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Sujet Les mots rares qui font classe dans les soirées mondaines

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Sujet de la discussion Les mots rares qui font classe dans les soirées mondaines
Tout le monde en connait, de ces mots qui font une forte impression sur l'auditoire, souvent proféré dans un pédantisme assumé, et dont, parfois, le sens nous échappe.

Merci de faire partager votre liste ici, en précisant le sens du ou des mots.

J'ouvre le bal avec "battre sa coulpe", qui signifie reconnaître ses pêchers, ou "ophiolâtre", qui désigne un adorateur de serpents. Enfin, j'aime beaucoup l'adjectif "superfétatoire", qui s'ajoute inutilement à une chose.
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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441
Oui. Un taxon est un ensemble d'organismes qui ont des caracteristiques communes. C'est une autre approche de la classification des especes.
442

Cheers !

"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
443
contraire :

eucaryotes (vrai noyau) / procaryotes : organisme dont l'ADN cellulaire n'est pas enfermé dans une structure (i.e. noyau).
hétérotrophes / autotrophes : organismes utilisant de la matière inorganique pour en faire de la matière organique, par réduction ; ex : végétaux chlorophylliens.

[ Dernière édition du message le 27/04/2014 à 14:21:26 ]

444

Citation de Roger :

contraire 

Antonyme.

"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
445
x
Hors sujet :
On notera la belle combativité de a.k.a qui, même mis au sol par deux férus de biologie qui lui mettent le compte, trouve le moyen de moucher le second, naméo, hein, bon. :oops2:
446
Entre les eucaryotes et les procaryotes, existe-t-il toujours les Judas Iscariote ou bien cette espèce a disparu il y a deux millénaires ?
447
Cette question risque de rester en suspend... icon_facepalm.gif
448
J'ai presque fini Tarass Boulba de Gogol, dans une traduction français classique très rigoureux dont j'ai extrait pour vous les mondais quelques perles :

Citation :
FLUXION, subst. fém.
A.− MÉD., vx. ,,Afflux de sang ou d'autres liquides sur certains tissus qui se tuméfient`` (Littré). Avoir une fluxion sur le visage, sur les dents, sur les yeux (Ac.1835, 1878) :
1. Tantôt, au contraire, parce qu'elle est plus faible, que les extrémités de ses vaisseaux n'ont pas assez de ton pour résister à l'impulsion des humeurs, que ces humeurs s'y amassent en plus grande quantité; ou, pour parler le langage de l'école ancienne, qu'il s'y forme des fluxions. Cabanis, Rapp. phys. et mor.,t. 1, 1808, p. 366.
♦ Fluxion de poitrine. Inflammation de la paroi thoracique, de la plèvre et du poumon. Elle avait soixante-quatorze ans, et à cet âge-là les fluxions de poitrine ne pardonnent guère (Theuriet, Mais. deux barbeaux,1879, p. 45):
2. − Le vent chasse la neige par les meurtrières dans l'escalier, dit la femme; j'ai toujours peur que Louis n'attrape une fluxion de poitrine par ces temps... Huysmans, Là-bas,t. 1, 1891, p. 110.
♦ Fluxion dentaire. Gonflement inflammatoire des gencives ou des joues provoqué par une infection dentaire :
3. Une espèce de rustre, dont la joue ballonnée témoignait qu'il souffrait d'une fluxion, vint s'asseoir sur la chaise, et l'opérateur lui plongea dans la bouche la redoutable pince d'acier poli. Gautier, Fracasse,1863, p. 296.
B.− MATH. ,,Méthode de calcul où Newton regardait les grandeurs géométriques comme engendrées par des mouvements continus (...). Le calcul des fluxions est devenu le calcul infinitésimal`` (Ac.). Méthode des fluxions (Lagrange, Fonctions analyt.,1797, p. 4).
REM. 1.
Fluxionnel, elle, adj.Calcul fluxionnel. Synon. de différentiel.La formation et le calcul de ces différentes fonctions sont à proprement parler le véritable objet des nouveaux calculs, c'est-à-dire du calcul appelé différentiel, ou fluxionnel (Lagrange, Fonctions analyt.,1797p. 2).
2.
Fluxionné, ée, adj.Atteint de fluxion. J'étais dans la plus mauvaise disposition d'estomac et de tête fluxionnée, tout concentré en moi-même et pensant pendant la route à cheval que Van Helmont a eu raison de placer dans l'estomac le centre de toutes nos affections et la cause active de nos dispositions intellectuelles, de nos idées mêmes (Maine de Biran, Journal,1819, p. 242).L'employé de Cahem et fils (...) put enfin demander ce qu'il devait à la servante fluxionnée (Coppée, Vrais riches,1891, p. 127).
Prononc. et Orth. : [flyksjɔ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. xives. fluxion de sang (J. de Mandeville ds Delb. Rec. ds DG); 2. 1432 (Règles de seconde Rhétorique, éd. E. Langlois, 52 : Fluccion est chose de courant); ca 1500 (Jardin de santé, p. 80 ds Gdf. Compl. : les fluictions que les Grecz appellent rheumatismos); 3. math. début xviiies. (Fontenelle, Newton ds Littré). Empr. au b. lat. fluxio « écoulement ». Fréq. abs. littér. : 158.
DÉR.
Fluxionnaire, adj.Synon. de inflammatoire.Poussées fluxionnaires très localisées, toujours aux mêmes points. Infection se généralise, sûrement (Martin du G., Thib.Épil., 1940, p. 1010).Des arthrites fluxionnaires d'intensité modérée (Ravault, Vignon, Rhumatol.,1956, p. 535).− [flyksjɔnε:ʀ]. − 1reattest. 1723 (Mém. de Trévoux, p. 2118, ds Trév. 1752); de fluxion, suff. -aire*.


