Qu'est ce qui vous fait plaisir automatiquement?
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pgirardot

je commence ?
- trouver un riff qui sonne térrible
- une jolie demoiselle qui te fait un sourire ds le métro...
- se faire une bonne déspé losrk'il fait bien chaud...
- se réveiller à coté de celle (celui) k'on aime
- être vendredi soir
voilou

sonicsnap


j-master

Elle en fait depuis 4 ans.
Ce que je trouve bien c'est :
1) elle s'est amusée
2) elle a tiré beaucoup moins vite qu'à l'entraînement (une vraie mitraillette, d'habitude), et ça a donné de beaux scores
3) elle a eu un résultat (la médaille) -à domicile, ça fait toujours plaisir, notamment à la compagnie- mais sans se mettre la pression
... Accessoirement, elle a eu le meilleur score de son équipe (il y a 3 autres membres, des garçons, qui ont déjà fait pas mal de concours, mais ils ont vraiment merdé ce weekend)

Si moi même je pratique, c'est à cause d'elle : je l'emmenais à son cours, et m'ennuyais à l'attendre (j'aime pas faire des allers retours). La 2e année, je lui ai demandé si ça l'embêtait si je m'inscrivais. Donc c'est moi le suiveur.
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

sonicsnap


j-master


"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

Will Zégal

elle a tiré beaucoup moins vite qu'à l'entraînement (une vraie mitraillette, d'habitude), et ça a donné de beaux scores
Elle aura appris quelque chose. La compétition sert aussi à ça. ça fait progresser.
ça me fait penser aux jeunes au tennis de table. Je parle des pré-ados, surtout, parfois des ados.
Ce qui est marrant, c'est qu'en match de compétition, ils ne veulent pas gagner, ils veulent briller : écraser l'adversaire, monter leur supériorité, montrer qu'ils peuvent faire des super coups de la mort qui tue (comme des smash imparables).
Du coup, quelqu'un comme moi de plus faible techniquement qu'eux arrive à les gagner. En se rappelant qu'au tennis de table, celui qui gagne, c'est celui qui ne rate pas. Du coup, il "suffit" de prolonger les échanges (ça les énerve parce qu'ils veulent gagner vite) et de leur mettre la balle dans des situations de smash foireuse, c'est à dire juste assez haute pour être tentante, mais pas trop, et surtout mal placée par rapport à eux (bien se placer est un des éléments essentiels pour faire un bon smash ou un bon top spin au tennis de table), notamment un peu courte. Du coup, ils ratent souvent... et ça les énerve.
A contrario, être soi-même très patient, n'attaquer quasi qu'à coup sur (un smash raté, ça les regonfle), prolonger l'échange, si possible en baladant l'adversaire (ça l'énerve) et se placer impeccable quand l'occasion se présente pour un smash ou mieux encore, un top spin ou un simple contrepied. ça ça les énerve beaucoup.

Et ça leur mine le moral : ils prennent ça comme une démonstration personnelle de faiblesse et non comme un fait de jeu.
Et plus ils s'énervent, plus ils forcent le jeu donc plus ils loupent. Et plus ils s'énervent, plus ils veulent t'écraser dans des échanges courts et plus donc ils se loupent.

C'est un phénomène qu'on ne retrouve quasiment pas à l'entraînement où on joue entre gens qui s'apprécient, donc qu'on n'a pas envie d'écraser, où ces jeunes doués savent qu'on connaît leur niveau et n'ont pas grand chose à prouver et où ils savent qu'ils sont là pour bosser. Mais en match...
En tant que capitaine (rien à voir avec le niveau de jeu), j'ai beaucoup coaché les jeunes de mon équipe autour de ça (vu que c'est pas en technique que j'avais grand chose à leur apporter) et ça les a fait considérablement progresser.

