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Intermittence du Spectacle

Intermitence : Proposition Scandaleuse du MEDEF et CFDT

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Sujet de la discussion Intermitence : Proposition Scandaleuse du MEDEF et CFDT
Bonjour,

le demontage de notre système culturel se poursuit avec le MEDEF et consort...

Après lecture d'une correction du protocole sortie 23 juin 2003 instantanément de la poche du representant du MEDEF, a l'ouverture de la séance de négocviation des annexe 8 et 10, la cfdt approuve (evidement ce rectificatif du protocole de juin 2003 est issu d'un accord confidentiel avec la cfdt).

cordialement


db

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51
Tu parles de l'intermittence artiste je suppose ?
Un peu de son et d'image : ici ou la Webradio d'AF
52
C'est vrai que pour se faire embaucher c'est pas facile il faut souvent jouer des truc pas tres glorifiant mais c'est un choix ,moi je prefere ça que de rester chez moi sans jouer.
David
53
Bonjour,

Communiqué

La lettre du SNTR :

Jeudi 22 décembre, les « partenaires sociaux », les trois
organisations patronales : MEDEF, UPA, CGPME et les 5
confédérations syndicales de salariés, ont terminé les
discussions sur le régime général. Il se dessine un projet
d’accord qui entérine une nouvelle baisse des droits des
chômeurs : CFDT, CGC, CFTC s’apprêtent à signer, FO n’a pas
décidé, la CGT dénonce cet accord, en prévenant que 140.000
chômeurs vont voir leurs droits amputés.

Concernant les annexes 8 et 10, régime des salariés
intermittents du spectacle, aucun accord n’ayant été trouvé,
les discussions sont renvoyées à une date non précisée en
janvier, avec prorogation du protocole actuel sans terme. Le
Ministère de la Culture a précisé que le fonds transitoire
était lui aussi prorogé.

Mais ce statu quo pour l’immédiat ne doit pas masquer que
l’heure est plus que jamais à la mobilisation.

Nous avons réussi à mettre nos forces en commun avec la
CIP-IDF pour mener les AG et les actions à peu près en commun,
malgré la fatigue et la tension, mais nous n’avons pas pu
mobiliser massivement à la mesure des dangers qui pèsent sur
nous : nous avons compris que le Ministre de la Culture n’a
pas les moyens de ses engagements d’avril 2004. S’il y avait
eu accord, même ne reprenant pas les 507 heures sur 12 mois,
condition fixée par RDDV, le gouvernement selon toute
vraisemblance aurait agréé ce nouvel accort, ne prenant aucun
risque de se fâcher avec le MEDEF.

La bataille continue et promet d’être chaude, car il faut
désormais obtenir que le parlement se mêle enfin de mettre en
½uvre les recommandations du Comité de suivi sur nos annexes,
c’est-à-dire qu’un projet de loi soit inscrit à l’ordre du
jour de l’Assemblée Nationale pour forcer la main aux MEDEF,
CFDT et consorts sur ce dossier.

On a vu comment les mêmes traitent les négociations (vingt
heures de pseudo discussion, dont à peine trois heures de
séance, pour discuter sans la CGT dans les étages en pleine
nuit), on sait que le MEDEF ne veut pas entendre parler de nos
propositions, chiffrées par l’UNEDIC comme moins coûteuses que
le protocole actuel (bien que revenant à 507 heures sur 12
mois et un an d’indemnisation, notamment) : le représentant du
MEDEF a déclaré qu’il y avait trop d’intermittents.

Vont-ils repousser les discussions jusqu’à fin 2006 pour mieux
nous croquer après l’échéance fixée pour l’aboutissement des
négociations sur les conventions collectives ? Vont-ils
concocter en douce un ersatz du protocole actuel et nous
l’imposer avec un accord plus ou moins discret du Ministère du
Travail, qui joue un sale double jeu ?

