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Le Pub des Psy

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Sujet de la discussion Le Pub des Psy
Thérapies longues ou brèves, cure de parole ou modification de comportement. J'aurais aimé connaître vos expériences.

Passionné par ce domaine, j'assiste à travers les publications actuelles à une guerre de clochers où chacun se perd dans des critiques de la thérapie voisine gagnant généralement à ce jeu uniquement du discrédit tant le discours est grossier.

En tout cas, à chaque fois, la lutte est follement animée tant chacun met de sa personne et de ses croyances personnelles dans le choix de sa profession ou de son traitement (objets intimements liés puisqu'il faut avoir fait soi-même une analyse pour devenir analyste).

Il semble évident que plus qu'une histoire d'école, c'est une histoire de rencontre, et donc d'humain qui se passe dans le choix d'un thérapeute. Et finalement, l'angle philo de l'analyse peut compléter la vue clinique des thérapies cognitives, les expériences validées des comportementalistes, de la maîtrise des chimies des psychiatres...etc...
Quels ont été vos choix, quels ont été vos rencontres ?
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Je ne vais pas épiloguer, mais c'est encore faux. Renseigne toi aupres d'un professionnel de santé. Les 4 (bien que 2 ne soient pas reconnus ...) ont des méthodes de travail communes .

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

Vends ampli sono haute puissance ici.

 

 

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Ça n'a rien d'à priori.
Il y a eu des aveux de la part des psy-bio-chimistes qui ont fait foi. (David Servan-Schreiber, Guérir)
C'est aussi basé sur l'expérience perso et celles des proches... à l'unanimité. :bravo:
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Moi aussi ... Ca doit dépendre des régions écoute :mrg: .

La décision d'une prescription médicamenteuse est avant tout prise selon la gravité/avancée de la maladie et la nécessité ou non d'offrir une béquille au patient lors de sa psychanalyse/thérapie. Mais là encore, de bons médecin avertissent des dangers relatifs à la prise de certains médicaments. Mais dans le cas de certaines névroses poussées par exemple, le patient n'a pas vraiment le choix.

Certains psy ont l'ordonnance facile, oui, mais énormement de généralistes l'ont aussi pour ce qui est des antidépresseurs et tranquilisants par exemple.

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

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D'ailleurs je me trompe, ce n'est pas 1 sur 2, mais 35%

Extrait d'un article que je viens de retrouver si ca en intéresse :

Citation :

Les caractéristiques des patients de la première classe (74% des cas) :

Patients consultant pour une maladie psychiatrique caractérisée. Les principales pathologies (par ordre d'importance) sont : les troubles de l'humeur, les troubles névrotiques, les troubles de la personnalité, la schizophrénie, les syndromes comportementaux et les troubles du comportement liés à l'utilisation de substances.

Dans la majeure partie des cas, le diagnostic a été posé par le psychiatre lui-même (77%). Cependant le diagnostic a également pu être posé par un psychiatre hospitalier ou un généraliste (respectivement 8 et 9%) ou par un psychiatre libéral (3%).

Pour 35% des cas, il y a prescription d'un traitement psychotropes : dans 70% des cas, il s'agit d'antidépresseurs et 22% de neuroleptiques, dans une certaine proportion, les deux pouvant êtres associés. Les anxiolytiques benzodiazépines sont prescrits dans 4% des cas. Dans 24% des cas, un traitement psychotrope est prescrit par un confrère (psychiatre hospitalier ou libéral).

Dans 63% des cas l'ancienneté de la prise en charge est supérieure à 1 an et 29% ont un antécédent autre de pathologie mentale

Les caractéristiques de patients de la seconde classe (26% des cas) :

Regroupe les patients demandant une aide psychologique ou présente une souffrance psychologique, plutôt cadre ou de profession intermédiaire

L'origine de la prise en charge est l'accès direct.

Pas de prescription de psychotrope, ni par le médecin lui-même ou par un confrère, mais besoin d'accompagnement psychologique et d'un traitement essentiellement de psychothérapie.

Les difficultés prédominantes sont avant tout des difficultés relationnelles, 53% des cas, une dépressivité prédominante (11%), une anxiété prédominante (10%) et des fluctuations fréquentes et labiles de l'humeur (10%).

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

Vends ampli sono haute puissance ici.

 

 

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Vous avez pas le même réseau de libraires dans votre patelin.

Je trouve la vision que tu dépeints trop théorique. Les stats la réfutent et certains toubibs la dénie aujourd'hui (voir livre cité plus haut). D'ailleurs, on sait que la france est en tête de consommations d'anxiolitiques et neuroleptiques.