j-master

au tennis de table, celui qui gagne, c'est celui qui ne rate pas.
au tir à l'arc aussi.
Comme on dit : ce ne sont pas les bonnes flèches qui comptent, ce sont les mauvaises.
D'ailleurs à un certain niveau, il vaut mieux apprendre à compter en négatif, c'est beaucoup plus simple. (on soustrait de 10, ainsi un 10 vaut 0, un 9 vaut 1, un 8 vaut 2, etc.) On se retrouve avec une petite addition, genre "0+0+1+2+2+2 = 7", et on soustrait de 60.
(NB : en concours, on ne tire que 3 flèches, du coup on soustrait de 30)
Les gens pas habitués se demandent toujours comment je fais pour compter aussi vite un score

Et un peu comme Will, j'essaie de jouer la régularité plutôt que l'exploit, pour le moment, ça paye plus.
Sur mon carré partagé avec 3 autres archers, hier, certains me semblaient mieux tirer que moi. Sauf qu'en fait, ils n'ont pas tenu la longueur, et je les ai très largement distancés.
Bon, après, les vrais bons étaient regroupés pour tirer sur "trispot" (3 cibles sur une feuille au lieu d'une, mais dont le comptage des points s'arrête au delà du 1er cercle bleu, ça évite de fracasser ses flèches les unes contre les autres quand on tire vraiment bien, on en met qu'une par cible), donc ils se sont passés de ma compagnie.
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

zekragash

Bon il n'atteint pas des scores stratosphérique mais tourne régulièrement autour des 570-580

le reverend

J'adore les regarder tirer un coup devant tout le monde..
Faut la mettre dans alerte citation celle la...

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

j-master

Bon il n'atteint pas des scores stratosphérique mais tourne régulièrement autour des 570-580
*Rire nerveux, suivi de sanglots
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

Oiseau Bondissant

Ce qui est marrant, c'est qu'en match de compétition, ils ne veulent pas gagner, ils veulent briller : écraser l'adversaire, monter leur supériorité, montrer qu'ils peuvent faire des super coups de la mort qui tue (comme des smash imparables).
Si seulement il n'y avait que ça. Le problème n'est pas tant l'impatience qu'ils ont et l'apparence qu'ils veulent donner mais aussi et surtout le total manque de recul sur ce qui est nécessaire de faire pour...savoir faire. C'est valable pour à peu près tous les domaines. On est exactement dans la culture de l'immédiateté. Dans leur tête, il suffit de faire 5 fois et c'est bon, ça va suffire. Et si ça ne marche pas comme ils veulent, ils abandonnent. C'est caricatural mais pas tant que ça. Je pique des crises à peu près tous les jours au boulot avec ça. Je leur tiens un discours très réaliste. Combien de fois ai-je pu entendre : "M'sieur j'y arrive pas!". Je réponds : "Combien de fois as-tu tenté?". Quand j'entends une réponse autour de 10-20-30 fois et qu'ils me le disent avec un sourire, je leur réponds : "Quand tu auras essayé 500 fois, tu pourras revenir me dire que tu n'y arrives pas. Pour l'instant, va travailler." Mine dépitée garantie

« Ce n'est pas sur une montagne qu'on trébuche, mais sur une pierre. » - Proverbe indien

gromeul

Citation :Ce qui est marrant, c'est qu'en match de compétition, ils ne veulent pas gagner, ils veulent briller : écraser l'adversaire, monter leur supériorité, montrer qu'ils peuvent faire des super coups de la mort qui tue (comme des smash imparables).
Si seulement il n'y avait que ça. Le problème n'est pas tant l'impatience qu'ils ont et l'apparence qu'ils veulent donner mais aussi et surtout le total manque de recul sur ce qui est nécessaire de faire pour...savoir faire. C'est valable pour à peu près tous les domaines. On est exactement dans la culture de l'immédiateté. Dans leur tête, il suffit de faire 5 fois et c'est bon, ça va suffire. Et si ça ne marche pas comme ils veulent, ils abandonnent. C'est caricatural mais pas tant que ça. Je pique des crises à peu près tous les jours au boulot avec ça. Je leur tiens un discours très réaliste. Combien de fois ai-je pu entendre : "M'sieur j'y arrive pas!". Je réponds : "Combien de fois as-tu tenté?". Quand j'entends une réponse autour de 10-20-30 fois et qu'ils me le disent avec un sourire, je leur réponds : "Quand tu auras essayé 500 fois, tu pourras revenir me dire que tu n'y arrives pas. Pour l'instant, va travailler." Mine dépitée garantie
Idem en cours de guitare à la MJC :
« M’sieur, j’y arrive pas ! »
« Ah ? Tu as as travaillé pendant la semaine ? »
« … »


