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Sujet Votre top film de tous les temps

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Sujet de la discussion Votre top film de tous les temps
Histoire de ne pas polluer "derniers films vus", un p'tit topic où chacun peut déposer et commenter son top film de tous les temps

règle du jeu : de 5 à 10 films pour un top all time et on commente ;)

si comme moi, 5 à 10 ça ne vous semble pas assez, il suffit de faire plusieurs top par genre (thriller, comédie, peplum, SF... ou tout autre genre)

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En fait head je ne pense pas qu'il s'agisse d'un terme officiel, c'etait juste une manière de dire que mon top5 etait tout pourri. Après file, ciné, queue tout ca ... j'ai juste repris l'analogie pour exprimer mon discret interet pour les films plus confidentiel ou du moins plus reservés aux amateur du 7ème art.

Houlala c'est fastueux :zzz:

Je confirme egalement au suidé redempteur que même chez les plus connaisseurs on en croise qui mangent les plus navrant des dechets.

Sisi :roll:

Je peux y aller maintenant ?
Merci

:fleche:

Vend Console Mackie 1620

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Oué, je pensais bien, juste histoire de réagir. :zzz:
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Plutôt que de chercher un improbable top films, j'ai choisi d'en sélectionner quelques uns et de vous donner un minimum de commentaires.

Peter's Friends (K. Branagh) : Comdéie dramatique. Une bande d'amis ancienne troupe de music-hall étudiante se retrouve pour les fêtes de fin d'année chez un de ses membres, éternel célibataire homosexuel qui vient d'hériter du château familial. Chacun arrive avec ses drames et ses malaises sans se rendre compte que leur hôte vit sans doute encore pire.
Les rancoeurs s'étalent, les comptes se règlent, les frustrations jaillissent... puis l'amitié reprends le dessus et permet à tout le monde d'affronter sa vie contre vents et marrées.
Un beau et bon film, drôle, chaleureux et émouvant. Jamais cul-cul. Branagh y est souverain tant comme réalisateur que dans son personnage d'auteur hollywoodien égoïste et alcoolo, Emma Thompson est délicieuse en ingénue qui cherche à grandir, Stephen Fry est magnifique et les autres rôles très bien tenus.

Dead Man (Jim Jarmush). Johnny Deep est un comptable qui se rend dans un bled du far-west pour prendre un poste dans une société. Arrivé dans ce trou, on lui annonce qu'il a deux mois de retard et qu'on a embauché quelqu'un d'autre. Les hasards vont très vite faire de lui un desperado errant, poursuivi par des chasseurs de prime plutôt plus pourris que lui.
Malgré le résumé qui laisserait penser à un western d'action et de suspens, on est au contraire dans le film contemplatif et impressionniste. Le film est souvent lent comme peuvent l'être les films asiatiques (lent ne voulant pas dire chiant). Les images en noir et blanc sont magnifiquement accompagnées par la musique d'un Neil Jung au mieux de sa forme.
J'ai hésité à mettre Ghost Dog. Les deux films ont des similitudes certaines, mais Dead Man me semble encore plus étrange et plus fort que Ghost Dog.

Pink Floyd The Wall (Alan Parker) Cet hommage à Syd Barret reflétant simultanément l'angoisse des membres du Floyd devant le comportement de foule des fans lors de leurs concerts de l'époque n'est pas un chef d'oeuvre cinématographique. Pourtant, les charges brutales contre tout fascisme, contre la guerre, l'éducation normative, la société de consommation, les angoisses face à l'emprisonnement de l'amour maternel, les relations de couple, la drogue et la folie sont magnifiquement servies par la musique et les chansons des Floyd pas encore déclinants et les scènes de Parker et les animations de Gerald Scarfe. Ce film continue, après moultes visions, à me faire autant frissonner.

Yiyi (YANG Dechang aka Edward YANG ) Une tranche de vie d'une famille taïwanaise, entre les angoisses existentielles de la mère, les soucis de boulot du père, l'adolescence de la fille et la curiosité insatiable du petit dernier.
Un film où il ne se passe rien. Rien qui vaille la peine d'être raconté. Mais tant de choses qui se vivent avec les personnages. Un film qui nous pénètre étrangement, avec lequel on acquier vite une grande familiarité, comme si une partie de nous-même nous était projetée.
La re-vision confirme qu'au delà de la simplicité apparente, presque documentaire de la mise en scène, le réalisateur à exploité avec maîtrise et discrétion tous les outils du cinéma, notamment les cadres et les décors. Un des meilleurs films vu depuis longtemps.