La trêve des confiseurs va être extrêmement courte, nous
appellerons dès la rentrée de janvier à des rendez-vous de
mobilisation pour enfin obtenir d’être entendus, et empêcher
en fait de régime pérenne promis par RDDV, une pérennisation
du protocole de juin 2003 qui entérine l’amputation de nos droits.

Cordialement,


db

54
Ca m'a l'air quand même assez con au passage. Ils ont l'air de se rendre compte qu'ils sont peut être allez trop vite en besogne pour revoir le statut en 2003. Car depuis 2 ans ça piétine (ortho?) ferme, et ils ne cessent de repousser le truc. La encore, visiblement, rien de définitif ne semble avoir été décidé, mais pendant ce tps du côté des bosseurs, ça chie...

Me demande bien comment ça va finir c't'histoire :?!:
Un peu de son et d'image : ici ou la Webradio d'AF
55
Bonjour,

Communiqué CIP-IDF

Aujourd’hui, 5 janvier 2006, nous sommes une centaine d’intermittents, chômeurs, précaires, à occuper les locaux de la DDTE (Direction départementale du travail et de l’emploi).
Nous vous interpellons sur le fait que la convention Unedic en cours d’adoption serait désastreuse pour tous les salariés. Sachant que celle-ci ne peut être mise en œuvre sans votre accord, nous vous demandons d’en refuser l’agrément.

Nous refusons également la prorogation du protocole de juin 2003, concernant les professionnels et intermittents du spectacle. Grâce à notre enquête collective, menée en collaboration avec le laboratoire Matisse-Isys (Paris-I / CNRS), nous avons apporté la preuve que cet accord est injuste, inégalitaire, et que, tout en réduisant le nombre d’intermittents, il augmente le déficit de l’Unedic.
Tous l’ont reconnu : l’ensemble des concernés, le Ministre de la culture, l’expert J.P Guillot, les missions d’information parlementaires du Sénat et de l’Assemblée nationale, les 470 parlementaires signataires de la PPL (Projet parlementaire de loi), et le Comité de suivi du protocole Unedic.
C’est pourquoi nous vous demandons également de refuser d’agréer cette prorogation.

Il ne peut y avoir d’accord pérenne sans :
la recherche des 507 heures ouvrant droit à une indemnisation sur une période de 12 mois, à date anniversaire fixe.
12 mois d’indemnisation où chaque jour chômé est indemnisé.
Devant le refus obstiné et incompréhensible des partenaires sociaux (hormis la CGT et FO), nous vous demandons de faire vôtre le contenu de la PPL (soutenue, nous vous le rappelons par 470 députés), et d’en faire un projet de loi gouvernemental.

Le gouvernement ne doit pas agréer la convention Unedic et la prorogation du protocole de juin 2003, et il doit cesser la politique de contrôle et de radiation systématique des chômeurs.

Nous avons assez parlé, expliqué, discuté. Nous exigeons de votre part, une réponse écrite et un rendez-vous avant le 9 janvier à 19H. Dans le cas contraire, nous ne voyons pas comment les manifestations, cérémonies, festivals et autres remises de prix culturels pourront se dérouler normalement.

Collectif d’occupation de la DDTE.

Cordialement,


db

56
Il y a un truc que je ne piges pas : en faisant un petit amalgame ; on parle d'état de droit dans certain domaines, comment ça se fait qu'avec 470 députés, on en est toujours à vouloir avancer, alors que ça devrait être fait depuis belle lurette ??? :oo:
Un peu de son et d'image : ici ou la Webradio d'AF
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C'est parce que l'Unedic est géré par des "partenaires sociaux" : syndicats, Medef. Et les décisions prises sont avalisées par l'Etat (pour qui, en général, cette avalisation constitue seulement une démarche 'administrative').

Généralement l'Etat donne son aval, et les conventions sont adoptées. Sur le contenu, l'Etat (je cite ce qu'a dit le Medef en 2003) "n'est pas concerné, et n'a pas son mot à dire).

