Amis Afiens comment survivez vous à la crise?
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didiervdeb
La vie de musicien est un choix, un sacerdoce, mais pas tous les jours facile. Si vs avez des plans pour surmonter cette difficile époque je suis preneur...
La musique est morte depuis bien longtemps, laisse tomber fils
didiervdeb
La musique est morte depuis bien longtemps, laisse tomber fils
didiervdeb
La musique est morte depuis bien longtemps, laisse tomber fils
Anonyme
will_bru
One Breath III : WBBTMR - One Breath III
"Bunt Magnet strums the strings of nostalgia and sarcasm with equal flair.". Bah quoi ? Y a pas mort d'homme hein...
Anonyme
Plus sérieusement la situation, pour les gens qui vivent du spectacle en Europe, se dégrade de plus en plus.
didiervdeb
Mais je pense comme déjà dit que vivre de la musique est un sacerdoce, je n'ai pas le courage de faire ce choix.
La musique est morte depuis bien longtemps, laisse tomber fils
Anonyme
Pour ma part, je suis perplexe sur les visions de certains du métier de musicien. (je vise personne sur ce thread, je fais juste là un gros cas général).
Bon, du coup je vais faire un post assez long, merci d'avance aux fous qui prendront le temps de le lire.
Déjà, vivre uniquement de sa musique composée et/ou interprétée, dans le sens où elle suffirait à recevori des revenus pour vivre décemment (payer son loyer, ses remboursements de crédits voitures, ses meubles, budget alimentaire, bref la vie quotidienne) me parait complètement utopiste en 2013.
Il existe évidemment le statut d'intermittent du spectacle, en France*, mais paradoxalement celui ci profite davantage aux interprètes qu'aux compositeurs : je veux dire que les chanteurs/leaders d'un groupe ont bien du mal à faire leurs dates, mais que c'est moins le cas pour les batteurs, gratteux, bassistes, etc, qui eux jouent dans plusieurs groupes, cumulent les prestations et atteignent plus facilement leur quota.
Je ne parle que du live : les ventes de CD, que ça soit en physique ou en numérique, faut oublier : au mieux on rentre à peine dans les frais d’enregistrement au pire on boit le bouillon.
Ce que je veux dire, c'est qu'il faut pas limiter la musique à l'existence d'un groupe, à une "carrière solo", ou à la maitrise d'un instrument, pour ce qui est des revenus financiers : faut bouffer à tous les râteliers. Il me semble indispensable de maîtriser les outils MAO et plein d'instruments différents (y a une énorme demande dans le domaine des jeux vidéos et animations musicales numériques pour supports institutionnels), par ex.
Faut également savoir comment investir raisonnablement en matos et en formations, l'un comme l'autre me paraissant indispensables, être malin et ouvert pour se créer des contacts et en profiter.
Des connaissances contingentes en gestion commerciale, administration d'entreprise me semblent bien utiles.
Evidemment on est loin du glamour, mais tout ça reste infiniment plus enrichissant et plaisant que d'aller bosser dans un centre d'appel ou dans une usine.
Et là je parle que des zikos ayant des revenus de classe moyenne, pas des millionnaires, qui font partie d'un mode à part, et dans lequel on naît, vit et meurt : pas de place pour la ragougnasse de basse extraction.
Anonyme
didiervdeb
Des connaissances contingentes en gestion commerciale, administration d'entreprise me semblent bien utiles.
La musique est morte depuis bien longtemps, laisse tomber fils
didiervdeb
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