Sujet [Bien débuter] Quelles sont les six phases de production d'un morceau ?
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Los Teignos
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
patrick_g75
"Quelles sont les 6 phases de production d'un morceau ?"
En effet, toute production commence chez un moi-je (un ego en lequel elle s'élabore, etc.), et elle n'aboutit que si elle est "communiquée", que si elle parvient aux autres.
Non ?
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
iktomi
patrick_g75
ça s'appelle vouloir se rattraper aux branches tellement tard qu'il ne reste que les racines pour sauver le coup
Oui, par la racine !
Soyons radicaux !
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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iktomi
Anonyme
En effet, toute production commence chez un moi-je (un ego en lequel elle s'élabore, etc.), et elle n'aboutit que si elle est "communiquée", que si elle parvient aux autres.
Non ?
Oui, nous sommes même au coeur du sujet.
Bon j'en remet une couche. Que faut il entendre par aboutit? La prod d'un morceau n'est elle pas comme un tableau de peinture? on peut y revenir vitam/eternam. Jusqu' a obtention, en théorie d'un résulat "satisfaisant". La notion de satisfaction peut revêtir pour certain la forme, le sentiment d' une sorte d'illusion, d'un mirroir aux alouettes. Au point justement pour les plus extrêmes, de ne pas vraiment connaitre ce sentiment d'aboutissement.
C'est dramatique, mais ça le mérite de la progression, du dépassement... pas toujours simple la vie d'artiste.
[ Dernière édition du message le 16/11/2020 à 13:49:23 ]
patrick_g75
La prod d'un morceau n'est elle pas comme un tableau de peinture? on peut y revenir vitam/eternam
Ah, si tu parles peinture, là, tu vas me prendre par les sentiments...
En voilà, un transfert (de compétence ?) qui me transporte.
Bon, sérieusement : peindre et composer, c'est tout un, pour moi.
Tu connais, bien sûr, la nouvelle de Balzac, et son personnage Frennhofer.
N'est-ce pas la folie même ?
Il n'y a qu'une réalité humaine qui, à proprement parler, aboutisse : notre existence individuelle - dans la mort.
Hors de ça, nous demeurons nous-mêmes inachevés toujours. Alors, comment pourrions-nous espérer "achever" (aboutir) une Forme (un morceau, de peinture ou de musique) qui nous représenterait tout à fait, et définitivement ?
Je suis assez heureux déjà quand je termine quelque chose qui corresponde assez à ce que j'ai cru être (moi-je) le jour où je l'ai commencée.
Mais demain sera un autre jour...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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[ Dernière édition du message le 16/11/2020 à 17:20:15 ]
hhub17
Citation de Beatless :Et si ya pas de parole, de chanson, comment qu'on fait?
Tu changes de hobby et tu laisses les musiciens entre gens biens
Pourquoi cette émoticône me rappelle-t-elle toujours le Schtroumpf à lunettes ???
L'avantage du homestudio est qu'on peut faire comme Pink Floyd à une époque : composer au studio en enregistrant ce qui passe... Mais pas garanti qu'on sorte un "Dark Side of the Moon" à chaque fois ! !
Le rappel de la méthode n'est peut-être pas inutile... J'ai rien sorti depuis 2012 !
Be bop a loulou !
Anonyme
Tu connais, bien sûr, la nouvelle de Balzac, et son personnage Frennhofer.
N'est-ce pas la folie même ?
Non et désolé, peut être de te decevoir.
Il n'y a qu'une réalité humaine qui, à proprement parler, aboutisse : notre existence individuelle - dans la mort.
Hors de ça, nous demeurons nous-mêmes inachevés toujours. Alors, comment pourrions-nous espérer "achever" (aboutir) une Forme (un morceau, de peinture ou de musique) qui nous représenterait tout à fait, et définitivement ?
Je suis assez heureux déjà quand je termine quelque chose qui corresponde assez à ce que j'ai cru être (moi-je) le jour où je l'ai commencée.
Mais demain sera un autre jour...
Sans doute des paroles de sagesse. Bien je ne sois pas certain que mon espoir, soit l'achevement d'une musique d'une chanson qui me représenterait "définitivement". Mais plus probablement une ou des qui me représentent sous de tres beaux jours.
Chanceux tu es d'être assez heureux quand tu termines quelque chose qui corresponde assez à ce que j'ai cru être (moi-je) le jour où je l'ai commencée.
C'est un sentiment a lequel j'aspire, mais avec lequel j'ai beaucoup de mal. Mais ce serait indécent, que je me plaingne outre mesure, la vie m'a tant donnée par ailleurs.