Ce qui se passe dans les faits, c'est que l'Etat pouvait légitimement intervenir, parce que les chômeurs radiés ou sans plus d'indemnisation devenaient Rmistes et dépendaient de la caisse de l'Etat. Mais désormais, ce sont les Conseils Généraux (les Départements) qui gèrent le Rmi (les CG commencent d'ailleurs à crier à l'asphyxie budgétaire...).

Et statistiquement, c'est préférable pour l'Etat que les chômeurs soient radiés et non indemnisés au titre de l'allocation-chômage, parce que les chiffres des demandeurs d'emploi baisse. Et c'est un bon point au niveau de la politique nationale... surtout à la veille d'élections présidentielles...
58

Citation : Sur le contenu, l'Etat (je cite ce qu'a dit le Medef en 2003) "n'est pas concerné, et n'a pas son mot à dire).



Pourtant c'est bien l'état qui a voté une lois sur la diffusion de musique sur internet, alors que quelquepart, ça ne les concerne en rien non plus....

:noidea:

Donc ils ne sont pas concerné par un éventuel dérapage sur le chômage effectif dû au nouveau statut, mais le sont sur une lois économique qui ne leur rapportera pas grand chose, à part peut être un plus de délocalisation.... c'est comme Afflelou, c'est Fou la politique !

Citation : Et statistiquement, c'est préférable pour l'Etat que les chômeurs soient radiés et non indemnisés au titre de l'allocation-chômage, parce que les chiffres des demandeurs d'emploi baisse. Et c'est un bon point au niveau de la politique nationale... surtout à la veille d'élections présidentielles...



Ou comment foutre ds la merde toutes les régions, qui sont accessoirement de gauche.

Hors sujet : Acapela, évite de mettre une parenthèse juste après un guillemet, tu met des smileys partout, fort sympathiques, mais qui déconcentre quand on lit.

;)

celui là est voulu..

Un peu de son et d'image : ici ou la Webradio d'AF
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Hors sujet : J'ai édité mon post... effectivement... Je suis admin sur un autre forum, où les codes-smileys sont différents, alors je sais qu'il faut que je fasse attention, mais parfois, ça dérape :oops: Je ferai plus attention désormais !

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Hors sujet :

Citation : Je ferai plus attention désormais !

ya interêt !

Un peu de son et d'image : ici ou la Webradio d'AF
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Eh bien voilà. Le CFE-CGC a annoncé qu'elle signerait l'accord.


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Et ça va repartir de plus belle..... :oops:

Check it on line https://www.facebook.com/gregkozo/

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Citation : Et ça va repartir de plus belle.....



De quoi tu parles ?
Un peu de son et d'image : ici ou la Webradio d'AF
64
Ben de tout ça..... ca repart de plus belle ....

Check it on line https://www.facebook.com/gregkozo/

65
Ah ouais ok .... :?!:











:clin:
Un peu de son et d'image : ici ou la Webradio d'AF
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Tout ça pour dire qu'on en sortira pas. Où pas tout de suite en tout cas. :non:

Check it on line https://www.facebook.com/gregkozo/

67

Citation : Tout ça pour dire qu'on en sortira pas. Où pas tout de suite en tout cas



Ce que tu dit me rappelle furieusement la lois Davsi et les drm :??:
Un peu de son et d'image : ici ou la Webradio d'AF
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Bonjour,

le ministre RDDV continu a se faire chahuter partout ou il fait un discour en public :avec pour thème du chahut . "MINISTRE MENTEUR"

Le 12 janvier, on lui a fermé son claque-merde devant toute la presse, en rappelant qu'il avait dit qu'un système pérenne serait en place le 1er janvier. Il a alors noyé le poisson en parlant du 18 janvier. Maintenant, c'est le 14 février... Jusqu'où il va nous mener en bateau ?

