Sujet Alerte Citations

Pour les chiffres, c'est tellement plus clair comme ça que dans les salles de marché des banques en France, on utilise aussi les septantes à nonantes.

La bise est également un vent froid partout en France, quant au foehn, c'est un vent chaud mais produit par effet de foehn (tel qu'on peut l'avoir dans les Pyrénées par exemple)

Et Adieu, tous les gens des Landes que je connais le disent pour dire bonjour, c'est pas non plus particulier à l'Helvétie.

Aaah... La fameuse serpillère officiellement française, la panosse suisse, la since landaise ou la wasingue de ch'Nord...

Citation :

Et chez les Belges on aurait octante pour 80

Chez les anciens, peut-être encore, parfois. En réalité, je ne l'ai jamais entendu en Belgique depuis 1972 par un fermier.
Du reste, les banques ou la télévision (= TV = "Tévé", ici), ont commencé (à mon regret) de répandre le "soixante dix" et le "quatre-vingt-dix"...

Z'allez voir que ces cons-là 'vont finir par nous faire rattacher la Wallonie à la France... Et que ça n'aura finalement servi à rien que je passe 30 ans en France en attendant de pouvoir "retourner" "chez moi" ...

:Ah_que_belge_histoire:

Les Hélvètes ont piqué beaucoup d'exprassions aux Savoyards :
- Adieu, qu'on ponctue en Savoie par "don" : Adieu don', pour dire bonjour et Arvi pâ pour dire au revoir
- la panosse, évidemment (serpillière ailleurs, ou sinsse pour ma sparring partner gasconne)
- ou bien, qu'on utilise aussi à tout bout de champ
- la bise, ou quand elle n'est pas trop forte, le bisolet, est exclusivement froid et du nord. Le foehn est exclusivement chaud et du sud, le reste des vents s'appelle le zèph'
- le cheni (qu'on prononce ch'ni) est bien présent aussi
- tu aurais pu évoquer le "seulement", qu'on met à la fin des demandes à l'impératif "Avance seulement !" "Des diots ? Donnes en seulement !"
- Et puis quelques verbes : débarouler une pente, s'encoubler dans les câbles, pitater dehors dans le froid...

et notre y qu'on aime tant

Dan'; j'adore

-Cela donné, spa certain que les uns aient "piqué" les expressions aux autres.
Et il ne m'étonnerait pas qu'au nord de Turin on retrouve des expressions en or sonnant (ou trébuchant) comme "ch'ni" ou "pitater"...

C'est localement répandu, quoi...