project collectif et d'habitat participatif
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Will Zégal

[ Dernière édition du message le 03/04/2017 à 16:34:09 ]
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
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Dr Pouet

[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
dana12

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
boulooban

Bonne chance en tout cas.
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
Will Zégal

La ville a été dans l'embryon de notre projet, avec quelque chose qui aurait été majoritairement tourné vers un projet artistique et/ou éducatif. Mais la réflexion nous a (pour l'instant) mené ailleurs. Une des raisons est l'alimentaire et la santé :
- en ville, l'accès à l'alimentation de qualité, saine (disons bio pour faire simple) et localisée est relativement coûteux
- puisqu'il est coûteux, il faut de bons moyens financiers pour y accéder, surtout que le coût foncier en ville est élevé
- de bons moyens, on a à peu près tous la possibilité de les avoir actuellement. Sauf qu'on n'est pas très optimistes pour l'avenir
- de bons moyens ça veut dire être lié à des activités économiques dont on veut justement se débarasser, à un système (capitaliste consumériste) auquel on ne croit plus.
Par ailleurs, le coût élevé du foncier en ville et la concurrence avec les promoteurs privés sur les terrains et le bâti de grande taille rend difficile de monter un tel projet sans inclure une partie qui amène du financement public (projet culturel ou éducatif, ou dans notre cas à la jonction des deux). Mais les financements publics sont fragiles et signifient dans tous les cas une soumission aux politiques en place, ce dont nous ne voulons pas.
Par ailleurs, nous avons de gros doutes sur l'évolutions des villes à l'avenir et sur les conséquences de la métropolisation : la conjonction de la paupérisation des populations, de l’étalement urbain et de l'évolution climatique ne dessine pas un visage futur des villes qui nous fasse tellement envie.
Nous avons encore plus de doutes sur ce que ça donnera en matière de désertification et de délaissement des zones inter-urbaines, mais nous avons la prétention d'être capables d'y construire des choses intéressantes, surtout qu'on ne sera pas (les) seuls. Il y a en effet déjà beaucoup de réseaux d'échanges solidaires qui s'y mettent en place.
Et puis, il y a tout simplement pas mal de gens dans le groupe qui veulent mettre ou remettre les mains dans la terre, ce qui est beaucoup plus difficile en ville.
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Pictocube

Joli projet Will. Ici il y a un centre UCPA désafecté, j'ai participé à un projet un peu similaire desssus qui n'a pas pu se faire... On avait inclu une dimension agricole mais les agriculteurs locaux ont fait pression pour que nous ne puissions pas récupérer les tarraisn associés au bâtiment, c'est donc tombé à l'eau (sans cette dimension c'était pas vraiment faisable financièrement et vis à vis de nos envies).
Ici il arrive 2 trucs cool cette année :
- on a créé une association pour remettre en eau les ancien canneaux du hameau qui permettront d'amener l'eau à toute les parcelles (vu la pente et les accès c'est du lourd), le forfait est de 400 € par inscris pour financer les travaux puis 40 € par an sans limite d'usage (il y a de l'eau "non potable" partout ici et en quantité). Pratiquement tous les habitants ont cotisé, même la vieille de derrière l'église qui n'a pas de jardin (ma femme lui porte des légumes, notre voisin aussi). Les travaux sont en cours.
- du coup, des terrains abandonnés retrouvent un usage éventuel. Avec mes 3 voisins on a négocié l'usage d'un immense terrain en bordure du hameau totalement délaissé et couvert de ronces et d'arbustes. Après 2 semaines avec la minipelle du boulot, quelques bras et du bois de récup du boulot (les planchers Vauban je conseille pour aménager des terrasses) tout est défriché et mis en terrasse et on va commencer les semis. La production de ce terrain sera géré par 2 personnes super volontaires actuellement au RSA et bénificiera à tout le hameau. On fera aussi une petite fête à chaque printemps et fin de saison du jardin.
Tout ça étant très visible du village du bas, ça ne manque pas de faire parler.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
[ Dernière édition du message le 02/04/2017 à 09:16:34 ]
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
dana12

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
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Anonyme

[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
Will Zégal

Picto : c'est cool ce genre de choses. C'est aussi ça qu'on a envie de retrouver à la campagne : cette dynamique collective et solidaire qu'on est un certain nombre à avoir bien connu.
Je ne dis pas (du tout) que ça n'existe pas en ville, mais pas du tout de la même façon.
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
boulooban

(Je reviens d'ailleurs sur Rennes dans 3 mois après 2 ans d'exil
Des amis vivant en Guadeloupe ont aussi cette envie de collectif à la campagne, quand ils reviendront.
J'ai vraiment quelques années devant moi.
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
Will Zégal

