch?v=rQ1zoQ5i7_k&search=mitchy%20slick
2nd degré
- http://youtube.com/watch?v=49wbTgcxWpc&search=lil%20jon
D'ou un choix d'autant plus dur

AL K. ;)
0
Désinscription AF

Anonyme
9312

103 Posté le 07/10/2006 à 23:29:04
Pour en revenir au titre du thread, voila un bon exemple de 5 personnes qui la résume bien
- https://www.youtube.com/watch?v=FKRyTERqeus&mode=related&search=
AL K.

- https://www.youtube.com/watch?v=FKRyTERqeus&mode=related&search=
AL K.

0
Désinscription AF

srak
4083

Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
104 Posté le 08/10/2006 à 04:18:18
Voilà que le therme Underground est apparu!
Est ce que tout les mouvements dit underground sont obligés de sortir des caves. Pour que le message passe il faut que des mecs écoutent, et plus y a de mecs qui écoutent moins c'est underground. Des rappeurs comme Publics Ennemis qui il y a 15 ans criaient "Fight the power" et qui aujourd'hui te balancent des singles comme le dernier que j'ai pu écouter (je me rappelle plus le titre) avec deux trois chaudasses derrière ça me fait poser des questions.
je ne veux faire aucune généralité en disant celà mais le rap underground il faut savoir où se le procurer aujourd'hui pour en avoir. C'est pas avec des radios comme Skyrock qu'on en trouve en tout cas (Sans parler du R'N'B qui me sort par les trous d'nez, except Di Angelo). Où sont "les valeurs essentielles..."?
Est ce que tout les mouvements dit underground sont obligés de sortir des caves. Pour que le message passe il faut que des mecs écoutent, et plus y a de mecs qui écoutent moins c'est underground. Des rappeurs comme Publics Ennemis qui il y a 15 ans criaient "Fight the power" et qui aujourd'hui te balancent des singles comme le dernier que j'ai pu écouter (je me rappelle plus le titre) avec deux trois chaudasses derrière ça me fait poser des questions.
je ne veux faire aucune généralité en disant celà mais le rap underground il faut savoir où se le procurer aujourd'hui pour en avoir. C'est pas avec des radios comme Skyrock qu'on en trouve en tout cas (Sans parler du R'N'B qui me sort par les trous d'nez, except Di Angelo). Où sont "les valeurs essentielles..."?
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Pomplar
1639

AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
105 Posté le 08/10/2006 à 11:13:35
Et en français!!!!
Ca c'est le vrai rap!!!!
Conscient, engagé, militant... Loin des clichés gangsta/pétasses...
http://youtube.com/watch?v=prJcikTIKQM
Ca c'est le vrai rap!!!!
Conscient, engagé, militant... Loin des clichés gangsta/pétasses...
http://youtube.com/watch?v=prJcikTIKQM
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Tony Hoo
665

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
106 Posté le 08/10/2006 à 11:19:51
Salut à tous.
Je suis d'accord avec vous tous, mais perso.... j'y crois plus.
J'ai arrêté de me connecter à des chanteurs depuis 3 ans, car pas un seul (en banlieue Ouest, du moins, pour ceux que j'ai pu rencontrer) ne faisait de la zique pour la beauté du truc, en groovant, avec des lyrics conscients.
C'était plus ambiance "wesh dans deux semaines, je vais voler mon skeud à la Fnac".
Je me suis même fait taper ma carte bleue dans mon propre studio !
Je pense que le mythe du rappeur violent et vulgaire, et qui serre des meufs, est ce qui a le plus attiré les jeunes vers le mouvement. C'est très dommage, et hélas, quasi-irrémédiable.
Alors je pense que les gens qui postent dans ce topic sont tous authentiques, je n'en doute pas une seconde, mais regardez autour de vous et ne vous cantonnez pas à vos seuls cercles d'amis : toute la violence qu'on vit de nos jours constitue quelque chose de hiphop pour les jeunes. C'est pas dingue ça ?
On fait réagir des rappeurs sur les plateaux télé pour venir débattre sur le cas des violences de ces derniers temps. Pourtant, dans les quartiers, il n'y a pas que des rappeurs : il y a des artistes de tous les univers musicaux ; certes ce qu'ils appellent hiphop y est dominant, mais il y a aussi d'autres mouvements représentés, mais qui ne sont pas assimilés à la violence, eux...
Sorry d'être aussi négatif et big up à vous tous pour faire vivre ce thread d'une façon aussi distinguée (j'y suis le seul à raconter de la merde, quoi...)
Je suis d'accord avec vous tous, mais perso.... j'y crois plus.
J'ai arrêté de me connecter à des chanteurs depuis 3 ans, car pas un seul (en banlieue Ouest, du moins, pour ceux que j'ai pu rencontrer) ne faisait de la zique pour la beauté du truc, en groovant, avec des lyrics conscients.
C'était plus ambiance "wesh dans deux semaines, je vais voler mon skeud à la Fnac".
Je me suis même fait taper ma carte bleue dans mon propre studio !
Je pense que le mythe du rappeur violent et vulgaire, et qui serre des meufs, est ce qui a le plus attiré les jeunes vers le mouvement. C'est très dommage, et hélas, quasi-irrémédiable.
Alors je pense que les gens qui postent dans ce topic sont tous authentiques, je n'en doute pas une seconde, mais regardez autour de vous et ne vous cantonnez pas à vos seuls cercles d'amis : toute la violence qu'on vit de nos jours constitue quelque chose de hiphop pour les jeunes. C'est pas dingue ça ?
On fait réagir des rappeurs sur les plateaux télé pour venir débattre sur le cas des violences de ces derniers temps. Pourtant, dans les quartiers, il n'y a pas que des rappeurs : il y a des artistes de tous les univers musicaux ; certes ce qu'ils appellent hiphop y est dominant, mais il y a aussi d'autres mouvements représentés, mais qui ne sont pas assimilés à la violence, eux...
Sorry d'être aussi négatif et big up à vous tous pour faire vivre ce thread d'une façon aussi distinguée (j'y suis le seul à raconter de la merde, quoi...)
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Tony Hoo
665

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
107 Posté le 08/10/2006 à 11:23:58
Au passage, j'aime beaucoup le texte de 20Syl et des Procussions (HipHop), sur le dernier album d'Hocus Pocus.
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- pef -
1792

AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
108 Posté le 08/10/2006 à 11:38:26

Pomplar
1639

AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
109 Posté le 08/10/2006 à 13:13:49
Et puis aussi http://lachimereprod.free.fr
C'est moi, banlieue sud... Pompier
C'est moi, banlieue sud... Pompier
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Martis
15680

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
110 Posté le 08/10/2006 à 13:33:15
Tchad unpoe, c'est carement pas mal niveau flow, et les textes vont bien avec
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