Citizen Kane (Orson Wells) Qualifié à plusieurs reprise par des assemblées de critiques comme « meilleur film de tous les temps », Citizen Kane montre l'immense maîtrise du langage cinématographique de son auteur. Malgré son âge, il n'a pas vieilli. Un film cependant particulièrement massacré par la vision à la télé. A voir si possible au cinéma.

The Blues Brothers (John Landis) Avec ses situations caricaturales, ses personnages archétypes, ces scènes enchaînées les unes aux autres sans réel soucis de moindre continuité ou réalisme, ce film a tout du nanar intersidéral. Pourtant, il a le charme qui transforme un navet potentiel en film culte. Outre la savoureuse musique servie par une palanquée d'interprètes légendaires en chair et en os (Cab Calloway, Ray Charles, James Brown, John Lee Hoocker, Aretha Franklin...), le jeu des John Belushi et de Dan Aykroyd colle pile poil à l'ambiance de cartoon.
Ce film est marrant et savoureux. A re-re-re-revoir en fin de soirée entre potes. Cultissime.

Full Metal Jacket (Stanley Kubrick) L'avantage de ce film, c'est qu'on en a deux pour le prix d'un. La première partie retrace l'histoire des jeunes recrues à l'école des marines sous les ordres d'un sergent instructeur sadique. La seconde est la vie d'une partie de ces recrues devenues de vrai marines au Viet-Nam.
Archi connu. Est-il la peine que je le commente ?

Bird (Clint Eastwood) Un incontournable pour tous les amoureux de jazz. Réalisation superbe, musique superbe et Forest Whitaker y incarne Charlie Parker avec une magnifique crédibilité.

Cotton Club (Francis Ford Coppola) Pas le meilleur film de ce réalisateur. Il faut dire que cumuler dans un même scénario la peinture du Harlem des années 30, un hommage au Cotton Club, les histoires de gangster, de prohibition et le jazz avec les destins croisés de musiciens noirs et blancs de Harlem et une histoire d'amour assez cliché n'était pas tâche des plus aisées. Malgré les quelques pièges auxquels le film n'échappe pas (dont l'histoire d'amoooooour), ce film est une splendide fresque ponctuée de magnifiques numéros de musique et de danse, servi par des standards de jazz somptueusement arrangés et produits et une photo frisant la perfection.

les sentiers de la gloire (Stanley Kubrick) Pendant la guerre de 14-18, Kirk Douglas, jeune officier français, tente de sauver la vie de 4 (5 ?) hommes en passe d'être fusillés pour l'exemple. Une peinture particulièrement sévère de la hiérarchie militaire. Ce film a longtemps été interdit en France.

J'ajoute en vrac quelques grands classiques comme Goupi-mains-rouges, le cuirassé Pontemkine, Alexandre Newski, les enfants du paradis, drôle de drame (et tous les Carné/Prévert), Le crime de Monsieur Lange, la règle du jeu (et un bonne partie des Renoir), Gilda, le grand sommeil, les tontons flingueurs, Nospheratu...


Evidemment, j'en ai oublié plein comme des Tarentino, Tim Burton, Bertrand Tavernier, James Cameron, quelques excellents westerns (Ford entre autres), Hitchkock, Gilliam, Jacques Demy, Claude Chabrol, Sachat Guitry, Maurice Pialat, Alain Resnais, Jacques Tati ...

à suivre ?..
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Rahhh comment j'ai pu l'oublier ce Blues Brothers

Je le matais déjà minimum une fois par semaine quand j'étais jeunot (et je le suis toujours).

Un sacré film dont je me lasserai jamais je crois :(((




Y a un film qu'est sorti très récemment, c'est italien, ca s'appelle Melissa P et c'est franchement très bien foutu.
Un travail sur la photo carrément hallucinant, les ambiances sont parfaitements rendues grâce à ca.
Grosso modo c'est un film sur l'adolescence. Une fille de 15 ans qui découvre les premiers émois de l'amour et qui dérape pas mal niveau sexe.
Assez voyeuriste, mais plutôt réaliste à mon avis.
Brigade Neurale Mixtape - "Pidouu Pidouu Pidouuuuuuu !!!" Furby Brigade Neurale Le Blog !
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Citation : Yiyi (YANG Dechang aka Edward YANG ) Une tranche de vie d'une famille taïwanaise, entre les angoisses existentielles de la mère, les soucis de boulot du père, l'adolescence de la fille et la curiosité insatiable du petit dernier.
Un film où il ne se passe rien. Rien qui vaille la peine d'être raconté. Mais tant de choses qui se vivent avec les personnages. Un film qui nous pénètre étrangement, avec lequel on acquier vite une grande familiarité, comme si une partie de nous-même nous était projetée.
La re-vision confirme qu'au delà de la simplicité apparente, presque documentaire de la mise en scène, le réalisateur à exploité avec maîtrise et discrétion tous les outils du cinéma, notamment les cadres et les décors. Un des meilleurs films vu depuis longtemps



Yiyi je plussoie.
J'y ai aussi vu une réflexion sur les erreurs qu'on refait malgré tout, celles qu'on refait soi-même, et celles que nos enfants refont à notre place. Une sorte de réincarnation des erreurs quoi, et un passage de relais en même temps.