C'est un des trucs de notre projet : il y a des temporalités différentes. Certains sont prêts à s'engager dès que le projet se formalisera, d'autres au fil des prochaines années.
En même temps, concrétiser ce genre de projets prend de toutes façon plusieurs années, donc...
Ensuite, dans la mesure où on prévoit beaucoup d'autoconstruction, c'est pas plus mal que tout le monde ne débarque pas en même temps pour faire camp de manouches.
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
KoalaMan

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
Will Zégal

Par ailleurs, on a presque tous des expériences de rénovation et on n'en veut plus :
- c'est beaucoup plus long que la construction
- il y a toujours des surprises qui finissent par peser soit sur la durée des travaux, soit sur le coût, soit sur les deux
- tu t'adaptes à l'architecture existante au lieu de faire ta propre architecture
- c'est beaucoup plus difficile de faire des maisons passives, voire à énergie positives avec de la réno qu'en construisant
Le seul avantage, c'est que tu peux bénéficier du cachet architectural de l'ancien. Mais là aussi ça pose question(s). En gros, en Bretagne, soit tu as de la belle construction ancienne en pierre, mais dont l'architecture est difficilement adaptable à nos projets (notamment, les petites maisons sont très souvent sombres, car elles ont de petites ouvertures pour limiter les déperditions et on veut tous de la lumière), soit des maisons néo-bretonnes que je déteste.
Pour tout dire, on est beaucoup plus ça :
que ça :
Notre idée est plutôt de trouver une ferme qui servira de point central, à faire les parties communes, les ateliers et locaux professionnels et de l'hébergement le temps de travailler sur les chantiers et de construire autour.
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
cyar

Par ailleurs, on a presque tous des expériences de rénovation et on n'en veut plus :
- c'est beaucoup plus long que la construction
Really?
J'ai refait ma baraque du sol au plafond (c'est à dire, defonçage + coulage de dalle jusqu'à tomber le plafond pour le refaire, abattage de cloisons, plomberie et elec de a à z, etc...).
Le tout en 6 mois alors que j'y bossais que le soir, les week end et les vacances. Dans les mêmes conditions, construire une baraque identique me prenait au bas mot un an.
Par contre, je suis d'accord pour le côté énérgétique qui est plus adapté avec des conceptions modernes.
Après en néoconstruction il y a des trucs très sympas, en paille, chaux/chanvre, etc... et qui peuvent monter assez vites en chantier participatif.
[ Dernière édition du message le 03/04/2017 à 12:12:20 ]
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
Will Zégal

Rénovation complète de baraque en 6 mois en bossant, je suis épaté. Quelle taille ?
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Anonyme

Je veux pas dire, mais le titre du thread est "solutions concrêtes", pas "discussions et blabla". je dis pas que c'est pas intéressant dans l'absolu comme discussions, mais pour moi qui suis un vieil habitué d'AF, c'est hyper rageant de voir 100% des threads informatifs parasités par du blabla (qui pourrait se retrouver ailleurs), sans aucune info trouvable dessus...
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sqoqo

duch serait encore là, il t'aurait parlé de constipation
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cyar

Rénovation complète de baraque en 6 mois en bossant, je suis épaté. Quelle taille ?
150 m² habitables. POur être précis, j'ai eu un peu de coups de main de mon pere et beau pere mais surtout sur les finitions.
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KoalaMan

À mon sens, le truc le plus écologique qu'il soit est de réparer et réutiliser ce qui existe déjà. Une vieille Volvo est plus écologique qu'une Tesla neuve, un vieux téléphone est plus écologique qu'un smartphone tout neuf etc. Idem avec les outils et les appareils divers.
Ce qui consomme le plus de ressources, ce n'est souvent pas l'utilisation du produit mais sa fabrication et son recyclage.
Du coup, bah je pense pareil pour les maisons... Utiliser un bâtiment vide plutôt que d'en construire un, quand bien même il serait plus difficile de le rendre éco friendly.
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
cyar

Ce qui consomme le plus de ressources, ce n'est souvent pas l'utilisation du produit mais sa fabrication et son recyclage.
Pas certain. Je crois que ça se discute au cas par cas
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
boulooban

Pour tout dire, on est beaucoup plus ça :
que ça :
Je t'aimais bien, mais ça c'était avant !!!
Ce que j'ai découvert au Havre ce sont les extensions, y'en a partout, de tout type (la jonction ville basse / ville haute est magique pour ça, et les quartiers de la ville haute sont tellement décousus que ça en devient cohérent).
C'est le mix des 2 et ya moyen de se faire plaisir.
[ Dernière édition du message le 03/04/2017 à 14:10:41 ]
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
Dr Pouet

Je pense que je préfère nettement le sombre au néo-breton.
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
cyar


[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]
boulooban
Anonyme
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