Le Pub des Psy
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Ça c'est kloug
Passionné par ce domaine, j'assiste à travers les publications actuelles à une guerre de clochers où chacun se perd dans des critiques de la thérapie voisine gagnant généralement à ce jeu uniquement du discrédit tant le discours est grossier.
En tout cas, à chaque fois, la lutte est follement animée tant chacun met de sa personne et de ses croyances personnelles dans le choix de sa profession ou de son traitement (objets intimements liés puisqu'il faut avoir fait soi-même une analyse pour devenir analyste).
Il semble évident que plus qu'une histoire d'école, c'est une histoire de rencontre, et donc d'humain qui se passe dans le choix d'un thérapeute. Et finalement, l'angle philo de l'analyse peut compléter la vue clinique des thérapies cognitives, les expériences validées des comportementalistes, de la maîtrise des chimies des psychiatres...etc...
Quels ont été vos choix, quels ont été vos rencontres ?
Ça c'est kloug
Mais comment préférer des thérapies qui se prétendent conventielles alors que la science du moi est encore à ses balbussiements.
Il y a t'il une psychiatrie conventionnelle à l'heure où tout reste à apprendre ? À part dans la bouche de quelques médecins charlatans, non. La grande psychiatrie française lobotomisait encore dans les années 70s au nom de la science pour des simples cas de dépression.
Tu cites les internements d'ados, mais n'oublie pas la loi sur l'internement à la demande d'un tiers.
Un reportage montrait le témoignage d'un ado normal qui avait été interné parce que ses parents n'admettaient pas son homosexualité.
Moi aussi, à 19 ans j'avais foi dans la science. Mais maintenant, je suis on ne peut plus sceptique quant à la perspicacité du monde médical. Entre deux, plus de vingt ans ont tempéré mon jugement. On change d'avis.
Quant aux psys : spéciales-dédicaces pour ceux qui sont sûrs de leur science et brandissent leurs diplômes, ce sont ceux qui écoutent le moins !
J'ai par contre le plus profond respect pour les toubibs qui fouillent leurs lacunes, car c'est par leurs doutes et la remise en cause qu'ils ont fait grandement avancer les choses ces 5 dernières années.
G²
Je te donne juste un lien d'une technique que j'ai essayé durant plus d'un an, le training autogène de Schultz, jette un oeil, c'est vraiment tres efficace et enrichissant, je pense que ca peut t'interesser si tu ne connais pas. N'hésite pas à me dire ce que tu en penses, je lirai ca demain matin.
http://auriol.free.fr/yogathera/relaxation/hypnorelax.htm
Bonne nuit Kloug
G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo
Vends ampli sono haute puissance ici.
Anonyme
Elle va vraiment pas bien, déjà qu'elle a jamais été ni très stable, ni très heureuse, là ça atteint des sommets. bon, c'est une adolechiante quoi ...
Mais quoi que je lui dise, elle se braque.
Elle se deteste, elle a envie de mourir mais ne le fera pas , elle déteste les humains ( d'après ses propres termes )
Je pense bien que c'est dû à cette période de l'adolescence, tout ça alimenté par des choses qu'elle a vécu ( on va passer les détails mais des choses pas cool )
Du coup voilà, je ne sais plus quoi faire, j'ai peur et en même temps, je l'aime de moins en moins, et je pense l'aider beaucoup, alors je ne sais pas quoi faire, je ne vis plus avec ses crises mais j'ai envie de l'aider...
C'est grave docteur ? et surtout ... est-ce que je fais bien de m'entêter à l'aider alors qu'elle-même me dit que c'est impossible, est-ce que je fais bien de sacrifier ma vie amoureuse pour elle, au lieu de "profiter" ..
C'est compliqué tout ça ...
Pictocube
Je te dis ça parce que j'ai vécu quelque chose de similaire étant jeune et au final je me suis laissé bouffé par une maniaco-dépressive qui allait finalement pas si mal mais qui avait un besoin énorme d'étouffer les autres avec de terribles problèmes. Je sais, tu te dis que toi c'est différent parce que tu l'as aimé, parce que moi je ne la connais pas, etc. Peut-être que tu as raison, peut-être va elle vraiment très mal et il faut faire rapidement quelque chose. Dans ce cas ce n'est pas si difficile de s'en rendre compte, provoques-la (pas trop non plus hein) et étudie ces réactions. Elle t'aime ? Joue là dessus, parle lui, dis lui qu'elle n'a pas le choix, elle doit vivre, c'est dur mais la fuite ne résout rien, dis lui que toi tu en as besoin, etc.. Généralement le genre de sentiments qu'elle semble éprouver n'est qu'une façon d'exprimer une peur de vivre, peur de devenir indépendant, d'avoir à faire des choix, seul. Elle a vécu des trucs durs ? Pour moi à ça a été une raison de plus de me battre, de montrer aux autres que j'étais dur, que je pouvais encaisser, qu'on pouvait compter sur moi dans les situations difficiles, pour d'autres c'est parfois l'inverse qui se produit. Tu dois lui montrer qui elle est, lui faire qu'elle peut être forte, qu'elle peut participer à rendre tout ce qui la dégoute meilleur. Le bonheur n'a de sens que si il est partagé, si elle s'enferme dans ses sentiments elle s'enfoncera de plus en plus. Bref je pense que tu comprend à peu près ce que je veux dire. Mais avant il te faut faire ce choix :
Est-ce que cette personne compte vraiment pour toi ?
Oui - Alors aide là, mais avec violence, agresse-la (psychologiquement hein) sur son terrain, montre lui le reste...
Non - Alors dégage avant de te faire bouffer.