j-master

Et si ça ne marche pas comme ils veulent, ils abandonnent.
s'il n'y avait que chez les ados. Je l'ai observé plein de fois chez pas mal d'adultes aussi, que ce soit en musique ou en sport (typiquement, en arts martiaux)
je ne sais pas si la culture de l'immédiateté est née avec le consumérisme, ou si ce dernier y a fait écho, mais une chose est certaine : ces deux là se répondent et se servent bien mutuellement.
Le saviez vous ?
les salles de sport tout équipées ont un modèle économique tel qu'il leur est nécessaire d'avoir plus d'abonnés que de pratiquants.
Si tout les abonnés pratiquaient sans lâcher l'affaire au bout de 3 mois, ces salles seraient totalement engorgées.
Par contre, le prix du matériel est tel qu'il leur faut ce nombre d'abonnés surnuméraires pour être rentables.
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

Will Zégal

En même temps, le manque de constance dans les salle de sport est un phénomène bien connu et je pense qu'il est assez normal. Beaucoup de gens s'inscrivent en début d'année avec plein de bonne intentions, mais se rendent parfois compte que c'est pas leur truc. Une fois passée l'intérêt de la découverte, puis l'effort lié à la mauvaise conscience (on a une injonction sociale à "s'entretenir", à être en bonne forme physique), si la passion n'est pas là, la vie quotidienne, la fatigue du travail, etc reprennent le dessus.
Et la passion pour la salle de sport... comment dire. Je comprends que certains aiment, hein, mais je comprends grave que ça ne convienne pas à la majorité. Moi, j'avoue que je me suis vite fait chier et que je fais partie de ceux qui ont abandonné au bout de 3 mois. Si c'est pour pédaler avec des écouteurs sur les oreilles, ou soulever des poids, je pouvais le faire chez moi.
La chose n'est pas toujours aussi marquée dans d'autres sports parce qu'ils représentent aussi une socialité. Là où la salle de sport est essentiellement solitaire, beaucoup d'autres sports sont des lieux amicaux, d'échange, de retrouvailles...
Dans la salle (associative) que je fréquentais, je voyais bien que les réguliers étaient soit ceux qui venaient depuis des années et retrouvaient des potes, soit ceux (les femmes surtout) qui venaient à deux ou plus.
Sinon, je ne constate pas ce manque de constance que vous évoquez dans les jeunes qui jouent en club au tennis de table (pas plus que je ne l'ai constaté au roller). En même temps, c'est normal puisqu'ils sont là parce qu'ils aiment ça. Evidemment, il y en a quelques uns qui font une saison et c'est tout. Moi je ne trouve pas ça malsain, au contraire, que les jeunes s'essayent à plein de sports année après année.
Mais ceux qui restent, ils bossent. Ils travaillent le même geste encore et encore jusqu'à ce que ça rentre. Les jeunes comme les moins jeunes sont capables de pousser des échanges à plusieurs centaines tant ils sentent la maîtrise que ça leur permet d'acquérir.
Vraiment, l'attitude que j'ai racontée ne concerne que la compétition et certains jeunes. Pas tous, même si c'est assez largement répandu sur une tranche d'âge. D'un autre côté, c'est pas tellement étonnant que des jeunes en plein forme physique et bourré d'énergie aient envie de jeu explosif et puissent avoir du mal au début à saisir l'intérêt de pousser "sagement" la balle.
J'ai aussi eu l'occasion de le voir au poker avec des jeunes (un peu plus âgés quand même) assez surs d'eux à cause d'un certaine pratique et maîtrise des jeux en ligne et persuadés de ratiboiser le vieux. Je les ai foutus à poil, parce que se retrouver face à face autour d'une table, c'est autre chose que le jeu en ligne où il n'y a ni présence ni échange avec les autres joueurs. Et que c'est assez simple, pour un homme de 40 ou 50 ans qui maîtrise un peu de prendre un ascendant psychologique sur des jeunes de 20 ans. Donc, une fois que je leur avait collé un ou deux bluffs bien sentis, toute la belle confiance était envolée et il n'y avait plus qu'à les cueillir. Encore une fois, le complexe de l'écrasement versus la technique de jeu patiente.
(pour ceux qui ne jouent pas au poker, c'est comme au tennis de table : il faut être patient et tenir la distance en limitant les dégâts en attendant le moment opportun pour attaquer).
Je pense que dans les deux cas (poker comme tennis de table), c'est plus un problème de domination psychologique qu'une question d'impatience. Parce que j'ai tout autant vu des jeunes capables de tenir des matchs très longs : quand tu as des matchs en 5 sets avec des scores autour de 17-15, ça fait très long.

