Sujet Blague la plus pourrite 2 le retour de la vengeance :lol:

Citation :

l'un de nos profs disait qu'il n'y avait plus de sourds mais des malentendants, plus d'aveugles mais des mal voyants,

Sympa la chanson de Gotainer, mais faut pas écouter tout ce que disent les profs. Il y a une raison pour parler des malentendants, c'est pour englober les personnes qui sans être totalement sourdes, ont de sérieux problèmes d'audition. D'ailleurs on dit souvent "les sourds et les malentendants", ce qui montre qu'il ne s'agit pas d'une fausse pudeur, en tous cas dans ce cas.

Idem pour les mal-voyants. Il y a des gens qui ne sont pas totalement aveugles : ils peuvent par exemple utiliser un smartphone en collant le nez dessus. Mais ne voient que des formes indistinctes à plus d'1 m.

Donc en fait, ce sont plutôt des tournures inclusives, évitant de rejeter dans les limbes les gens qui ont de réels handicaps sans être absolument aveugles ou sourds.
D'ailleurs les aveugles eux-même ne rejettent pas le terme.


D'ailleurs, dans le même esprit qu'on parle des "sourds et malentendants", on parle toujours bien de "chiens d'aveugles" et pas de "chiens de malvoyants".

Donc, à moment, c'est bien d'arrêter de voir de l'euphémisme ou du soit-disant politiquement correct partout.

Il y a juste des termes qui recouvrent des réalités différentes et qui les précisent.

C'est aussi pour ça qu'on parle de "personnes à mobilité réduite". C'est pas pour éviter le mot de "handicapés" largement utilisé, y compris par les personnes handicapées et les institutions. C'est que le handicap, il peut prendre une infinité de formes dont beaucoup ne concernent pas la mobilité : un sourd ou un handicapé mental n'aura pas spécialement de problèmes de déplacement, contrairement à une personne hémi ou tétraplégique.

C'est aussi pour ça qu'on parle souvent de "personnes en situation de handicap". C'est pas un euphémisme pour "handicapés" (terme utilisé y compris dans le nom de nombreuses associations liées au handicap), mais pour souligner qu'un problème ne concerne pas que les handicapé·e·s, mais tout un chacun puisque chacun·e peut se retrouver en situation de handicap, même transitoire, comme le savent ceux qui se sont déjà pété une guibole ou ont des crises de sciatique ou des lumbagos sévères.