Il ne faut jamais faire passer les autres avant soi-même, ce qui ne veux pas dire non plus qu'il faut les laisser dans la merde. Ce sont quelques expérience de vie pas très fun qui m'ont fait comprendre ça. D'autant plus que lorsque tu te laisses bouffer par quelqu'un d'autres tu ne peux plus aider personne...
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Sir Kouni
Déjà ban04, ce que je vois dans ton message c'est que tu te places en position de "sauveur" par rapport à elle, tu veux l'aider et tu penses peut-être que sans toi elle va pas s'en sortir...?
Du même coup tu la places en position de "victime" : elle est malheureuse et c'est pas de sa faute mais toute seule elle est foutue.
Je sais bien que c'est de la simplification à outrance hein. Mais déjà, essaie de voir si tu peux pas changer ta perception des choses. Le but du jeu c'est pas que tu la tires de son trou, c'est que tu la soutiennes pour qu'elle s'en sorte toute seule. Parce que si tu cherches à trop l'aider, ça ne fait que renforcer le déséquilibre de la relation.
Après, faut bien garder en tête qu'on n'est pas responsable des actions et des choix des autres. Pas possible. Tu n'as de contrôle que sur ce que toi tu décides. Donc si le fait d'être là pour l'épauler quand et si elle en a besoin n'est pas satisfaisant pour toi, faut peut-être changer les choses en profondeur de ton côté.
Pictocube
J'ai souvent des sentiments très durs à l'égard des gens qui ne font pas l'effort de s'en sortir car en fait c'est possible, j'en ai fait l'expérience et c'est un excellent apprentissage. Bien sûr, j'ai eu besoin d'aide, mais on ne fais rien à la place des autres, il faut se battre ! Fort ! Ne jamais se laisser posséder par quoi que ce soit ! Ne jamais rester à terre ! Chercher la force des choses, apprécier cette intensité que ce soit avec la rage ou la joie au ventre...
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Sir Kouni
Pictocube
Hors sujet : J'aime bien ta signature
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
fullwood
Le terme fait tendance, mais aujourd'hui, on appelle celà personnalité "borderline":
un site intéressant, qui m'a permis de comprendre un peu mieux une femme avec laquelle j'ai eu une aventure.
Elle m'a fait tellement de coups de calgon au début de notre relation que ca m'a profondémment bousculé.
Cette relation m'a néanmoins apporté des choses positives, très révélatrices, puisque son intransigeance, et sa faculté de tout "tourner" contre moi, en période de crise -choses bien ou mauvaises- m'ont permis de mieux comprendre comment on pouvait me percevoir.
Aujourd'hui, je ne la vois plus, elle est fachée, et ne consulte toujours pas de psy, mais elle m'a fait l'aveu qu'elle se reconnaissait dans le portrait dressé par le site que je t'ai mis en lien
Elle a fait un passage éclair, mais à beaucoup modifié ma vie, quoi...
Aussi, j'avais la facheuse tendance d'être attiré par des femmes qui ont ce trouble.
Je les repère assez vite, et je les évite: il faut avoir de très larges épaules, et être blindé, vraiment.
Les premiers indices:
sa relation avec son père, si elle a des vrais amis ( qu'elle cotoie sans "leur cracher dessus"), ses humeurs chaeantes, et ses incohérences entre ce qu'elle dit et ce qu'elle fait.
Aussi alternance de période de grosses fatigues- proche des états dépressifs, avec période d'euphorie intense...dans la même journée.
Citation : Je sais bien que c'est de la simplification à outrance hein. Mais déjà, essaie de voir si tu peux pas changer ta perception des choses. Le but du jeu c'est pas que tu la tires de son trou, c'est que tu la soutiennes pour qu'elle s'en sorte toute seule. Parce que si tu cherches à trop l'aider, ça ne fait que renforcer le déséquilibre de la relation.
Tout à fait, et en premier lieu, lui dire qu'elle peut s'en sortir, et ne rien lui pardonner, lui montrer qu'elle est malade puisque souvent ce genre de personne ne l'avoue pas facilement.
Il faut qu'elle s'en rende compte elle même, sinon, c'est crise sur crise...
Et certainement pas se positionner comme sauveur:
Certains gestes que tu penses capables de lui faire du bien, vont entretenir au contraire sa pathologie.
Sacrifier ta vie amoureuse?
Euh, celà veut déjà dire que tu projettes sur elle une relation avec quelqu'un qu'elle n'est pas.
Déjà la prendre pour ce qu'elle est, c'est important, me semble t'il?
Pictocube
Citation : et ne rien lui pardonner
C'est essentiel même je dirais.
Citation : Déjà la prendre pour ce qu'elle est, c'est important, me semble t'il?
Oui. Seulement parfois ce type de personne ne sont pas ce qu'elles sont vraiment, notamment lorsque ces mal-êtres ne sont pas si pathologique comme je l'ai évoqué dans ma réponse précédente. Dans ce cas là impossible de faire reconnaitre à la personne qu'elle est malade puisqu'elle ne l'est pas, d'où la nécessité de lui mettre la pression sur le surréalisme de son comportement...
Le psy pourquoi pas mais ce n'est pas une solution obligatoire à tous ces types de problèmes, je pense que n'importe quel esprit un peu rationnel peut jouer le rôle du psy aussi efficacement si ce n'est plus dans une majorité de cas, pas tous évidement.
Si tu choisis de l'aider, il faudra commencer par essayer de savoir effectivement si il y a vraiment une pathologie, un dérèglement, ou si il ne s'agit pas simplement de morosité, d'une fuite, bref juste d'un comportement tel que celui décrit sur le site de notre ami.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
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