Certaines scenes de ce film m'arrachent des larmes à chaque fois que je le regarde (j'ai bien dit à chaque fois)

Vraiment, je conseille.


Tiens, hier je me suis de nouveau regardé "The Taste of Tea"
Ben vraiment, je conseille là aussi.

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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C'est interessant ce forum. C marrant de voir quelques films revenir souvent.
On se dit lorsqu on les connait pas qu'il faut vite les voir.
La nuit du chasseur, vraiment ça m'intrigue, vu tous les commentaires à son sujet. Merci pour l'info :aime: Y a même le AFien le révérend qui tire son pseudo de ce film. Je suis vraiment très curieux...Au fait c qui le réalisateur, les acteurs, etc?? Merci aussi pour Yiyi, je regarderais

J'étais content aussi,de voir revenir assez souvent des films que moi aussi je mettrais dans mon top 10, genre

Brazil (Geniaaal:il y a tout dedans :le suspense, l'humour, l'histoire d'amour, la poésie, la SF, la réflexion politique...peut être bien mon préféré de tous)
:oo:
La ligne rouge un film de guerre comme ça, y en a jamais eu !
Fight ClubPutain après le film, la première fois, je voulais changer le monde...
Eternal sunshine...ah! Quelle poésie!!!
Les tontons flingueurs: rien que pour les dialogues et les gueules
PI aussi. Sacrément original !
Psychose d'hitchcock (juste la première fois, après on a plus peur)Et puis, quelle zik!!!
Un jour sans fin: mêm après 20 fois, je ris toujours autant.

mais bon:
Sur la route de madison c vachement mieux que lost in translation dans le genre Romance

Le deuxième post du forum (par le AFien Krutu )vous a parlé d'un film rare mais que j'ai moi aussi trouvé génial, à voir absolument :des nouvelles du bon dieu Des situations complètement dingues, des barres dans le ventre tellement j'ai ri, et en même temps, c vraiment pas con niveau philosophique..

Ah! Cette année, on ne peut pas oublier Sin City. Vous aviez déjà vu une mise en scène come ça vous??
Bref...
en tou cas, bordel de merde, y a donc personne qui a vu adaptation???[b] :aime:
C'est un film écrit par celui qui a fait les scenar de Dans la peau de John malkovich, Etenal sunshine, Human nature...Mr Charlie Kaufman. Si vous aimez bien ces films regardez absolument Adaptation, c'est son meilleur!!!

Si y en a un qui l'a vu, qu'il écrive, que je me sente un peu moins seul!!
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Brazil fait aussi partie de mes films cultes, mais comme il avait déjà été pas mal cité...

Fight Club, je comprends l'engouement pour ce film qui m'a bien plus. Mais pour moi, il y a 10 mn de trop à la fin que je trouve très pesante. A partir du moment où on a compris la clé principale du film (je ne dis pas quoi pour ceux qui ne l'ont pas vu, mais les autres comprendront), le film aurait pu s'arrêter là. Pour moi, la fin est superfétatoire et fait descendre à mes yeux ce film d'une bonne marche dans le classement des chefs-d'oeuvre.

+1 pour "sur la route de Madison". Clint Eastwood est vraiment un grand bonhomme. Dans le genre belle romance (mais certes un peu en dessous), il y a aussi "Out of Africa". Ça dégouline un peu d'eau de rose et pourtant, ce film conserve un charme formidable. Probablement la conjonction de la belle brochette d'acteurs et des somptueux paysages.

Des nouvelles du bon dieu, j'ai aussi beaucoup aimé. Par contre, la fin part en couilles, je pense. On a l'impression que le scénariste est arrivé à un moment à un point de son histoire (ou de son délire) où il ne savait pas comment terminer (difficile, d'ailleurs). D'où une fin un peu n'importe nawak, mais un n'importe nawak pas assez maîtrisé. Dommage.
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Fight Club ça tient pas la route je trouve...
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Pourquoi?
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Bah déjà le delire de la serrure piegée, ça tient pas debout et puis meme tout le trip dans l'ensemble...

Pour moi c'est le film qui aurait pu etre excellent mais qui en fait non.

Et puis comme dit Will, la fin c'est vraiment nimp...