Les mots rares qui font classe dans les soirées mondaines
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a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Sujet de la discussion Posté le 17/01/2009 à 18:31:58Les mots rares qui font classe dans les soirées mondaines
Tout le monde en connait, de ces mots qui font une forte impression sur l'auditoire, souvent proféré dans un pédantisme assumé, et dont, parfois, le sens nous échappe.
Merci de faire partager votre liste ici, en précisant le sens du ou des mots.
J'ouvre le bal avec "battre sa coulpe", qui signifie reconnaître ses pêchers, ou "ophiolâtre", qui désigne un adorateur de serpents. Enfin, j'aime beaucoup l'adjectif "superfétatoire", qui s'ajoute inutilement à une chose.
Merci de faire partager votre liste ici, en précisant le sens du ou des mots.
J'ouvre le bal avec "battre sa coulpe", qui signifie reconnaître ses pêchers, ou "ophiolâtre", qui désigne un adorateur de serpents. Enfin, j'aime beaucoup l'adjectif "superfétatoire", qui s'ajoute inutilement à une chose.
Anonyme
27133
361 Posté le 12/03/2014 à 19:32:28
a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
362 Posté le 13/03/2014 à 00:51:01
Je n'y croyais pas trop moi-même mais manifestement rien n'est impossible sur l'AF.
Anonyme
13632
363 Posté le 13/03/2014 à 08:25:52
y a pas que des zonards et des incultes sur AF, sieur BHL
a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
364 Posté le 15/03/2014 à 14:53:36
Hors sujet :
http://culturevisuelle.org/parergon/files/2014/03/fente3.jpg
Mmmmh, va savoir... (clic)
a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
365 Posté le 24/03/2014 à 12:46:51
Citation de CNRTL :
CHOPPER, verbe intrans.A.− Vieilli. Trébucher, faire un faux pas en se heurtant contre quelque chose. Dans cette ignorance des lieux, dans cette ombre, il avait choppé à tout bout de champ (Huysmans, À rebours,1884, p. 203).Rem. On rencontre chez Claudel (Art poétique, Connaissance du temps, 1907, p. 145) chopper construit de façon exceptionnelle avec un compl. d'obj. dir. : La pierre où notre pied choppe, en sortant, cet homme qui éternue à notre coude. ( )− Au fig. Faire une erreur ou un écart de conduite. Les femmes déchues n'ayant pas de juges plus impitoyables que celles qui n'ont choppé que dans une circonstance (Huysmans, Les Sœurs Vatard,1879, p. 71).B.− Chopper à, contre, sur qqc. Se heurter à un obstacle d'ordre moral ou d'ordre intellectuel. Synon. buter :− Pourquoi l'ai-je frappé? répétait-il, parlant toujours à voix basse. Il fallait que je fusse hors de moi! Sa pensée choppait à ce seul obstacle. Bernanos, L'Imposture,1927, p. 359.Prononc. et Orth. : [ʃ ɔpe], (je) choppe [ʃ ɔp]. Ac. 1694-1932 avec 2 p. Ac. Compl. 1842 consacre à choper une vedette de renvoi à chopper. À ce sujet Fér. Crit. t. 1 1787 rappelle : ,,Richelet, Trév., le Rich. Port. écrivent avec un seul p``. Homon. choper. Étymol. et Hist. Ca 1175 çoper « trébucher, faire un faux pas » (Chr. de Troyes, Chevalier lion, éd. M. Roques, 3093); 1235 chouper (Huon de Méry, Tournoiement Antéchrist, éd. G. Wimmer, 642) [choperhapax xiiies. d'apr. FEW t. 13, 2, p. 346a]; 1316-28 choper (Ovide moralisé, éd. Œuvres de Ph. de Vitry par P. Tarbé, 111 ds T.-L.). Issu prob., ainsi que l'ital. zoppo « boiteux » (DEI), l'esp. zopo et le port. zopo, zoupo « estropié, boiteux » (Cor.), d'un rad. onomatopéique tsopp- par imitation du bruit caractéristique de la démarche d'un homme boiteux (FEW t. 13, 2, pp. 345-347); le passage en a. fr. du son initial -s- à -š- est peut-être dû à l'infl. de choqueraussi bien qu'à un souci d'expressivité, l'évolution de -ts- en -s- ayant fait perdre au mot une partie de sa force expressive. Il semble difficile de retenir l'hyp. d'une formation à partir du b. lat. cloppus « estropié, boiteux » (v.clocher « marcher en boitant ») soit par croisement de celui-ci avec le lat. zanca « chaussure des Parthes » (REW3, no9598) dont l'aire d'extension est trop réduite, soit par formation d'un verbe *zoppare pour cloppare avec une transformation du rad. pour des raisons onomatopéiques (EWFS2) qui nous ramènent à la 1rehyp.; il en serait de même dans l'hyp. d'un rattachement au lat. suppus « tête en bas » (Cor.) qui suppose aussi une altération onomatopéique du rad. pour expliquer les différentes formes romanes (Hubschmid ds R. Ling. rom., t. 27, 1963, p. 417). Bbg. Gamillscheg (E.). Z. fr. Spr. Lit. 1930-1931, t. 54, pp. 203-204. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 130, 131, 135, 137; t. 2 1972 [1925], p. 110. − Vaillant (R.). Le Parler de Garancières. B. folklorique d'Île-de-France.1953, t. 15, no1, p. 465.
Anonyme
13632
366 Posté le 25/03/2014 à 19:19:23
A distinguer de choper, "choper une meuf", nettement moins mondain.
J'utilise plus facilement son dérivé achopper : Se heurter à, faire un faux pas. Il ne s’emploie guère qu’au figuré dans le sens de faillir, échouer.
J'utilise plus facilement son dérivé achopper : Se heurter à, faire un faux pas. Il ne s’emploie guère qu’au figuré dans le sens de faillir, échouer.
[ Dernière édition du message le 25/03/2014 à 19:19:45 ]
Krapod
15707
Modérateur·trice généraliste
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368 Posté le 25/03/2014 à 21:27:12
Krapod
15707
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370 Posté le 28/03/2014 à 11:26:27
Non, quand même pas
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