C'était aujourd'hui même ! Entre deux ondées et quatres grands gaillards, tous garçons coiffeurs.
L'un d'eux, dont je tairais le nom, a daigné jeter son dévolu sur moi. Un solide gaillard, massif, les cheveux courts et le regard clair.
Le shampooing terminé, c'est lui qui s'est occupé de moi. Quand il posa sa main ferme sur ma nuque, je n'étais plus qu'une marionnette entre ses mains.
Les ciseaux sifflaient autour de mes oreilles et par ses mouvements de grandes dextérité, mon esprit devenait confus, mes idées embrumée. J'étais comme étourdit par la vitesse de sa gestuelle, mais apaisé par la précision de son travail.
Et quand j'étais à deux doigts de chavirer, des coups de peigne vifs et fermes dans la nuque me rappelait à l'ordre, me remémorait que c'était lui le maître et que derrière cet instant de plaisir et de douceur, il y avait sa force et sa virilité qui grondait, impatiente de me faire subir les derniers outrages.
J'étais devenu son objet, sa chose... j'étais devenu femme tant était forte l'emprise de sa force.
Il me fit mille délices et mille et une persécutions. Tondeuse, brushing, ciseaux, de nouveau tondeuse, rasoir, peigne, puis le moment attendu, le paroxisme, l'orgasme : il m'a tartiné de gel. Branleballant ma tête de gauche à droite, d'avant en arrière, le tout afin d'étaler au mieux sa substance naturelle sur le dessus de mon être : c'est à dire sa wax sur mon cuir chevelu.
C'est décidé, c'est la première et la dernière fois que je me fais coiffer par un mec.