j-master

il faut être patient et tenir la distance en limitant les dégâts en attendant le moment opportun pour attaquer
ça c'est un truc qui s'acquiert aussi parce qu'on en a bouffé plein auparavant : quand tu n'as que quelques petits matches (ou parties) derrière toi, tu penses ne pas avoir tant de fenêtres de tir possibles, et donc tu sautes sur la première occasion.
Avec un peu d'expérience, tu sais que tu vas les avoir, ces ouvertures, ça aide à cultiver la patience.
Ils travaillent le même geste encore et encore jusqu'à ce que ça rentre

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

Neveud

aujourd'hui je reste couché / tout a déja été fait / rien ne disparait / tout s'accumule (dYmanche)
[ Dernière édition du message le 30/11/2021 à 10:38:29 ]

Will Zégal


Citation :ça c'est un truc qui s'acquiert aussi parce qu'on en a bouffé plein auparavant : quand tu n'as que quelques petits matches (ou parties) derrière toi, tu penses ne pas avoir tant de fenêtres de tir possibles, et donc tu sautes sur la première occasion.
Avec un peu d'expérience, tu sais que tu vas les avoir, ces ouvertures, ça aide à cultiver la patience.
Le poker en ligne donne justement beaucoup plus d'expérience que le poker sur table, parce que tu joues incomparablement plus de coups dans un même temps.
ça a d'ailleurs pas mal révolutionné le monde du poker qui a vu arriver au plus haut niveau des inconnus qui s'étaient surtout formés en ligne et qui avaient joué à 20-25 ans plus de parties, expérimenté plus de situations, joué plus de combinaisons que de vieux joueurs expérimentés n'en avaient fait en une vie de professionnels.
La grosse différence au poker sur table, c'est qu'on introduit les interactions humaines, les attitudes, les expressions, la parole, la pression psychologique, les distractions extérieures...
Et même les objets physiques changent la donne. Voir un énorme tapis de jetons face à soi n'a pas forcément le même impact que de lire un gros chiffre sur un écran. Prendre dans sa cave une pile de jetons de 50 n'a pas le même impact que de taper 500 dans une case.

Doc Plus


Avertissement: ce message peut contenir des arachides.

Will Zégal


Pourvu que ça continue à te faire plaiz


chapolin


sonicsnap


Rifki

Une collègue. C'est cool.

Rifki


Lola Tance


chapolin


Will Zégal

Putain, faudrait que les responsables de Rance 3 regardent un peu l'Eurovision une fois de temps en temps pour arrêter d'y envoyer de l'eau tiède qui ne fait déjà pas frémir un sourcil d'adolescente en France.
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