S'ils sont encore un recours dans le cas de psychoses, trois bonnes raisons suffisent pour fuir les psy-bio-chimistes dans le cas de névroses (et encore plus dans le cas de léger mal-être) :
• Il y a encore trop d'erreurs de prescrition, dont les conséquences sont lourdes a payer pour le patient. On trouve encore des erreurs de diagnostic entre des psychoses et des névroses.
(d'ailleurs ton tableau provient des pathologies détectées par les psy eux-mêmes, c'est pour dire l'abération : forcément, ceux auquels ils ont prescrit un traitement présentaient, du moins à leurs yeux, une pathologie importante)
• Aucune guérison par le traitement après sevrage.
• Leurs outils de dialogues pour les pathologies légères sont faibles.

Dans des cas adolescents, je crois qu'il est préférable de ne pas rentrer de plein pied dans le monde psy par la porte du médical. Effectivement, il y a trop d'ados dans les cliniques psychiatriques.
Par contre, lors d'une consultation chez un psychologue ou un thérapeute, il peut, le cas échant, aiguiller vers un psychiatre. L'inverse n'arrivera jamais, le corps médical ayant trop tendance à surestimer ses pouvoirs... Pour traduire sa pensée : qui mieux que nous saurait guérir ?

Quant aux résultats ?
Avant de choisir telle forme d'aide psychologique ou telle autre, il est utile de prendre connaissance (par exemple sur le net) du rapport Kouchner traitant des pourcentages de guérisons par les diverses thérapies actuelles. Il me semble éloquant.
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Citation : Je trouve la vision que tu dépeints trop théorique.



Théorique, oui, mais pas seulement. Je te parle de choses que je connais.
Je connais pas mal de psy (le père d'un de mes meilleurs amis en particulier ), j'ai aussi été amené à en voir comme Shishi, bon pour d'autres raisons, passons...

Je m'apperçois qu'il y a un gouffre entre ce que l'on souhaite nous faire entendre et ce qu'il est vraiment.

Citation : S'ils sont encore un recours dans le cas de psychoses, trois bonnes raisons suffisent pour fuir les psy-bio-chimistes dans le cas de névroses (et encore plus dans le cas de léger mal-être) :
• Il y a encore trop d'erreurs de prescrition, dont les conséquences sont lourdes a payer pour le patient. On trouve encore des erreurs de diagnostic entre des psychoses et des névroses.
(d'ailleurs ton tableau provient des pathologies détectées par les psy eux-mêmes, c'est pour dire l'abération : forcément, ceux auquels ils ont prescrit un traitement présentaient, du moins à leurs yeux, une pathologie importante)
• Aucune guérison par le traitement après sevrage.
• Leurs outils de dialogues pour les pathologies légères sont faibles.



Ca pour moi c'est typiquement ce que l'on cherche à nous faire croire.
Sur qu'il y a des erreurs de prescription, mais comme dans tout le domaine médical, malheureusement.
Des guérisons apres sevrage, il y en a, heureusement j'en connais aussi. Reste à déterminer le bon moment pour entamer un sevrage, Dans plus de 2 cas sur 3, le patient décide lui même de commencer son sevrage.
Concernant les pathologies légères au contraire. Mais là le généraliste est apte à intervenir pour écouter/conseiller/rassurer son patient. Après c'est à lui de voir, si un suivi peut être bénéfique voir nécessaire.
Mais ces pathologies légères, ne se soignent uniquement pas par la parole, il existe d'autre méthodes comme la relaxation, l'arthérapie et beaucoup d'autres méthodes dites douces.


Citation : Dans des cas adolescents, je crois qu'il est préférable de ne pas rentrer de plein pied dans le monde psy par la porte du médical. Effectivement, il y a trop d'ados dans les cliniques psychiatriques.



La premiere chose est d'abbord de consulter un généraliste. A lui ensuite de déterminer selon le diagnostic s'il y a lieu ou pas de voir un psychologue ou un psychiatre.
Concernant les ados en Hopitaux Psychiatriques, la plupart y sont pour des problèmes assez grave (envies suicidaires, problèmes d'alimentation, prise de drogue...). On les y envoie lorsque le suivi doit être permanent (et non plus une fois par semaine ou une fois tous les 15 jours).

