Histoire et techniques ferroviaires : les trains, locomotives et voies ferrées
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Dr Pouet
52037
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Membre depuis 20 ans
Sujet de la discussion Posté le 03/07/2016 à 15:26:30Histoire et techniques ferroviaires : les trains, locomotives et voies ferrées
D'autres véhicules, de collection ou non.
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
161 Posté le 01/04/2022 à 02:03:56
Une curiosité :
https://twitter.com/ontherodphileas/status/1509673700202799107?s=21&t=JCOnzLHPeqdcGlB-Lb-fPg
Citation :
Le RTSE, le mini-métro secret de l’État Français sous Paris/IdF qui donna naissance au VAL.
Et comme il a 50 ans, il est (ENFIN) en cours de déclassification ! On commence à en savoir un peu plus !
(…)
https://twitter.com/ontherodphileas/status/1509673700202799107?s=21&t=JCOnzLHPeqdcGlB-Lb-fPg
Berzin
23802
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
162 Posté le 01/04/2022 à 08:48:21
On en parlait beaucoup dans les années 80 du Val.
"Les gens d'en bas qu'il faut respecter". M. Barnier
yangtse
105
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 20 ans
163 Posté le 02/04/2022 à 10:55:46
Je pose ça là (un petit projet ma foi fort sympathique) https://vrtnws.be/p.nwG530yeZ" rel="ugc noopener" target="_blank"> https://vrtnws.be/p.nwG530yeZ
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
164 Posté le 02/04/2022 à 10:58:39
Tu peux expliquer un peu ? Surtout que c’est dans une langue moins parlée que l’anglais.
yangtse
105
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 20 ans
165 Posté le 02/04/2022 à 11:40:09
En fait c’était ça :
La Flèche et l’Éléphant : ces deux noms ronflants désignaient deux des locomotives qui tractaient les voitures du premier train de passagers sur le continent européen. Ce trajet pionnier se tint en Belgique le 5 mai 1835, entre Bruxelles et Malines.
La Flèche et l’Éléphant est un événement unique, codéveloppé par l’Ensemble Ictus et EUROPALIA à l’occasion de TRAINS & TRACKS, qui rend hommage à ce tout premier trajet. Passagères et passagers sont invités à embarquer à bord d’un train spécial partant de Bruxelles à destination du gigantesque et impressionnant Atelier central de Malines.
Pour l’occasion, ce site industriel où sont assemblés et restaurés des trains et pièces détachées pour le réseau ferroviaire belge ouvrira ses portes au public pour la première fois. Les passagers de ce train particulier embarquent pour un voyage artistique de performances sonores et visuelles.
19 MARS 2022
18:00
Trajet en train Schaerbeek-Malines
À la gare de Schaerbeek, le public est invité à monter dans un train privé.
Myriam Pruvot
4 E.M.M.A.s
Qui sont ces voix qui nous guident lors de nos voyages en train ? Réelles, irréelles, sur-réelles ? Ont-elles un corps, des caprices ? Myriam Pruvot en fait tout un poème.
Myriam Pruvot vit à Bruxelles ; elle est une grande figure de l’art sonore et de la poésie sonore.
18:30
Promenade guidée d'une vingtaine de minutes, de la gare de Malines vers l'Atelier central.
119:10 — 21:15
Ann Eysermans
Prélude pour 2 locomotives diesel et harpe.
Le train n’est pas que puissance et vitesse : il renvoie l’image d’une modernité presque désuète, et traîne avec lui la nostalgie des départs. Munie de sa seule harpe, Ann Eisermans tente une psychanalyse des trains. La compositrice engage avec les machines une conversation qui peut sembler étrange, mais qui rend grâce à l'attraction des contraires. Deux conducteurs de train font sonner les stridences, toutes chargées de nostalgie, des locomotives HLD 5404 et HLD 6041. Le son du départ des mastodontes de fer, des compresseurs, des moteurs rugissants, cache un potentiel musical exceptionnel. La harpe cherche sa place dans cette tempête en proposant des sons fragiles, des harmonies subtiles et des patterns en boucle.
ICTUS JOUE
Fritz Hauser : Dreaming Trains / Schraffur
Georg Antheil : Ballet Mécanique
Mario Garuti : Brezel
Gordon Monahan : Swinging Speaker
L’art de Fritz Hauser est à la percussion ce que le judo est à la boxe : il ne s’agit plus de frapper, mais de libérer des énergies. Le compositeur a réuni un large groupe de volontaires de tous âges, avec des étudiants et nos musiciens, pour réaliser une version de son légendaire Schraffur, adaptée à cet atelier ferroviaire. Les objets et outils spéciaux de l'atelier reprennent vie tandis que les percussionnistes les grattent, les poncent et les frottent — jusqu'à ce que surgisse un nuage sonore, un paysage sonore calme mais chargé de mémoire.
