Le Pub des Psy
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Ça c'est kloug
Passionné par ce domaine, j'assiste à travers les publications actuelles à une guerre de clochers où chacun se perd dans des critiques de la thérapie voisine gagnant généralement à ce jeu uniquement du discrédit tant le discours est grossier.
En tout cas, à chaque fois, la lutte est follement animée tant chacun met de sa personne et de ses croyances personnelles dans le choix de sa profession ou de son traitement (objets intimements liés puisqu'il faut avoir fait soi-même une analyse pour devenir analyste).
Il semble évident que plus qu'une histoire d'école, c'est une histoire de rencontre, et donc d'humain qui se passe dans le choix d'un thérapeute. Et finalement, l'angle philo de l'analyse peut compléter la vue clinique des thérapies cognitives, les expériences validées des comportementalistes, de la maîtrise des chimies des psychiatres...etc...
Quels ont été vos choix, quels ont été vos rencontres ?
Anonyme
J'allais vous répondre, j'allais vous dire que vous êtes durs, j'allais vous dire que je l'aime trop pour l'abandonner...
Puis j'ai visité le lien de Dryfe et ça m'a fait l'effet d'une baffe
ça correspond exactement à ça !
Du coup je suis un peu " desemparé ", je ne sais pas quoi faire ; si je lui dis qu'elle devrait voir un psy, puisque c'est apparament le seul moyen de vraiment se soigner, car c'est clairement une maladie.
Citation : Déjà ban04, ce que je vois dans ton message c'est que tu te places en position de "sauveur" par rapport à elle, tu veux l'aider et tu penses peut-être que sans toi elle va pas s'en sortir...?
J'hésite ... je sais que c'est bête de penser ça, mais sans moi, elle ira moins bien, du moins pendant un moment. Même elle le dit, je suis la seule personne qui connait reéllement sa vie, je suis le seul qui compte autant pour elle ( dit-elle ) Et je pense que ses amis ne prettent pas autant attention à elle que moi je le fais, et c'est même pourquoi je vous expose le probleme, j'essaye vraiment de l'aider. Maintenant que j'ai une idée de ce qui lui arrive, je vais pouvoir peut-être lui proposer des solutions, la guider vers un psy.
Lapinoutchouc> MERCI à toi aussi pour ton MP, toi qui connait un peu plus l'histoire, j'ai beau me répeter qu'elle me nuit plus qu'elle m'apporte, j'arrive pas à décrocher, je suis accro
Alosely
Après, dans ton cas, ne connaissant pas la personne, c'est difficile de te conseiller. Si tu l'aime, je pense que tu dois pas la laisser tomber, mais tu ne dois pas non plus te faire bouffer par cette relation. Apparemment elle à l'air d'avoir pas mal souffert et perdue confiance en elle, en l'être humain, en l'avenir. Il faut qu'elle retrouve cette confiance, malheureusement ça ne peut que venir d'elle. Tu peux avoir un rôle dans cette démarche bien sûr, mais je dirais que pour y arriver il faut que tu prennes un peu de distance avec tout ça. Il ne faut surtout que votre relation ne tourne qu'autour de ça, sinon elle va t'entraîner avec elle et tu ne pourras plus l'aider.
Bref, pour utiliser une métaphore, elle est en train de glisser dans un gouffre, et en gros tu es celui qui tient la corde pour éviter qu'elle tombe au fond. Si le poid est trop lourd, tu auras du mal à la remonter tout seul, pour celà il faudra te faire aider. Un psy est une très bonne solution, mais SURTOUT, ne pas présenter ça comme une maladie. Il faut bien lui faire comprendre, qu'aller chez un psy ne signifie pas être malade (c'est ce qui bloque la plupart des gens pour faire cette démarche). Un psy est là pour écouter, pour aider à trouver l'origine d'un mal-être et à trouver des solutions pour en sortir.
Voilà, mais ce n'est que ce que je pense...
fullwood
Citation : Rien que de voir apparaître le mot "malade" et "maladie" aussi souvent dans cette page ...
Tu attaches une connotation extrèmement négative à "malade", c'est dommage:
être malade, celà veut dire que ca se soigne, que ce n'est pas quelque chose qui ne se change pas.
Or les personnes qui ont ce genre de comportement (auparavant appelé maniaco dépressif, alors là question terme, bonjour l'ambiance.... ), souvent disent: c'est ma nature, je ne peux pas en changer.
Citation : Bref, moi ça me fait plus penser à de l'escroquerie qu'autre chose. Donc prudence.
On peut légitimement s'en méfier, je ne conseillerais pas à ban de ne se fier qu'à ce site, il n existe un paquet d'autres, et je lui fait confiance sur l'utilisation intelligente qu'il a d'internet.
Nous n'avons pas la capacité de diagnostiquer, mais on cherceh toujours à se renseigner, quand on rencontre des comportements qui nous interpellent.
Citation : Il faut bien lui faire comprendre, qu'aller chez un psy ne signifie pas être malade (c'est ce qui bloque la plupart des gens pour faire cette démarche)
Quand au qualificatif de "maladie", c'est dans le processus de toute thérapie de reconnaitre qu'on a un problème.
