Me souviens du mec qui m'avait initié au skate. La première K7 vidéo qu'il m'avait filé, c'était une vidéo de chutes, en me disant que c'était le premier truc que je devais apprendre.
Pour en revenir au megavalanche, où qu'il est passé notre cadreur des alpages !?
Picto : comment c'est considéré par rapport à une descente de VTT plus classique au chrono ?
Truc de barge ou pas tant que ça ?
Je peux peut-être te répondre. C'est un truc en soit. Le marathon de descente, c'est autre-chose. C'est extrêmement physique et ça mine les nerfs rapidement. Ca demande une bonne technique, une grosse gestion de l'endurance sur un fond de forme physique au taquet, mais aussi pas mal de pot. T'as des trucs qui sont juste de la chance, par-exemple, comment tu vas accrocher sur une piste dans la neige, ou si un gros lourd va tenter de se faufiler par le côté droit alors qu'il n'aurait jamais dû à cet endroit. C'est un facteur complètement incontrôlable, à moins d'être véritablement le plus rapide. Mais ça donne un peu aussi un côté bataille de chevalier qui est sympatoche.
Pour moi, l'attrait de ce genre de compète, c'est la longueur du trail et les changements de terrains qu'on peut vivre dans la même descente. C'est super long, et c'est toujours sympa de comparer comment on arrive à passer certains obstacles par rapport à d'autres. Et pour moi, ça le faisait et rendait le truc vraiement plaisant. Mais je n'étais pas là pour gagner, ni-même pour figurer dans le top 10, juste pour rigoler un coup. Du coup, t'es beaucoup moins énerver quand Jean-Kevin, 17 ans, bloque tout le trail car il ose pas lâcher son frein.
Pucelle : c'est clair que ce qui frappe c'est la longueur de la descente...complètement dingue de durée et de changement de terrains.
Et d'accord avec toi sur l'aspect loterie du début, sur la neige : on sent que le VTTiste n'a pas la main sur tous les paramètres