Instruments improbables land

Attends que son mari la choppe à faire l'andouille au lieu de préparer la bouffe

Alors pour avoir la chance d'avoir été dans le désert (une expérience inoubliable ), je pense que j'hésiterais beaucoup, beaucoup, beaucoup à y sortir du matos de qualité pour faire des enregistrements. A moins de prendre de très grosses précautions, t'es à peu près sur que tu pourras tout balancer ensuite.

Je n'ai pas voulu sortir mon matos photo numérique de son sac lorsque j'étais dans le bled en bordure du désert. Encore moins quand on est allé dans le désert même. J'ai pris un vieil argentique acheté une quarantaine d'euros.
Bien m'en a pris : l'appareil n'a pas survécu.

Quant à mon matos numérique, je ne l'ai ressorti que plus tard quand on est arrivé au coeur de l'Atlas (montagnes).
Bien que le sac n'avait pas été ouvert une seule fois de tout le séjour dans la zone proche du désert et n'avait pas quitté mon camion qui n'avait pas bougé pendant ce séjour, il y avait quand même un peu de sable fin dans le sac.
Heureusement pas beaucoup et le matos n'a pas souffert.

Le matos audio, surtout numérique, est sans doute moins fragile que le matos photo, mais quand même. Le sable qu'on trouve dans le désert est incomparablement plus fin que celui qu'il y a sur les plages et comme il est extrêmement sec, il vole et s'insinue partout. J'ai compris pourquoi les gens qui vont faire des photos dans le désert s'équipent de valises étanches, enveloppent au maximum le matos dans des sacs plastiques soudés ou scotchés, etc. C'est pire que la flotte.