Le cas Johnny est spécial, faut dire. Un gros potentiel rock 'n' roll surexploité par des margoulins plus ou moins débiles, plus ou moins niais, à visées commerciales qui ratisse le fond des poubelles ( je cause des paroliers, "directeur artistiques", manager, toussa... ) Le jeune Halliday, un peu naïf et très vite vache-à-lait complètement isolé de la vie normale et fait confiance à ce petit monde, voyant les montagnes de flouze, "coupe tes cheveux!... Laisse-les pousser!... Fais le réac, fais le hippie!... oui m'sieur..."
Et voilà le résultat: une poupée gonflable ( comme Elvis ) avec un bon moteur mais tuné par les pires beaufs du showbiz.
N'est pas Pop qui veut!
Eddy, lui, sait lire, écrire ( des paroles ), a une idée artistique mais moins de chevaux.
Ha, Dick! Chanteur de variété rockeuse crypto-underground ( = qui vend moins que les deux autres mais c'est plus joli à dire )... Notre Johnny Casch à nous... Sauf que lui écrit peu aussi... Par contre, il a toujours eu des gouts un peu plus pointus, ses choix de styles et de son partent moins dans tous les coins.
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
[ Dernière édition du message le 29/08/2012 à 14:59:20 ]
Jackbrelle
10480
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 16 ans
115Posté le 29/08/2012 à 15:47:51
Alors que Hugues Aufray ne sera jamais que le traducteur très scolaire et lamentable d'un autre chanteur américain pénible et survendu qui a eu beau acheter une strate, il ne fut ni ne sera jamais un rockeur... Au mieux un folkeux relapse.
Ceci dit, Johnny et Zimerman ont des points communs: l'un chante comme un canard et l'autre a le bec.