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Vendeurs de matos : droit de réponse aux critiques !

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Sujet de la discussion Vendeurs de matos : droit de réponse aux critiques !
Salut à tous.

Voilà l'idée du topic.
j'ai bossé dans la vente d'instrument pendant des années. Aussi bien vendeur dans un magasin de gratte carrément haut de gamme que responsable d'un magasin de zik plutôt généraliste, j'ai travaillé pour une chaine et pour des indépendants, en zone commerciale hyper fréquentée comme dans un petit bouclard.
Ce n'est plus le cas, j'ai totalement réorienté ma carrière. N'ayant plus de part chez personne, je peux enfin ouvrir en toute objectivité ce sujet qui me tient à cœur depuis des années :
permettre aux vendeurs de donner leur point de vue concernant les nombreuses (même si souvent justifiées) critiques à leur encontre.
C'est un métier plus difficile qu'il n'y parait, et la réalité est souvent loin de l'image qu'on a du gars qui joue toute la journée et qu'emmerde les clients. Je pourrais écrire un livre sur les difficultés et loose journalières du vendeur moyen, sur les comportements malpolis/bornés/agressifs/hautains/peu soigneux de certains clients... mais je trouve plus sympa de répondre (moi et tout vendeur/professionnel de la distribution d'instrument qui partagera mon envie d'échanger), non pour justifier, mais plutôt pour comprendre, les raisons qui vous/nous (suis aussi un GROS client !) rendent les vendeurs parfois insupportables.
Qui sait, ça pourrait peut-être faire évoluer les mentalités des deux cotés pour amener à des relations plus constructives (et de meilleurs achats ?).

Ps : je parle plutôt ici du rapport aux individus, plus que de la politique commerciale des magasins et chaines.
Ps 2 : j'espère pouvoir compter sur la bonne fois des Afiens (clients et vendeurs) pour un dialogue ouvert (Troll :fleche: quoi)

La chaine YT du Dr Quack : swamp/southern/blues rock & Cigar Box Guitar

Le site officiel de The Monsoon (Blues Folk Rock)

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c'est clair que pour un ampli, c'est mieux de l'acheter en boutique, comme ça si y a un problème dessus on peut toujours le rapporter, alors que si faut l'envoyer... vu le poids, c'est trop galère. :??:

Après, tant qu'on peut s’accommoder de la mauvais humeur passagère d'un vendeur ça va encore, mais quand celle-ci est habituel, pour moi c'est rédhibitoire.

ça m'est arrivé d'acheter pendant des années des chemises dans un magasin dans lequel j'avais toujours affaire à des vendeuses corrects. Un jour c'est le patron qui est venu en caisse et y est resté. Il était très désagréable, jamais bonjour, merci, au revoir. Si on pouvait rentrer, prendre la première chemise sans regarder la taille, payer et se casser sans un mot, il aurait été très heureux. Bref j'avais tellement pas envie de le voir que j'ai... changé de look !
Je suis allé m'habiller ailleurs, là ou je pouvais passer une heure à essayer des pantalons sans fatiguer les vendeurs qui retournaient la boutique pour trouver mon bonheur. Si on se croisait n'importe ou dans la rue ils me disaient toujours bonjour, me faisait les remises de solde la vieille au soir du jour des soldes, et n'hésitaient pas à déshabiller les mannequins de la vitrine s'il portait un truc qui m'intéressait.

bon ça n'a rien à voir avec un magasin de guitare, mais c'est une question d'attention de la clientèle.

On aimerait tous rentrer dans un magasin de guitare, pouvoir essayer ce qu'on veut (en y faisant bien sûr très attention), avoir des conseils des vendeurs, ce qu'ils pensent des nouveaux trucs qu'ils ont reçu, pouvoir les tester... bref avoir une vrai complicité, parce que ça fait avancer tout le monde.

Je perdrai pas mon temps avec un magasin qui me reçoit comme une merde, parce que j'aurai pas envie de les revoir, et surtout pas leur faire le plaisir de leur donner mes sous. Je préfère aller payer peut être un peu plus cher (dans la limite du raisonnable) dans un autre magasin qui apprécie d'avoir des clients. Je suis pas maso, on veut pas de moi, je vais ailleurs.