Citation :
ARCHIMANDRITE, subst. masc.
RELIG. ORTHODOXE. Titre des supérieurs de monastères d'hommes :
1. ... l'archimandrite, (...) avec sa couronne de forme impériale et ses longs vêtements byzantins brodés de clinquant, semblait fier comme Charlemagne (...). Nerval, Voyage en Orient,t. 3, 1851, p. 19.
2. Quatorze ecclésiastiques répondirent à l'appel du tsar [:] (huit) évêques (...) quatre archimandrites ou abbés de monastères et deux moines, éminents théologiens. Mérimée, Hist. du règne de Pierre le Grand,1864-68, p. 79.
Rem. 1. Besch. 1845 : ,,Autrefois, ce titre s'appliquait à tout supérieur ecclésiastique; les historiens l'ont quelquefois donné à des archevêques.`` Lar. 19eajoute : ,,Anciennement, Dignitaire qui en l'absence de l'Évêque, le remplaçait dans toutes ses fonctions. Un des titres que portait l'archichapelain, à la cour des rois de la première et de la seconde race.`` 2. Le subst. masc. archimandritat dignité, fonction d'archimandrite est attesté dep. Ac. 1762 par la plupart des dict. généraux.
PRONONC. : [aʀ ʃimɑ ̃dʀit]. Demi-longueur pour [ɑ ̃] ds Passy 1914. − Dér. Archimandritat : [aʀ ʃimɑ ̃dʀita].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1560 (Est. Pasquier, Rech. III, 44, col. 329 ds Gdf. Compl. : Et leurs superieurs [des moines] et abbez archimandrites, c'est a dire superintendants de ceux qui habitoient aux grottes et cavernes). Empr. au b. lat. archimandrites ou archimandrita, ves. Eutychis epistula ad. Leonem Magnum 21 ds TLL s.v., 462, 22; cf. gr. mod. α ̓ ρ χ ι μ α ν δ ρ ι ́ τ η ς, Concil Ephesin. part. 1, num. 30 ds Du Cange, Gloss. ad script. Mediae Infimae Graecitatis s.v. μ α ́ ν δ ρ α « enclos, bergerie; p. ext. monastère ». DÉR. 1762 Archimandritat (Ac.).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 7.
BBG. − Archéol. chrét. 1924. − Bouillet 1859. − Foi t. 1 1968.


Zaporogue, voir Zaporoguie :
Citation :
Zaporoguie (en ukrainien : Запорожжя), terme signifiant « au-delà des rapides », est le nom d'une organisation territoriale, politique, militaire et sociale des cosaques ukrainiens de 1552 (date de fondation de la première Sitch) à 1775. La Zaporoguie était dirigée par un otaman et une assemblée des cosaques. Elle a été constituée en Ukraine du Sud sur les rives du Dniepr. En coordination avec les cosaques du Hetmanat, les Zaporogues ont combattu la Pologne, les Ottomans et plus tard la Russie pour leur indépendance.


