Le CNGE, qui représente les médecins généralistes chargés d'enseignement dans les facultés de médecine et revendique 1 500 adhérents, est monté au créneau lundi. Dans un communiqué, il a fait savoir qu'il «ne recommande pas l'utilisation systématique de médicaments antiviraux en cas de suspicion de grippe A (H1N1)». Soulignant que, pour cette grippe, «les données actuelles sont trop fragmentaires et de très faible niveau de preuve», le CNGE demande carrément à la DGS «d'indiquer les arguments scientifiques et les niveaux de preuve sur lesquels s'appuie ce changement soudain de recommandation». Une attitude contestatrice plutôt inhabituelle de la part de cette instance. «Selon les données dont nous disposons, la balance bénéfice-risque du Tamiflu est défavorable, explique le Dr Vincent Renard vice-président du CNGE. Les bénéfices ne sont pas établis, contrairement aux effets secondaires : nausées et vomissements qui sont fréquents chez les adultes, troubles du sommeil chez les enfants. Or, si des millions de patients sont traités, ce sont les généralistes qui auront à gérer les effets indésirables.»
Non merci, je ne tiens pas à me faire vacciner, pour quoi que ce soit d'ailleurs, en plus là, à midi, il a fait -15°C dehors donc je pense que je ne vais pas croiser des masses de virus...
N'empêche je suis vexé de ne pas avoir mon bon à moi...