Je crée mon studio d'enregistrement.

Citation :

Je pense que si tu as du talent tu pourras faire de très bonnes maquettes, mais c'est tout. (compte tenu de ta config bien sûr)

 Je ne suis pas du tout d'accord avec ça.

En quoi tu trouves que ça tient pas la route ?

J'insiste, à moins de vouloir prétendre aux indemnisations liées à l’intermittence du spectacle, le statut d'ingé son/technicien son/assistant de production n'est pas réglementé, or cas spécifiques.

Le statut d'auto entrepreneur comporte autant d'avantages que d'inconvénients, je t'invite à y réfléchir à tete reposée. C'est un statut avantageux pour se lancer et/ou avoir une activité annexe à son activité principale.

En tant qu'activité principale, les contraintes liées au statut sont difficiles à tenir. Pour plus d'infos, va à la chambre du commerce et de l'industrie de ta région, qui te renseignera au mieux (o, te renseignement également sur les aides publiques)

Citation de Mrben :

Perso je suis en micro entreprise et je facture sonorisation, enregistrement mais je ne fais jamais apparaître ingénieur du son car en France ce métier n'existe pas (vu avec l'Lurssaf).

 Faux, le gars qui t'as dit ça à l'Urssaf devrait réviser ses tablettes. Ce métier existe, il est d'ailleurs inscrit dans la nomenclature des métiers de Pôle Emploi, celle de la convention collective de l'audiovisuel et sur des milliers de contrats et de fiches de paye chaque jours en France. L'Urssaf, ce n'est pas la France.

JM

Citation :

L'Urssaf, ce n'est pas la France.

 Un pti' peu quand meme, et c'est vrai qu'à titre personnel mes propres prestations ne sont pas facturées en tant qu'ingénieur du son stricto sensus, dans le sens où ça a déjà coincé avec l'urssaf, et j'ai eu de gros soucis quasi insolubles, alors meme que j'y étais absolument pour rien.

Et les problemes avec l'urssaf, c'est se plonger en plein Kafka, donc c'est plutôt à éviter. 

Oui tu as le droit, même si je regrette cette situation (je ne parle pas spécialement pour toi). Car c'est pour ça qu'on se retrouve avec un métier dévalorisé car on croise trop souvent des gens dont les compétences sont insuffisantes (et parfois la suffisance inversement proportionnelle aux compétences  ).

Certains font l'effort de se former, d'autres qui ne l'ont pas fait affirment que ça ne sert à rien. Faut faire avec. Le terme ingénieur du son serait moins sujet à polémiques si tous ceux qui l'ont inscrit dans leur profil avaient réellement une formation sérieuse.

Pour s'installer comme plâtrier ou chauffagiste, on doit avoir au minimum un CAP correspondant, dans l'audio, ce n'est pas le cas et c'est dommage. Si on a les compétences sans avoir fait les études, on peut les faire valider par une VAE, donc pas de souci de ce côté.

L'ennui, c'est qu'en ne se formant pas, on a même pas conscience de ce qu'on rate. Et en plus, pour pouvoir accrocher le taf, on fait du damping social, et tout le monde y perd (sauf les producteurs).

Cela dit, ce problème ne touche que la musique. Dans les autres domaines de l'audio, les compétences sont exigées et on n'emploie pas les gens simplement parce qu'ils ont "envie de faire du son".

JM

D'un point de vue légal, il n'y a pas de problème sur ce point.

JM