c'est des mecs entrainés, équipés et qui savent ce qu'ils font qui arrivent sur les megavalanche. Tu fais pas ça juste parce que t'as un velo et pas de conscience.
t'as beau être entrainé et être un pro avec du matos de pro, à un moment donné, il faut quand même se dire que le but du truc est de descendre à vélo une piste neigeuse de 50° de dénivelé avec plein d'autres concurrents, sur une largeur de quelques mètres.
Faut quand même avoir la tête froide pour s'élancer.
Bah c'est comme tous les sports extrêmes. Ils ne le seraient pas s'ils ne comportaient pas de risque. Comme d'escalader une montagne, d'aller taquiner les pôles à pieds ou de faire le tour du monde en bateau en solitaire sur des bolides des mers pas super costauds.
Après, pour comprendre un peu ces pratiques, je pense qu'il faut en avoir soi-même pratiqué. Le danger, la gamelle, la blessure possible, voire le danger de mort, ce n'est pas le truc recherché. C'est juste un ingrédient de machin qu'on prend en considération à proportion du risque encouru. Je ne crois pas que quiconque fasse du BMX (ou de la rampe en skate) pour se faire mal ou n'escalade l'Annapurna pour le risque d'y laisser sa peau. On le fait pour les sensations.
Je me suis mis de belles toises au BMX, notamment, et aussi en motocross. ça fait jamais plaisir, mais c'est oublié quand tu as finalement réussi telle figure ou à passer correctement ce pain de sucre qui résistait.
Pareil pour les gamelles en roller : j'en ai pris quelques bonnes qui m'ont fait marcher pendant des jours comme un terminator en fin de parcours, mais c'est rien à côté des sensations vécues.