Citation : Quant aux résultats ?
Avant de choisir telle forme d'aide psychologique ou telle autre, il est utile de prendre connaissance (par exemple sur le net) du rapport Kouchner traitant des pourcentages de guérisons par les diverses thérapies actuelles. Il me semble éloquant.



J'essaierai de retrouver le rapport, je n'ai plus les chiffres en tête, mais il y a beaucoup de réussite, pour peu que la méthode appliquée soit bonne (analytique, comportementale etc il y en a beaucoup)

Pour les statistiques, le problème est qu'on ne retrouve jamais les mêmes. Je prefere en discuter avec des personnes concernées voir avec les médecins que je connais pour me faire une opinion.

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

Vends ampli sono haute puissance ici.

 

 

[ Dernière édition du message le 19/08/2011 à 15:43:45 ]

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Je pense qu'on ne tombera pas d'accord.
Peut-être, à l'occasion d'un apéro AF, aura t'on l'occasion d'échanger nos expériences et peut-etre changeras-tu d'avis.
En attendant, je te propose effectivement de lire le rapport Kouchner ainsi que DSS, c'est très loin de ton souvenir de résultats. Les seuls résultats sans rechute étant obtenus par des comportementalistes...
sur 16 guérisons : 15 guérison en moins de 10 scéances par la TCC, 1 cas d'amélioration avec la psychanalise sur 2 ans.
Les psychiatres ont moins de chance, ils tombent toujours sur des dépressifs chroniques ou incurables !

Aujourd'hui l'émergence de l'EMDR, des TCC et des thérapies basées sur les expériences aux résultats validées. On a constaté des guérisons sur des cas de traumas profonds et une grande avancée dans la communication avec les autistes.



PS : tu évoques l'âge auquel est né ta passion sans énoncer celui que tu as maintenant. C'était quand ?
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Citation : ou incurables !


ça se peut réellement d'être incurable psychologiquement ?
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Non, c'était du second degré sans smiley.
En réalité, ça dépend surtout du degré d'incompétence du toubib !
Plus ils sont incompétants, plus ils prétendent leurs malades atteints. Normal, ce sont eux qui font le diagnostic (pour preuve, les stats de G2 sont recueillies auprès des traitants et non des traités !)

Par contre certains transfuge (je cite encore DSS) admettent les limites de leur doctrines, et prennent les possibilités de guérisons où elles se trouvent. C'est à dire dans d'autres sciences ou médecines.
Ou encore S Hahusseau qui a fait une avancée formidable sur l'étude et la guérison des troubles de la personnalité hors du chemin des psy-biochimistes.
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23 papa Kloug, donc 6-7 ans, et oui peut être qu'un jour on aura l'occasion d'en discuter, je l'espère.

Je vois que tu cites souvent DSS, je n'ai rien contre cet homme, loin de là, mais pour le cas de l'EMDR par exemple, c'est encore du tout neuf. Meme si les résultats sont fort encourageants, il faut encore attendre, du moins je pense.
Je comprends que l'on préfere encore souvent se référer à la psychothérapie conventionnelle, pour l'instant.
Concernant ces stats , ca ne reflète en rien ce que je connais et voit autour de moi. Je ne peux y croire. Encore une fois je préfère m'en référer à ce que je vois (on a par exemple une bonnes assoc sur Limoges ou patient peuvent se rencontrer, discuter, réconforter pour ceux qui s'en sont sorti...), plutot qu'à ces chiffres.
Au dela de l'incompétance certaines de quelques toubibs, il faut aussi prendre en compte la receptivité du patient aux thérapies, en ajoutant à cela que l'on ne trouve que tres rarement "le" psychiatre qui convient du premier coup. Beaucoup de personnes renoncent au premier échec.
Le psychiatre n'est pas le seul et unique fautif.
Bien que rendant une image d'eux la plus neutre possible, le feeling ne passe pas toujours.
Un Psychiatre A, peut avoir de tres bon résultat avec un patient C, alors que ce même patient C n'aura eu aucun résultat avec un Psychiatre B, psychiatre qui pourtant aura soignée un patient D, que pourtant le psychiatre A n'aura pas reussi à soigner. C'est au cas par cas.

Des incurables il y en a si malheureusement, tres peu mais il y en a. On euthanasie d'ailleurs dans certains Pays d'Europe les personnes atteintes de ces maladies incurables. (Si on parle de la même chose ?!)

Enfin non Kloug, visiblement nous ne tomberons pas d'accord Sexe30.gif

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

Vends ampli sono haute puissance ici.

 

 

[ Dernière édition du message le 19/08/2011 à 15:45:39 ]