[ Dernière édition du message le 17/11/2020 à 09:09:29 ]
patrick_g75
Tu connais, bien sûr, la nouvelle de Balzac, et son personnage Frennhofer ?
En plus, j'ai écorché le nom du personnage, cité de mémoire : Frenhofer.
Pour info, voilà comment Wikipédia résume l'affaire :
Le jeune Nicolas Poussin, encore inconnu, rend visite au peintre Porbus dans son atelier. Il est accompagné du vieux maître Frenhofer, qui émet de savants commentaires sur le grand tableau que Porbus vient de terminer. Il s’agit de Marie l'Égyptienne, dont Frenhofer fait l’éloge, mais qui lui paraît incomplet. En quelques coups de pinceau, le vieux peintre métamorphose le tableau de Porbus au point que Marie l’Égyptienne semble renaître après son intervention. Toutefois, si Frenhofer domine parfaitement la technique, il lui manque, pour son propre ouvrage, La Belle Noiseuse, toile à laquelle il travaille depuis dix ans, le modèle en art idéal, une femme qui lui inspirerait la perfection vers laquelle il tend sans jamais l’atteindre. Ce futur chef-d’œuvre, que personne n’a encore jamais vu, serait le portrait de Catherine Lescault.
Nicolas Poussin propose au vieux maître de faire poser la femme qu’il aime : la belle Gillette, ce que Frenhofer accepte. La beauté de Gillette l’inspire à tel point qu’il termine La Belle Noiseuse très rapidement. Mais, lorsque Poussin et Porbus sont conviés à l’admirer, ils n’aperçoivent sur la toile qu’une petite partie d’un pied magnifique perdu dans une débauche de couleurs. La déception qui se lit sur leurs visages pousse le maître au désespoir. Le lendemain, Frenhofer brûle toutes ses toiles avant de périr dans l’incendie de son atelier.
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patrick_g75
Citation :Il n'y a qu'une réalité humaine qui, à proprement parler, aboutisse : notre existence individuelle - dans la mort.
Hors de ça, nous demeurons nous-mêmes inachevés toujours. Alors, comment pourrions-nous espérer "achever" (aboutir) une Forme (un morceau, de peinture ou de musique) qui nous représenterait tout à fait, et définitivement ?
Je suis assez heureux déjà quand je termine quelque chose qui corresponde assez à ce que j'ai cru être (moi-je) le jour où je l'ai commencée.
Mais demain sera un autre jour...
Sans doute des paroles de sagesse. Bien je ne sois pas certain que mon espoir, soit l'achevement d'une musique d'une chanson qui me représenterait "définitivement". Mais plus probablement une ou des qui me représentent sous de tres beaux jours.
Chanceux tu es d'être assez heureux quand tu termines quelque chose qui corresponde assez à ce que j'ai cru être (moi-je) le jour où je l'ai commencée.
C'est un sentiment a lequel j'aspire, mais avec lequel j'ai beaucoup de mal. Mais ce serait indécent, que je me plaingne outre mesure, la vie m'a tant donnée par ailleurs.
Hé, mais, j'espère bien ! que ton espoir n'est pas "l'achèvement d'une musique d'une chanson qui (te) représenterait définitivement"...
Le mien, d'espoir, étant juste que, ce que je vais faire ce mardi 17 novembre 2020, cela "représente" au moins (et pas plus), ce que je suis aujourd'hui, ce mardi 17 novembre 2020. .
Pour autant que je me représente, moi-même, assez clairement, ce que je suis !
Où l'on retrouve la question de l'ego, de la conscience de soi...
Je ne sais pas si je (moi-je), je suis parvenu à une attitude assez "sage" ? Question.
Ou bien, ce n'est là rien d'autre qu'un "bénéfice de l'âge" ?
Je me souviens bien comment, et combien j'ai souffert, il y a quelques années, de ce que j'ai appelé, après coup, le 'syndrome du chef-d'œuvre' : cette obsession de ne rien vouloir produire qui ne soit pas, à mes yeux, à la hauteur des chefs-d'œuvre que j'admirais. (Volonté à laquelle, bien sûr, je ne pourrais jamais répondre...)
Et puis, un jour, pouf !
Je me suis dit : Je m'en fous !
Je me suis contenté de faire ce que je pouvais, quand je pouvais, comme je pouvais.
Ah... Quel repos !
Et, en plus, ce que je faisais alors n'était pas plus mauvais qu'avant !
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