Nous proposons ensuite notre lecture du Ballet Mécanique du compositeur américain George Antheil. En 1924, l'autoproclamé Bad Boy de la musique réalisait avec fracas, en un geste soudainement inspiré, le rêve futuriste d'une "symphonie des machines" : une cohorte de pianos acoustiques ou mécanisés (ici remplacés par des synthétiseurs), de grosses caisses, de xylophones, d'hélices tonitruantes, de sirènes hurlantes, et enfin un énorme cluster de sonnettes électriques, combinent leurs forces in-humaines en une invraisemblable machinerie sonore, métallique et motorique. Nous avons choisi la partition originale et utopique éditée à la création — la plus ostensiblement sauvage, arrogante, provocante, qui semble défier Stravinsky sur son propre terrain, celui du primitivisme des Noces. En cet entre-deux-guerres, s'agissait-il de glorifier la machine, ou de pousser un cri de terreur face à la violence qui s'amoncelait, menaçant l'Europe et le monde ? Un peu des deux, sans doute, et peu importe : les accords de piano éclatants comme du verre brisé, la dissonance recherchée pour elle-même, la répétition inlassable, l'alchimie très particulière de lourdeur machinique et de vitesse fulgurante font de ce Ballet Mécanique une oeuvre totalement singulière dans l'histoire du XXe siècle ; elle transcende le geste néo-classique et le projette vers des territoires insoupçonnés.
Des cendres de Ballet Mécanique surgit Bezel, une pièce de Mario Maruti pour deux flûtes à bec contrebasse Paetzold — un instrument d'allure futuriste qui semble se nourrir de la respiration de ses interprètes.
La soirée se clôturera avec Speaker Swinging, une performance sonore et cinétique créée en 1982 par Gordon Monahan. Il s’agit d’n classique du sound art : la musique se projette dans l’espace comme des jets de lumière. Huit haut-parleurs rotatifs, oscillateurs audio et lampes LED sont mis en mouvement au bout de câbles par une bande d'interprètes-athlètes semblant tout droit sortis d'une peinture réaliste-socialiste. Monahan s'est inspiré des célèbres cabines rotatives Leslie, mais aussi des effets "Doppler" émis par toutes les machines vrombissantes de la modernité. Phasing, vibrato, tremolo et déformations acoustiques de l'espace sont les éléments fondamentaux de l'œuvre — tout comme l’effort dramatisé des musiciens-machinistes.
21:15 — 22:00
Retour de l'Atelier Central à la gare de Malines
Le public est reconduit à la gare de Malines, d’où le train pour Schaerbeek partira à 22:00.
La Flèche et l’Éléphant : ces deux noms ronflants désignaient deux des locomotives qui tractaient les voitures du premier train de passagers sur le continent européen. Ce trajet pionnier se tint en Belgique le 5 mai 1835, entre Bruxelles et Malines.
La Flèche et l’Éléphant est un événement unique, codéveloppé par l’Ensemble Ictus et EUROPALIA à l’occasion de TRAINS & TRACKS, qui rend hommage à ce tout premier trajet. Passagères et passagers sont invités à embarquer à bord d’un train spécial partant de Bruxelles à destination du gigantesque et impressionnant Atelier central de Malines.
Pour l’occasion, ce site industriel où sont assemblés et restaurés des trains et pièces détachées pour le réseau ferroviaire belge ouvrira ses portes au public pour la première fois. Les passagers de ce train particulier embarquent pour un voyage artistique de performances sonores et visuelles.
19 MARS 2022
18:00
Trajet en train Schaerbeek-Malines
À la gare de Schaerbeek, le public est invité à monter dans un train privé.
Myriam Pruvot
4 E.M.M.A.s
Qui sont ces voix qui nous guident lors de nos voyages en train ? Réelles, irréelles, sur-réelles ? Ont-elles un corps, des caprices ? Myriam Pruvot en fait tout un poème.
Myriam Pruvot vit à Bruxelles ; elle est une grande figure de l’art sonore et de la poésie sonore.
18:30
Promenade guidée d'une vingtaine de minutes, de la gare de Malines vers l'Atelier central.
119:10 — 21:15
Ann Eysermans
Prélude pour 2 locomotives diesel et harpe.
Le train n’est pas que puissance et vitesse : il renvoie l’image d’une modernité presque désuète, et traîne avec lui la nostalgie des départs. Munie de sa seule harpe, Ann Eisermans tente une psychanalyse des trains. La compositrice engage avec les machines une conversation qui peut sembler étrange, mais qui rend grâce à l'attraction des contraires. Deux conducteurs de train font sonner les stridences, toutes chargées de nostalgie, des locomotives HLD 5404 et HLD 6041. Le son du départ des mastodontes de fer, des compresseurs, des moteurs rugissants, cache un potentiel musical exceptionnel. La harpe cherche sa place dans cette tempête en proposant des sons fragiles, des harmonies subtiles et des patterns en boucle.