Pour ce qui est du matos, j'ai déja bossé avec du matériel très technique et très cher (et pas forcément du matériel de musique), quand je prend une guitare, son prix reste constamment dans ma tête, je me dois d'y faire le plus attention possible, et je ferais tout pour surtout pas l’abimer. J'ai une fois porté une table de mixage avec un ingénieur dans un couloir étroit, c'était lourd (et très cher) et la seule chose que j'avais en tête c'était de surtout pas la lacher. Ma main à frotté le mur de pierre, je me suis ouvert un doigt, ça pissait le sang, on pouvait nous suivre à la trace, j'ai serré les dents mais j'ai pas lacher.

j'aurai vraiment TROP HONTE si je bousillais un truc dans un magasin. Déja pour le vendeur c'est pas cool du tout, et pour le futur acheteur, se retrouver avec un instrument endommagé c'est pas bien. Je comprend même pas que des gens osent demander à tester des trucs sans y faire la moindre attention.

Mais tout s'explique. Un vendeur aimable qui demande gentiment d'enlever le gilet ou la veste pour pas rayer la guitare doit pouvoir se faire entendre et comprendre sans problème. Malheureusement il y aura toujours des cons qui s’amuseront volontairement à abimer des trucs pour avoir quelque chose de marant à raconter à leurs copains... :|
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Un élément qui explique peut-être que je tolère les états d'âmes des vendeurs, c'est que je ne suis pas à Paris, pas même dans une grande ville.
Du coup, dès qu'on quitte les sphère sur-markettées du bas de gamme rayon bassiste, les shops qui ont le matos en stock sont très rares. Essayer un ampli de plus de 100 W transistors ou qui ne soit pas Hartke chez moi, c'est pas simple. Une fender autre que mexique, une ESP, une Warwick ( :aime: ) ou encore plus haut de gamme, c'est mission impossible.

If everything seems to be under control, you're not going fast enough (Mario Andretti)

[ Dernière édition du message le 13/02/2012 à 21:10:08 ]

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Concernant les habitués, je suis bien de ton avis, je ne me suis jamais senti comme tel malgré de gros achats dans un magasin, et suis reçu comme un prince dans un autre où certes, j'ai acheté pas mal au cours des années, mais pas si souvent que ça, juste parce que même quand je viens acheter des cordes ou une connerie à 10 euros on prend le temps de discuter de choses qu'on aime. Du coup dans ce mag là si j'ai une heure à tuer on m'offre le café et on me laisse essayer des grattes, parfois juste pour le plaisir, tout en sachant que si l'une me plaît, c'est là que je reviendrai l'acheter... vu que je l'ai déjà fait! Donc je rejoins tout à fait ton point de vue.

Citation :
Celui qui, déjà, a suivi tes recommandations et puis un jour arrive, te demande d'essayer une gratte, et te demande si t'as pas de quoi te laver les main qu'il te la pourrisse pas.


+1. La relation change complètement après, car le vendeur sait qu'il n'a pas pissé dans un violon. Ce qui le conduit parfois à faire l'erreur que tu cites : s'occuper avant tout de ces clients là au détriment d'autres, et en particulier des débutants, qui faute de connaissance de certains codes, se sentent vite à côté de leurs pompes. Pour le lavage des mains, effectivement j'avais oublié mais je le fais systématiquement avant d'entrer, parce que les traces de doigts sur la table et la transpi sur les cordes c'est moche. Je le fais sur mes guitares, pas de raison de respecter moins les instruments d'autrui.

On pourrait ajouter un autre petit conseil. Quand c'est possible de tester le matériel ainsi, si le vendeur vous propose un médiator pour l'essai, déclinez l'offre et jouez aux doigts ; les risques de rayure du pickguard et/ou de la table s'en trouvent réduits considérablement et ça, le vendeur le sait : il vous en sera reconnaissant.

On se rend compte que la relation vendeur/client dans un mag de musique (et plus généralement dans tout mag spécialisé où le public doit/peut essayer le matériel) répond à une certaine codification, c'est une forme de rite d'intronisation du musicien. Et du coup, sans m'envoyer de fleurs, je trouve l'idée du "petit guide du débutant dans un magasin de musique" assez pertinente...

Je plussoie aussi ton dernier paragraphe. Attention à la manière dont on demande un essai : dire pourquoi, pour quoi faire, avec quoi, et éventuellement pour quand. L'essai sera plus facile à obtenir et plus fructueux. Dans mon mag préféré ils ne me posent plus la question : ils allument le Studiotone car ils savent que c'est ce que j'ai à la maison, vu que ça vient de chez eux. Et ils savent ce que je cherche à apprendre du test.

Et si les vendeurs ne veulent pas discuter, écouter une requête justifiée, je me casse et je ne me retourne pas.