Citation :
SEQUIN, subst. masc.
A. −
1. NUMISM. Ancienne monnaie d'or de Venise, qui avait cours dans différents États italiens et dans le Levant. Je vis, comme l'on voit les Fortunes des fresques, Un jeune homme penché sur la bouche d'un puits. Il jetait, par grands tas, dans cette gueule noire, Perles et diamants, rubis et sequins d'or (Gautier, Poés., 1872, p. 296).Le pacha regarde la bête magnifique et fait presque timidement son offre: « Mille sequins d'or? » Le marché est conclu et l'homme emporte son trésor (David, Cybern., 1965, p. 144).
2. Colliers, parure... de sequins (notamment dans les États barbaresques et dans le Levant). Parure faite de pièces de monnaie d'or que les femmes portaient en diadème, autour de la tête ou en pectoral. Tout un été, son dernier été, elle le passa dans notre jardin (...) à lire et relire les délicates histoires d'amour du romancier [herschel], une entre toutes: « La Brodeuse d'or » (...) dont elle s'amusait à copier et porter le costume, la veste de velours pailleté et la coiffure de sequins sur ses longues nattes (A. Daudet, Pte paroisse, 1895, p. 84).
− En appos. La farandole se déroulait avec des fantaisies de costume, jupons voyants et courts, bas rouges à coins d'or, vestes pailletées, coiffures sequins, de madras, aux formes italiennes, bretonnes ou cauchoises, d'un beau mépris parisien pour la vérité locale (A. Daudet, N. Roumestan, 1881, p. 261).
B. − MODE. Petit disque de métal doré ou argenté que l'on coud sur un vêtement en guise d'ornement. Foulard, jupe à sequins. Mais la grande mode, surtout, ce sont les robes semées de sequins dans les garnitures (J. femmes, mars 1847, p. 141).
Prononc. et Orth.: [sεkε ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1400 essequin désigne une monnaie (Exéc. test. de Jehan Douchiel, 19 juill., A. Tournai ds Gdf. Compl.); 1532 sequin (Inventaire des objets d'art composant la succession de Fl. Robertet ds Mém. Sté Antiquaires de France, t. 30, p. 30: sequins de Turquie); ca 1534 désigne une monnaie vénitienne (Relation de Terre Sainte (1533-1534) par Greffin Affagart, éd. J. Chavanon, Paris, 1902, p. 26 d'apr. R. Arveiller ds Z. rom. Philol. t. 106, p. 55: ducatz seguins); 1817 désigne cette monnaie utilisée comme ornement dans la toilette (Stendhal, Hist. peint. Ital., t. 2, p. 96). Prob. empr. à l'ital. zecchino qui, bien que n'étant att. que dep. 1543 à Venise, désigne une monnaie frappée à Venise en 1280 (v. DEI et Prati), dér. de zecca « lieu où l'on frappe les monnaies », empr. à l'ar. sikka « poinçon, coin, monnaie ». V. aussi FEW t. 19, p. 158b et Cor.-Pasc., s.v. ceca. Fréq. abs. littér.: 101. Bbg. Hope 1971, pp. 221-222. − Hotier Cirque 1973 [1972], p. 127. − Wind 1928, p. 38, 142.