J'espère que RDDV ne pourra plus aller nulle part en région sans qu'un commando d'intermittents, de la CGT ou des coordinations, peu importe, lui cloue le bec.


e ministre de la culture est à nouveau dans l'arène : une semaine après la houleuse cérémonie de voeux (Le Monde du 14 janvier), Renaud Donnedieu de Vabres a dû affronter, jeudi 19 janvier, les professionnels réunis aux 2es Biennales internationales du spectacle, organisées à Nantes (Loire-Atlantique), à la Cité des congrès.

A la tribune de l'auditorium, vers midi, il s'apprête à clore un débat sur les politiques culturelles. Mais il y a comme un mur entre lui et le public : sous l'estrade, des intermittents ont déployé une longue banderole rappelant l'un des engagements du ministre : la mise en place d'un système "pérenne et équitable" d'assurance-chômage au 1er janvier 2006. Or le protocole de juin 2003 a été prorogé, fin décembre, dans l'attente de nouvelles discussions, qui reprendront le 14 février. "Ministre menteur",
lit-on sur une pancarte. Alors M. Donnedieu de Vabres met de côté son discours et improvise. "Je ne suis pas un menteur ! Je suis un homme d'engagement", dit-il.

Pour preuve, il souligne que "19 334 intermittents" exclus du système ont été pris en charge par l'Etat, via le fonds transitoire. Rien à faire, les sifflets continuent. Comment convaincre l'assistance qu'il s'est "battu" pour que la négociation ait lieu, même si le calendrier est "légèrement décalé" ? La voix éraillée à force de hausser le ton, il sort une nouvelle cartouche : "J'ai eu sans exception tous les partenaires sociaux ces jours-ci. Ils m'ont tous donné l'assurance qu'il s'agira d'une vraie négociation." Autrement dit, ils ne se borneraient pas à reprendre le texte élaboré par le Medef et la CFDT, à la veille de Noël, mais ils tiendraient compte des travaux menés depuis deux ans par les experts, parlementaires et chercheurs. Le ministre conclut et repart à Paris. L'épreuve est passée et les participants, bien que méfiants, reconnaissent qu'il ne s'est pas dérobé.

(article de Clarisse Fabre
Article paru dans l'édition du 21.01.06)

Cordialement


db

69
:up: Pour refaire un peu d'animation...
Lysse
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Les dernières nouvelles :

Citation :
Projet d’accord sur les annexes 8&10 proposé par le MEDEF le 14.02.06
14/02/2006**

PROJET D’ACCORD DU .... RELATIF AUX REGLES DE PRISES EN CHARGE DES PROFESSIONNELS INTERMITTENTS DU CINEMA, DE L’AUDIOVISUEL, DE LA DIFFUSION ET DU SPECTACLE PAR LE REGIME D’ASSURANCE CHOMAGE

Souhaitant prendre pleinement en compte la particularité d’exercice de l’activité des salariés relevant du champ d’application des annexes 8 et 10, tout en respectant les principes directeurs du régime d’assurance chômage,

Attentives aux négociations en cours des conventions collectives dans les branches du spectacle et désireuses de soutenir les objectifs de professionnalisation du secteur, sans compromettre les situations individuelles,

Déterminée à renforcer la lutte contre les abus et les fraudes,

Attachées au retour à l’équilibre financier du régime d’assurance chômage,

Prenant acte de la mise en place par les Pouvoirs Publics du fonds transitoire,

Vu l’accord du 22 décembre 2005 portant prorogation des annexes VIII et X relatives aux professionnels intermittents du cinéma, de l’audiovisuel, de la diffusion et du spectacle,

Les parties signataires sont convenues des dispositions ci-après.