Mouloud Holywood, je n'ai pas toujours eu ce problème mais en ce moment je suis dans un trou. Il y a un seul mag de guitares dans le coin, et je clame haut et fort, c'est des cons (j'exagère, il y a un autre mag dont on m'a dit du bien, je vais y faire un tour). Du coup, quand j'ai une crise de GAS, je prends la voiture direction Lille (surtout) ou Paris (parfois). Et l'air de rien le vendeur qui ait que t'as fait 200 bornes pour venir il te chouchoute un peu, d'une par respect de ta fidélité, d'autre part parce qu'il y a des chances que tu n'aies pas fait le voyage pour rien. Du coup on se voit moins souvent, mais on est contents de se voir!
NEZ!

[ Dernière édition du message le 13/02/2012 à 21:26:32 ]

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Flag.

Pour les essais, je précise toujours que je peux repasser. Genre si le magasin doit fermer, ou s'il y a trop de monde.

Et je précise assez rapidement, discretement dans la conversation "gnagnagna mon JCM 800 gna gna gna", histoire de dire : je joue sur un vrai ampli, ne me laisse pas faire des tests sur des MG100.

Mais malgrès ça, je me retrouve quand même avec des vendeurs qui me vante l'entrée de gamme qu'ils ont en stock (puisqu'effectivement, le haut de gamme qu'is n'ont pas, ben je peux pas l'essayer !)

puis le prix de la commande, ça doit faire moins marger que de se débarrasser d'un truc qu'ils ont déjà, non ?

 

Bon, je précise aussi que je ne cherche rien de particulier (oui, je flanne, donc je risque de ne rien acheter) mais que je peux craquer sur un coup de coeur, et qu'en musique, on achète toujours des trucs dont on n'a pas besoin.

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

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drapeau !

Mépriser, insulter, moquer et rejeter autrui parce-qu'on est pas d'accord ou qu'on ne comprend pas ses opinions, son point de vue et sa différence . Voilà ce qui me navre .

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@ guide06 : on sait qu'un des gros soucis des vendeurs, c'est l'accueil du newbie. Mais je cite guide06
Citation :
débutant qui vient essayer des guitares pour jouer trois power chord
. Pas de soucis guide06 :mdr: j'ai bien interprété ton propos, mais ça montre bien qu'au sein même des clients il y a un jugement de valeur. Le débutant paumé devient, 2 ans plus tard, un petit niveau et un peu de matos, le gars qui prends à son tour les débutants de haut. Combien j'en ai vu, pendant qu'un débutant teste son premier instru (tout stressé d'être le centre de l'attention), jeter un regard dédaigneux, se gausser plus ou moins discrètement quand un mec sans thunes demande un produit bat de gamme (alors qu'autant le gars l'enterre techniquement et musicalement).
Sans faire de la psycho de base, je crois qu'on est tous un peu comme ça. La musique c'est beaucoup de passion, mais aussi beaucoup de travail et beaucoup de temps passé à essayer, se documenter. Cette expérience apporte une certaine fierté (dont on a quand même besoin pour continuer à être motivé, c'est un moteur important), se comparer à un débutant est inconsciemment très gratifiant. Il y a pas mal de soucis d'égo là dedans. Après, le vendeur devrait savoir mettre son égo dans son c** et regarder au contraire le débutant avec une certaine affection, en se remémorant ses jeunes années. Après tout, la mission d'accompagner le musicien dans sa quête du son est tout sauf dégradante, quel que soit le niveau dudit musicien !
Perso j'aime plutôt bien les débutants. Ce sont des éponges à infos, ils te font confiance, te ramène à un vrai rôle de conseiller.
Après, les débutant d'aujourd'hui peuvent être très fatiguant quand avant même de savoir jouer trois notes, ils se sont farci des pages de forums remplis d'aberrations, et ont appris par cœur les fiches techniques de produits sans en comprendre les termes. Là tu te retrouves avec un client qui ne sait pas jouer, mais pense en savoir plus que toi. Totalement réfractaire au conseil, ben... On peut pas grand chose pour lui. Sans compter que souvent celui là jouera fort, devant la moitié de ses potes, et ce tous les jours après le lycée.
Bon et j'avoue entendre plusieurs dizaines de fois par jour l'intro de "Sweet Child O Mine" massacrée, ça rend fou le plus patient des professionnels !