Citation :
BAMBOCHE (2), subst. fém.
Fam. Bombance, ripaille. Faire des bamboches, ses bamboches (Ac. 1835, 1878); cf. bambochade, bamboula :
1. Il a fait tant de bamboches quand il était jeune! Ces gens-là, Madame, n'avaient pas le moindre ordre! Il s'est calciné avec l'eau-de-vie! Flaubert, Madame Bovary,t. 1, 1857, p. 120.
2. ... malgré sa vie de bamboche pour ne pas dire de débauche, les traits du visage [de Mick] étaient restés fins, mais ses yeux bleus étaient ternes, le regard éteint... Cendrars, L'Homme foudroyé,1945, p. 119.
− Par antiphrase, iron. Repas maigre :
3. ... douze années de forteresse avec jeûne au pain et à l'eau tous les vendredis, et autres bamboches religieuses. Stendhal, La Chartreuse de Parme,1839, p. 286.
PRONONC. : [bɑ ̃bɔ ʃ].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1789 (?) titres cités par G. Apollinaire dans Œuvre du Comte Mirabeau, 25 [Paris, Bibl. Curieux, 1921] d'apr. Quem. Mylord Arsouille ou les bamboches d'un gentleman [Cologne, 1789] et Mylord Arsouille ou les Bamboches d'un gentleman, à Bordel Apolis ... [Paris, Pinard, 1789]. En l'absence d'une chronologie rigoureuse, plusieurs hyp. se présentent 1 dér. régr. de bambochade*, sous l'influence de débauche (cf. ex. 3 et EWFS2), et peut-être aussi de termes désignant victuailles (bidoche) ou repas (médianoche) voire de formes dial. de noces (cf. FEW, s.v. nuptiae : noches); 2 subst. déverbal de bambocher* (hyp. 2).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 12.
BBG. − Gottsch. Redensart. 1930, p. 346-459. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 148. − Mat. Louis-Philippe 1951, p. 90.


Notez l'absence de "h" pour cet homophone de "éthique" :

Citation :
ÉTIQUE, adj.
A.− MÉD. et usuel
1. [en parlant d'une pers., d'un animal ou d'une partie du corps] Qui est affecté d'étisie; qui est d'une maigreur extrême. Devenir, mourir étique. Un chapon, un poulet étique (Ac. 1798-1932). (Quasi-)synon. décharné, desséché, squelettique; (quasi-) anton. dodu, gras.Ils [les bohémiens] conduisaient par des brides de corde des haridelles étiques, véritables squelettes de chevaux, aux côtes en cerceau (Moselly, Terres lorr.,1907, p. 94).Un pauvre diable rachitique, vêtu (...) d'un pantalon déchiré qui montrait ses jambes étiques (Tharaud, Fête arabe,1912, p. 107).
− Emploi subst. Sur un lit de sangle (...) les trois jeunes gens aperçurent une femme... maigre comme l'est une étique deux heures avant sa mort (Balzac, Rabouill.,1842, p. 575).Accroupie sur les marches d'une église, une petite gueusante nous implora de ses yeux d'étique et, présentant sa sébille, sollicita l'aumône (Milosz, Amour. initiation,1910, p. 17).
2. [en parlant d'une fièvre] Fièvre étique. Fièvre lente, propre à l'étisie. (Quasi-)synon. hectique.La fièvre lente s'établit, elle dégénère en fièvre étique, et le malade périt à la longue en étisie (Geoffroy, Méd. prat.,1800, p. 3856).
B.− P. anal. [en parlant d'un inanimé concr.] Qui a l'apparence d'une extrême maigreur. (Quasi-)synon. minable, pitoyable, rachitique; (quasi-)anton. énorme, gras, splendide.La silhouette étique de cette métairie campagnarde, éclose à l'un des bas-côtés de la grande cité toulousaine, se découpait à vif sur un fond épais de verdure (Fabre, Rom. peintre,1878, p. 33).De minces peupliers qui paraissaient plus étiques dans ces vastes champs de lumière (Tharaud, Fête arabe,1912p. 119).
C.− Au fig. [en parlant d'un inanimé abstr.] (Quasi-)synon. mesquin, pauvre, insuffisant.Le misérable patrimoine était devenu si étique, si souffreteux, si chétif, si diaphane, qu'on voyait la misère au travers (Sue, Atar Gull,1831, p. 11).Que l'adoption par nos députés d'une constitution aussi étique donne cet éclat aux joues d'une jolie Allemande, cela me rend moins sévère pour elle! (Giraudoux, Siegfried et Lim.,1922, I, 2, p. 14).Le parieur a toujours plus de chances de perdre que de gagner, et toujours de perdre des sommes de plus en plus grosses pour un bénéfice éventuel étique (Jeux et sp.,1968, p. 480).
Prononc. et Orth. : [etik]. Ds Ac. 1694-1932. Ac. 1694-1740 signalent l'anc. graph. étymol. ectique dans laquelle c n'est pas prononcé. Étique est un mot sav. (dont le doublet est hectique) mais qui a gardé l'anc. prononc. grâce à la graph. phonét. De même étisie (dér. de étique sous l'infl. de phtisie), pratique (du lat. practicus), sujétion (doublet de subjection). À comparer avec les mots du type acteur, arctique, lecteur dans lesquels les érudits ont restitué la prononc. du c à partir du xvies. (cf. Buben 1935, § 106). Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1256 etique « atteint de consomption » (Aldebrandin de Sienne, Régime du Corps, 181, 14 ds T.-L.); b) fin xiiies.-début xives. [ms.] (Lapidaires anglo-norm., éd. P. Studer et J. Evans, VII a, § 2, p. 279); 2. [1465 ethique « d'une extrême maigreur » (H. Baude, Testament de la mulle Barbeau, éd. J. Quicherat, p. 21)]; 1498 volailles etiques (Archives Nationales Y 62, fo113 ds Gdf. Compl.). Empr. au b. lat. hecticus, a, um « habituel »; spéc. méd. « atteint de consomption », lui-même issu du gr. ε ̔ κ τ ι κ ο ́ ς « habituel; continu, hectique (fièvre) » (v. aussi hectique). Fréq. abs. littér. : 56.