Article 1 - Conditions de prise en charge des salariés relevant du champ d’application de l’annexe 10 par le régime d’assurance chômage

Pour tenir compte des modalités d’exercice particulier de leur activité par les salariés relevant du champ d’application de l’annexe 10 et des efforts de professionnalisation engagés, ouvrent droit au bénéfice des intéressés à une durée d’indemnisation de 8 mois.

• 507 heures d’activité déclarée sur la période des 10,5 mois précédant la fin du contrat de travail considéré
• ou, à défaut, 507 heures d’activité déclarée sur la période des 11 mois précédant la fin du contrat de travail considéré et 5070 heures au cours des 105 mois précédant la fin du contrat de travail considéré.¬

Article 2 - Situation des salariés âgés relevant du champ d’application des annexes 8 et 10

Les allocataires âgés de 60 ans et 6 mois continueront d’être indemnisés jusqu’à l’âge auquel une pension de vieillesse au taux plein peut leur être accordée et au plus tard jusqu’à 65 ans s’ils justifient :

• de 15 000 heures d’activité déclarée au titre des annexes 8 et 10 dont 2 700 heures dans les 3 dernières années,
• et de 100 trimestres validés par l’assurance vieillesse.

Article 3 - Incidence de la maternité, de l’adoption, des accidents du travail et de la maladie sur les conditions d’affiliation

1. Sont assimilées à du temps de travail pour le calcul des 507 heures d’activité déclarée requises pour l’ouverture aux droits à l’indemnisation, les périodes :

• de congés maternité situées en dehors du contrat de travail à raison de 7 heures par jour,
• d’indemnisation par la sécurité sociale accordées à la mère ou au père adoptif à raison de 7 heures par jour,
• d’accident de travail se prolongeant à l’issue du contrat de travail, à raison de 7 heures par jour.

2. Les périodes de maladie situées en dehors du contrat de travail sont neutralisées pour allonger d’autant la période de référence des 10, 10,5 ou 11 mois. L’examen des droits en vue d’une réadmission est effectué lorsque l’allocataire le demande ou, à défaut, lorsqu’il a épuisé la durée d’indemnisation qui lui a été accordée.

Article 4 - Prise en compte des heures d’enseignement

La limite de 55 heures pour la prise en compte des heures d’enseignement dispensées par les artistes est portée à 70 heures pour les allocataires de l’annexe 10 de plus de 50 ans.

Article 5 - Salaire journalier de référence

Le salaire journalier de référence est égal au quotient du total des rémunérations soumises aux contribution de l’assurance chômage au titre de la période de référence précédant la fin du contrat de travail par la durée d’activité déclarée, exprimée en heures et convertie en jours sur la base de 7 heures par jour.

Article 6 - Calcul de l’allocation journalière

Le montant de l’allocation journalière servie aux allocataires relevant des annexes 8 et 10 est égal à 57,4 % du salaire journalier de référence tel que défini à l’article 5 ci-dessus ou, si ce montant est supérieur, à 40,4 % du salaire journalier de référence auquel s’ajoute une partie fixe égale à 10,25 euros.

Article 7 - Allocation minimale

Le montant de l’allocation minimale est égal au montant de l’allocation minimale du régime général.

A titre transitoire, le montant de l’allocation minimale est maintenu au niveau atteint à la date de signature du présent accord jusqu’à ce que le montant de l’allocation minimale du régime général atteigne ce niveau.

Article 8 - Nombre de jours indemnisables au cours d’un mois

Il ne peut être indemnisé au titre des annexes 8 et 10 plus de 22 jours au cours d’un même mois.

Article 9 - Jours de chômage attestés

Les jours de chômage non attestés (c’est-à-dire ceux n’ayant pas donné lieu à une inscription sur la liste des demandeurs d’emploi) ne sont pas pris en compte pour la détermination du point de départ du délai de franchise.

Article 10 - Numéro d’objet

Un numéro d’objet préalable à tout recours au contrat à durée déterminée dans les professions relevant des annexes 8 et 10 sera inscrit sur les contrats de travail des artistes et techniciens. Ces numéros, donnés "ab initio", permettront de vérifier la légitimité du bénéfice des annexes 8 et 1 0 pour les salariés concernés.