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Celtwyn : tu en as vraiment gros sur le cœur hein ? Vrai que tu sembles collectionner les pires situations merdiques (sexisme, méprise du débutant...). Après voilà un peu de quoi relativiser (si je suis totalement d'accord avec toi, je continue ma mission d'offrir un autre point de vue).

Citation de celtwyn :
Mais tout s'explique. Un vendeur aimable qui demande gentiment d'enlever le gilet ou la veste pour pas rayer la guitare doit pouvoir se faire entendre et comprendre sans problème. :|


Que tu crois ! J'ai vu (souvent) des client partir furieux en nous traitant de tous alors qu'on avait demandé (gentiment, vraiment) d'enlever une veste ! Le top de la réponse c'est : Bon, écoutez Jeune Homme, je suis professionnel moi, alors vous inquiétez pas. Et là il continue de saccager ta taylor 814 edition limitée avec son vieux blouson de cuir bardé de fermetures éclair. Et celui qui te sort : alors on peut pas essayer tranquille ici, si c'est comme ça je me casse et je vais chez untel (concurrent le plus proche). Ben si tu peux essayer : sans ta ceinture tête de mort garnie de clous, c'est tout !
Et puis souvent ce sont les mêmes qui se servent seuls. Entre gens civilisés, ça parait juste inimaginable qu'on se serve direct en rayon style "hop hop hop j'attrape la Strat Custom Shop, plaf dans le gros mesa sans avoir fait chauffer les lampes, je joue trois notes (et mal) avec un son bien metal, je pose la gratte par terre (véridique !), je débranche la gratte comme un sauvage pour un tester une autre (merci les gros Ploc dans la gamelle), pour au final dire: c'est de la merde quand même ces grattes... Et se casser sans bonjour ni au revoir (la gratte à 4000€ abandonnée en équilibre sur le tabouret)...
Alors non seulement je n'exagère pas, mais dans un magasin type chaîne, c'est moitié de la clientèle au moins qui se sert (après le marketing "libre service" et pas de vendeur formés, ça a ses conséquences).
A savoir que plus l'instrument est cher, et plus il attire le gars qui va faire n'importe quoi. Il y a un coté : le client est roi, alors tant qu'à faire le con, autant le faire avec ce qu'il y a de plus cher.

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Celtwyn suite :
deux autres petits points pour voir les choses autrement :
Tu disais avoir demandé à un vendeur d'essayer un ampli avec une Gibson plutôt qu'une Epiphone. Normal, essayer avec une "petite" guitare c'est frustrant. Mais les Gibson sont très difficile à avoir en magasin. Les guitares sont livrées au compte goute, et il n'est pas rare de ne recevoir un modèle que tous les deux ou trois ans (et ce de la gratte à 600€ jusqu'à celle à 5000€) ! En plus les vernis cellulo sont très fragiles et marquent facilement (trace de doigts, transpiration) et demande après chaque essaie un polish complet fastidieux. Et les chromes/dorures de l'accastillage s'oxydent facilement. Idem pour Rickenbacker, dur d'en avoir plus d'une de chaque modèle par an (pour les basses c'est quasiment mission impossible). La rareté du produit fait qu'on évite de s'en servir d'instrument de test pour des amplis ou pédales. Le vendeur t'a gentiment permis d'essayer avec, mais il m'est arrivé de refuser (et pourtant je déteste faire ça) l'accès à certains instruments. A charge au vendeur de proposer un instrument de même qualité, de caractéristique sonores et ergonomiques proches (ex : une LTD EC1000 montée en Seymour JB et 59) moins fragile, et d'expliquer avec pédagogie sa décision. Ça passe toujours bien.

Les remises et cadeaux : sujet épineux.
Moi aussi je suis sensible au petit geste, au petit truc qui permet de se sentir respecté par le vendeur. Mais comme je le disais rapidement, les magasins, avec la guerre des prix, ont énormément baissé leurs marges, alors que les coûts de fonctionnement d'un magasin augmentent (loyer, assurances, pub, conception et entretien d'un site Internet même non marchand). Et le prix de l'instrument n'a souvent rien à voir avec ce qu'il dégage comme bénéfice. J'ai vendu des grattes à plus de 3000€, dégageant péniblement 300€ de marge brute, sachant que ces guitares ont passé (vu leur prix) pas mal de temps en stock (ce qui coûte de l'argent) : donc en gros, elle ne rapporte rien si ce n'est un client heureux et la satisfaction de vendre des produits d'exception. Dans ce cas, même le paquet de corde, ben ça fait mal ! C'est aussi pour ça que de moins en moins de mag font du haut de gamme : trop de frais pour peu de rentabilité. Ou alors faut faire comme dans les grandes chaines : limiter le choix et vendre peu de références en très grandes quantités. Mais on ne peut avoir dans un magasin le choix, le prix Et les cadeaux !

