J'imagine les tenanciers sur le trottoir avec leur échelle en train de poser la déco avec amour: "Un peu à gauche, oui là, c'est vraiment pas mal!"
Oops "
Ou alors volonté de faire le buzz ?
Ou alors vendeur.euse pas hyper futé.e à qui on a dit "accroche la déco de Noël sur l'enseigne" et l'a logiquement placée au milieu sans faire gaffe ?
Ou alors elle a vu le résultat juste après (pas forcément évident avec le nez dessus grimpé.e en haut d'une échelle), mais a pris une photo avant de le changer ?
Ou alors petite vengeance d'un.e employé.e qui en avait marre de son/sa boss ou de son taff ?
Ou tout ça ?
Plus que les redoublements de consonnes, les lettres muettes, les mots qui ne se prononcent pas comme ils s'écrivent (et vice versa) ? Ou c'est juste qu'on n'a pas encore l'habitude alors qu'on est habitué.es à toutes ces bizarreries et incohérences de l'écriture de la langue française ?
C'est à dire qu'on le faisait déjà habituellement en mettant le (e) ou (es) en fin de mot entre parenthèse, c'était très lisible, ça fonctionnait très bien et ça ne choquait personne. Certains ont eu l'idée géniale de vouloir pondre un truc "tendance" en mettant un point, ça n'apporte rien de plus et c'est effectivement illisible, même cauchemardesque pour les dyslexiques apparemment...
Par certains aspects ça me rappelle la formation ou on insistait lourdement sur le fait qu'on ne devait pas dire "un handicapé" mais "une personne handicapée " ou "porteuse de handicap".
A l'usage c'est plus le regard qu'on porte que réellement l'appellation qui importe.
Et au boulot c'est ce que les gens aiment chez moi c'est que je ne les "réduits" pas à leur difficultés.