Citation :
HEIDUQUE, subst. masc.
A. − HISTOIRE
1. Membre d'une milice hongroise qui gardait la frontière de la Hongrie contre les Turcs, à la fin du xveet au début du xviesiècle. L'heiduque Rodoïtza, tombé aux mains des Turcs, fait le mort pour s'échapper (A. Daudet, Rois en exil,1879, p. 353).
2. Pillard, bandit d'origine hongroise, au xviesiècle. Il s'enfuit avec sa femme dans les montagnes, où il s'associa avec des heiduques (Mérimée, Guzla,1827, p. 142).
3. Patriote chrétien, serbe, bulgare ou roumain, membre des troupes irrégulières qui résistèrent au xixesiècle contre l'occupant turc. Luttes menées par les serfs, le peuple laborieux, les Haïdouks, les brigands paysans (Nouv. Ét. hongr., vol. 6, 1971, p. 116).
Rem. Ces trois sens correspondent à l'évolution hist. des bandes de heiduques.
B. − P. ext., vx. Domestique (d'origine hongroise ou non) en livrée à la hongroise, aux xviiieet xixesiècles en Europe. Les avocats qui n'avaient pas de laquais hier, prennent aujourd'hui des heiduques (Balzac, Œuvres div.,1831, p. 116).Des foules d'huissiers à chaînes d'argent et d'heiduques galonnés (Nerval, Pandora,1855, p. 742) :
... la lourde et superbe machine éblouissait d'or, comme un soleil. Un cocher poudré la menait, le lampion sous le bras; deux heiduques à chapeau de coq, suspendus par derrière aux embrasses, ne remuaient pas plus que des statues; et au fond du carrosse, seul (...) on apercevait le duc Charles. Bourges, Crépusc. dieux,1884, p. 8.
Prononc. et Orth. : [edyk]. Att. ds Ac. 1762-1878. Var. plus rare et plutôt vieillie : haydouk (Lar. 19e), haïdouk (Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop.); var. héduque (cf. Sénac de Meilhan, Émigré, 1797, p. 1767). Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 265 propose la francisation : hédouque. Étymol. et Hist. 1. 1565 haiduc « fantassin hongrois » (J. de Malmidy, Discours véritable de la grand'guerre, qui est au païs de Hongrie ds R. Lang. rom. t. 40, p. 456); 2. 1701 heyduc « valet de pied vêtu à la hongroise, le sabre au côté » (Fur.). Empr. [peut-être par l'intermédiaire de l'all. Heiduck « fantassin hongrois »] du hongr.hajdūk, plur. de hajdū « fantassin », lui-même empr. du turc hajdud « brigand »; cf. FEW t. 16, p. 189 a et b. Fréq. abs. littér. : 12. Bbg. Arveiller (R.). Mots orientaux, notes lexicol. Mél. Dauzat (A.) 1951, p. 26. - Quem. DDL t. 7, 11, 13.


Sacré Gogol, et sacré traducteur (Jarl-Priel, sans faute) !

Edit > Le tout En BB colds.:8)
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[ Dernière édition du message le 15/05/2014 à 00:20:26 ]

449
"Allooooo? Salouuuute, sin teo oun...




HEIDUQUE"
450
Compris, Lapin Compris.
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