ICTUS JOUE
Fritz Hauser : Dreaming Trains / Schraffur
Georg Antheil : Ballet Mécanique
Mario Garuti : Brezel
Gordon Monahan : Swinging Speaker
L’art de Fritz Hauser est à la percussion ce que le judo est à la boxe : il ne s’agit plus de frapper, mais de libérer des énergies. Le compositeur a réuni un large groupe de volontaires de tous âges, avec des étudiants et nos musiciens, pour réaliser une version de son légendaire Schraffur, adaptée à cet atelier ferroviaire. Les objets et outils spéciaux de l'atelier reprennent vie tandis que les percussionnistes les grattent, les poncent et les frottent — jusqu'à ce que surgisse un nuage sonore, un paysage sonore calme mais chargé de mémoire.
Nous proposons ensuite notre lecture du Ballet Mécanique du compositeur américain George Antheil. En 1924, l'autoproclamé Bad Boy de la musique réalisait avec fracas, en un geste soudainement inspiré, le rêve futuriste d'une "symphonie des machines" : une cohorte de pianos acoustiques ou mécanisés (ici remplacés par des synthétiseurs), de grosses caisses, de xylophones, d'hélices tonitruantes, de sirènes hurlantes, et enfin un énorme cluster de sonnettes électriques, combinent leurs forces in-humaines en une invraisemblable machinerie sonore, métallique et motorique. Nous avons choisi la partition originale et utopique éditée à la création — la plus ostensiblement sauvage, arrogante, provocante, qui semble défier Stravinsky sur son propre terrain, celui du primitivisme des Noces. En cet entre-deux-guerres, s'agissait-il de glorifier la machine, ou de pousser un cri de terreur face à la violence qui s'amoncelait, menaçant l'Europe et le monde ? Un peu des deux, sans doute, et peu importe : les accords de piano éclatants comme du verre brisé, la dissonance recherchée pour elle-même, la répétition inlassable, l'alchimie très particulière de lourdeur machinique et de vitesse fulgurante font de ce Ballet Mécanique une oeuvre totalement singulière dans l'histoire du XXe siècle ; elle transcende le geste néo-classique et le projette vers des territoires insoupçonnés.
Des cendres de Ballet Mécanique surgit Bezel, une pièce de Mario Maruti pour deux flûtes à bec contrebasse Paetzold — un instrument d'allure futuriste qui semble se nourrir de la respiration de ses interprètes.
La soirée se clôturera avec Speaker Swinging, une performance sonore et cinétique créée en 1982 par Gordon Monahan. Il s’agit d’n classique du sound art : la musique se projette dans l’espace comme des jets de lumière. Huit haut-parleurs rotatifs, oscillateurs audio et lampes LED sont mis en mouvement au bout de câbles par une bande d'interprètes-athlètes semblant tout droit sortis d'une peinture réaliste-socialiste. Monahan s'est inspiré des célèbres cabines rotatives Leslie, mais aussi des effets "Doppler" émis par toutes les machines vrombissantes de la modernité. Phasing, vibrato, tremolo et déformations acoustiques de l'espace sont les éléments fondamentaux de l'œuvre — tout comme l’effort dramatisé des musiciens-machinistes.
21:15 — 22:00
Retour de l'Atelier Central à la gare de Malines
Le public est reconduit à la gare de Malines, d’où le train pour Schaerbeek partira à 22:00.
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
166 Posté le 02/04/2022 à 13:35:46
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
167 Posté le 02/04/2022 à 16:01:28
Citation de Dr :
Une curiosité :
Citation :Le RTSE, le mini-métro secret de l’État Français sous Paris/IdF qui donna naissance au VAL.
Et comme il a 50 ans, il est (ENFIN) en cours de déclassification ! On commence à en savoir un peu plus !
(…)
https://twitter.com/ontherodphileas/status/1509673700202799107?s=21&t=JCOnzLHPeqdcGlB-Lb-fPg
Citation :
Allez, toutes les bonnes choses ont une fin, il s'agissait bien évidemment d'un bon gros poisson d'avril des familles !
J'ai vu l'émerveillement chez certains (et ça, ça n'a pas de prix !), désolé pour la désillusion
https://twitter.com/ontherodphileas/status/1509969511893684228?s=21&t=FmWQ3sRU-PWM8iNDf2ZjQw
Dommage ! J’avoue j’y ai cru (en me disant quand même que ce tunnel avait dû coûter bonbon).
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
168 Posté le 10/05/2022 à 21:04:22
« L'incroyable design du Mercury, un train qui circulait aux Etats-Unis entre les années 30 et 50. »
https://twitter.com/patrick_baud/status/1523908590897188866
https://twitter.com/patrick_baud/status/1523908590897188866
Berzin
23802
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
169 Posté le 11/05/2022 à 11:08:04
Rarement probants d'un point de vue techniques, ces vapeurs carénées avaient une sacrée gueule et amenaient une belle touche de modernité !
"Les gens d'en bas qu'il faut respecter". M. Barnier
Anonyme
170 Posté le 17/05/2022 à 08:32:07
Magnifique locomotive que cette 232 U, visible à la cité du train de Mulhouse. Radiée en 1961, je crois, car concurrencée par les machines diesels ou électriques. J'en possède une, et en état de marche. A l’échelle HO, écartement des voies le plus courant, soit 16.5 mm, bien sur, pas en vraie. Autrefois reproduite par Jouef., elle fonctionne bien.
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