L’Unédic et les organisations professionnelles compétentes établiront, avant le 30 juin 2006, la liste des codes correspondants, ainsi que les modalités de mise en œuvre de ce dispositif.

Article 11 - Lutte contre les abus

1. Le centre de recouvrement national est rendu obligatoire pour tous les employeurs relevant du présent protocole.

2. Les périodes de travail qui n’ont pas été déclarées donnent lieu à signalement au Préfet et à suspension du versement des allocations dans les conditions prévues par le décret n° 2005-915 du 2 août 2005 et de ses textes d’application.

3. Afin de lutter contre les fraudes ou fausses déclarations, le travail dissimulé et les recours abusifs aux annexes 8 et 10, l’Unédic intensifiera ses investigations et contrôles relatifs à la mise en œuvre de ces annexes notamment sur le fondement de l’article L. 122-1-1-1 du code du travail (Ordonnance n° 2005-882 du 2 août 2005) et engagera systématiquement les poursuites qui s’imposent en cas de fraudes ou fausses déclarations.

Article 12 - Fonds transitoire

Les signataires du présent protocole demandent aux pouvoirs publics le maintien du fonds transitoire mis en place par la Convention du 1er juillet 2004 entre l’État et l’Unédic.

Article 13 - Entrée en vigueur

Le présent protocole s’applique aux bénéficiaires des annexes 8 et 10 dont la fin de contrat de travail prise en considération pour une admission ou une réadmission est postérieure à la date d’entrée en vigueur.

Les dispositions du protocole d’accord du 26 juin 2003 relatif à l’application du régime d’assurance chômage aux professionnels intermittents du cinéma, de l’audiovisuel, de la diffusion et du spectacle et de ses avenants qui ne sont pas modifiées par le présent accord demeurent en vigueur pour la durée de ce dernier.

Article 14 - Durée de l’accord

Le présent protocole est conclu pour une période d’un an reconduite en l’absence d’un nouveau protocole adopté après l’extension des accords de branche étendus dans les professions relevant du champ des annexes 8 et 10.




[url]
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2605[/url]

71
Un article :



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Tout ça c'est bien dramatique, on va avoir une culture bien pauvre parès.

Le seul truc positif, c'est les faux artistes profitant du système, ou ceux se cachant derrière leurs vieux privilèges qui vont devoir se bouger ou changer de métier.
Tout comme la dématérialisation des supports, ca va un peu faire le tri dans le milieu. :clin:

Check it on line https://www.facebook.com/gregkozo/

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Ben non, même pas ! Quand tu vois des garçons de café déclarés comme intermitents, ou bien des cameramen faisant leurs 35 heures par semaines, mais déclarés seulement la moitié, l'autre étant versée par l'ASSEDIC, il n'y a pas de raison que ça change, malheureusement.
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Parfois je suis naif. Mais je pense que si il durcisse le ton, les garçons de café ne pourront plus être intermittent, non ?

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Le problème, c'est que le système de rémunération, envisagé au départ pour la création, va petit à petit n'être qu'un système pour rendre plus renatble des affaires qui tournent déjà!

Le pan "création", qui réclame du temps, sans garantie de rentabilité immédiate va gentiment disparaître....

Beaucoup de musiciens ont déjà perdu leur statut d'inter', ceux qui cherchent à cachetonnes accordent peu de temps à la création:

faut bouffer.

Et ceux qui garantissent à court terme une déclaration, et un salaire, sont souvent "plus " organisés.
Quand je pense qu'en tant qu'étudiant, j'étais payé en tant qu'inter' pour faire l'accueil des spectateurs, j'imagine que ceux qui bossaient 35 heures dans les bureaux de prods en faisaient de même, et conitnuent encore...