Pour ton soucis de livraison avec la Rickenbacker tu aurais aimé un geste. Il y a eu certes erreur du magasin, mais le produit est en solde (donc en gros, presque plus de marge), les couts de transport (envoie, récupération, et renvoie) sont important. Peut être même que la boite à perdu de l'argent avec cette vente. Ce n'est pas possible de faire plus.

Pensez aussi que les vendeurs ont des directives (qui peuvent changer selon la santé de l'entreprise et le moment de l'année) par rapport aux remises. Pas la peine de jouer au marchand de tapis avec un employé qui n'a pas le pouvoir décisionnel pour vous accorder quoi que ce soit. C'est, pour moi, le plus dur à supporter dans ce métier. Faire de son mieux pour proposer le bon produit, former les clients à l'utilisation, donner des conseils personnalisés, suivre l'actu des sorties pour rester à jour, passer beaucoup de temps à améliorer ses connaissances (histoire des marques, lutherie...) pour au final toujours en revenir à une négociation "à la dure" pour 10€.
Je sais que c'est une tradition, et que certains magasins continue de travailler à l'ancienne (affichage des prix catalogues, et remises à la tête du client), mais dès lors que les tarifs sont proches de ceux d'Internet, c'est qu'il n'y a pas grand chose à gratter. Ou alors espérer que le magasin tire là langue à ce moment là et qu'il est prêt à baisser son pantalon pour survivre...
Par contre un bon magasin sera capable de prouver autrement sa reconnaissance : perso je ne compte pas le nombre de changement de cordes, réglages de manche, menu réparation électronique, changement de lampes de préamp, conception de pedalboard, configuration de patch pour les synthés, installation de cartes son... que j'ai pu faire gratos. Et ça a beaucoup plus de valeur qu'un médiator (je pense...) :bravo:

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@ Djardin : ça c'est une approche plus subtile : dire l'air de rien ce qu'on utilise. Tant que ça tourne pas à l'étalage (genre j'ai la plus grosse), ça passe très bien.
Par contre les vendeurs incapable de comprendre les perches que tu lances, et qui continue de faire l'article sur leurs produits bas de gamme, c'est qu'ils n'ont rien compris.
Effectivement, passer une commande c'est pas évident. Tiens d'ailleurs c'est intéressant de savoir comment ça marche, une commande.
Pour passer une commande d'un produit spécifique pour un client il faut : travailler avec le distributeur concerné (ils sont trop nombreux, on ne peut pas bosser avec tout le monde et représenter toutes les marques), dans certains cas être agréé (s'engager sur une certaine quantité de produits en stock, en commander un minimum par an, passer une commande de base énorme) sur une marque ou une gamme (on peut faire une marque, mais pas les customs shop par exemple). Ensuite il faut que le produit soit en stock chez le fournisseur, et passer une commande d'un montant minimum (compliqué par exemple pour des accessoires : pour avoir un câble particulier, il faudra en commander 10, et compléter la commande avec deux amplis, trois grattes et des pédales d'effets pour atteindre le montant). Il faut aussi que le fournisseur soit ouvert (ce sont de petites équipes, donc en périodes d'inventaires, de vacances, de salons type Namm, ils sont fermés), et enfin avoir la trésorerie nécessaire pour payer la commande !

Du coup on peut pas commander quand on veut. Suffit que le fournisseur se plante dans la livraison, ai annoncé une date de livraison erronée, que la boite de transport prenne du retard, que le produit arrive cassé... ça part vite en sucette. Et souvent le vendeur a bien fait son boulot pourtant.
Devant ces difficultés, certains refusent de passer des commandes clients. D'autres sont assez laxistes, et ne gèrent pas bien les commandes. Plus on est sérieux (se renseigner sur les disponibilités, s'assurer que la commande est bien reçue par le fournisseur, faire un suivi, appeler si ça tarde, prévenir le client si il y a un soucis) et plus l'on prévient les ennuis. Mais c'est très très lourd comme gestion.

@ Le Reverend : le t-shirt AF, j'en ai un aussi que je portais parfois au taf : c'est clair que c'est un symbole de ralliement excellent !

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nan en fait je le porte jamais. Je me débrouille sans pour essayer du matos...

 

 

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)