Une maladie mentale, ca peut être aussi une phobie, une angoisse récurrente ou une névrose, et il y en a pleins dans ton entourage.
La dépression est à ce titre une maladie handicapante, bien plus qu'un rhume, non?
Aussi, appelons un chat un chat, voyons.
Désolé Alosely, mais absolument pas d'accord.
;)
Certes, il faut agir avec beaucoup de précautions, mais si personne ne lui dit rien, elle s'enfonce, persuadé que c'est normal.
Le mieux est qu'elle fasse la démarche d'elle même- de lutter contre cet état de fait.C'est évident!
Hors sujet : merci pour ton message ban,c'est un ordi de joyeux colocataires qui rame, du coup, on installe très peu de choses!
Alosely
Ceci dit, je vais détailler un petit peu mon point de vue. C'est vrai que j'attache une connotation négative au terme "malade", on en a peut-être pas tout à fait la même définition (ce qui est compréhensible, dans ce domaine là, c'est un peu difficile à définir...).
Pour moi, le terme "malade" renvoie à une notion de fatalité : on a pas choisi d'être malade. Tu dis qu'une maladie ça se soigne, mais justement, c'est pas toujours le cas (on ne le sait que trop en ce moment avec le débat sur l'euthanasie). Mais surtout, et c'est ce que je reproche à ce terme, c'est qu'il renvoie a une notion d'anormalité. L'état de maladie n'est pas un état normal, et je pense que la pire erreur c'est de dire à quelqu'un fragile psychologiquement qu'il n'est pas normal. Dans les cas décrit dans ton lien, je ne vois rien d'"anormal" : avoir des émotions fortes, ressentir de la souffrance suite à des situations difficiles et traumatisantes est tout à fait normal. Il me semble d'ailleurs que c'est le travail des psychologues que de faire comprendre que ce que ressentent ces gens sont des sentiments tout à fait normaux, qu'ils ne sont pas les seuls dans ce cas là.
Etre traité comme un malade c'est aussi se sentir rejeté, justement parce que hors des limites de la "normalité" (mais qu'est-ce que la normalité ?). C'est donc difficile à faire accepter, et même si la personne accepte d'être considéré comme malade, alors il n'en est que plus difficile de l'aider : sentiment qu'on s'occupe d'elle uniquement par pitié, sentiment de ne pas pouvoir être compris (puisqu'on ne fait pas parti du même camps : "je suis malade, tu es normal : comment peux-tu comprendre ce que je ressent ?" )... Donc, conservont le terme "malade" pour des cas vraiment extrèmes.
D'ailleur le terme "borderline" veut bien dire ce qu'il veut dire : il renvoie au gens qui sont au niveau de cette limite entre "malade" et "normal". Ce sont donc des gens qui pourraient basculé facilement d'un côté ou de l'autre, c'est exactement la métaphore que je donnais dans mon précédent post : des gens (normaux) mais qui sont au bord du précipice, qu'il faut aider pour qu'ils restent du bon côté.
Ensuite concernant plus particulièrement le site, je ne pense vraiment qu'on puisse déterminé un état psychologique grave, en répondant "oui" à 5 pauvres questions. Seul un spécialiste qui aura vu et discuté avec la personne pourra déterminer si oui ou non elle est "borderline" ou pas. Et puis, essaye de voir dans ton entourage qui pourrait répondre "oui" aux questions suivantes :
Citation : Problèmes relationnels
Anxiété
Changements d’humeurs soudains, intenses rapides ou fréquents
Sentiment de déprime, tristesse ou de vide
Peur de l’abandon
Image de soi instable
Déja 6 points, qui pourrait être appliqué à une grande majorité de gens, surtout dans notre société actuelle. Creuse un peu, et tu verras qu'une grande partie des gens qui t'entourent se reconnaitront la dedans. S'ils sont tous malade, alors pour moi c'est que c'est la société qui est malade...
Et quand je vois qu'ils terminent sur appel au don, tu comprendras que je suis particulièrement méfiant . Ceci dit, je pense que le problème existe réellement, mais, ban04, c'est pas sur internet que tu trouveras la solution. Et si j'ai réagit, c'est parce que justement je trouvais que tu prenais un peu trop les choses au pied de la lettre. Donc voilà, on trouves beaucoup de bêtises sur internet, donc méfiance !
Concernant, ton cas, je le répète, ne connaissant pas la fille, il très difficile de juger et de déterminé la gravité des choses, et de quel coté de la "limite" elle se situe.
Anonyme
http://www.esculape.com/psychiatrie/bipolaire_trouble.html
G²
On a perdu un grand monsieur à Limoges.
Le Neuropsychiatre Yves Ranty, connu dans toute la France mais aussi aux Etats Unis. Il avait écrit de nombreux livres sur la relaxation et l'hypnose, en particulier "Le corps en psychothérapie de relaxation - De la sensation à la pensée" que je vous recommande.
Edit : RIP Aussi DSS .
G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo
Vends ampli sono haute puissance ici.
[ Dernière édition du message le 19/08/2011 à 15:47:16 ]
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